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Une étude affirme que les humains restent moins chers que l'IA dans la grande majorité des emplois,
L'IA ne peut automatiser qu'une partie de certaines tâches et le kit nécessaire est trop coûteux

Le , par Mathis Lucas

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Des chercheurs du MIT ont publié une étude qui remet en cause les prédictions selon lesquelles l'IA remplacera la majorité des emplois actuels de manière rentable. L'étude s'est penchée sur les aspects pratiques de la mise en œuvre de systèmes d'IA pour remplacer le travail humain dans diverses industries, en mettant l'accent sur les tâches qui nécessitent des compétences en vision par ordinateur, telles que celles effectuées par les évaluateurs immobiliers, les enseignants et les boulangers. La conclusion du rapport est que seuls 23 % des salaires des travailleurs pour ces emplois pourraient être remplacés de manière rentable par des systèmes d'IA.

Les prédictions sur l'impact de l'IA sur l'emploi n'ont pas manqué depuis l'avènement des ordinateurs et la popularisation du terme "automatisation" au début des années 1950. La popularité de l'IA a donné lieu à des spéculations effrénées sur la suppression possible de nombreuses professions actuelles au profit de machines de plus en plus intelligentes. À en croire les prédictions sur l'IA, les machines intelligentes égaleront ou surpasseront les humains dans un avenir très proche. La crainte de voir les machines dotées d'une IA prendre le contrôle des emplois a été un thème récurrent dans tous nombreux secteurs.

Toutefois, l'étude des chercheurs du laboratoire d'informatique et d'intelligence artificielle (CSAIL) du MIT vise à remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne les prédictions relatives à l'IA et à l'emploi. Selon le rapport, la main-d'œuvre humaine peut accomplir certains travaux à moindre coût que les systèmes de vision par ordinateur. Les chercheurs ont interrogé des travailleurs dans le but de déterminer les capacités dont les ordinateurs auraient besoin pour accomplir leurs tâches, ont additionné le coût de la construction et de l'installation de tels systèmes d'IA, puis ont comparé ce coût aux salaires des travailleurs humains.


Selon les chercheurs du MIT, les inquiétudes suscitées par l'IA résultent de l'utilisation généralisée de la notion d'"exposition à l'IA", c'est-à-dire de la classification des tâches professionnelles en fonction de leur potentiel d'automatisation. Le problème de cette correspondance entre les capacités de l'IA et ce qui est nécessaire pour effectuer une tâche spécifique est double : la non-prise en compte de la "viabilité économique" de l'IA et l'amalgame entre l'automatisation totale et le remplacement des travailleurs qui en résulterait, et l'automatisation partielle qui pourrait se traduire par une augmentation du travail.

La conclusion de l'étude est la suivante : « nous constatons qu'aux coûts actuels, les entreprises américaines choisiraient de ne pas automatiser la plupart des tâches visuelles exposées à l'IA, et que seulement 23 % des salaires versés aux travailleurs pour les tâches visuelles seraient intéressants à automatiser. Même avec une diminution annuelle des coûts de 50 %, il faudra attendre 2026 pour que la moitié des tâches de vision présentent un avantage économique pour les machines. Et d'ici 2042, il existera encore des tâches exposées à la vision par ordinateur, mais pour lesquelles la main-d'œuvre humaine aura l'avantage ».

Les machines dotées de capteurs et de caméras exécutant des algorithmes d'IA peuvent être coûteuses à former, à déployer et à entretenir, et ne sont pas toujours rentables si elles n'effectuent qu'une tâche particulière. Un exemple cité dans le document concerne les évaluations d'assurance qualité qui inspectent les articles pour en détecter les défauts et les mettre au rebut. En outre, une boulangerie pourrait employer et former un système de vision par ordinateur pour vérifier si les ingrédients qu'elle utilise sont périmés. Le rapport estime que seulement 6 % du travail d'un boulanger consiste à vérifier la qualité des aliments.

Si une petite entreprise emploie cinq boulangers payés chacun environ 48 000 dollars par an, chaque travailleur est payé 2 280 dollars par an pour inspecter les ingrédients. Si l'on multiplie ce chiffre par cinq, on obtient 14 400 dollars. D'après les estimations, l'IA ne peut pas battre ce coût. « Cela indique une intégration plus progressive de l'IA dans divers secteurs, contrairement à l'hypothèse souvent avancée d'un déplacement rapide des emplois induit par l'IA », a expliqué Neil Thompson, coauteur de l'étude et chercheur principal au CSAIL. L'équipe a analysé 420 tâches de vision et a interrogé 5 à 9 travailleurs pour chaque tâche.

