IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Quand l'IA copie l'art : des artistes ont intenté une action en justice contre Midjourney et Stability AI pour violation de droit d'auteur
Le procès pourrait changer la donne à l'ère de l'IA

Le , par Stéphane le calme

14PARTAGES

4  0 
Des artistes numériques ont intenté une action en justice contre Midjourney et Stability AI, deux entreprises qui ont lancé des générateurs d’images basés sur l’intelligence artificielle et qui peuvent transformer des textes simples en images réalistes. Les artistes affirment que ces entreprises ont violé leurs droits d’auteur en utilisant leurs images, ainsi que celles de dizaines de milliers d’autres artistes, pour entraîner leurs générateurs d’images et produire des œuvres dérivées.

La plainte, déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district nord de la Californie, pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir de l’art et du droit d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle.


Les entreprises Midjourney et Stability AI ont lancé leurs générateurs d’images au public l’année dernière, et ont attiré plus de 10 millions d’utilisateurs. DeviantArt, une plateforme en ligne pour les artistes numériques, a également intégré la technologie de Stability AI dans son site.

Autrefois réservés à un groupe restreint d'initiés de la technologie, les systèmes d'IA texte-image sont de plus en plus populaires et puissants. Ces outils, qui offrent généralement quelques crédits gratuits avant d'être facturés, peuvent créer toutes sortes d'images avec seulement quelques mots, y compris celles qui évoquent clairement les œuvres de très nombreux artistes (si elles ne semblent pas avoir été créées par le même artiste). Les utilisateurs peuvent désigner ces artistes par des mots tels que « dans le style de » ou « par », accompagnés d'un nom spécifique. Et les utilisations actuelles de ces outils peuvent aller de l'amusement personnel à des cas plus commerciaux. Mais la découverte par des artistes que leur travail est utilisé pour entraîner l'IA soulève une préoccupation fondamentale : leur propre art est effectivement utilisé pour entraîner un programme informatique qui pourrait un jour s'attaquer à leur gagne-pain.

Quiconque génère des images avec des systèmes tels que Stable Diffusion ou DALL-E peut ensuite les vendre, les conditions spécifiques concernant le droit d'auteur et la propriété de ces images varient. « Je ne veux pas du tout participer à la machine qui va dévaloriser ce que je fais », a déclaré Daniel Danger, un illustrateur et graveur qui a appris qu'un certain nombre de ses œuvres avaient été utilisées pour entraîner Stable Diffusion.

Ces résultats sont loin d'être magiques : pour qu'un de ces systèmes puisse ingérer vos mots et produire une image, il doit être entraîné sur des montagnes de données, qui peuvent comprendre des milliards d'images extraites d'Internet, associées à des descriptions écrites.

Les accusations des artistes

Les artistes qui ont intenté le procès affirment que les entreprises d’IA ont utilisé leurs images, ainsi que celles de dizaines de milliers d’autres artistes, sans leur consentement pour entraîner leurs générateurs d’images. Ils soutiennent que cela constitue une violation flagrante de leurs droits de propriété intellectuelle, selon le code américain du droit d’auteur (17 U.S. Code § 106), la loi sur le droit d’auteur numérique (Digital Millennium Copyright Act) et la loi sur la concurrence déloyale.

Ils affirment également que les générateurs d’images produisent des œuvres dérivées, c’est-à-dire des œuvres qui incorporent suffisamment d’éléments de l’œuvre originale pour qu’il soit évident qu’elles en découlent. Ils estiment que ces œuvres dérivées portent atteinte à leur droit moral et à leur réputation, et qu’elles créent une concurrence déloyale sur le marché de l’art.

