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AI Act : l'Europe peine à trouver un compromis sur la réglementation de l'IA générative. La France et l'Allemagne freinent les négociations
Pour éviter un cadre trop contraignant pour leurs champions

Le , par Stéphane le calme

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Les négociations autour des premières règles de l'Union européenne régissant l'intelligence artificielle semblaient prêtes à atteindre un point culminant dramatique mercredi, alors que les législateurs entament ce que certains espèrent être le dernier cycle de discussions sur cette législation historique. Ce qui sera décidé pourrait servir de modèle à d’autres gouvernements alors que les pays cherchent à élaborer des règles pour leur propre industrie de l’IA.

Avant la réunion, les législateurs et les gouvernements n’étaient pas parvenus à s’entendre sur des questions clés, notamment la réglementation de l’IA générative à croissance rapide et son utilisation par les forces de l’ordre. Il faut dire que la France et l'Allemagne ont changé d'avis et appelé plutôt à l'autorégulation, un revirement interprété comme une manœuvre visant à éviter de briser l'élan de leurs champions nationaux.

Les discussions, entamées mercredi, devraient reprendre vendredi 8 décembre au matin, a annoncé Thierry Breton, le commissaire européen au Numérique.


Le boom de l’IA générative a poussé les gouvernements du monde entier à se démener pour réglementer la technologie émergente, mais il a également accru le risque de bouleverser les efforts de l’Union européenne visant à approuver les premières règles globales en matière d’intelligence artificielle au monde.

Le projet de loi sur l’intelligence artificielle (ou AI Act en anglais) de l'UE a été salué comme un règlement pionnier. Mais comme le temps presse, il n’est pas certain que les pays membres parviendront à parvenir à un accord dans ce que les responsables espèrent être un dernier cycle de négociations à huis clos.

Les efforts déployés depuis des années par l’Europe pour élaborer des garde-fous en matière d’IA ont été entravés par l’émergence récente de systèmes d’IA génératifs comme ChatGPT d’OpenAI, qui ont ébloui le monde par leur capacité à produire un travail de type humain, mais ont suscité des craintes quant aux risques qu’ils posent.

Ces préoccupations ont poussé les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et des coalitions mondiales comme le Groupe des 7 grandes démocraties dans la course pour réglementer cette technologie en développement rapide, même s’ils sont encore derrière l’Europe dans la matière.

L’AI Act vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant l’IA, tout en favorisant sa croissance et son développement responsables au sein du bloc européen. Au cœur de la législation se trouvent quatre principes clés : la transparence, la surveillance humaine, la sécurité et le respect des droits fondamentaux.


Quelques points de friction

L’un des principaux points de friction concerne les modèles de base, les systèmes avancés qui sous-tendent les services d’IA à usage général comme ChatGPT d’OpenAI et le chatbot Bard de Google.

Également connus sous le nom de grands modèles de langage, ces systèmes sont formés sur de vastes quantités d’œuvres écrites et d’images récupérées sur Internet. Ils donnent aux systèmes d’IA générative la capacité de créer quelque chose de nouveau, contrairement à l’IA traditionnelle, qui traite les données et accomplit les tâches en utilisant des règles prédéterminées.

Après une journée de discussions difficiles entre les États membres et le Parlement européen, l'Union européenne a annoncé, ce jeudi 7 décembre, une pause jusqu'à vendredi matin. « De nombreux progrès ont été réalisés au cours des 22 dernières heures. Reprise des travaux demain à 9h00 », a annoncé sur X/Twitter le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, à l'origine de la proposition législative présentée en avril 2021.

« La France et l’Allemagne freinent des quatre fers sur ce projet de régulation pour des raisons de souveraineté. Nos deux pays redoutent qu’un cadre trop contraignant pénalise l’envol de leurs champions nationaux, Mistral AI chez nous et Aleph-Alpha outre-Rhin », déplore Jean-Baptiste Bouzige, président cofondateur d’Ekimetrics, une société de services numériques spécialisée dans l’IA et l’exploitation des données.

