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AI Act : les États membres de l'UE approuvent à l'unanimité la version finale de la loi sur l'IA
Thierry Breton parle « d'équilibre parfait trouvé par les négociateurs entre innovation et sécurité »

Le , par Stéphane le calme

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Le vendredi 2 février 2024, le comité des représentants permanents du Conseil des ministres de l’UE (Coreper) a voté en faveur de la loi sur l’intelligence artificielle (IA), le premier règlement au monde dédié à cette technologie. Ce texte vise à garantir que les systèmes d’IA mis sur le marché européen et utilisés dans l’UE soient sûrs et respectent les droits fondamentaux et les valeurs de l’UE. Il a pour ambition de stimuler l’investissement et l’innovation dans le domaine de l’IA en Europe

Dans une déclaration faite le X, la présidence belge du Conseil a indiqué que le Coreper avait « confirmé le texte de compromis final trouvé sur la proposition relative aux règles harmonisées sur l'intelligence artificielle ». Elle a décrit la loi sur l'IA comme « une étape importante, marquant les premières règles pour l'IA dans l'UE, visant à la rendre sûre et dans le respect des droits fondamentaux de l'UE ».

Ce dernier développement intervient alors que des rapports récents indiquaient que la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche cherchaient à apporter des modifications de dernière minute au texte avant qu'il ne soit soumis au vote du Coreper. La principale préoccupation était apparemment de savoir si le degré de réglementation envisagé dans le cadre de la loi sur l'IA aurait un effet dissuasif sur l'innovation technique dans l'UE.

« Au moins dans une certaine mesure, les coups de sabre politiques de ces derniers jours pourraient avoir servi à positionner le public plutôt qu'à introduire des changements durables au dernier moment », a déclaré Nils Rauer, co-responsable mondial de l'IA.

Une validation sous tension

Lorsque les décideurs politiques de l'UE ont annoncé qu'ils avaient trouvé un compromis final sur le contenu de la loi sur l'IA en décembre, la percée a été saluée comme une étape pionnière que l'Europe devrait célébrer dans le contexte de la montée en puissance d'outils d'IA omniprésents tels que le ChatGPT d'OpenAI et le Bard de Google.

Mais cette avancée a déplu à certains pays de l'UE. Au cours des dernières semaines, l'Allemagne et la France, principales économies de l'Union, ainsi que l'Autriche, ont laissé entendre qu'elles pourraient s'opposer au texte lors du vote de vendredi.

Alors que Vienne s'en prend aux dispositions relatives à la protection des données, Paris et Berlin craignent que les règles applicables aux modèles d'IA avancés ne paralysent les champions européens de l'IA en herbe, tels que Mistral (France) et Aleph Alpha (Allemagne). L'Italie, parfois critique à l'égard de la loi sur l'IA, ayant gardé le silence sur ses intentions, le sort de la loi sur l'IA a soudain été remis en question, car quatre pays opposés suffiraient à faire dérailler la loi pour de bon.

Le cabinet du ministre français de l'économie Bruno Le Maire a appelé à un nouveau cycle de négociations avec le Parlement européen pour répondre à ses préoccupations. Cette perspective a horrifié la présidence belge du Conseil, en raison du manque de temps pour de nouvelles négociations. Pour ne rien arranger, le Parlement lui-même était aux prises avec une querelle larvée sur les règles de reconnaissance faciale de la loi sur l'IA, déclenchée par l'eurodéputée Svenja Hahn, partisane de la protection de la vie privée.

Finalement, la question a été résolue grâce au mélange familier d'offensive de relations publiques et de manœuvres diplomatiques de l'UE. La Commission a fait monter la pression en annonçant une série de mesures en faveur de l'innovation ciblant le secteur de l'IA, et a créé d'un seul coup l'Office de l'intelligence artificielle de l'UE, un organisme chargé de faire appliquer la loi sur l'IA.

Un « groupe d'experts » dont la fonction est de « conseiller et d'assister »

Une déclaration de la Commission européenne, diffusée parmi les diplomates de l'UE avant le vote, révèle des plans pour mettre en place un « groupe d'experts » comprenant les autorités des pays membres de l'UE. Ce groupe aura pour fonction de « conseiller et d'assister » la Commission dans l'application et la mise en œuvre de la loi sur l'IA.

En particulier, le groupe d'experts aidera la Commission à éviter les chevauchements entre la loi sur l'IA et d'autres règlements de l'UE, notamment le règlement sur les dispositifs médicaux, le règlement sur les dispositifs de diagnostic in vitro et le règlement sur les machines.