En outre, ils accusent les entreprises d’IA d’avoir permis aux utilisateurs de créer ce qu’ils appellent des « faux », c’est-à-dire des imitations du style ou de la signature d’un artiste. Par exemple, après la mort de l’illustrateur coréen Kim Jung Gi, un développeur logiciel qui se fait appeler 5you a utilisé la Stable Diffusion pour créer un modèle qui pouvait produire des images dans le style de Kim. D’autres artistes ont rapporté des exemples similaires d’utilisateurs créant des œuvres dans leur style.


Ces images sont générées par IA

Les arguments juridiques invoqués par les entreprises d'IA

Les entreprises d’IA ont demandé au tribunal de rejeter le procès des artistes, en invoquant plusieurs arguments juridiques.

Tout d’abord, elles affirment que l’utilisation des images des artistes pour entraîner leurs générateurs d’images relève de la doctrine du « fair use » (usage loyal), qui crée des exceptions au droit d’auteur pour des fins telles que la critique, le commentaire, le reportage, l’enseignement, la recherche ou la production créative « transformatrice ».

Elles soutiennent que leurs générateurs d’images ont un but éducatif et scientifique, qu’ils n’affectent pas le marché de l’art et qu’ils ne reproduisent pas les images des artistes de manière substantiellement similaire. Elles invoquent également le fait que leurs organisations sont basées en dehors des États-Unis (Stability AI au Royaume-Uni et Midjourney en Allemagne) et que le droit d’auteur américain ne s’applique pas à leurs activités.

Ensuite, elles affirment que les images générées par l’IA ne sont pas des œuvres dérivées, mais des œuvres originales et indépendantes. Elles prétendent que leurs générateurs d’images ne copient pas le style ou la signature des artistes, mais qu’ils créent des images nouvelles et uniques à partir de textes aléatoires.

Elles font valoir que le style artistique n’est pas protégé par le droit d’auteur, mais qu’il relève du domaine public. Elles ajoutent que leurs générateurs d’images ne violent pas le droit moral des artistes, car ils ne portent pas atteinte à leur intégrité ou à leur réputation.

Enfin, elles affirment que les artistes n’ont pas qualité pour agir en justice, car ils n’ont pas identifié les images spécifiques qui auraient été utilisées pour entraîner leurs générateurs d’images ni celles qui auraient été produites par l’IA. Elles estiment que les artistes n’ont pas démontré qu’ils ont subi un préjudice réel ou imminent du fait de leurs générateurs d’images.


Quelles sont les conséquences potentielles du procès ?

Le procès des artistes contre les entreprises d’IA pourrait avoir des conséquences importantes pour l’avenir de l’art et du droit d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle.

Si les artistes obtiennent gain de cause, ils pourraient obtenir des dommages-intérêts et une injonction interdisant aux entreprises d’IA d’utiliser leurs images sans leur autorisation. Ils pourraient également créer un précédent juridique qui limiterait l’utilisation des œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner ou générer des œuvres basées sur l’IA.

Cela pourrait affecter non seulement les générateurs d’images, mais aussi d’autres types de générateurs basés sur l’IA, comme ceux qui produisent du texte, du son ou du code. Cela pourrait également inciter les créateurs à protéger davantage leurs œuvres en ligne ou à demander une compensation pour leur utilisation par les entreprises d’IA.

Si les entreprises d’IA obtiennent gain de cause, elles pourraient continuer à utiliser les images des artistes sans leur consentement ni rémunération. Elles pourraient également créer un précédent juridique qui favoriserait le “fair use” et la liberté de création à l’aide de l’IA.

Cela pourrait encourager le développement et la diffusion des générateurs d’images et d’autres outils basés sur l’IA, qui offrent de nouvelles possibilités de création et d’expression. Cela pourrait également inciter les créateurs à s’adapter aux changements technologiques et à explorer de nouvelles formes d’art numérique.


Ces images sont générées par IA

Des opinions divergentes sur le sujet

Le procès des artistes contre les entreprises d’IA suscite des opinions divergentes parmi les experts du droit et de l’art.