Approche basée sur le risque pour la réglementation de l’IA

Les règles proposées classent les applications d’IA en quatre niveaux de risque*:
  • Risque inacceptable*: ceux-ci sont totalement interdits, comme les systèmes d'IA conçus pour la notation sociale ou le contenu manipulateur des réseaux sociaux.
  • Risque élevé*: ceux-ci nécessitent des réglementations strictes, comprenant une surveillance humaine, des systèmes de gestion des risques robustes et des évaluations de conformité ex ante. Les exemples incluent la technologie de reconnaissance faciale et l’IA utilisées dans les infrastructures critiques.
  • Risque limité*: ces entreprises sont confrontées à des réglementations plus légères, axées sur les exigences de transparence et de tenue de registres.
  • Risque minimal*: ceux-ci ne nécessitent aucune intervention réglementaire spécifique.

Impact mondial de la loi sur l'IA

L’effort pionnier de l’UE en matière de réglementation de l’IA devrait avoir un impact mondial significatif. En tant que plus grand bloc commercial au monde, ses règles sont susceptibles d’influencer le développement et le déploiement des technologies d’IA à travers le monde. D’autres pays et régions surveillent déjà de près la situation, certains envisageant de mettre en place des cadres réglementaires similaires.

Pour Jean-Baptiste Bouzige, l’Europe gagnerait à affirmer sa singularité en imposant ses propres règles, en matière de transparence des algorithmes notamment. « Beaucoup d’intelligences artificielles s’apparentent encore trop souvent à des boîtes noires, dont on ne comprend même pas le fonctionnement. Il faudrait pouvoir soulever le capot de ces cerveaux, pour les auditer », estime-t-il.

Équilibrer l’innovation et l’éthique

La loi sur l’IA représente un équilibre délicat entre la promotion de l’innovation et l’atténuation des risques potentiels de cette technologie puissante. Alors que certaines parties prenantes, en particulier dans l’industrie technologique, expriment leurs inquiétudes quant à l’étouffement de l’innovation, d’autres soutiennent qu’une réglementation solide est nécessaire pour prévenir les dommages et renforcer la confiance du public dans l’IA.

Il faut également parler des dépenses énergétiques. À lui seul, l’entraînement de ChatGPT aurait nécessité quelque 3,5 millions de litres d’eau – destinés à refroidir ses unités de calcul - soit le volume utilisé dans la fabrication de 370 voitures de marque BMW. Bing Chat est tellement gourmand en puissance de calcul que Microsoft va louer des GPU chez Oracle. Microsoft utilisera l'infrastructure d'IA d'Oracle Cloud en complément de son infrastructure d'IA Azure

Afin d'éviter ces dépenses, Jean-Baptiste Bouzige estime que les intelligences artificielles gagneraient à se spécialiser en fonction des usages, pour résoudre des cas particuliers : « cela permettra ainsi de limiter la quantité de données à mémoriser, et donc de réduire la puissance de calcul indispensable, pour consommer moins de ressources ».


Des défis et des incertitudes demeurent

Alors que l’UE est sur le point de finaliser la loi sur l’IA, plusieurs défis et incertitudes demeurent. L’une des questions clés consiste à trouver le bon équilibre entre l’atténuation des risques et la promotion de l’innovation. En outre, garantir une application efficace dans les différents États membres de l’UE constituera une entreprise importante.

Les chercheurs ont averti que de puissants modèles de fondation, construits par une poignée de grandes entreprises technologiques, pourraient être utilisés pour intensifier la désinformation et la manipulation en ligne, les cyberattaques ou la création d’armes biologiques. Ils agissent comme des structures de base pour les développeurs de logiciels qui créent des services basés sur l'IA, de sorte que « si ces modèles sont pourris, tout ce qui est construit dessus le sera également – et les déployeurs ne seront pas en mesure de le réparer », a déclaré Avaaz, une organisation à but non lucratif.

Brando Benifei, un député italien au Parlement européen qui codirige les efforts de négociation de l’organisme, s’est montré optimiste quant à la résolution des différends avec les États membres.

Il y a eu « un certain mouvement » sur les modèles de base, même s’il y a « davantage de problèmes pour trouver un accord » sur les systèmes de reconnaissance faciale, a-t-il déclaré.


