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La nouvelle loi européenne sur l'IA est menacée par le lobbying intense des grandes entreprises technologiques,
Elles font pression pour retirer "les modèles de base" de la réglementation

Le , par Mathis Lucas

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7  0 
Des entreprises technologiques européennes et américaines font pression pour empêcher l'adoption de la loi européenne sur l'IA (EU AI Act). Les groupes d'intérêt représentant ces entreprises utilisent leurs influences et leurs relations politiques pour tenter de modifier radicalement les règles de l'UE par le biais d'un lobbying intensif. Ils cherchent à retirer les "modèles de base" - les modèles les plus puissants et les plus modernes, comme GPT-4 d'OpenAI - de la législation de l'UE. Ces groupes exigent en fait que la législation soit imposée seulement aux développeurs d'applications, alors que ces derniers ont un contrôle limité sur les modèles de base fournis par les grandes entreprises.

De nombreux experts en IA, ainsi que le public, ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que la loi européenne sur l’IA soit menacée par des lobbyistes qui tentent de supprimer la réglementation proposée sur les puissants systèmes d’IA connus sous le nom de "modèles de base". Ils ont récemment signé une lettre ouverte appelant les États membres de l'UE à réglementer l’IA plutôt que laisser les entreprises le faire elles-mêmes. Le bloc se prépare à finaliser le texte de la législation sur l’IA le 6 décembre. La lettre a été adressée au président français Emmanuel Macron, à la Première ministre italienne Giorgia Meloni et au chancelier allemand Olaf Scholz.

Pour rappel, le cadre réglementaire publié par l'UE en avril 2021 prévoyait d'imposer différents niveaux de contrôle réglementaire sur les systèmes d'IA en fonction de leur utilisation prévue. Ainsi, les cas d'utilisation à plus haut risque nécessiteraient des mesures telles que l'évaluation des risques et des mesures d'atténuation dans le cadre de la proposition. La législation de l'UE prend en compte tous les types de systèmes d'IA, y compris ce que les entreprises d'IA appellent "les modèles de base" (ou modèles fondamentaux). Les modèles de base sont des modèles à usage général et servent de point de départ pour la création de diverses applications d'IA.

La loi européenne sur l'IA devait être le premier texte législatif d'envergure au monde en matière d'IA. Mais les trois grands États membres - la France, l'Allemagne et l'Italie - ont décidé récemment de supprimer la partie de la loi qui vise à réglementer les grands modèles de base. Les modèles de base sous-tendent les logiciels d'IA les plus puissants au monde, notamment ChatGPT d'OpenAI et Bard de Google. Ces logiciels d'IA sont souvent complexes et se comportent d’une manière qui peut surprendre même leurs propres développeurs. Mais la France, l'Italie et l'Allemagne veulent que les fournisseurs de modèles de base se régulent eux-mêmes.

Ces pays demandent désormais à la présidence espagnole "une autorégulation obligatoire au moyen de codes de conduite pour les modèles de base". Cela mettrait la responsabilité sur l’application de l’IA, et non sur la technologie elle-même, ce qui n’est pas ce qui se produit habituellement. En d'autres termes, cette approche ferait peser la responsabilité sur ceux qui ont le moins d’influence dans l’écosystème de l’IA (les développeurs d’applications) tout en exonérant ceux qui créent et contrôlent ces modèles puissants : les Big Tech américaines et leurs startups européennes préférées. Les auteurs de la lettre affirment qu'il s'agit d'une décision dangereuse.

Cela a suscité un tollé dans la communauté de l'IA, y compris au sein du grand public, les critiques affirmant que le lobbying des Big Tech tente de faire dérailler la loi européenne sur l'IA. Selon les auteurs de la lettre, les grandes entreprises technologiques américaines, les pays européens, les startups européennes bien connectées et les anciens ministres français utilisent leur influence et leurs avantages politiques pour modifier radicalement la législation. Dans la lettre, les auteurs affirment que la législation est menacée en raison du recul de ces gouvernements qui étaient autrefois favorables à la réglementation. Mais que s'est-il passé ?