Certains experts soutiennent la position des artistes et estiment que les entreprises d’IA ont violé leurs droits d’auteur en utilisant leurs images sans leur consentement ni rémunération. Ils considèrent que les générateurs d’images basés sur l’IA ne sont pas des outils créatifs, mais des outils de copie et de plagiat. Ils craignent que ces outils ne nuisent à la valeur et à la singularité de l’art, et qu’ils ne dévalorisent le travail et le talent des artistes.

D’autres experts soutiennent la position des entreprises d’IA et estiment qu’elles ont respecté le droit d’auteur en utilisant les images des artistes dans le cadre du “fair use”. Ils considèrent que les générateurs d’images basés sur l’IA sont des outils innovants et transformatifs, qui ouvrent de nouvelles possibilités de création et d’expression. Ils pensent que ces outils ne menacent pas l’art, mais qu’ils le renouvellent et le diversifient.

Le procès des artistes contre les entreprises d’IA n’est pas le premier ni le dernier à aborder la question du droit d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle. D’autres procès similaires ont été intentés ou sont en cours dans différents pays, comme celui de Getty Images contre Stability AI au Royaume-Uni ou celui de Microsoft, GitHub et OpenAI aux États-Unis.

Ces procès soulèvent des défis juridiques et éthiques complexes, qui nécessitent une réflexion approfondie et une mise à jour des lois existantes. Ils interrogent également la nature et la finalité de l’art, ainsi que le rôle et la responsabilité des artistes et des entreprises d’IA dans la société.

L'Europe, pour sa part, est bien décidée à réguler le secteur. Il y a quelques jours, les législateurs ont voté en faveur de la loi de l'UE sur l'intelligence artificielle (AI Act), initialement proposée en avril 2021 pour faire face à l'influence grandissante de l'IA dans notre vie quotidienne. Certains regrettent que l'UE n'aborde pas les licenciements massifs envisagés par de nombreux experts. C'est le cas de Marsupial qui déclare :

Concernant les droits fondamentaux et la dignité humaine, rien dans cette loi ne parle de l'accès au travail en concurrence avec l'IA. Je crois qu'il s'agit d'une des principales préoccupations du peuple que l'accès à l'emploi, ou sa conservation, et la peur du grand remplacement. Peut-être un revenu universel en Europe ?
Source : plainte

Et vous ?

Quelle est votre opinion sur le procès des artistes contre les entreprises d’IA ? Pensez-vous que les artistes ont raison de défendre leurs droits d’auteur ou que les entreprises d’IA ont le droit d’utiliser leurs images pour créer de nouvelles œuvres ?
Quelle est votre définition de l’art ? Pensez-vous que les images générées par l’IA sont des œuvres d’art originales et indépendantes ou des copies et des plagiat des œuvres des artistes ?
Quels sont les avantages et les inconvénients des générateurs d’images basés sur l’IA pour la création et l’expression artistiques ? Pensez-vous que ces outils favorisent l’innovation et la diversité ou qu’ils nuisent à la valeur et à la singularité de l’art ?
D'ailleurs seriez-vous disposé à acheter une image créée par l'IA auprès d'un individu si vous pouviez simplement taper vous même les requêtes pour obtenir la même ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 16/05/2023 à 8:18
ces algos de toute manière vol le travail de millions de personnes (légalement mais aussi illégalement).
que ce soit midjourney ou chatgpt.
Ils pillent le contenu des forums, les code source de projet open source...etc

Il faut que les forums et les codes inclus de base dans leurs licences et chate d'utilisation l'interdiction d'entrainement de model d'ia a des fin commercial.
Même chose pour les images, si des artistes partage sur DeviantArt leurs œuvres c'est pas pour qu'une boite se fasse de la tune avec en entrainement son ia dessus et reproduise le style de l'artiste.