Conclusion

L'AI Act de l’UE est une étape importante vers la création d’un environnement réglementé pour l’intelligence artificielle, reflétant les valeurs de l’UE et protégeant les citoyens contre les risques potentiels associés à l’utilisation de l’IA. Avec son approche basée sur le risque, le projet de loi vise à promouvoir l’innovation tout en garantissant un haut niveau de protection de la santé, de la sécurité et des droits fondamentaux. Les prochaines étapes du processus législatif seront cruciales pour déterminer la forme finale de cette législation pionnière.

Source : Thierry Breton

Et vous ?

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une réglementation stricte de l’IA au sein de l’UE ?
Comment l’AI Act pourrait-il influencer l’innovation et la compétitivité des entreprises européennes dans le domaine de l’IA ?
Les citoyens européens devraient-ils être impliqués dans le processus de décision concernant les applications d’IA à haut risque ? Si oui, de quelle manière ?
Quel impact l’AI Act de l’UE pourrait-il avoir sur la collaboration internationale en matière de recherche et de développement en IA ?
Comment l’UE peut-elle garantir que l’AI Act reste pertinent face à l’évolution rapide des technologies d’IA ?

Voir aussi :

Les modèles de langages coûtent 10 fois plus cher à développer dans certaines langues que dans d'autres, d'après l'analyse d'une chercheuse en IA

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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 07/02/2024 à 22:16
Encore une étude de greenwashing
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/03/2024 à 11:22
Et comme pour le 99,9% des résolutions de l'ONU, strictement personne n'en tiendra compte!
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:28
Je n'ai pas très bien compris ce qui était mesuré pour définir que l'IA émet moins de CO2 qu'un humain pour écrire une page.

Est-ce que l'empreinte carbone des datas center servant à l'IA pour produire sa page est comptée ou non ? Si c'est juste l'empreinte carbone pour l'écriture finale, c'est-à-dire le "pouillème" final, alors l'étude est biaisée.
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Avatar de mach1974
Membre averti https://www.developpez.com
Le 13/12/2023 à 16:20
Bonjour,
Un peu de rationalisation que diable. On reste sur de l'ia qui calcule les corrélations et en tire des arbres causaux sans décrire les mécaniques même avec LIME et SHAPE, alors que l'analyse grammaticale avec les COI et COD permet de déterminer le sujet et le complément , ce qui permet une logique de prédicat avec le respect des 3 lois d'ASIMOV. C'est un cauchemar. On va voir revenir le temps des sorciers même si Athur C Clarke parle de magie comme la techno qui disparaît. On va élever l'ordinateur au rang de Dieu dans la prochaine étape . C'est bien la peine de faire du modèle checking dans la norme ISO179 pour l'aéronautique ou dans le ferroviaire ....
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:01
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Il est essentiel de se pencher sur le type d'impact environnemental que l'IA peut finir par avoir. Cependant, il s'avère que l'IA pourrait en fait produire moins d'émissions de carbone que les humains, ce qui la rendrait plus durable. L'IA émet des centaines de fois moins de gaz à effet de serre que l'homme lorsqu'il s'agit d'écrire et de créer des images.
C'est une analyse intéressante mais est ce que ça veut dire qu'utiliser une IA émet moins de carbone qu'utiliser une personne?
Non, pour une raison simple:
Quand la personne travaille et pas l'IA, l'IA n'émet rien
Quand l'IA travaille et pas la personne, la personne émet toujours.
Donc il faudrait comparer le surplus d'émission de la personne quand elle travaille à l'IA.
Les autres facteurs sont nombreux :
L'IA produit (probablement) peu de carbone quand elle travaille parce qu'elle est plus rapide que l'homme mais combien émet son apprentissage?
L'IA nécessite une revue de son travail plus importante que la personne donc combien émet la différence de revue?
Combien d'IA différente faut il pour remplacer toutes les taches d'une personne?
Et je n'ai pas encore parlé de l'apport social d'une personne...

Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
L'étude en tant que telle à l'air crédible (faite de façon honnête et rigoureuse) par contre le but de celle ci me parait beaucoup moins pertinent.
Quelle conclusion tirer? Qu'il faut faire travailler les IA plutôt que les personnes pour l'édition? Ce n'est pas ce que disent les chercheurs, c'est pourtant ce que nous lisons.
Qui a financer cette étude? Dans quel but? Avec ces réponses nous aurons peut être une clarification de sa pertinence.
On sait que l'un des auteur détient des actions chez NVIDIA mais je n'ai rien trouvé chez le financeur.
Quel est votre avis sur le sujet ?
L'IA n'a rien d'écologique parce qu'elle ajoute de la production de carbone à la production humaine, attaquer la question par cet angle est absurde. (A moins que l'on décide de "faire disparaitre" les personnes qui deviennent "inutiles" mais on dérive vers des gros problèmes éthiques).
Par contre l'IA a d'autres avantages qui méritent d'être étudiés.

Des gens essayent d'aborder les sujets de façon "rationnelle" en ce moment pour transformer des solutions plus ou moins absurdes en bon sens.
La Science n'apporte pas toujours les bonnes réponses aux problèmes parce qu'elle ignore les sciences humaines ou l'éthique.
Pourtant il me semble qu'Asimov nous avait déjà prévenu que cette méthode ne fonctionnait pas.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 14/02/2024 à 13:03
L'UE c'est vraimment le bal de la corruption. Quand je pense que la parlementaire grec qui c'était fait choper a recevoir du blé du Qatar a put tranquillement reprendre son poste comme si de rien n'était... C'est vraiment a vomir.
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Avatar de Eye_Py_Ros
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 15:18
> Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
> Quel est votre avis sur le sujet ?

Que dire que dire, un petit essai improvisé.
Pour commencer cette étude à un objectif assez clair et malsain, contrer le bashing de l'IA qui pollue à cause de sa consommation excessive en ressource en ce qui concerne sa création / entraînement / formation.
Je dirais que l'étude est remplie de biais, mais aussi qu'elle souligne un sujet mortifère et dont les philosophes devraient se saisir.

Pour commencer en ce qui concerne les biais, les graphiques sont ultras simpliste et ne prenne pas en compte les ressources nécessaires pour l'entraînement des AI ni même les ressources consommées pour concevoir le hardware.
De la production de silicium au GPU en passant par l'humain qui a conçu le GPU à la chaîne d'assemblage jusqu'au data center où elle est en fonction à déjà consommé plusieurs années CO2 d'une ville humaine.

La conclusion stéréotypée que l'on peut faire de ce genre d'étude. Au mon dieu, un humain, ça respire ça émet du CO2, un caillou alimenté avec de l'Énergie pure sa ""n'émet pas"" de CO2. Il faut donc remplacer toute la population humaine par des cailloux qui imite les humains.
Je tire volontairement le trait, mais c'est une pente glissante vers lequel les bobo extrêmes écolos ont tendance à prendre de vouloir éliminer le vivant sous prétexte qu'il émet du CO2. Si on suit leur logique uniquement les plantes auraient le droit de vivre puisqu’elles n'émettent pas de CO2 (dans leurs schémas de pensée) ce qui est faux et sans CO2 elles ne peuvent se développer autant... Alors si on en fait la seule source de nourriture...

Concernant les schémas on nous montre une quantité d'Énergie consommée en instantané lorsque le réseau (de neurones en cailloux) fait une génération unique, versus le pc d'un auteur allumé.
Déjà pour commencer le biais, un serveur qui fait tourner de l'IA est allumé H24, consomme rien que pour être allumé 100W et peut monter à 3000W voir plus. Le pc d'un auteur est allumé disons 6-8h et un pc portable sobre peut, disons consommer au max 25w dans un standard sobre écoresponsable. De plus un auteur peut ne pas passer toute une session d'écriture sur un pc, on peut aussi avoir des machines tablette dans le futur à base d'epaper comme écran, utiliser le stylo et la feuille.... Donc déjà la méthode de travail est un biais choisi non représentatif des "travailleurs" du secteur. Doit-on compter les repas, et la tasse de café en terrasse ?

