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Des études montrent que la tricherie via ChatGPT est en hausse chez les élèves et que cette IA divise les enseignants
Sur la question de savoir s'il faut ou pas l'interdire

Le , par Patrick Ruiz

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Ce qu’on sait de cette intelligence artificielle de l’entreprise OpenAI est qu’il s’agit d’un chatbot capable de comprendre le langage naturel et de répondre en langage naturel. Certains la qualifient même de remplaçante de Google. D’ailleurs, Microsoft vient d’annoncer la disponibilité de nouvelles moutures de Bing et Microsoft Edge qui l’intègrent. Les études se multiplient avec un dénominateur commun : elles arrivent à la conclusion que les élèves en tirent de plus en plus avantage et que la situation divise les enseignants sur la question de savoir s’il faut ou pas en empêcher l’utilisation par les apprenants.

ChatGPT est capable de donner de façon directe des solutions à des problèmes complexes. C’est la raison pour laquelle cette intelligence artificielle est devenue un sujet de controverse. Le tiers d’un récent sondage de la plateforme Study.com est d’avis qu’il faut empêcher les élèves d’en faire usage. 67 % du même échantillon (200 participants) pensent que ChatGPT ne doit pas être banni des écoles et des universités.


La controverse au sujet de cette intelligence artificielle tient au moins sur l’observation évidente que ChatGPT peut faire office de complément à un moteur de recherche. Décider d’en interdire l’accès revient donc à faire pareil avec des plateformes sur lesquelles les étudiants sont aussi susceptibles de trouver des réponses à leurs évaluations : Wikipedia, Google, etc.

ChatGPT divise même en dehors de la sphère de l’enseignement. Les écrivains ont peur de perdre leur emploi ont peur de perdre leurs emplois en raison de la montée en puissance de cette intelligence artificielle. Des questionnements ont même cours dans la filière du génie logiciel quant à savoir à quel point des outils de ce type peuvent la transformer. Arvind Narayanan de l’université de Princeton pour sa part se veut clair : ChatGPT reste un outil dont il faut faire usage avec prudence. C’est la raison pour laquelle certains enseignants optent déjà pour des politiques d’utilisation ouvertes de ce chatbot à l’intention de leurs apprenants.

Ethan Mollick de l’université de Pennsylvanie en fait partie. Sa décision d’opter pour une politique d’utilisation ouverte du chatbot ChatGPT s’appuie sur le fait que l'utilisation de l'intelligence artificielle est une compétence émergente. Il précise néanmoins au travers de cette dernière que l’intelligence artificielle peut se tromper. Les étudiants doivent donc vérifier les résultats qu’elle leur renvoie à l’aide d’autres et qu'ils seront responsables de toute erreur ou omission fournie par l'outil. De plus, les étudiants doivent faire preuve d’honnêteté intellectuelle en citant leur source (qui s’avère être ChatGPT) comme on le fait lors du montage d’une bibliographie. « Le manquement à cette obligation constitue une violation des politiques d'honnêteté académique », lit-on.


La décision d’Ethan Mollick d’opter pour une politique d’utilisation ouverte de ChatGPT rejoint une recommandation du Directeur de la formation et de la recherche de Sciences Po à propos de l’utilisation de l’intelligence artificielle au sein de l’établissement d’enseignement supérieur français :

« Chères enseignantes, chers enseignants,

Comme vous le savez certainement, la société Open AI a mis à disposition du grand public, en novembre dernier, un puissant générateur de langage naturel ChatGPT.

Cet outil, qui a recours à l’intelligence artificielle (IA), interroge fortement les acteurs de l’éducation et de la recherche dans le monde entier sur le sujet de la fraude en général, et du plagiat en particulier. Certains États en ont, par ailleurs, déjà proscrit l’utilisation dans leurs établissements scolaires et universitaires.

À Sciences Po, le cadre qui régit l’honnêteté intellectuelle est composé des articles 12 et 13 du règlement de scolarité et de la charte antiplagiat.

Ce cadre constitue le fondement exclusif de tout travail académique individuel et collectif, écrit et oral.
L’utilisation de ChatGPT à Sciences Po, ou de tout autre outil ayant recours à l’IA est, à l’exception d’un usage pédagogique encadré par une enseignante ou un enseignant, pour l’instant strictement interdite lors de la production de travaux écrits ou oraux par les étudiantes et étudiants sous peine de sanctions qui peuvent aller jusqu’à l’exclusion de l’établissement voire de l’enseignement supérieur.

Par ailleurs, les enjeux liés à ces outils de génération de langage vont inévitablement et rapidement faire évoluer les pratiques pédagogiques et les évaluations des enseignements. L’Institut des Compétences et de l’Innovation a rédigé une note sur le sujet qui sera diffusée prochainement et vous accompagnera dans les semaines à venir.

