
Le dernier rapport "In the Mind of a Hacker" (Dans la tête d'un hacker) de Bugcrowd, qui comprend les réponses de 1 000 hackers "white hat" dans 85 pays, révèle que 55 % d'entre eux estiment que l'IA générative peut déjà surpasser les hackers ou qu'elle sera capable de le faire dans les cinq années à venir.
Malgré cela, les hackers ne sont pas particulièrement inquiets à l'idée d'être remplacés, 72 % d'entre eux estimant que l'IA générative ne sera pas en mesure de reproduire la créativité des hackers humains.
Lorsqu'on leur demande comment l'IA générative est utilisée, les hackers mentionnent en premier lieu l'automatisation des tâches (50 %), l'analyse des données (48 %), l'identification des vulnérabilités (36 %), la validation des résultats (35 %) et la reconnaissance (33 %). Près de deux personnes interrogées sur trois (64 %) pensent que les technologies d'IA générative ont en fait augmenté la valeur du piratage éthique et de la recherche en matière de sécurité.
"Qu'adviendra-t-il de l'élément humain avec l'introduction des technologies d'IA générative grand public ?", s'interroge Casey Ellis, fondateur et directeur technique de Bugcrowd. "Il y a beaucoup de spéculations sur l'impact que l'IA générative aura sur la sécurité. Je pense que la cybersécurité est sur le point de devenir moins prévisible. 91 % des hackers interrogés pensent que l'IA générative augmentera leur efficacité, ce qui implique que l'adversaire innove de la même manière. Ainsi, les tactiques, les techniques et les procédures évoluent plus rapidement."
Parmi les autres conclusions du rapport, la plupart des hackers (82 %) ne piratent pas à plein temps, considérant cette activité comme un travail à temps partiel, une activité secondaire ou quelque chose qu'ils sont en train de transformer en occupation à plein temps. Seuls 29 % décrivent le piratage comme leur profession à plein temps.
Les motivations pour le piratage éthique sont variées, mais les plus importantes sont le développement personnel (28 %), le gain financier (24 %), l'excitation (14 %) et le défi (12 %). 6 % des personnes interrogées déclarent pirater pour le bien de tous, et 87 % affirment qu'il est plus important de signaler une vulnérabilité que d'en tirer un profit financier.
Source : Bugcrowd
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