La réduction du coût de développement des systèmes d'IA et/ou du coût de déploiement de l'IA (en augmentant l'échelle, éventuellement en utilisant une plateforme d'IA en tant que service) permettrait de diminuer ces coûts. Toutefois, selon les chercheurs, "même avec une baisse rapide des coûts de 20 % par an, il faudrait encore des décennies pour que les tâches de vision par ordinateur deviennent économiquement rentables pour les entreprises". Mais ce n'est pas tout. L'équipe de recherche affirme que leurs conclusions s'appliquent également à l'IA générative ou à l'automatisation des tâches liées au langage.


Tous les domaines de déploiement de l'IA nécessitent un réglage fin ou une personnalisation pour les adapter aux caractéristiques spécifiques de l'entreprise, ce qui constitue un facteur de coût crucial et un obstacle à une adoption rapide. Un autre obstacle à l'adoption de l'IA, qui n'est pas toujours pris en compte par les économistes dans leurs prédictions, est "l'acceptabilité sociétale de l'IA". D'après cette notion, "certaines professions peuvent intégrer facilement et sans problème les outils d'IA, tandis que d'autres pourraient se heurter à une résistance en raison de préoccupations culturelles, éthiques ou opérationnelles".

Toujours selon l'étude, une autre difficulté réside dans le fait que, contrairement aux humains qui ont des processus de pensée à la fois conscients et subconscients, l'IA est limitée à l'utilisation de raisonnements statistiques et symboliques. Elle peut encore avoir du mal à accomplir des tâches qui requièrent des connaissances implicites, ainsi qu'une certaine forme d'intuition ou d'instinct, qui sous-tend souvent la pensée critique et l'intelligence émotionnelle chez l'homme. L'IA ne sera pas en mesure de reproduire ces compétences de sitôt, car elles resteront irremplaçables dans de nombreux secteurs d'activité.

Alors, nos emplois sont-ils sûrs ? Pas nécessairement. Cela ne veut pas dire que l'IA n'affectera pas certains emplois. Si l'étude des chercheurs du MIT semble être une bonne nouvelle pour les boulangers, la crainte de voir l'IA générative remplacer les travailleurs du savoir est largement répandue et justifiée, car les grands modèles de langage (LLM) qui gèrent les tâches d'écriture peuvent fonctionner sur des ordinateurs portables de base. Aujourd'hui, les grands modèles de langage peuvent facilement être affinés avec des données personnalisées et sont capables d'effectuer de nombreuses tâches plus générales.

Les avis sont partagés sur la question de savoir si l'IA va prendre le travail des gens. Certains pensent que la technologie introduira de nouveaux types d'emplois, tandis que d'autres estiment que certaines fonctions deviendront obsolètes. Les secteurs de la banque, du marketing, des soins de santé, du droit, de la vente au détail et des transports ont tous été désignés comme des candidats de choix pour une automatisation accrue, car de nombreuses tâches qui y sont associées sont répétitives. Par conséquent, les humains qui les exécutent peuvent être remplacés de manière rentable par des machines.

Par exemple, un rapport de Goldman Sachs datant de 2023 estime que l'IA générative pourrait affecter jusqu'à 300 millions d'emplois, soit 18 % du travail dans le monde. L'étude du MIT reconnaît également que les améliorations de l'IA en matière de précision et d'efficacité des données pourraient accroître considérablement le potentiel d'automatisation. Cependant, elle estime que la crainte que l'IA ne vole de nombreux emplois semble exagérée, du moins pour l'instant.

Source : rapport de l'étude

Et vous ?

Quel est votre avis sur la crainte de la disparition des emplois au profit de l'IA ?
Que pensez-vous des résultats de l'étude des chercheurs du MIT ?
Quels sont les emplois les plus exposés à l'IA et quels sont ceux qui sont à l'abri ?
À quoi pourrait ressembler l'avenir du travail dans un monde où l'IA est omniprésente ?

Voir aussi

ChatGPT, l'outil d'IA, s'attaque à vos emplois, les emplois qui seraient mal payés par Amazon, la technologie d'OpenAI serait plus performante que les travailleurs humains

L'IA ne remplacera pas tous les emplois de sitôt. Des chercheurs notent que les modèles d'IA sont encore coûteux à exécuter et produisent souvent des erreurs

25 % des chefs d'entreprise prévoient de remplacer les travailleurs humains par l'IA cette année, 60 % des chefs d'entreprise considèrent l'IAG comme ayant le potentiel d'améliorer l'efficacité

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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 06/02/2024 à 8:05
Citation Envoyé par petitours Voir le message
oui apprécier ne rien faire est un beau fantasme sauf que au delà de ça il y a le sens même de la vie qui est sur la balance.
J'observe une transformation intéressante chez mes parents, plus si jeunes retraités.
Les deux étaient très fiers de leur travail et de ce qu'ils "apportaient au monde" (plus ou moins grand suivant le cas).
Ils ne travaillent plus et ils sont encore plus fiers de leur vie, leurs loisirs apportent encore plus au monde d'après eux.
Ils ne travaillent plus mais leur vie a encore plus de sens pour eux (parce qu'ils choisissent ce qu'ils apportent).

