IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Emmanuel Macron annonce un investissement de 500 millions d'euros visant à faire de la France un pôle européen de l'IA,
Il veut des modèles d'IA français qui rivalisent avec ceux de Google et OpenAI

Le , par Bill Fassinou

2PARTAGES

9  0 
Le président français Emmanuel Macron a récemment annoncé que son objectif est de faire de la France la plaque tournante de l'IA en Europe, notamment grâce à une enveloppe de 500 millions d'euros pour financer la création en France de centres d'IA d'excellence de rang mondial. Il souhaite que ces efforts facilitent le développement de grands modèles de langage (LLM) français capables de rivaliser avec les modèles d'IA GPT-4 d'OpenAI et Bard de Google. Dans ce domaine hautement concurrentiel, la France sera également confrontée à d'autres acteurs régionaux tels que le Royaume-Uni et l'Allemagne, qui ont également l'ambition de devenir le hub européen de l'IA.

Un financement de 500 millions d'euros pour les startups françaises d'IA

Le président français Emmanuel Macron était présent à l'ouverture du salon Viva Technology (VivaTech) de Paris le 14 juin et a répondu à des questions sur la stratégie française en matière d'IA, un domaine à forte compétitivité. D'emblée, Emmanuel Macron a déclaré que la France est le principal protagoniste dans le domaine de l'IA en Europe et a ajouté que le but du gouvernement français est de travailler à consolider cette position. « Je pense que nous sommes le numéro un [de l'IA] en Europe continentale, et nous devons accélérer. Nous allons investir comme des fous dans la formation et la recherche », a déclaré Emmanuel Macron à Karen Tso, de CNBC.

L'IA revêt un caractère important pour les gouvernements du monde entier depuis plusieurs décennies, mais le lancement du chatbot ChatGPT d'OpenAI en novembre dernier, et son succès immédiat, a déclenché une nouvelle frénésie dans le secteur. Chaque pays cherche à se positionner comme le pôle de l'IA, car cette technologie est considérée comme révolutionnaire et pourrait apporter des changements importants dans divers domaines. L'IA est considérée comme ayant un impact sur des secteurs allant de la finance aux soins de santé, mais elle a également été prise au milieu de la bataille technologique plus large qui se joue entre la Chine et les États-Unis.


L'IA était l'expression sur toutes les lèvres lors du salon VivaTech de cette année. Selon Emmanuel Macron, les États-Unis sont sans aucun doute le leader de l'IA, et il appartient à la France de rattraper son retard. « Croyez-moi, il est clair que les États-Unis sont numéro un, et ce pour une bonne raison : il s'agit d'un énorme marché intérieur. Et je veux que nous comblions le fossé et que nous investissions beaucoup plus, que nous développions beaucoup plus et que nous accélérions beaucoup plus », a déclaré Emmanuel Macron. Lors de ses entrevues, il a annoncé une enveloppe de 500 millions d'euros pour booster la croissance du secteur français de l'IA.

Cette enveloppe est destinée à la création de cinq à dix clusters [pôles régionaux réunissant universités et entreprises] en France et pour avoir deux ou trois centres d'excellence de rang mondial. Emmanuel Macron a déclaré qu'il souhaitait qu'il y ait des LLM français qui rivaliseraient avec GPT-4 d'OpenAI et PaLM de Google. « Nous allons accélérer le rythme pour qu'il y ait d'autres Mistral AI et LightOn », a-t-il déclaré, faisant référence à deux startups françaises qui développent des modèles d'IA. Mistral AI est une startup française fondée très récemment par des ingénieurs de Google DeepMind et de Meta. Elle a levé 105 millions d'euros il y a quelques jours.

LightOn est également une startup française fondée par les chercheurs Igor Carron, Sylvain Gigan, Florent Krzakala et Laurent Daudet. Elle a lancé en mars Paradigm, une plateforme d'IA générative française pour les grandes entreprises et aux ETI, et a l'avantage de prendre en charge les principales langues européennes. Paradigm est présenté comme permettant aux collaborateurs, sur simple requête en langage naturel, d’accélérer ou d’automatiser complètement certaines tâches fastidieuses. Par exemple, selon LightOn, Paradigm pourrait aider les entreprises à rédiger des fiches produits adaptées à différents publics à la place des équipes marketing.