Quand chatgpt répond a une question, sa réponse est une synthèse de plusieurs site web.
sauf dans des cas de niche ou il y'a peu de sujet sur internet et la chatgpt ressort mots pour mots la même réponse que le site web qui en parle et c'est assez facile de découvrir le vol de propriété intellectuel.

quand a ceux que ca dérange pas de se faire piller leurs savoirs, dite vous bien que chatgpt peut vous tuer à terme. Si j'ai mes réponses sur chatgpt pourquoi es ce que je m'emmerderai a aller chercher des infos sur developpez.net et wikipedia.
Donc je ne verrai plus les pub sur developpez.net et je ferai plus de don sur Wikipédia donc ces sites vont inéluctablement mourir. Ensuite chatgpt va lui aussi devenir inutile car il n'aura plus de nouvelles infos dans son dataset.

les outils comme chatgpt sont super intéressant et il ne faut pas les interdire mais il faut trouver un bon équilibre pour concilier les intérêts de tous le monde.
Ces algos n'invente rien, il ne font que répéter, si demain les entreprises vire les artistes ou les dev ou les avocats ou autres, ce sera la fin de l'innovation, enfin tout du moins un gros ralentissement.

Il faut pas oublier que beaucoup de dev qui ont un emploi pas trop mal payé et stable, profite du taff en entreprise pour maintenir leurs compétence et de leurs temps libre pour utiliser leurs connaissance pour faire des libs et code opensouce qui seront massivement utilisé par la suite par pleins d'entreprises gratuitement.
si demain on vire massivement beaucoup de dev ce seront fatalement moins de contributions a ces projets et donc très peu d'innovation.
c'est la même chose pour les artistes. Un artistes qui n'arrive pas a s'acheter à manger pour ces repas ne fera pas de contribution bénévole et ne fera aucune innovation car pas d'argent pour nnover.
4  1 
Avatar de onilink_
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 12/09/2023 à 13:09
M. Allen a déclaré à l'office qu'il avait "saisi de nombreuses révisions et invites de texte au moins 624 fois pour parvenir à la version initiale de l'image" à l'aide de Midjourney et qu'il l'avait modifiée à l'aide d'Adobe Photoshop. L'Office a demandé à Allen de renoncer aux parties de l'image générées par Midjourney afin de bénéficier de la protection du droit d'auteur. Il a rejeté la demande d'Allen après son refus.
Ce qui est logique. On ne peut protéger que ce qui a été crée par le créateur, pas ce qui a été "commandé".
Sinon cela voudrait dire que je pourrais m'approprier n'importe quelle œuvre commandée à un artiste du tier monde pour trois francs six sous. Et évidemment sous cet angle la on comprend bien le non sens au niveau du droit d'auteur.

Ici, il faudrait plus une protection hybride entre les parties de l'image retouchées sur photoshop, les itérations sur les prompts et tous les paramètres de génération utilisés.
Mais évidemment, cela n'a que peu d’intérêt pratique. C'est un peu comme nommer une étoile que l'on a découverte.

"certain que nous gagnerons à la fin"
Je ne comprend pas son combat.
Si ils "gagnent", pour moi ce serait plus une défaite globale.
Pour les vrai artistes mais aussi ces prétentieux "AI artists" que personnellement je qualifierais plus de "prompt monkeys", sans vouloir être méchant