Si demain je n'ai plus besoin d'être salarié pour vivre je ne m'arrêterais pas pour autant de travailler, mais je choisirais mes travaux (parce que je me disperserais surement plus qu'aujourd'hui).
Et je pense que ma vie aurait encore plus de sens pour moi.

Et je peux te présenter un paquets de caissiers, de femmes de ménage, d'opérateurs, de transporteurs dont le sens de la vie aujourd'hui est de se buter au travail pour espérer donner une vie digne à leurs enfants.
Je met ma main à couper que ces personnes auraient le sentiment que leur vie a 1000 fois plus de sens s'ils avaient les moyens de choisir leur travail. Et certains feraient le même travail, pas de la même façon, pas pour les mêmes personnes.
4  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 13/02/2024 à 13:41
L'IA est surtout une bonne excuse pour licencier sans avouer que l'entreprise connait des difficultés, très vrai actuellement dans la tech américaine.
3  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/02/2024 à 22:45
Perso, j'ai hâte de me faire remplacer. Ca voudrait dire qu'une majorité de gens se serait fait remplacé, et la mise en place d'un revenu de base ne serait alors plus une option mais un besoin sociétal pour éviter la guerre civile.
3  1 
Avatar de unanonyme
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/02/2024 à 9:22
du coup, vous n'êtes pas d'accord pour servir de chair à canon au théâtre d'ombre biden/putin/xi
mais vous dites tout même que c'est le "mieux qui puisse nous arriver"
que les autres aillent se faire trucider pour "resetter" le système.

Intéressant.

Du coup, vous êtes quand même du camp des stanislas ?
Je crois qu'il y a un mot pour nommer ce genre de personnes chez les stanislas.
Je vous laisse y réfléchir.
2  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/02/2024 à 22:04
Je suis impatient de lire les interventions des "spécialistes" de ce forum qui n'ont de cesse d'affirmer qu'il n'y aucun risque de perte d'emploi... Des emplois vont disparaître mais plein de nouveaux métiers vont apparaître pour compenser ces pertes qui finalement n'en seront pas
2  1 
Avatar de petitours
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 05/02/2024 à 23:01
Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
Perso, j'ai hâte de me faire remplacer. Ca voudrait dire qu'une majorité de gens se serait fait remplacé, et la mise en place d'un revenu de base ne serait alors plus une option mais un besoin sociétal pour éviter la guerre civile.
oui apprécier ne rien faire est un beau fantasme sauf que au delà de ça il y a le sens même de la vie qui est sur la balance.

Perso je n'ai absolument pas envie d'un revenu universel ou plus personne ne fait et sert à rien, le tout dans une immonde société toute lisse.
3  2 
Avatar de unanonyme
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/02/2024 à 13:09
@calvaire, votre suggestion, c'est la théorie schumpeterrienne appliquée à la folie.
1  0 
Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/02/2024 à 12:37
Citation Envoyé par petitours Voir le message
oui apprécier ne rien faire est un beau fantasme sauf que au delà de ça il y a le sens même de la vie qui est sur la balance.

Perso je n'ai absolument pas envie d'un revenu universel ou plus personne ne fait et sert à rien, le tout dans une immonde société toute lisse.
C'est bien triste de penser qu'on à besoin d'un travail pour faire quelque-chose.

Au contraire, c'est les jobs vide de sens qui épuisent les gens qui ensuite ne font rien en rentrant.
1  0 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 08/02/2024 à 19:35
J'en connais aussi, mais le problème n'est pas qu'ils touchent le rsa, mais qu'avec un petit salaire,que tu as en début de carrière ou avec un travail peu qualifié tu ne puisses pas vivre décemment. surtout que l'inflation rapproche beaucoup de gens vers le SMIC, vu que les salaires n'évoluent pas au même niveau.

Et l'idée de base du RMI, ancêtre du RSA c'est que ça devait être payé par l'ISF.

Un vrai revenu universel serait un sacré changement de paradigme. Le boulots durs ou "dégradants" comme un éboueur confronté à quelqu'un qui jette un papier par terre devant lui ne trouverait preneur que payé à la hauteur de ses contraintes. Le cout de la main d’œuvre exploserait, cout répercuté sur les produits/services vendus, sans compter que ce sont les impôts qui financerait ce revenu universel.

Les gens au revenu universel ne serait pas forcément oisif, il pourrait s'impliquer dans la vie associative par exemple, ce qui permettrait peut-être de récupérer une partie des subventions.

