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96 % des emplois, ceux qui ne sollicitent pas l'ingéniosité humaine, sont appelés à disparaître du fait de l'IA, d'après Gary Kasparov,

Le champion du jeu d'échecs vaincu par Deep Blue d'IBM en 1997

Le 2020-02-27 10:55:37, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
C’est de façon brossée ce qu’on peut retenir d’un entretien que Gary Kasparov a accordé au site Wired. L’ex-champion du jeu d’échecs défait en 1997 par Deep Blue prédit la disparition de 96 % d’emplois du fait de l’intelligence artificielle, mais donne des pistes pour y faire face…


Deep Blue d'IBM n'était pas censé battre le grand maître du jeu d'échecs Gary Kasparov lors de leur match de revanche de 1997. En effet, les experts en informatique de l'époque pensaient que les machines ne nous battraient jamais aux jeux de stratégie du fait de la supériorité de l'ingéniosité humaine sur l'analyse par la force brute (d’après ses concepteurs, Deep Blue était programmé pour calculer jusqu’à 200 millions de positions par seconde, mais n’appliquait aucune stratégie de jeu), mais l’issue de la rencontre est venue démontrer le contraire. L’histoire s’est répétée en 2016 lorsque le Sud-Coréen Lee Sedol a perdu contre AlphaGo – l’intelligence artificielle de Google conçue pour jouer au jeu de Go. Cet état de choses l’a amené à prendre sa retraite trois ans plus tard au motif de ce que les agents IA sont désormais imbattables. En fait, la liste des exemples qui illustrent le fait qu’une machine peut être mise sur pied pour surpasser un humain sur une tâche donnée peut être allongée à souhait.

C’est un sujet d’inquiétudes pour bon nombre d’acteurs de la filière surtout que les développements actuels portent déjà sur une IA capable d’intelligence transverse comme les humains ; c’est sur cet axe que des entreprises comme OpenAI travaillent (et promettent au grand public dans une dizaine d’années) et qu’Elon Musk qualifie de risque fondamental pour la civilisation humaine. C’est d’ailleurs pour préparer l’humanité à ce « funeste » futur qu’il travaille sur un projet qui vise à faire fusionner un cerveau humain et un ordinateur, ce, pour permettre aux humains de rivaliser avec l’intelligence artificielle.

Les travaux en cours au sein de Neuralink seraient basés sur ceux du professeur Charles Lieber de l’université de Harvard. D’après des révélations de ce dernier, ces ordinateurs à implanter au cerveau seraient des espèces de maillage 2D poreux que l’on insère dans un être vivant par injection. Par la suite, la structure tissulaire du cerveau recouvre les pores rendant ainsi l’ensemble cerveau-ordinateur homogène. L’une des difficultés à laquelle le chercheur reconnaît faire face c’est la nécessité de rendre l’implant moins intrusif pour éviter des réactions du système immunitaire, le but ultime étant, d’après lui d’avoir un implant qui étant parfaitement intégré à la structure tissulaire du cerveau, communique parfaitement avec ses neurones.

Au rang des applications possibles figure la possibilité de stimuler le réseau de neurones vieillissant, ce qui aurait, d’après les chercheurs, comme effet de booster les facultés cognitives de personnes âgées. Le dispositif pourrait également être utilisé pour trouver une solution aux problèmes des handicapés moteurs. L’on entrevoit aussi la possibilité de prendre le contrôle d’un véhicule à distance à l’aide de ce dispositif. On s’attend dans tous les cas à avoir des applications utiles puisque les chercheurs disent « travailler pour le bien de l’humanité » en tentant d’adjoindre ce qui devrait finir par être une intelligence artificielle au cerveau humain pour faire face à l’IA…


Gary Kasparov pour sa part a eu 20 ans de réflexion sur le sujet et lors de sa dernière sortie signe : « Je ne crois pas en l’intelligence artificielle générale. Je ne crois pas que les machines soient capables d’effectuer des transferts de connaissance entre systèmes. » Dans son développement, Kasparov se veut clair : l’intelligence artificielle est un outil qui va dominer dans des systèmes clos conçus par des humains.