Le modèle pourrait également aider les utilisateurs à produire des textes et des vidéos aux titres accrocheurs pour les services de communication ou créer un système de questions/réponses avec interaction personnalisée pour alléger le travail du support client. En outre, LightOn explique que Paradigm est capable de faire de la veille en ligne, de synthétiser des documents ou encore de retranscrire des réunions. LightOn, créée en 2016 avec l'objectif de concevoir un coprocesseur d'IA photonique, espère se démarquer de ChatGPT en promettant aux utilisateurs le contrôle total de leurs données, car sa solution est déployable sur leur propre infrastructure.

Le financement annoncé est jugé insignifiant dans cette course à l'IA

Les critiques ont qualifié l'enveloppe de 500 millions d'euros annoncés par Emmanuel Macron de "ridiculement bas" comparativement aux milliards de dollars dépensés chaque année par les entreprises chinoises et américaines pour former des modèles d'IA. En outre, Pékin et Washington disposent chacun d'une stratégie nationale en matière d'IA et investissent plusieurs milliards de dollars afin d'asseoir leur domination dans le secteur. La Chine produirait aujourd'hui beaucoup plus d'articles de recherche de haute qualité dans ce domaine que les États-Unis. Cependant, elle serait toujours à la traîne en ce qui concerne les "percées révolutionnaires".


Le premier plan visant à financer la croissance du secteur français de l'IA a été annoncé en 2018 et prévoyait une enveloppe de 1,5 milliard. Dans ce fonds, 400*millions d’euros étaient prévus pour des appels à projets et des défis d’innovation de rupture. Ces fonds étaient issus de redéploiements budgétaires, de fonds publics existants et du nouveau fonds pour l’innovation de 10 milliards d’euros, censés produire 260 millions d’euros de ressources publiques par an. D'un autre côté, une enveloppe de 100 millions d’euros et de 70 millions d’euros les années suivantes sera consacrée à l’amorçage de startup d'IA qui construisent des solutions novatrices.

Cependant, l'on ignore si ce plan a été respecté à la lettre ou si certains efforts ont néanmoins été faits. Lors de son allocution, Emmanuel Macron semblait satisfait de ce nouveau financement de 500 millions d'euros et a déclaré : « le pire scénario serait une Europe qui investit beaucoup moins que les Américains et les Chinois et qui commencerait par créer de la régulation. Ce scénario est possible, mais ce ne serait pas celui que je soutiendrai ». Pourtant, c'est déjà le cas. Rien qu'au niveau des entreprises d'IA, par exemple, Microsoft a investi un milliard de dollars dans OpenAI en 2019 et a rajouté plusieurs milliards de dollars au début de l'année.

En février dernier, Google a investi environ 300 millions de dollars dans la startup d'IA Anthropic. En échange de cet investissement de 300 millions de dollars, Google aurait obtenu une participation de 10 % dans l'entreprise et Anthropic serait tenu d'acheter des ressources de cloud computing à Google. Cette dynamique est quelque peu similaire au partenariat entre Microsoft et OpenAI. Ici, OpenAI fournit l'expertise en matière de recherche, tandis que Microsoft fournit non seulement des milliards de dollars d'investissement, mais aussi l'accès à sa puissante technologie de cloud, nécessaire pour former les derniers modèles d'IA à forte intensité de calcul.