Au début, la France était l'un des principaux défenseurs de la nécessité de réglementer les modèles de base. Aujourd'hui, l'ancien ministre de l'Économie numérique du président français Emmanuel Macron, Cédric O, qui est cofondateur et actionnaire de l'influente startup française Mistral, s'est prononcé contre les réglementations qui pourraient avoir un impact important sur l'activité de son entreprise. Donc, son ton a changé. Jusqu'en 2022, en tant que ministre, Cédric O affirmait que l'UE a besoin de plus de réglementation sur les géants technologiques. En 2021, il avait déclaré vouloir freiner l'oligopole des Big Tech américains pour protéger l'intérêt public.

Cependant, son discours a soudainement changé vers cet été, juste après qu'il est devenu cofondateur et actionnaire de Mistral, dont les critiques affirment qu'il a un poids politique étrange. Peu de temps après, il a commencé à déclarer dans des interviews : « la loi européenne sur l’IA pourrait tuer notre entreprise ». À peu près à la même époque, la France a également commencé à plaider en faveur de l’exclusion des modèles de base. Ainsi, la France propose maintenant que les sociétés d'IA travaillant sur des modèles de base se régulent elles-mêmes en publiant certaines informations sur leurs modèles et en observant un code de bonne conduite.

La lettre, datée du 26 novembre, affirme que cela retarde l'approbation de la loi sur l'IA et que si une entreprise s'autorégule, cela met les droits de l'homme en danger, car elle peut donner la priorité à ses profits plutôt qu'à la sécurité publique et aux préoccupations éthiques. L'on ignore si la lettre aura l'effet escompté et fera changer d'avis les gouvernements français, italien et allemand. Certaines sources rapportent que la vaste offensive de lobbying s’est poursuivie après l’été. En octobre, des responsables français, allemands et italiens ont rencontré des représentants des entreprises d'IA pour discuter de la coopération industrielle en matière d’IA.

De l’autre côté de l’Atlantique, les géants technologiques américains ont fait pression sur l’UE pour qu’elle affaiblisse et supprime de la loi sur l'IA les règles en rapport avec les modèles de base. L'association bruxelloise Corporate Europe Observatory a classé OpenAI, Microsoft et Google parmi les cinq meilleurs lobbyistes qui ont fait pression contre la législation de l'UE. Ces géants technologiques recherchent en fait un environnement juridique leur permettant une liberté totale pour développer et déployer ces technologies sans surveillance stricte. Cela se fait en coulisse, mais en public, ils chantent à qui veut bien l'entendre qu'ils souhaitent être réglementés.

Certaines sources rapportent que les dirigeants de Google, OpenAI et Microsoft se sont tous rendus en Europe pour rencontrer des décideurs politiques au plus haut niveau, notamment des membres de commissions et des chefs d'État. Sundar Pichai, PDG de Google, aurait même réussi à rencontrer trois commissaires en une seule journée. Malgré ce lobbying intense, la réglementation proposée par l'UE est populaire auprès du public. Selon le sondage européen de Control AI publié mercredi par YouGov, plus des deux tiers des citoyens européens soutiennent la réglementation des modèles de base. Mais l'influence du public sur la législation est moindre.

Par ailleurs, alors que les modèles de base sont devenus un point de friction en Europe, les projets de règles semblent évoluer de l'autre côté de la Manche, mais aussi outre-Atlantique. L'administration Biden a signé en octobre un décret exigeant que tout laboratoire développant un grand modèle de base effectue des tests de sécurité et informe le gouvernement des résultats. Les discussions lors du récent sommet britannique sur la sécurité de l'IA se sont fortement concentrées sur les risques liés aux modèles de base les plus avancés. Les participants ont signé un document non contraignant reconnaissant la nécessité d'atténuer les risques liés à l'IA.

