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La directrice d'Accenture estime que la plupart des entreprises ne sont pas prêtes pour le déploiement de l'IA
En raison d'un manque de capacités en matière de données ou de contrôles de sécurité

Le , par Mathis Lucas

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Le nombre d'entreprises qui tentent d'intégrer l'IA dans leurs activités a considérablement augmenté au cours des dernières années. Mais la directrice générale du cabinet de conseil d'Accenture, Julie Sweet, estime que la plupart d'entre elles ne sont pas prêtes pour le déploiement de l'IA à grande échelle. Selon elle, la raison en est que les entreprises ne disposent pas d'une infrastructure de données solide ou des contrôles nécessaires afin de s'assurer que la technologie est utilisée en toute sécurité. Elle a ajouté que les entreprises se montrent prudentes sur la question en raison des préoccupations relatives à la protection des informations exclusives et des données des clients.

Un nombre croissant d'entreprises se lancent aujourd'hui à corps perdu dans l'IA générative. Selon une nouvelle étude publiée en novembre par la société de formation technologique et commerciale O'Reilly, deux tiers (67 %) des entreprises mondiales utilisent désormais une forme ou une autre d'IA générative sur le lieu de travail. Et parmi ceux qui utilisent l'IA générative au travail, environ deux sur cinq (38 %) seraient des adeptes récents, qui ont mis en œuvre la technologie au cours de l'année écoulée. En outre, la société de formation américaine rapporte que les participants parlent plus favorablement de la technologie qu'ils ne le font défavorablement.

Selon les chiffres, plus de la moitié (54 %) pensent que les outils d'IA générative conduiront à une plus grande productivité globale. Toutefois, la directrice générale du cabinet de conseil d'Accenture, Julie Sweet, affirme que la plupart des entreprises ne sont pas prêtes pour le déploiement à grande échelle de l'IA générative. D'après elle, les entreprises doivent relever de nombreux défis, liés surtout à la disponibilité et la sécurité des données. « Les dirigeants d'entreprise sont désireux de déployer l'IA générative pour mieux comprendre les données au sein de leur organisation ou pour automatiser davantage le service à la clientèle », a déclaré Sweet.


Sweet poursuit : « la plupart des entreprises n'ont pas de capacités de données matures et si vous ne pouvez pas utiliser vos données, vous ne pouvez pas utiliser l'IA. Cela dit, d'ici trois à cinq ans, nous nous attendons à ce que l'IA représente une part importante de notre activité ». Lors de son interview avec le Financial Times, Sweet a également déclaré que les dirigeants se montrent "prudents" dans le déploiement de la technologie, compte tenu des préoccupations relatives à la protection des informations exclusives et des données des clients, ainsi que des questions persistantes concernant l'exactitude des résultats des modèles d'IA générative.

« Nous en sommes encore au stade où la plupart des PDG répondent toujours "non" lorsqu'on leur demande s'il y a quelqu'un dans leur organisation qui peut leur dire où l'IA est utilisée, quels sont les risques et comment ils sont atténués. Il y a un fossé entre le fait de dire que l'on s'engage en faveur d'une IA responsable et le fait d'avoir les programmes qui permettent de la concrétiser sur le terrain. La bonne nouvelle, c'est que les gens n'essaient pas de franchir ce fossé. Ils font preuve de prudence dans le déploiement, ce qui limite, à court terme, certaines des possibilités de mise à l'échelle », a déclaré la directrice d'Accenture lors de l'interview.

Elle note que cette prudence des entreprises devrait apaiser les craintes que le développement de l'IA devance les capacités humaines à la contrôler ; une préoccupation qui fait l'objet d'un débat intense parmi les technologues, notamment chez OpenAI. Le mois dernier, le conseil d'administration de l'organisation à but non lucratif OpenAI a évincé son cofondateur et PDG Sam Altman à la suite d'une querelle interne, avant de le réintégrer sous la pression du personnel. Cette débâcle serait liée à des divergences internes profondes sur la sécurité de l'IA. L'incident a également soulevé des questions sur la manière dont OpenAI est gouvernée.