Les entreprises américaines dominent actuellement les débats sur l'IA, avec des noms comme Microsoft - qui a investi dans OpenAI - Anthropic et le fabricant de puces Nvidia. La France n'a pas de géants de l'IA comme les États-Unis, mais elle entend favoriser l'émergence rapide de ses startups pour créer deux ou trois grands acteurs mondiaux dans le domaine de l'IA. Emmanuel Macron a souligné la nécessité de faire de développer des modèles d'IA typiquement français pour se défaire de certains problèmes. « Il faut aussi créer des bases de données en français. Sinon, nous utiliserons des modèles avec des biais hérités des Anglo-Saxons », a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron considère l'utilisation de la langue française dans l'IA comme un enjeu de souveraineté et un exemple de soft power culturel. « Pour que l'IA prenne de l'ampleur, l'État français devra ouvrir ses bases de données. Nous croyons à l'open source », a-t-il déclaré. Il rejoint ici des acteurs comme Linagora, Mistral AI ou Meta (la maison mère de Facebook et Instagram), qui estiment que rendre les logiciels accessibles est plus favorable à l'innovation et à la sécurité que d'en garder le contrôle, comme l'a souligné le président de la Commission européenne. Bien sûr, Emmanuel Macron a également donné son avis sur la réglementation de l'IA.

Des règles trop strictes ralentiront le développement de l'IA en Europe

Lors du salon VivaTech, le président français a déclaré qu'il partageait les "préoccupations" selon lesquelles les projets européens de réglementation de l'IA nuiraient à l'innovation. Il a laissé entendre que les projets actuels en Europe pourraient freiner l'innovation. « Avec l'IA, la priorité est à la fois de réguler et d'innover », a déclaré Emmanuel Macron. Le Parlement européen vient d'approuver la loi sur l'IA (EU AI Act), une réglementation de grande envergure, la première du genre, sur l'IA. Cette loi n'est pas encore entrée en vigueur, mais si elle est adoptée, elle introduira une approche de la réglementation fondée sur les risques dans l'ensemble de l'UE.

Le projet de règles de l'UE a été critiqué par un certain nombre d'acteurs du secteur de l'IA, notamment le PDG d'OpenAI, Sam Altman, qui juge la législation beaucoup stricte. Altman a menacé de retirer OpenAI de l'UE (même s'il n'a pas un siège officiel dans l'UE) si les Européens ne trouvaient pas le juste milieu entre innovation et réglementation. La France est considérée comme un partisan d'une réglementation stricte en matière de technologie, mais elle s'est opposée à certaines parties de la loi de l'UE sur l'IA, qu'elle considère comme trop strictes. La législation adoptée par l'UE pourrait être modifiée pendant les négociations avec les États membres.

« Mon inquiétude est que ces dernières semaines, le Parlement européen a adopté une position très ferme sur la réglementation de l'IA, utilisant, dans un certain sens, cette loi sur l'IA comme un moyen d'essayer de résoudre trop de problèmes à la fois », a déclaré Jean-Noël Barrot, le ministre français de la Transition numérique et des Télécommunications, à propos des dispositions relatives à l'IA générative. En outre, la France souhaite une réglementation mondiale sur l'IA, qu'elle espère obtenir par l'intermédiaire du groupe G7, qui comprend les États-Unis et la Grande-Bretagne, ainsi que l'Organisation de coopération et de développement économiques.

« De mon point de vue, je pense que nous avons besoin d'une réglementation et tous les acteurs, même les acteurs américains, sont d'accord avec cela. Je pense que nous avons besoin d'une réglementation mondiale », a déclaré Emmanuel Macron. Par ailleurs, les ambitions de Paris sont confrontées à une rude concurrence, même en Europe ou au sein de l'Union européenne. « La France a certainement une chance d'être le leader en Europe, mais elle est confrontée à une forte concurrence de la part de l'Allemagne et du Royaume-Uni », a déclaré Anton Dahbura, codirecteur de l'Institut Johns Hopkins pour l'autonomie assurée, à CNBC par courriel.

Récemment, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a plaidé pour que son pays devienne un centre mondial de l'IA. L'Allemagne fait aussi des efforts dans ce sens. Selon Dahbura, pour que la France réussisse, elle devra utiliser l'IA pour renforcer les secteurs économiques dans lesquels elle est déjà forte, comme l'industrie manufacturière et pharmaceutique. « C'est le moment clé pour être stratégique, identifier des domaines spécifiques de compétences distinctes et investir massivement dans l'IA afin de construire un avantage », a déclaré Dahbura. Outre-Atlantique, la France considère les États-Unis à la fois comme un rival et comme un allié.