C'est peut-être techniquement faisable, mais vu les dirigeants qu'on se tape, je pense qu'il faut attendre la faillite du pays.
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Avatar de unanonyme
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 09/02/2024 à 11:31
On pourrait aussi s'interroger à la qualité bénéfique du travail.

est ce que c'est du travail bénéfique d'être commentateur au café de la télé ?
est ce que c'est du travail bénéfique de formuler des pesticides ?
est ce que c'est du travail bénéfique de vendre du pétrole ?
est ce que c'est du travail bénéfique de développer des algos d'embrigadement cognitif ?
est ce que c'est du travail bénéfique de monter un parti en sachant que de toute manière c'est pour le pire ?
est ce que c'est du travail bénéfique de taper dans un ballon pour quelques millions ?
est ce que c'est du travail bénéfique de vendre des voitures et autre systèmes de transport en sachant les impacts que cela aura sur la société ? (là faut que j'explique, on est passé d'une société dont le travail était organisé autour de la ressource vivrière, à une société dont la ressource vivrière est organisée autour du travail, donc système de transport et tout ce qui s'en suit)
est ce que c'est du travail bénéfique de produire des systèmes de surveillance de masse ?
est ce que c'est du travail bénéfique de produire des systèmes informatique trop intelligent ? suffisamment pour remplacer des pans d'emplois en cascade alors qu'on est bloqué dans l'idéologie monétaire comme condition d'existence.
est ce que c'est du travail bénéfique de vendre son corps pour une publicité qui n'a d'autres prétentions que de vendre mensonges et déchets ?
est ce que c'est du travail bénéfique de produire des propagandes que les gens passeront leur vie à écouter au prétexte de quelques exemples, qui ne peuvent faire une généralité, dans l'espoir de se sauver ?
est ce que c'est du travail bénéfique de construire des barres d'immeubles dégueulasse qui rendent les gens malheureux ?
est ce que c'est du travail bénéfique de produire des sachets plastique par milliards ? Que de toutes façons les gens jettent allègrement, même quand on leurs filent des sacs réutilisable.

Et à tout cela, je reconnais, sans problèmes, que, par ailleurs, ça résout aussi d'autre problèmes.
Mais reste tout de même que quand on regarde au global, et là où ça nous mène, normalement,
c'est à minima très gênant, c'est malaisant,
quand on est pas tout simplement révulsé.

C'est bien le problème, je suis bien d'accord avec les plaintes de calvaire, pour autant,
le comportement qu'il incarne, infusé par les idéologies qui s'égrainent, n'aura d'autre
conséquences que l'échec de ses espoirs (de vivre dans un pays du tiers monde pour pas cher).

Et "en même temps", est ce une bonne idée que de filer un tas de pognon à une bande d'ignare jmefoutiste
qui vont s'en servir pour polluer plus que de nécessité. Pas sûr.

Et "en même temps", est ce qu'il est possible de retourner à la terre pour faire du bio et toutes ces histoires qu'on se raconte,
réponse, non.

Il y au moins un point sur lequel je m'accorde avec musk, si on pouvait coloniser l'espace,
on aurait, vu d'ici à l'instant T, une possibilité infinie d'expansion,
et on ne se poserait pas tant de questions.
Reste alors la folie schumpéterrienne, qui semble résoudre des trucs, mais qui amha ne fait qu'occuper les corps et les esprits (sans même évoquer l'indignité et la déchéance).

Finalement, je précise tout de même qu'il ne s'agit pas tant de dénoncer la fable des abeilles et ce que cela à produit, l'enfumage de tous par tous, la société elle est pourrie etc, que de montrer que le problème est complexifié à hauteur du manque de colonne vertébrale des uns et des autres qui se laissent aller à un concours àquimieuxmieux enfumera les autres et que dans cette démarche, les bonnes intentions sont perverties, et à 100% des cas on perd tous. Le truc intéressant c'est que le paradigme et les paramètres du problème mute plus vite qu'on ne parvient à s'y adapter.
Hors, pour parvenir à coloniser l'espace, il faudrait qu'on ai beaucoup de temps devant nous, pour beaucoup pratiquer la science et la recherche, sauf que pratiquer la science et la recherche démontre que cela participe plus rapidement de la boursouflure du problème, que du développement de notre expansion vers "l'au delà et l'infini". Bref, pas de colonne vertébrale, des poulets sans tête qui produisent un nuage de poussière. On pourrait aussi que dire nécessité fait loi, que nous ne faisons jamais que chuter dans le vide pour toujours et l'éternité, et que seul l'instant présent importe, une branche par ci, une branche par là, mais alors comment décemment expliquer l'endettement rémunérateur ?

Pour reprendre une signature d'un intervenant,
ne prenez pas la vie trop au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant (quelque chose de ce goût là).
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