Sciences Po lance cette année le projet “Transforming Interdisciplinary Education and Research for Evolving Democracies” (TIERED), lauréat du programme d’investissement d’avenir (PIA4), et proposera dans ce cadre une conférence sur l’enseignement et la recherche du futur, dans un écosystème où l’IA prend une place de plus en plus importante.

En attendant, je sais pouvoir compter sur votre engagement pour garantir aux apprentissages et diplômes une qualité fondée sur une intégrité académique rigoureuse.
Je vous souhaite une bonne rentrée,

Sergeï GURIEV
Directeur de la formation et de la recherche

»

Source : Study

Et vous ?

Que pensez-vous de ces décisions d’interdire l’usage par les apprenants de ChatGPT ? Est-ce la bonne approche ?

Voir aussi :

80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code, selon Gartner

Forrester : l'utilisation des plateformes de développement low-code gagne du terrain dans les processus de transformation numérique des entreprises

Le marché mondial des technologies de développement low-code va augmenter de 23 % en 2021, selon les prévisions de Gartner

Microsoft lance Power Fx, un nouveau langage de programmation low-code open source basé sur Excel

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Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 09/03/2023 à 8:13
Il ne faut interdire ni les calculatrices, ni les correcteurs orthographiques, par contre, il ne faut les utiliser qu'après avoir appris à compter et à écrire. Tout d'abord parce que l'apprentissage du calcul et de la lecture nous donne de l'autonomie et augmente nos capacités d'apprentissage, ensuite parce que tout outil est imparfait et requiert notre attention pour en corriger les défauts.
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Avatar de ciola
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 19/04/2023 à 2:42
"Les écoles ont survécu aux calculatrices"
En tout cas, les élèves moins. En effet des recherches en didactique des mathématiques ont montré que l'utilisation de la calculatrice a eu comme répercussion non seulement une chute du niveau en calcul mental réfléchi mais plus surprenant également en algèbre.
Idem avec les correcteurs orthographiques pour le français. Je ne parle pas du GPS qui met le cerveau à off, ni du répertoire téléphonique qui fait qu'on ne retient plus que le dixième des numéros de téléphone que l'on connaissait avant l'arrivé des téléphones intelligents.
Bref, quand on sait que le cerveau ne s'use que lorsqu'on ne s'en sert pas, le niveau scolaire et le QI n'ont pas fini de descendre.
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Avatar de babacool421
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 13/02/2023 à 14:20
Faut-il s'inquiéter que les étudiants utilsent ChatGPT pour faire leurs devoirs ?

La première question que nous devrions nous poser, est sur la fiabilité des réponses apportées par ChatGPT. Et, sauf erreur de ma part, aucune étude n'a apportée d'éléments de réponse sur le sujet, à part Google qui recruterait ChatGPT sur un poste de codeur.

Si je pars de mes propres expériences pratiques, ChatGPT est un bon programmeur informatique, peu doué en mathématique (niveau Terminal tout au plus) et encore moins en physique (niveau 3ème tout au plus).
Pour le français, la philosophie, je ne peux juger malheureusement. J'aimerais les avis éclairés de professeurs.

Quand j'ai testé un peu ChatGPT sur son système de valeurs, nous notons vite qu'il semble utiliser des valeurs propres à OpenAI, qui vont bien au-delà du cadre législatif des pays de l'utilisateur.
ChatGPT, par ces règles de censure forte, est une IA consensuelle et lisse, qui ne débat pas (ce n'est pas son rôle, je sais) et qui cherche dans un maximum de cas à éviter de contredire l'utilisateur.

Il est très facile d'arriver à faire accepter à ChatGPT que des théories établies sont erronées et que des théories erronées sont justes, où que la démonstration qu'elle fait est juste alors qu'elle est erronée.

Enfin, la limitation maximum de ChatGPT est sur son évolutivité. ChatGPT est entraînée sur une base de connaissance qui s'arrête en 2021. Chaque jour qui passe, elle devient moins pertinente dans ses réponses. Ci dessous une question qui concerne 2022. ChatGPT n'indique même pas qu'il ne peut donner la réponse. Il affirme une contre-vérité sans tenir compte du contexte temporel qui le dépasse.



A voir si l'IA de Google (BARD) aura une capacité de débat contradictoire et de raisonnement plus importante, saura gérer l'intégration de nouveaux flux d'information en continue sans intégrer les biais dans les réponses qu'elle apporte, par la désinformation ou les erreurs humaines qui pullulent dans la base de connaissance humaine.

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Avatar de axel584
Membre actif https://www.developpez.com
Le 08/03/2023 à 17:20
"Les calculatrices vont empêcher les enfants de maîtriser le calcul mental, c'est terrible, il faut les interdire !"
"Les correcteurs orthographiques vont empêcher les enfants de maîtriser l'orthographe, c'est terrible, il faut les interdire !"