Les entreprises françaises et européennes essaient de concurrencer les géants américains comme OpenAI, Microsoft et Google, mais la participation de Washington est nécessaire pour tout type de réglementation mondiale. La concurrence est toujours une bonne chose. « Nous avons donc une coopération très étroite avec les États-Unis, mais nous voulons aussi avoir accès à notre propre IA et à nos propres entreprises. Je pense donc qu'une concurrence loyale entre les États-Unis et l'Europe et une coopération sur certains dispositifs clés sont bonnes pour les États-Unis et pour l'Europe », a déclaré le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.

Cependant, beaucoup critiquent cette position de la France, affirmant que Paris devrait se montrer souverainiste et protectionniste en ce qui concerne l'IA pour ne pas se faire voler ses entreprises ou ses technologies, comme cela a été déjà le cas dans d'autres secteurs. « Il ne suffit pas de "décider". Jusqu'à présent, les décisions prises par l'Europe en matière d'IA étaient plutôt stupides. D'ailleurs, ils ne décident pas, ils le déclarent. En plus, faire confiance aux Américains dans le cadre d'un partenariat équilibré est relativement stupide. Nous avons encore tous en mémoire la crise des sous-marins australiens », peut-on lire dans les commentaires.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous du financement annoncé par Emmanuel Macron ?
Ce montant est-il suffisant pour être compétitif dans la course actuelle dans le domaine de l'IA ?
Cela suffit-il à faire de la France le leader européen en matière d'IA comme le veut Emmanuel Macron ?
Que pensez-vous des startups françaises d'IA ? Sont-elles bien armées pour affronter leurs rivaux américains et chinois ?
Que pensez-vous de la stratégie française en matière d'IA ? Souffre-t-elle d'insuffisances ? Si oui, que proposez-vous pour l'améliorer ?

Voir aussi

Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, appelle les États-Unis à collaborer avec la Chine pour contrer les risques liés à l'IA, alors que Washington tente d'entraver les progrès de la Chine en matière d'IA

Macron veut investir 1,5 milliard d'euros dans l'intelligence artificielle, mais exclut l'idée de doubler les salaires suggérée par Cédric Villani

Google investit 300 M$ dans la start-up d'IA Anthropic, fondée par d'anciens chercheurs d'OpenAI, la société a construit son propre chatbot généraliste, un rival de ChatGPT nommé Claude

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de foxzoolm
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 13:36
et 500 millions pour (encore) les copains...
le tous pour faire une IA qui dira que macron est génial et que les autres sont des complotistes...

Comme d'hab. Ils vont nous pondre un site web totalement pété avec une IA fait par un stagiaire codé en cobol.

pauvre France...
15  1 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 14:54
ça sent l'annonce à la Macron. En ce moment, ils veulent faire oublier la belle leçon sur la qualité de la vie parlementaire française au sujet des retraites, alors ils annoncent tout et son contraire toutes les 2 semaines. Les résultats sont inutiles. Ce qui est important c'est d'incanter. Comme d'habitude, il n'y aura aucun suivi étatique ou le suivi par d'autres montrera que l'inverse des annonces a été fait.
Quant aux 500 millions, en général on découvre que dans cette somme ils comptent les 300 du budget habituel ; et le reste sera saupoudré à gauche et à droite sur plusieurs années.