La déclaration charge également l'Office de l'IA de fournir des « orientations détaillées » aux développeurs de modèles d'IA avancés « à usage général » sur la divulgation d'un résumé des documents protégés par le droit d'auteur utilisés pour former le logiciel. Elle réaffirme également l'engagement de la Commission à encourager l'innovation dans le secteur de l'IA et à « garantir un cadre juridique souple et à l'épreuve du temps » lors de la mise à jour de certains aspects du texte concernant l'IA avancée.

Enfin, la déclaration permet aux États membres d'adopter des règles et des garanties plus restrictives pour des technologies telles que la reconnaissance faciale, la reconnaissance émotionnelle et la catégorisation biométrique.


Des avancées dans le texte

En vertu de la loi européenne sur l'IA, un nouveau système de réglementation fondé sur le risque s'appliquera à l'IA dans tous les États membres de l'UE.

La loi sur l’IA repose sur une approche basée sur le risque : plus le risque est élevé, plus les règles sont strictes. Certains usages de l’IA seront interdits, tandis que les exigences les plus sévères concerneront les systèmes d’IA à haut risque et leurs fournisseurs et utilisateurs. La technologie devra, par exemple, satisfaire à des exigences obligatoires en matière de gestion des risques, de qualité des données, de transparence, de supervision humaine et d'exactitude, tandis que les fournisseurs et les utilisateurs devront s'acquitter d'une série d'obligations, notamment en matière d'enregistrement, de gestion de la qualité, de suivi, de tenue de registres et de signalement des incidents.

Il est également question d'une obligation de transparence dans le règlement : les entreprises doivent livrer un résumé des données d’entraînement des IA génératives, ce qui permet aux auteurs de savoir si leurs contenus ont été exploités et, le cas échéant de demander une compensation. Mais l'exécutif français est parvenu à intégrer la mention « secret des affaires » qui atténue l’obligation de transparence. Pour les acteurs du marché comme Mistral, publier le contenu de leur base de données pourrait favoriser leurs concurrents.

Dans le cas des modèles d'IA à usage général qui présentent un « risque systémique », le texte évoque des obligations concernant l'évaluation des modèles et les tests contradictoires.

La loi sur l’IA prévoit également un système de gouvernance avec des pouvoirs de contrôle au niveau de l’UE, ainsi qu’une obligation pour les utilisateurs de systèmes d’IA à haut risque de réaliser une évaluation d’impact sur les droits fondamentaux avant de mettre en œuvre un système d’IA.

Enfin, a également été obtenue une révision régulière des différentes obligations du texte.

Conclusion

En décembre 2023, la présidence espagnole du Conseil et le Parlement européen ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un « accord provisoire » sur la proposition de loi sur l’IA. Carme Artigas Brugal, secrétaire d'État espagnole à la numérisation et à l'intelligence artificielle, l'a formulé en ces termes :

Il s'agit là d'une réalisation historique et d'un pas de géant vers l'avenir! L'accord conclu aujourd'hui répond efficacement à un défi mondial dans un environnement technologique en évolution rapide concernant un domaine clé pour l'avenir de nos sociétés et de nos économies. Et dans cette entreprise, nous sommes parvenus à maintenir un équilibre extrêmement délicat: encourager l'innovation et l'adoption de l'intelligence artificielle dans toute l'Europe tout en respectant pleinement les droits fondamentaux de nos citoyens.
La prochaine étape du processus législatif consistait à fixer le libellé d’un texte de compromis et à le soumettre à l’approbation du Coreper. Avec le feu vert du Coreper, le texte proposé sera examiné par les députés européens qui siègent aux deux commissions du Parlement qui sont chargées du contrôle de la proposition de loi sur l’IA au nom du Parlement : les commissions du marché intérieur et de la protection des consommateurs et des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. Si les deux commissions sont satisfaites du langage législatif, la proposition sera soumise au vote de tous les députés européens lors d’une session plénière du Parlement, probablement en avril, avant que le Conseil ne vote lui-même sur l’adoption du texte.

Les législateurs mécontents, favorables à la protection de la vie privée, pourraient encore essayer d'entraver la progression de la loi en proposant des amendements qui, s'ils sont adoptés, devront faire l'objet de nouvelles négociations avec le Conseil. Mais la plupart des personnes qui ont travaillé sur la loi sur l'IA au sein du Parlement sont convaincues que la loi sera adoptée sans changement.

L'AI Act devrait entrer en vigueur en 2025.

Sources : Conseil de l'Union européenne, COMECE

Et vous ?