Seulement voilà, c’est un outil par rapport auquel on anticipe sur ceci qu’il va s’emparer de bon nombre d’emplois occupés par des humains. En effet, le premier motif d’inquiétude lorsqu’on aborde la question de l’intelligence artificielle (liée à celle de l’automatisation) est celui de l’emploi qu’il soit qualifié ou non. Si tout le monde s’accorde sur le fait que l'IA et l'automatisation vont supprimer de nombreux emplois, la discorde se situe au niveau de l’impact sur le niveau général de l’emploi. En d’autres termes, le nombre d’emplois créés dans les autres secteurs pourrait-il compenser les pertes d’emploi dans les secteurs victimes de l’automatisation ? Réponse de Sam Altman (cofondateur d’OpenAI) à la question lors du New Work Summit du New York Times à mi-parcours de l’année précédente : l'intelligence artificielle remplacera probablement la plupart des emplois actuels, mais elle devrait ouvrir la voie à des emplois plus personnalisés et à une augmentation massive de « l'abondance matérielle » qui pourrait augmenter le PIB mondial de 50 % par an pendant quelques décennies.

Plus précis lors de son entretien avec Wired, Kasparov indique que l’IA va s’emparer des emplois non qualifiés et devrait mener à la création de nouveaux emplois qui sollicitent la créativité humaine. En fait, tout le challenge est là : parvenir à créer ces nouveaux emplois sinon l’IA fera plus de mal que de bien. L’ex-champion du jeu d’échecs a également mis sur la table la question du revenu universel de base pour apporter de l’aide aux sans-emplois du fait de l’introduction de l’intelligence artificielle. C’est là une série d’appels lancés dans la direction des intervenants de la filière et des gouvernements.

Sur les questions qui concernent l’éthique autour de l’intelligence artificielle, Kasparov est d’avis que si l’on arrive à la conclusion que l’IA est un outil alors tout est dit ; les problèmes liés à son utilisation ne peuvent donc pas émaner d’elle, mais de ses concepteurs, des tiers qui utilisent les nouvelles technologies à des fins néfastes. En cela, il rejoint Elon Musk qui appelle à ce que tout développement avancé de l’IA soit réglementé afin d’être orienté au bénéfice de l’humanité.

Et vous ?

Croyez-vous en l’intelligence artificielle générale ?
La machine finira-t-elle par surpasser l’humain ?
L’IA peut-elle créer plus d’emplois qu’elle ne va en supprimer ?

Voir aussi :

L'IA pourrait supplanter 40% des emplois du monde dans 15 ans, l'humanité arrivera-t-elle à surmonter ce bouleversement technologique ?
Une étude révèle que l'automatisation pourrait détruire plus de 2*millions d'emplois en France, mais va-t-elle en créer beaucoup plus ?
Une banque suédoise ayant opté pour l'automatisation poussée réalise des bénéfices record, le secteur bancaire prochain eldorado de l'automatisation ?
Une augmentation du Smic favorise l'automatisation et le chômage dans les métiers automatisables, d'après une étude aux États-Unis
L'automatisation supprime-t-elle l'emploi ? Eric Schimdt ne le pense pas, le PCA de Google croit qu'elle va créer beaucoup plus de nouveaux emplois
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9 commentaires
  • Fagus
    Membre expert
    Ce qui me semble intuitif c'est qu'une économie actuelle libérale et capitaliste ne fait pas bon ménage avec un futur hypothétique où l'on disposerait d'une robotique avancée et d'une intelligence artificielle générale de niveau humain. Dans ce futur, on pourrait remplacer n'importe quel humain par une machine, sauf si économiquement ce n'est pas rentable. Les humains de base ne seraient alors que des robots low-cost pauvres tandis que de riches propriétaires de robots auraient des armées d'esclaves contribuant à leur enrichissement perpétuel.