Ex

  • en crise de l'énergie, les annonces du lancement de la voiture française qui consomme 2L au cent par eux il y a quelques années (on cherche encore).
  • le plan de lutte contre le séparatisme à l'école, qui s'est traduit par une forte offensive contre l'enseignement catholique et à domicile.
  • le cloud souverain français, finalement l'appel d'offre est rédigé par microsoft et le marché attribué d'office à microsoft, seule entreprise remplissant les critères de l'appel d'offre.
  • qwant notre Bing nationnal.
  • les annonces sur la promotion de la voiture électrique, mais finalement le suivi montre que 90 à 99% de l'état (collectivité ; fonction publique d'état), ne respectent pas la loi sur l'électrification des flottes (versus 2/3 du privé), puis finalement la baisse des subventions à l'achat tant qu'à faire.
  • La promotion des déplacements écologiques suivie de la fermeture du réseau SNCF local, handicapant le TGV qui n'amène pas à destination...
  • La promotion de la santé, mais en fait le Ségur n'aboutit à rien et les fermetures de lit et services ont continué.
  • L'écologie laissée à une convention citoyenne dont finalement toutes les préconisations ont été annulées de fait par l'état...
  • l'avion à hydrogène de Macron...
  • Le grand plan de la Francophonie (qui s'est soldé par un discours très vexant de Macron envers les pays francophones africains, et la nomination très politique politicienne du Rwanda à la présidence de la francophonie, pays anglophone ouvertement hostile à l'enseignement du français...)


La liste est à l'échelle de l'état du pays...
12  0 
Avatar de Nym4x
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 18:19
Citation Envoyé par Fagus Voir le message
ça sent l'annonce à la Macron. En ce moment, ils veulent faire oublier la belle leçon sur la qualité de la vie parlementaire française au sujet des retraites, alors ils annoncent tout et son contraire toutes les 2 semaines. Les résultats sont inutiles. Ce qui est important c'est d'incanter. Comme d'habitude, il n'y aura aucun suivi étatique ou le suivi par d'autres montrera que l'inverse des annonces a été fait.
Quant aux 500 millions, en général on découvre que dans cette somme ils comptent les 300 du budget habituel ; et le reste sera saupoudré à gauche et à droite sur plusieurs années.

Ex

  • en crise de l'énergie, les annonces du lancement de la voiture française qui consomme 2L au cent par eux il y a quelques années (on cherche encore).
  • le plan de lutte contre le séparatisme à l'école, qui s'est traduit par une forte offensive contre l'enseignement catholique et à domicile.
  • le cloud souverain français, finalement l'appel d'offre est rédigé par microsoft et le marché attribué d'office à microsoft, seule entreprise remplissant les critères de l'appel d'offre.
  • qwant notre Bing nationnal.
  • les annonces sur la promotion de la voiture électrique, mais finalement le suivi montre que 90 à 99% de l'état (collectivité ; fonction publique d'état), ne respectent pas la loi sur l'électrification des flottes (versus 2/3 du privé), puis finalement la baisse des subventions à l'achat tant qu'à faire.
  • La promotion des déplacements écologiques suivie de la fermeture du réseau SNCF local, handicapant le TGV qui n'amène pas à destination...
  • La promotion de la santé, mais en fait le Ségur n'aboutit à rien et les fermetures de lit et services ont continué.
  • L'écologie laissée à une convention citoyenne dont finalement toutes les préconisations ont été annulées de fait par l'état...
  • l'avion à hydrogène de Macron...
  • Le grand plan de la Francophonie (qui s'est soldé par un discours très vexant de Macron envers les pays francophones africains, et la nomination très politique politicienne du Rwanda à la présidence de la francophonie, pays anglophone ouvertement hostile à l'enseignement du français...)


La liste est à l'échelle de l'état du pays...
J'avais oublié la blague qwant, le moteur de recherche "révolutionnaire" qui s'est avéré être en fait un frontend de bing
9  0 
Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 21/06/2023 à 8:05
Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous du financement annoncé par Emmanuel Macron ?
Quelle indignité !
La France tue la recherche depuis au moins 10 ans, nos chercheurs passent autant de temps à rechercher des subventions pour faire leur travail qu'à faire leur travail et Macron arrive avec ses belles promesses en utilisant deux startup comme porte étendard.
Il est loin le temps où la France était une référence scientifique et industrielle (nos tetes de proue industrielles peinent à innover).