Finalement, ChatGPT, comme tout ce qui est arrivé avant n'est qu'un outil, qui a des avantages certains pour ceux qui savent l'utiliser, mais des limites également comme tous les outils qui existent...
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Avatar de plegat
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/04/2023 à 11:48
Citation Envoyé par Excellion Voir le message

ChatGpt n'est qu'une base de données qu'on peut interroger plus facilement qu'un SQL server. Rien de plus.

On a donc accès à de nombreuses informations, plus facilement.

Un exemple simple, il suffit de taper sur Google comment marche un vaccin ARN pour avoir des articles du CNRS très intéressants, et instructifs.
C'est quoi la logique entre ChatGpt et Google???
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Avatar de Excellion
Membre averti https://www.developpez.com
Le 18/04/2023 à 9:52
Repenser l'instruction des étudiants ne serait pas un mal.

La remise en cause des enseignants également.

On assiste trop à une espèce de confort, où on entre dans l'enseignement comme on entre en religion.
C'est facile, on fait un cours, une fois, puis des exams, et ensuite, ce sont toujours les mêmes en 40 ans de carrière.

Donc, oui, pousser l'enseignement à se dépasser, pousser les enseignants à se tenir à la page serait une excellente chose.

ChatGpt n'est qu'une base de données qu'on peut interroger plus facilement qu'un SQL server. Rien de plus.

On a donc accès à de nombreuses informations, plus facilement.

Un exemple simple, il suffit de taper sur Google comment marche un vaccin ARN pour avoir des articles du CNRS très intéressants, et instructifs.
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/07/2023 à 17:52
Et d'après les même experts les NFT ont révolutionné le monde, et le metaverse rapporte des milliards à meta. Ils défendent leur os c'est normal, par contre j'ai déjà peur de l'école a distance, sans prof, et avec un encadrement encore pire que ce qu'il est aujourd'hui.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 11/07/2023 à 21:05
L'IA comme enseignant, j'y crois pas un instant avec l'IA actuelle, ou alors de manière triviale. Par ex un chatbot peut servir d'interlocuteur passable, faute de mieux, comme enseignant de langues, mais ça ne vaut pas un prof de langues.

Par contre la révolution dans le supérieur, ce sont les mooc. Je connais des enseignements mauvais ou juste inexistants. .. en fac qui ont été remplacés par des mooc de très bonne qualité. C'est économique et ça permet de mutualiser les ressources nationalement.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 12/07/2023 à 8:21
Wait & See, la mode chatGPT retombe, l'utilisation standard va venir.
ChatGPT devrait changer en partie la manière d'évaluer mais l'enseignement ne va pas changer avec si peu.
Citation Envoyé par Fagus Voir le message
Par contre la révolution dans le supérieur, ce sont les mooc. Je connais des enseignements mauvais ou juste inexistants. .. en fac qui ont été remplacés par des mooc de très bonne qualité. C'est économique et ça permet de mutualiser les ressources nationalement.
Je trouve que suivre un mooc est compliqué (je ne suis pas très adapté à ce format) alors j'image à peine l'élève d'une filiale inutile d'une fac moyenne, c'est pas des mooc qui vont le ramener dans le système scolaire.
Par contre j'ai suivi un mooc sur les risques environnementaux et juridiques (domaines qui ne me passionnent pas vraiment) de mon entreprise qui est vachement bien fait. Seule la première partie était imposée, j'ai suivi les 3 suivante avec plaisir.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 12/07/2023 à 21:16
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Wait & See, la mode chatGPT retombe, l'utilisation standard va venir.
ChatGPT devrait changer en partie la manière d'évaluer mais l'enseignement ne va pas changer avec si peu.
Je trouve que suivre un mooc est compliqué (je ne suis pas très adapté à ce format) alors j'image à peine l'élève d'une filiale inutile d'une fac moyenne, c'est pas des mooc qui vont le ramener dans le système scolaire.
Par contre j'ai suivi un mooc sur les risques environnementaux et juridiques (domaines qui ne me passionnent pas vraiment) de mon entreprise qui est vachement bien fait. Seule la première partie était imposée, j'ai suivi les 3 suivante avec plaisir.
L'avantage d'un mooc, c'est que comme une fois fait, ça ne coûte plus grand chose, l'élève de la fac moyenne peut bénéficier d'un cours excellent d'un expert national, là où dans sa fac, il aurait eu le cours d'un mec mal payé qui en plus de son travail doit donner des cours qu'il va torcher.

Perso, je trouve ça passionnant d'avoir comme maître une pointure de son domaine. Si le problème du mec c'est d'être désinséré du système scolaire, en effet, c'est pas un mooc ni de la fac dont il a besoin, mais d'un encadrement scolaire dans une classe de 20. Et c'est pas chatGPT qui va l'aider non plus

(quoique "chatGPT, écris sur ce carnet d'évaluation, un message faussement empathique et motivant pour un élève désinséré" )
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