Par ailleurs, d'après Sweet, les domaines dans lesquels le déploiement de l'IA générative est le plus avancé comprennent la gestion des connaissances de l'entreprise, comme l'utilisation des données internes pour la détection des fraudes dans une banque, ou le négoce des matières premières dans une société d'énergie. Les clients utilisent de plus en plus la technologie pour les services d'assistance à la clientèle ou les chatbots, bien que les résultats soient supervisés par des humains. O'Reilly rapporte de son côté que bon nombre d'entreprises (53 %) ont encore du mal à identifier les cas d'utilisation appropriés pour le déploiement de l'IA générative.

Selon O'Reilly, la programmation (77 %), l'analyse des données (70 %) et les applications en contact avec la clientèle (65 %) figurent parmi les principaux domaines susceptibles de bénéficier de la technologie. La génération de contenu à des fins de marketing et d'autres formes de tâches devrait également bénéficier de l'IA générative. D'autres (38 %) sont préoccupés par une combinaison de questions juridiques, de risques et de conformité. Selon les experts, c'est un grand marché pour les sociétés comme Accenture qui investissent des milliards de dollars pour développer des solutions basées sur l'IA générative qu'elles proposent à leurs clients.

À titre d'exemple, Accenture propose des outils d'IA générative basés sur les modèles d'IA d'OpenAI pour aider ses clients à personnaliser les modèles pour y intégrer leurs propres données. Interrogée sur la qualité des modèles d'OpenAI, Sweet a répondu : « qu'il s'agisse d'OpenAI ou de tout autre modèle fondamental, c'est notre travail de comprendre le modèle, de comprendre les risques, puis d'aider nos clients à tirer la valeur des modèles tout en gérant les risques ». Elle s'est dite satisfaite du niveau de transparence concernant le fonctionnement des modèles. Il convient de noter que très peu d'informations sont disponibles sur les modèles d'OpenAI.

Les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques constituent un vent contraire pour les activités de certaines entreprises au cours de l'année écoulée, mais Sweet a déclaré lors de l'interview que les clients d'Accenture maintiennent leurs engagements. « Aucun client ne me dit qu'il veut dépenser moins en technologie. La plupart des PDG d'aujourd'hui dépenseraient plus s'ils le pouvaient. La macroéconomie est un sérieux défi. Il n'y a pas beaucoup de pousses vertes dans le monde. Les chefs d'entreprise ne disent pas que 2024 sera une année formidable. Cela va donc continuer à freiner le rythme des dépenses », a déclaré Sweet.

Pour ce qui est de l'avenir, le rapport publié par O'Reilly critique d'autres études, notamment un rapport de Gartner selon lequel l'IA pourrait avoir atteint le sommet de son cycle d'engouement, suggérant plutôt qu'il y a encore beaucoup de marge, un clin d'œil à l'évolution constante des modèles et des applications. Mary Treseler, responsable du contenu pour l'entreprise, a ajouté : « nous sommes loin d'avoir atteint le sommet de ce que l'IA générative peut réaliser, et les organisations ont encore le temps d'investir dans le développement des compétences critiques nécessaires pour être à l'avant-garde de la révolution de l'IA ».

Source : Financial Times

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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/12/2023 à 18:11
Lors du développement avec Thales de la solution de sécurité, le pdg Patrice Caine m'a demandé ce que je connaissais en ia. Cela m'a forcé à faire quelques recherches sur big data deep learning et j'ai trouvé un bouquin contenant le récapitulatif de toutes les formules d'ia. A partir de là, j'ai dressé le cahier des charges, les formules à utiliser et la marche à suivre pour un résultat 6 mois après défiant tout ce qui était sur le marché en 2016 et permettant, couplé à mon api, de détecter et d'isoler un attaquant tout en l'identifiant.
Donc je pense que l'ia générative peut d'ores et déjà automatiser beaucoup de travaux de recherche sans avoir beaucoup de données. Surtout si elle est open source.
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