Source : la lettre des experts en IA (PDF)

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la lettre adressée à la France, l'Italie et l'Allemagne ?
Cette lettre a-t-elle des chances de changer d'avis la France et ses deux voisins ?
Selon vous, pourquoi la France veut-elle que les fournisseurs de modèles de base se régulent eux-mêmes ?
Pensez-vous que la réglementation de l'UE sur l'IA pourrait nuire à l'innovation ? Souffre-t-elle d'insuffisances ?

Voir aussi

Les États-Unis et l'Union Européenne « devraient inciter le secteur de l'IA à adopter un code de conduite volontaire dans les mois à venir », d'après la responsable de la technologie de l'UE

OpenAI aurait fait pression sur l'Union européenne pour qu'elle édulcore sa réglementation sur l'IA, et aurait réussi à faire passer ses intérêts financiers au détriment de l'intérêt général

Plusieurs dirigeants du monde signent une déclaration reconnaissant la nécessité d'atténuer les risques liés à l'IA, mais le document n'est pas juridiquement contraignant et est vivement critiqué

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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 07/02/2024 à 22:16
Encore une étude de greenwashing
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/03/2024 à 11:22
Et comme pour le 99,9% des résolutions de l'ONU, strictement personne n'en tiendra compte!
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:28
Je n'ai pas très bien compris ce qui était mesuré pour définir que l'IA émet moins de CO2 qu'un humain pour écrire une page.

Est-ce que l'empreinte carbone des datas center servant à l'IA pour produire sa page est comptée ou non ? Si c'est juste l'empreinte carbone pour l'écriture finale, c'est-à-dire le "pouillème" final, alors l'étude est biaisée.
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Avatar de mach1974
Membre averti https://www.developpez.com
Le 13/12/2023 à 16:20
Bonjour,
Un peu de rationalisation que diable. On reste sur de l'ia qui calcule les corrélations et en tire des arbres causaux sans décrire les mécaniques même avec LIME et SHAPE, alors que l'analyse grammaticale avec les COI et COD permet de déterminer le sujet et le complément , ce qui permet une logique de prédicat avec le respect des 3 lois d'ASIMOV. C'est un cauchemar. On va voir revenir le temps des sorciers même si Athur C Clarke parle de magie comme la techno qui disparaît. On va élever l'ordinateur au rang de Dieu dans la prochaine étape . C'est bien la peine de faire du modèle checking dans la norme ISO179 pour l'aéronautique ou dans le ferroviaire ....
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:01
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Il est essentiel de se pencher sur le type d'impact environnemental que l'IA peut finir par avoir. Cependant, il s'avère que l'IA pourrait en fait produire moins d'émissions de carbone que les humains, ce qui la rendrait plus durable. L'IA émet des centaines de fois moins de gaz à effet de serre que l'homme lorsqu'il s'agit d'écrire et de créer des images.
C'est une analyse intéressante mais est ce que ça veut dire qu'utiliser une IA émet moins de carbone qu'utiliser une personne?
Non, pour une raison simple:
Quand la personne travaille et pas l'IA, l'IA n'émet rien
Quand l'IA travaille et pas la personne, la personne émet toujours.
Donc il faudrait comparer le surplus d'émission de la personne quand elle travaille à l'IA.
Les autres facteurs sont nombreux :
L'IA produit (probablement) peu de carbone quand elle travaille parce qu'elle est plus rapide que l'homme mais combien émet son apprentissage?
L'IA nécessite une revue de son travail plus importante que la personne donc combien émet la différence de revue?
Combien d'IA différente faut il pour remplacer toutes les taches d'une personne?
Et je n'ai pas encore parlé de l'apport social d'une personne...

Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
L'étude en tant que telle à l'air crédible (faite de façon honnête et rigoureuse) par contre le but de celle ci me parait beaucoup moins pertinent.
Quelle conclusion tirer? Qu'il faut faire travailler les IA plutôt que les personnes pour l'édition? Ce n'est pas ce que disent les chercheurs, c'est pourtant ce que nous lisons.
Qui a financer cette étude? Dans quel but? Avec ces réponses nous aurons peut être une clarification de sa pertinence.
On sait que l'un des auteur détient des actions chez NVIDIA mais je n'ai rien trouvé chez le financeur.
Quel est votre avis sur le sujet ?
L'IA n'a rien d'écologique parce qu'elle ajoute de la production de carbone à la production humaine, attaquer la question par cet angle est absurde. (A moins que l'on décide de "faire disparaitre" les personnes qui deviennent "inutiles" mais on dérive vers des gros problèmes éthiques).
Par contre l'IA a d'autres avantages qui méritent d'être étudiés.

Des gens essayent d'aborder les sujets de façon "rationnelle" en ce moment pour transformer des solutions plus ou moins absurdes en bon sens.
La Science n'apporte pas toujours les bonnes réponses aux problèmes parce qu'elle ignore les sciences humaines ou l'éthique.
Pourtant il me semble qu'Asimov nous avait déjà prévenu que cette méthode ne fonctionnait pas.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 14/02/2024 à 13:03
L'UE c'est vraimment le bal de la corruption. Quand je pense que la parlementaire grec qui c'était fait choper a recevoir du blé du Qatar a put tranquillement reprendre son poste comme si de rien n'était... C'est vraiment a vomir.
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Avatar de Eye_Py_Ros
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 15:18
> Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
> Quel est votre avis sur le sujet ?

Que dire que dire, un petit essai improvisé.
Pour commencer cette étude à un objectif assez clair et malsain, contrer le bashing de l'IA qui pollue à cause de sa consommation excessive en ressource en ce qui concerne sa création / entraînement / formation.
Je dirais que l'étude est remplie de biais, mais aussi qu'elle souligne un sujet mortifère et dont les philosophes devraient se saisir.

Pour commencer en ce qui concerne les biais, les graphiques sont ultras simpliste et ne prenne pas en compte les ressources nécessaires pour l'entraînement des AI ni même les ressources consommées pour concevoir le hardware.
De la production de silicium au GPU en passant par l'humain qui a conçu le GPU à la chaîne d'assemblage jusqu'au data center où elle est en fonction à déjà consommé plusieurs années CO2 d'une ville humaine.

La conclusion stéréotypée que l'on peut faire de ce genre d'étude. Au mon dieu, un humain, ça respire ça émet du CO2, un caillou alimenté avec de l'Énergie pure sa ""n'émet pas"" de CO2. Il faut donc remplacer toute la population humaine par des cailloux qui imite les humains.
Je tire volontairement le trait, mais c'est une pente glissante vers lequel les bobo extrêmes écolos ont tendance à prendre de vouloir éliminer le vivant sous prétexte qu'il émet du CO2. Si on suit leur logique uniquement les plantes auraient le droit de vivre puisqu’elles n'émettent pas de CO2 (dans leurs schémas de pensée) ce qui est faux et sans CO2 elles ne peuvent se développer autant... Alors si on en fait la seule source de nourriture...

Concernant les schémas on nous montre une quantité d'Énergie consommée en instantané lorsque le réseau (de neurones en cailloux) fait une génération unique, versus le pc d'un auteur allumé.
Déjà pour commencer le biais, un serveur qui fait tourner de l'IA est allumé H24, consomme rien que pour être allumé 100W et peut monter à 3000W voir plus. Le pc d'un auteur est allumé disons 6-8h et un pc portable sobre peut, disons consommer au max 25w dans un standard sobre écoresponsable. De plus un auteur peut ne pas passer toute une session d'écriture sur un pc, on peut aussi avoir des machines tablette dans le futur à base d'epaper comme écran, utiliser le stylo et la feuille.... Donc déjà la méthode de travail est un biais choisi non représentatif des "travailleurs" du secteur. Doit-on compter les repas, et la tasse de café en terrasse ?

Idem dans la création d'images, un peintre ne va pas utiliser un ordinateur de la même manière voir pas du tout, un photographe non plus et un graphiste peut faire des recherches de diverses manières. Leur activité n'est pas 100% numérique.