Idem dans la création d'images, un peintre ne va pas utiliser un ordinateur de la même manière voir pas du tout, un photographe non plus et un graphiste peut faire des recherches de diverses manières. Leur activité n'est pas 100% numérique.

Coté IA, ouaaa une génération consomme peux. Sauf que qui aujourd'hui ne demande pas à l'IA plusieurs générations pour avoir un résultat un peut exploitable et qui ne passe pas un peu de temps pour intégrer la réponse...
10 générations consommeraient déjà le CO2 pour une journée de travail humain. Or il est si facile de cliquer sur généré que l'étude ne prend pas en compte le fait que cette facilité va augmenter le nombre de générations demandé et donc pour une même tache incitée à consommer plus.
Plutôt qu'un travail réfléchis, fait et plutôt droit au but, on va frénétiquement cliqué sur générer, une, deux, 10, 20, 50 fois dans la journée jusqu'à avoir un travail prémâché qu'il faudra de toute façon relire puis intégrer.

Au final une IA, est un outil qui consomme, et sa facilité d'usage poussera a consommer par ce que dans un même espace de temps on le peut.
Et si on pense éliminer complètement les humains, alors nous allons créer une société de machine qui travaillera pour des machines.
Le summum du capitalisme, nous créons du travail/ de la valeur à l'aide de machine pour qu'elle soit consommée par d'autres machines et faire tourner le capitalisme.

Nous avons des Shadock qui pompe, que nous remplaçons par des machines qui pompes pour se maintenir entre elles en vie et soutenir artificiellement le capitalisme et "sa croissance infinie" artificielle.
On va basculer d'une économie pétrodollar en data dollar.
(et il faudra mettre des humains sur des vélos pour combler le manque de pétrole pour alimenter en Énergie les machines)

Tout ceci est absurde tout comme confondre un outil et une volonté créatrice vivante.
Le côté mortifère, c'est de vouloir a tout pris évincer l'humain de la composante économique pour des raisons de coûts. De l'autre côté, ce que l'on aura sacrifié... nous fera plonger vers une économie dystopique, avec une économie parallèle qui ne sert qu'aux machines et de l'autre, des humains tout tombés dans la précarité.
Et le risque, c'est un arrêt de la créativité, un grippage de l'inventivité et d'évolution.
Où à côté d'usines fumantes, nous aurions une population qui n'a plus les moyens de consommer.
Sauf, si la réalité réajuste la situation, car non viable et qu'un mixte des deux finissent par co exister.

Ce que je dirais, c'est que ce genre d'étude envoie un signal malsain coté sociétal, poussant des résonnements inachevés polarisant des questions légitimes en réponse absurde. Plantant les graines d'idéologie néfaste pour une société.

Nous sommes nés trop tard pour explorer les continents, trop tôt pour explorer Mars, mais dans l'époque de l'avènement de l'IA et d'un grand bouleversement économique et sociétal mondiaux en perspective que l'on veuille ou non.
L'avenir dépend de ce qui est en train de s'écrire, des luttes et intérêts de certains. De l'éducation ou du manque des masses en vers ce type d'enjeux, et si nous finissons tout droits vers un avenir dystopique d'une dictature mondiale et d'une misère qui fera régresser l'humanité ou si nous deviendrons tous lucide sur le sujet. comme le plat réchauffé que les mails allaient tuer le métier de postier. Que les livres numériques allaient faire disparaître les imprimeurs ect, ect.

Tous sa pour dire (sans se méprendre, ça reste intéressant que le site nous permette de faire une veille techno) y en a marre de ce genre d'étude de lobbying pondu par des cabinets com , la seule chose que ça génère c'est de la méfiance en vers les études et une perte de crédibilité du peuple en vers toutes analyses et réflexion.
Remplaçons les cabinets de com par de l'IA, peut être que l'on aura moins de mensonge comme ça.
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 13/12/2023 à 16:13
On a mis 1,5 milliard sur notre stratégie IA.
C’est qui : On ??,
La / le contribuable payé au smic ??
Les grosses pointures du CAC 40 ??
L’état ??
Etat = 80 % => La / le contribuable payé au smic .
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