    ça deviendrait plus vivable dans un modèle de société redistributif socialiste. Il faudrait être cependant bien naïf pour croire que bénéficiant d'un revenu universel les humains s'acharnent à travailler leurs compétences (cf l'expérience saoudienne du revenu universel), sans compter que sans travail la plupart des êtres humains se retrouve dans un état moral précaire.
  • Anselme45
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par Ryu2000

    C'est mignon le rêve "on va vous donner un gros revenu universel pour que vous puissiez vous former et être créatif", mais c'est une utopie, c'est complètement irréaliste.
    C'est doublement irréaliste:
    • Quand on est déjà pas capable de financer correctement les retraites, le revenu universel c'est pas pour demain!
    • La nature humaine étant ce quelle est, la majorité des gens désœuvrés par le manque d'activité, ne seront pas créatifs mais tout simplement alcooliques ou drogués
  • Ryu2000
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par Anselme45
    la majorité des gens désœuvrés par le manque d'activité, ne seront pas créatifs mais tout simplement alcooliques ou drogués
    C'est vrai qu'il existe des gens qui ne travaillent pas et qui boivent des 8.6, mais ce n'est peut-être pas une règle, je ne crois pas que l'alcoolisme soit plus élevé chez les gens au RSA. (les retraités ne travaillent pas, est-ce qu'ils sont plus alcoolique que la moyenne ?)
    Ça me fait penser à une émission au Royaume Uni :

    Des français ont copié le truc :
    "La Rue des allocs", le documentaire de M6 accusé de caricaturer la pauvreté
    L'émission est vivement critiquée, taxée de voyeurisme voire de "télé-poubelle" par la presse, qui lui reproche les clichés véhiculés, dont l'alcoolisme, le tuning et le travail au noir. L'autorité de régulation de l'audiovisuel, le CSA, a été saisie.
    Bon après les carriéristes aussi se droguent... Ils prennent juste des trucs plus chics que de l'Amsterdam Maximator...
    Dans la Silicon Valley, dopés au LSD pour mieux travailler
    Le microdosing, c'est le fait de prendre un dixième ou un quinzième de la dose classique de LSD, celle que l'on prend dans un but "récréatif". Cela représente 10 à 20 microgrammes, une à deux fois par semaine, le plus souvent tous les trois jours, le matin. Un adepte affirme que : "C'est le truc qui vous permet d'atteindre le niveau supérieur d'innovation". Le microdosing est décrit comme une aide à la concentration, un facteur de réduction du stress et de l'anxiété, un moyen de mieux communiquer avec les autres. Et surtout une façon de booster sa capacité d'innovation. Autrement dit, dans la légende de la Silicon Valley, de gagner des millions de dollars.
    Ce qui explique que le microdosing est pratiqué par des ingénieurs informatiques, des biologistes, des mathématiciens, et des entrepreneurs. Tous se passent des tuyaux et des retours d'expérience sur Reddit, une plateforme communautaire à mi chemin entre réseau social et forum de discussion qui a détroné Facebook aux Etats-Unis. Un jeune Berlinois qui travaille dans l'intelligence économique – la pratique a traversé l'Atlantique – explique au magazine Wired que c'est devenu : "Sa tasse de café magique".
    Alcool, cocaïne : ils se droguent pour tenir au travail
    Revoici Paul, confronté au rush du samedi. Pour tenir, ce dernier alliait amphétamines et cocaïne :
    « Avec la cocaïne, j’avais l’impression d’être plus performant. Les amphétamines me permettaient de masquer la fatigue dans un métier où il faut toujours être offensif pour attaquer le client. J’ai aussi travaillé en brasserie et ces produits étaient très répandus. »
    Un stimulant « pour être au maximum de ses possibilités », résume Parquet (également ancien chef du service d’addictologie de Lille et aujourd’hui expert pour la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et de la toxicomanie, Mildt).
    Il ajoute :
    « La cocaïne donne l’impression de marcher plus vite intellectuellement. Il y a un effet réel sur la stimulation de la vigilance, ce qui explique, par exemple, son utilisation sur le marchés des changes.
    Mais une fois qu’on arrête de consommer, il y a un effet inverse avec des dommages sur les compétences que l’on a justement voulu booster. L’autre risque est de devenir dépendant et d’en prendre dans la vie quotidienne. »
    Michel Hautefeuille complète :
    « On voit se développer l’usage de cocaïne par petites doses sniffées tout au long de la journée pour rester excité. Le dopé du quotidien ne se fera pas un grand rail car après c’est la descente. »
    Extrait de « 99 Francs », de Jan Kounen, 2007
    Jean Dujardin y joue Octave, publicitaire accro à la cocaïne ici en proie à un « gros bad ».
    Quant au recours à l’héroïne, il serait devenu marginal, selon Parquet.
    Plein de politiciens consomment de la cocaïne :
    DES RÉSIDUS DE COCAÏNE DÉCOUVERTS AU PARLEMENT BRITANNIQUE