Les seuls qui y gagneront seront ceux qui ont déjà des moyens énormes, comme disney ou hollywood.
Il n'y a qu'a voir ce qu'il se passe actuellement.
3  1 
Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 16/05/2023 à 7:59
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelle est votre opinion sur le procès des artistes contre les entreprises d’IA ? Pensez-vous que les artistes ont raison de défendre leurs droits d’auteur ou que les entreprises d’IA ont le droit d’utiliser leurs images pour créer de nouvelles œuvres ?
Les artistes auraient tort de laisser ce concurrent ultra agressif entrer sur le marché.
Combien d'entreprises ne repectent pas les droits d'auteur et utilisent des images (ou musiques ou ...) pour leur communication, les artistes se retournent contre elles régulièrement et ce n'est pas un mal de mon point de vue. L'IA fait une mise à l'echelle exponentielle de ce problème.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelle est votre définition de l’art ? Pensez-vous que les images générées par l’IA sont des œuvres d’art originales et indépendantes ou des copies et des plagiat des œuvres des artistes ?
Pour moi l'art est un processus de création dont le résultat va être emetteur/transmetteur d'émotion.
La plupart des ouvres de l'IA ne sont pas des oeuvres d'art de mon point de vue, mais il en est de même pour les créations humaines donc je ne suis pas sur que cette distinction soit pertinente.
La plupart des produits de l'IA sont sans interet dont certains éléments sont tellement génériques ou dont la référence est tellement claire qu'on ne peut plus parler de création originale.
Je trouve que l'IA a malgré tout cette faculté de faire des oeuvres proches d'une certaine réalité mais qui ont des éléments incohérents qui font tiquer et donnent une dimension dérangeante que je trouve interressante.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels sont les avantages et les inconvénients des générateurs d’images basés sur l’IA pour la création et l’expression artistiques ? Pensez-vous que ces outils favorisent l’innovation et la diversité ou qu’ils nuisent à la valeur et à la singularité de l’art ?
Depuis combien de temps les gens se plaignent de ne pas avoir d'oeuvre originale au cinéma (on a des suites, des adaptations, des remakes, des plagiats) et vont malgré tout voir chaque film du MCU, star wars ou la Nième adaptation d'une nouvelle de Philip K Dick ou Stephen King?
Biensur que si le générateur d'image qui sert à faire une image complète nuit à l'innovation parce que le consommateur ne cherche pas quelquechose d'innovant mais quelquechose qui marque. Combien de vues de New York en noir et blanc avec un détail en couleur dans les salons Français?
Mais j'ai aussi vu un photographe supprimer un élément de sa photo et gagner un temps monstre en faisant générer un détail qui était masqué par Midjourney et l'integrer dans sa photo.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
D'ailleurs seriez-vous disposé à acheter une image créée par l'IA auprès d'un individu si vous pouviez simplement taper vous même les requêtes pour obtenir la même ?
Ma réalité est qu'aucune de mes tentatives de faire une image avec une IA était satisfaisante donc je ne peux, a priori, pas faire une oeuvre digne de quelques € avec une IA.
Est ce que je suis pret à acheter un tableau généré par IA? Oui, au même prix qu'une oeuvre originale? Probablement pas.
Saurais je faire la différence? Là est la vraie question, je suppose que si l'artiste y met sufisamment de soin il n'y a aucune chance.
2  1 
Avatar de Galactus13
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 18/05/2023 à 9:36
Je pose la question,
Si l'IA est une entité humaine, donc, elle est vivante et par conséquent a le droit a un procès.
Si l'IA est une machine, c'est son créateur qui a la joie du procès.
.
Dans les deux cas: Ils perdent leurs procès puisque chacun d'eux viole les droits d'auteur. par plagia. La copie étant interdite sans l'accord de l'auteur.
Ceci reste mon avis en tant qu'auteur.
Ce n'est pas pour rien que dans une émission de télé en direct, on vous fait signer un papier autorisant la régie a utiliser votre image et ce qui en découle dans le cadre du sujet.
2  1 
Avatar de Franck Z
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 18/05/2023 à 14:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Elles ajoutent que leurs générateurs d’images ne violent pas le droit moral des artistes, car ils ne portent pas atteinte à leur intégrité ou à leur réputation.
Ils peuvent sûrement refuser (droit moral sur leurs oeuvres) que celles-ci soient utilisées pour contribuer à une pratique trompeuse : une image générée par IA veut donner l'impression qu'elle exprime dans son intégralité (à l'instar de ce que réalise un artiste) une intention ou un travail, ce qui n'est pas le cas. Seuls les mots-clés de la requête traduisent une intention ou sont le résultat d'un travail. Le reste de l'image est un "hasard" statistique orienté.
1  0 
Avatar de byrautor
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 27/07/2023 à 9:52
Citation Envoyé par Galactus13 Voir le message
Je pose la question,
Si l'IA est une entité humaine, donc, elle est vivante et par conséquent a le droit a un procès.
Si l'IA est une machine, c'est son créateur qui a la joie du procès.
.
Dans les deux cas: Ils perdent leurs procès puisque chacun d'eux viole les droits d'auteur. par plagia. La copie étant interdite sans l'accord de l'auteur.
Ceci reste mon avis en tant qu'auteur.
Ce n'est pas pour rien que dans une émission de télé en direct, on vous fait signer un papier autorisant la régie a utiliser votre image et ce qui en découle dans le cadre du sujet.
Comment gérer la multitude ? par des méthodes statistiques (théorie des gaz parfait) . Des "experts" analyseraient les flux et répartissent les droits statistiquement.....Et oui, la nature a horreur de l'égalité , il y aurait même des "mouvements" dans le vide quantique qui s'annihilent "d'eux mêmes)
1  0 
Avatar de OCRAM
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 27/07/2023 à 15:57
Certes elles ont du souci à se faire, mais elles ne sont pas les seules. Les sites qui exploitent des données parfois personnelles deviennent légions. Citons Getty Images, qui reproduit sans vergogne et sans aucune autrisationdes photos personnelles, société.com qui reproduit les données des greffes (et les commercialisent) sans votre accord, alors que la société paye pour déposer ses formalités au Greffe ou à lINPI.