Coté IA, ouaaa une génération consomme peux. Sauf que qui aujourd'hui ne demande pas à l'IA plusieurs générations pour avoir un résultat un peut exploitable et qui ne passe pas un peu de temps pour intégrer la réponse...
10 générations consommeraient déjà le CO2 pour une journée de travail humain. Or il est si facile de cliquer sur généré que l'étude ne prend pas en compte le fait que cette facilité va augmenter le nombre de générations demandé et donc pour une même tache incitée à consommer plus.
Plutôt qu'un travail réfléchis, fait et plutôt droit au but, on va frénétiquement cliqué sur générer, une, deux, 10, 20, 50 fois dans la journée jusqu'à avoir un travail prémâché qu'il faudra de toute façon relire puis intégrer.

Au final une IA, est un outil qui consomme, et sa facilité d'usage poussera a consommer par ce que dans un même espace de temps on le peut.
Et si on pense éliminer complètement les humains, alors nous allons créer une société de machine qui travaillera pour des machines.
Le summum du capitalisme, nous créons du travail/ de la valeur à l'aide de machine pour qu'elle soit consommée par d'autres machines et faire tourner le capitalisme.

Nous avons des Shadock qui pompe, que nous remplaçons par des machines qui pompes pour se maintenir entre elles en vie et soutenir artificiellement le capitalisme et "sa croissance infinie" artificielle.
On va basculer d'une économie pétrodollar en data dollar.
(et il faudra mettre des humains sur des vélos pour combler le manque de pétrole pour alimenter en Énergie les machines)

Tout ceci est absurde tout comme confondre un outil et une volonté créatrice vivante.
Le côté mortifère, c'est de vouloir a tout pris évincer l'humain de la composante économique pour des raisons de coûts. De l'autre côté, ce que l'on aura sacrifié... nous fera plonger vers une économie dystopique, avec une économie parallèle qui ne sert qu'aux machines et de l'autre, des humains tout tombés dans la précarité.
Et le risque, c'est un arrêt de la créativité, un grippage de l'inventivité et d'évolution.
Où à côté d'usines fumantes, nous aurions une population qui n'a plus les moyens de consommer.
Sauf, si la réalité réajuste la situation, car non viable et qu'un mixte des deux finissent par co exister.

Ce que je dirais, c'est que ce genre d'étude envoie un signal malsain coté sociétal, poussant des résonnements inachevés polarisant des questions légitimes en réponse absurde. Plantant les graines d'idéologie néfaste pour une société.

Nous sommes nés trop tard pour explorer les continents, trop tôt pour explorer Mars, mais dans l'époque de l'avènement de l'IA et d'un grand bouleversement économique et sociétal mondiaux en perspective que l'on veuille ou non.
L'avenir dépend de ce qui est en train de s'écrire, des luttes et intérêts de certains. De l'éducation ou du manque des masses en vers ce type d'enjeux, et si nous finissons tout droits vers un avenir dystopique d'une dictature mondiale et d'une misère qui fera régresser l'humanité ou si nous deviendrons tous lucide sur le sujet. comme le plat réchauffé que les mails allaient tuer le métier de postier. Que les livres numériques allaient faire disparaître les imprimeurs ect, ect.

Tous sa pour dire (sans se méprendre, ça reste intéressant que le site nous permette de faire une veille techno) y en a marre de ce genre d'étude de lobbying pondu par des cabinets com , la seule chose que ça génère c'est de la méfiance en vers les études et une perte de crédibilité du peuple en vers toutes analyses et réflexion.
Remplaçons les cabinets de com par de l'IA, peut être que l'on aura moins de mensonge comme ça.
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 13/12/2023 à 16:13
On a mis 1,5 milliard sur notre stratégie IA.
C’est qui : On ??,
La / le contribuable payé au smic ??
Les grosses pointures du CAC 40 ??
L’état ??
Etat = 80 % => La / le contribuable payé au smic .
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