    Envoyé par Fagus
    sans compter que sans travail la plupart des êtres humains se retrouve dans un état moral précaire.
    L'argument de ceux qui défendent le revenu universel, c'est que ça va motiver les gens à réaliser leur passion, ils vont se dire "je n'ai plus besoin de travailler, je peux donc aller jusqu'au BAC+10 pour apprendre un truc qui me passionne juste pour le plaisir, c'est génial !!! ".

    Les gens vont être créatif, certains font faire des meubles, d'autres vont faire de la peinture, d'autres vont faire des logiciels. Comme ils n'auront plus besoin de travailler pour gagner de l'argent, ils s'occuperont avec des tâches qui leur font plaisir.
    Ce serait un peu comme être en retraite quelque part.
  • Ryu2000
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par walfrat
    Il faudra bien les entretenir et les réparer
    Il y aura peut-être des robots réparateurs.
    Et même si il n'y en a pas, un humain réparateur de robot peut s'occuper de plein de robots. Il y a un peu de maintenance à faire, mais ça ne prend pas tant de temps que ça.

    Envoyé par walfrat
    De plus si on imagine un robot qui passe vider les poubelles dans nos bureaux
    États-Unis : Walmart va déployer des robots IA pour le nettoyage des sols de ses magasins bientôt les agents de nettoyage mis à la porte ?
    En France pour qu'un employé touche le SMIC l'entreprise doit donner 2400€/mois, le robot fait le travail de plusieurs humains, la maintenance coûtera moins cher que le salaire des humains.
  • Anselme45
    Membre extrêmement actif
    96 % des emplois sont appelés à disparaître du fait de l’intelligence artificielle, d’après Gary Kasparov
    Et en quoi le sieur Kasparov, ancien champion d'échec, a une quelconque légitimité pour faire une telle prédiction?

    Il n'est pas plus à même de donner un avis éclairé sur la question que Mme Michu, ma boulangère!

    La seule chose qu'il peut affirmer de manière crédible est que le job "Champion d'échec" a définitivement disparu car efficacement remplacé par la machine!!!
  • Ryu2000
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par Patrick Ruiz
    En effet, les experts en informatique de l'époque pensaient que les machines ne nous battraient jamais aux jeux de stratégie du fait de la supériorité de l'ingéniosité humaine sur l'analyse par la force brute (d’après ses concepteurs, Deep Blue était programmé pour calculer jusqu’à 200 millions de positions par seconde, mais n’appliquait aucune stratégie de jeu), mais l’issue de la rencontre est venue démontrer le contraire. L’histoire s’est répétée en 2016 lorsque le sud-coréen Lee Sedol a perdu contre AlphaGo
    Je crois que certains algorithmes font mieux que de la simple "force brute", il y a des histoires de "deep learning". En tout cas certains algorithmes peuvent écraser d'autres algorithmes en tournant sur des config beaucoup plus faible.

    Envoyé par Patrick Ruiz
    Kasparov se veut clair : l’intelligence artificielle est un outil qui va dominer dans des systèmes clos conçus par des humains.
    Bon ben ça va, il n'y a pas que des système clos conçus par des humains dans la vie.

    Envoyé par Patrick Ruiz
    Réponse de Sam Altman (cofondateur d’OpenAI) à la question lors du New Work Summit du New York Times à mi-parcours de l’année précédente : l'intelligence artificielle remplacera probablement la plupart des emplois actuels, mais elle devrait ouvrir la voie à des emplois plus personnalisés et à une augmentation massive de « l'abondance matérielle » qui pourrait augmenter le PIB mondial de 50 % par an pendant quelques décennies.
    • l'intelligence artificielle remplacera probablement la plupart des emplois actuels Peut-être.
    • ouvrir la voie à des emplois plus personnalisés Mais de quoi il parle ?
    • une augmentation massive de « l'abondance matérielle » qui pourrait augmenter le PIB mondial de 50 % par an pendant quelques décennies N'importe quoi, ça me stress de lire ça