Getty images explique que ces photos ayant été glanées sur Internet, elles sont nécessairement publiques !

Il va falloir sérieusement légiférer.

la CNIL, ventre mou sur ce point ?

Marc Chernet
1  0 
Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/07/2023 à 13:57
Citation Envoyé par OCRAM Voir le message
société.com qui reproduit les données des greffes (et les commercialisent) sans votre accord, alors que la société paye pour déposer ses formalités au Greffe ou à lINPI.
J'étais persuadé que société.com était un service public (en partie payant) mais non , l'accord serait donné par le Greffe ou INPI?
Encore plus choquant quand une de leur catégorie est explicitement "Surveillance Gratuite" (Recevez une alerte e-mail chaque fois que la fiche d’identité de l’entreprise est mise à jour) ou "Fichier de surveillance"

Ceci dit il y a quelques années on tombait assez vite sur pas mal d'informations sur moi transmise par l'ordre des ingénieurs. Je remercie les quelques homonymes que j'ai d'occuper largement les réseaux sociaux pour que mes données personnelles se retrouvent reléguées (en grande partie) aux pages lointaines de Google.
1  0 
Avatar de olaxius
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 23/11/2023 à 8:45
ils souhaitent que les utilisateurs de leurs logiciels assument la responsabilité juridique des violations de droits d'auteur liées à l'IA
Plus c'est gros plus ça passe .
En sorte ils considèrent tout simplement que le client fait du recel .
Petit problème à cette analyse le produit vendu doit respecter la législation , si ce n'est pas le cas c'est aux clients de porter plainte .
Et comme ce n'est pas le cas ... l'arroseur risque d'être arrosé
1  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 25/11/2023 à 12:15
Citation Envoyé par shenron666 Voir le message
copier ou réutiliser c'est du vol
De la contrefaçon. Le vol consiste à subtiliser quelque chose à quelqu'un, de sorte que ce quelqu'un ne l'a plus. La contrefaçon non.

Les discussions de ce genre se basent trop souvent sur des amalgames pour faire valoir telle ou telle interprétation. On ne peut pas critiquer qu'un tel fasse un argument fallacieux si de notre côté on fait pareil. Et corriger ça commence par utiliser la bonne terminologie.
2  1