Comment espérer concurrencer les leaders avec cette somme dérisoire?
Ma prédiction est simple : Notre fleuron de l'IA sera aussi pertinent que Qwant dans son domaine et comme celui ci il se basera sur des outils fournis par ceux qu'on essaye de rattraper.
Mais rassurez vous nous garderons la face frace à ça
9  0 
Avatar de coolspot
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 17:41
Le retour du YAKAFOKON

Encore 500 millions de nos impots et taxe qui vont partir en fumee dans des "start-up de ponction d'argent public" et autre branche dedie au vol de l'argent public par les grand groupe du cac40

Ya aucun interet de faire une IA en France puisqu'en France le travail ne paye pas. Et donc si tu a des competence en IA y'a aucun interet de le faire en France et etre un esclave a boomer que sont tous les actif francais. Et tu as tout interet a allez aux USA gagner 10 fois plus sans devoir financer les electeur de Macron et leur retraite geante avec leur parc immobilier de millionnaire en France.
7  0 
Avatar de sinople2000
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 13:04
que l'intelligence française est artificielle. faut arrêter de croire qu'on va faire mieux que les autres
6  1 
Avatar de Nym4x
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 13:09
500 millions en 2023... là où la Chine et les USA investissent des milliards depuis des années. Quelqu'un peut lui expliquer gentiment que c'est n'importe quoi? S'il veut rattraper le retard de la France il va falloir des milliards, des gens formés très bien payés car sinon ils vont partir aux USA ou à Dubai, une collaboration avec des universitaires pour la R&D et une règlementation claire et non fluctuante afin que les entreprises sachent sur quoi elles peuvent compter pour leur R&D. Sinon il peut aussi laisser passer ce train et prendre en avance celui de l'informatique quantique... mais c'est maintenant...

Exemple : 70 milliards d'investi par la Chine, en 2020... https://www.lesechos.fr/tech-medias/...de-lia-1173173
6  1 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 13:59
70 milliards d'argent public en 2020 pour la Chine, mais combien d'argent privé des BATX ? Open AI n'a eu besoin que d'un milliard pour développer chatGPT.

Quel est votre avis sur le sujet ?
Suite au rapport de Cédric Villani, 1,5 milliard a été investi dans l'IA. On a fait dans la R&D dans les laboratoires avec le supercalculateur Jean Zay sans associer les entreprises. C'est tout.
Une startup française composée de 3 anciens élèves de l'ENS passés par Google et Meta ont levé 105 millions afin d'entraîner leur modèle open source. Une école de l'IA française est en train de naître éthique et open source.
500 millions d'investissement comme les 1,5 milliard sont ridicules pour prétendre être le leader européen. L'IA a besoin de data. Il faut jouer sur le niveau européen, seul espoir d'exister sur la scène mondiale tant en investissement qu'en données. Nous formons de très bons chercheurs, nous avons des startups avec de bonnes idées, mais ceux que nous formons partent aux Etats-Unis et nos startups à l'instar de la cybersécurité se font racheter pour pas cher.
Je me proclame chef des armées c'est mon ambition et je déclare la guerre à la Chine ou aux Etats-Unis. Ai-je les moyens de gagner avec notre armée ? En aucun cas. L'IA en France c'est pareil. Il faut un fond d'investissement qui prenne les risques qu'aucun financier ne prend avec nos startups. Aux Etats-Unis cela existe, en Chine l'état le fait. En Europe personne pour prendre le relais d'une startup dont l'idée est au point prête à être industrialisée. Et on se fait racheter notre idée.
Macron devrait lire le rapport Villani. Il est toujours d'actualité même s'il date de 2018. Doubler les salaires des chercheurs, investir les 30 milliards du plan France 2030 qui avait été prévus pour les NFT (déconnez pas les NFT c'est génial ) dans l'IA, une vraie politique de l'investissement quoi qu'il en coûte.
4  0 
Avatar de Vilanelle
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 14:13
500 millions ... pour des licornes foireuses qui vont se péter la gueule d'ici deux ans.

500 millions, c'est un goutte d'eau pour devenir une nation à la pointe de ces "nouvelles" technos qui se démocratisent, face aux autres géants.

De plus, c'est une annonce que Micron I a déjà faite auparavant.

Guignol
5  1 
Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/06/2023 à 18:50
Si Macron trouve 500 millions d'euros pour une IA Française.
Ce ne sera pas dans la poche des CAC 40, qu’il les trouvera.
Comme d’habitude !!!!
5  1