    Le cofondateur d'OpenAI essaie clairement de rassurer tout le monde, l'IA ne va pas améliorer la vie de toute le monde, des gens vont se retrouver sans job, sans revenu, leur qualité de vie va se dégrader.
    Si il voulait être crédible il aurait pu dire que l'IA pourrait augmenter le PIB mondiale de 2 ou 3%, mais pas 50 pendant plusieurs décennies...
    L'abondance matérielle ça craint, on pollue déjà beaucoup trop et les ressources sont limitées. (on va être 7 milliards avec une Tesla ou comment ça se passe ?)

    Envoyé par Patrick Ruiz
    Plus précis lors de son entretien avec Wired, Kasparov indique que l’IA va s’emparer des emplois non qualifiés et devrait mener à la création de nouveaux emplois qui sollicitent la créativité humaine. En fait, tout le challenge est là : parvenir à créer ces nouveaux emplois sinon l’IA fera plus de mal que de bien.
    Mais arrêtez de rêver ! Il n'y aura pas de nouveaux emplois qui solliciteront la créativité humaine, donc l'IA fera plus de mal que de bien.

    C'est mignon le rêve "on va vous donner un gros revenu universel pour que vous puissiez vous former et être créatif", mais c'est une utopie, c'est complètement irréaliste.
  • MRSizok
    Membre averti
    L'humain à besoin de se sentir utile pour exister. La tendance des bullshits job est déjà le bon exemple de ce qui pourrait arrivé en implantant l'IA trop agressivement à la place de l'homme.
    Si c'est implanté trop agressivement. Le taux de suicide/ dépendance/ maladie mentale en tout genre vas juste tellement augmenter. Que des nations risque de se retrouver avec de sérieux problèmes.

    Après, sur les précédent sujet, ils parlaient, avec optimisme, d'un peu plus de 20-25 ans. Je suppose que l'éducation national, la pop culture et le commerce. Vont tout faire pour changer les moeurs.
    C'est déjà en cours. Certain métiers utilise déjà l'IA. On ne voit pas ça comme une menace pour l'instant. Mais plus hélas comme un "outils" qui va dépasser nos connaissance d'un sujet, afin de nous apporter des réponses sur ce que l'on ne sait pas encore.

    Si avec ça l'IA ne dépasse pas l'homme. Alors, ne trouvera rien de plus. Elle n'arrivera pas à analysé la composition de 95% de l'espace restant. Et on n'a pas besoin de se poser des questions sur les droits d'auteurs. Vue qu'elle ne dépasse pas l'homme et qu'elle fera que du simple "plagiat"?

    Désolé, ça part en ironie quand on voit les actions entrepris par toutes ces nations autour d'un "outils" qui bat des champions dur RTS sur starcraft 2. On devrait plus demander l'avis des gens qui sont aux voisinage de l'IA, de nos jours.
  • sebastiano
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par MRSizok
    L'humain à besoin de se sentir utile pour exister. La tendance des bullshits job est déjà le bon exemple de ce qui pourrait arrivé en implantant l'IA trop agressivement à la place de l'homme.
    Si c'est implanté trop agressivement. Le taux de suicide/ dépendance/ maladie mentale en tout genre vas juste tellement augmenter. Que des nations risque de se retrouver avec de sérieux problèmes.
    Le sentiment d'existence par le travail est déjà si prédominant que certains prédisent un futur funeste à l'humanité à la simple idée qu'il n'y ait plus de taff ?
  • walfrat
    Membre émérite
    Déjà il faut faire attention aux IA qui font "juste des calculs" et des robot physiques (Tesla, robot aspirateur,...). Il faudra bien les entretenir et les réparer, sans compter que les systèmes qui peuvent totalement s'auto diagnostiquer ce n'est pas pour demain. Donc il y aura encore de la place pour les humains.

    De plus si on imagine un robot qui passe vider les poubelles dans nos bureaux : je ne suis pas sur qu'on soit près de quelque chose dont l'espérance de vie (les moteurs restent fragile et susceptible aux surchauffes) / coût / vitesse de travail qui le rend supérieurs aux humains pendant encore un bon moment.