Quels sont les avantages et les inconvénients de la loi sur l’IA pour les citoyens européens ?
La loi sur l’IA est-elle suffisamment claire et complète pour encadrer les différents usages de l’IA ?
La loi sur l’IA permet-elle de garantir un niveau élevé de protection des droits fondamentaux et des valeurs de l’UE ?
La loi sur l’IA favorise-t-elle la compétitivité et l’innovation des acteurs européens de l’IA ?
La loi sur l’IA peut-elle servir de modèle pour d’autres régions du monde ?

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Avatar de OrthodoxWindows
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 07/02/2024 à 22:16
Encore une étude de greenwashing
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/03/2024 à 11:22
Et comme pour le 99,9% des résolutions de l'ONU, strictement personne n'en tiendra compte!
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:28
Je n'ai pas très bien compris ce qui était mesuré pour définir que l'IA émet moins de CO2 qu'un humain pour écrire une page.

Est-ce que l'empreinte carbone des datas center servant à l'IA pour produire sa page est comptée ou non ? Si c'est juste l'empreinte carbone pour l'écriture finale, c'est-à-dire le "pouillème" final, alors l'étude est biaisée.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 8:01
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Il est essentiel de se pencher sur le type d'impact environnemental que l'IA peut finir par avoir. Cependant, il s'avère que l'IA pourrait en fait produire moins d'émissions de carbone que les humains, ce qui la rendrait plus durable. L'IA émet des centaines de fois moins de gaz à effet de serre que l'homme lorsqu'il s'agit d'écrire et de créer des images.
C'est une analyse intéressante mais est ce que ça veut dire qu'utiliser une IA émet moins de carbone qu'utiliser une personne?
Non, pour une raison simple:
Quand la personne travaille et pas l'IA, l'IA n'émet rien
Quand l'IA travaille et pas la personne, la personne émet toujours.
Donc il faudrait comparer le surplus d'émission de la personne quand elle travaille à l'IA.
Les autres facteurs sont nombreux :
L'IA produit (probablement) peu de carbone quand elle travaille parce qu'elle est plus rapide que l'homme mais combien émet son apprentissage?
L'IA nécessite une revue de son travail plus importante que la personne donc combien émet la différence de revue?
Combien d'IA différente faut il pour remplacer toutes les taches d'une personne?
Et je n'ai pas encore parlé de l'apport social d'une personne...

Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
L'étude en tant que telle à l'air crédible (faite de façon honnête et rigoureuse) par contre le but de celle ci me parait beaucoup moins pertinent.
Quelle conclusion tirer? Qu'il faut faire travailler les IA plutôt que les personnes pour l'édition? Ce n'est pas ce que disent les chercheurs, c'est pourtant ce que nous lisons.
Qui a financer cette étude? Dans quel but? Avec ces réponses nous aurons peut être une clarification de sa pertinence.
On sait que l'un des auteur détient des actions chez NVIDIA mais je n'ai rien trouvé chez le financeur.
Quel est votre avis sur le sujet ?
L'IA n'a rien d'écologique parce qu'elle ajoute de la production de carbone à la production humaine, attaquer la question par cet angle est absurde. (A moins que l'on décide de "faire disparaitre" les personnes qui deviennent "inutiles" mais on dérive vers des gros problèmes éthiques).
Par contre l'IA a d'autres avantages qui méritent d'être étudiés.

Des gens essayent d'aborder les sujets de façon "rationnelle" en ce moment pour transformer des solutions plus ou moins absurdes en bon sens.
La Science n'apporte pas toujours les bonnes réponses aux problèmes parce qu'elle ignore les sciences humaines ou l'éthique.
Pourtant il me semble qu'Asimov nous avait déjà prévenu que cette méthode ne fonctionnait pas.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 14/02/2024 à 13:03
L'UE c'est vraimment le bal de la corruption. Quand je pense que la parlementaire grec qui c'était fait choper a recevoir du blé du Qatar a put tranquillement reprendre son poste comme si de rien n'était... C'est vraiment a vomir.
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Avatar de Eye_Py_Ros
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 10/04/2024 à 15:18
> Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
> Quel est votre avis sur le sujet ?

Que dire que dire, un petit essai improvisé.
Pour commencer cette étude à un objectif assez clair et malsain, contrer le bashing de l'IA qui pollue à cause de sa consommation excessive en ressource en ce qui concerne sa création / entraînement / formation.
Je dirais que l'étude est remplie de biais, mais aussi qu'elle souligne un sujet mortifère et dont les philosophes devraient se saisir.

Pour commencer en ce qui concerne les biais, les graphiques sont ultras simpliste et ne prenne pas en compte les ressources nécessaires pour l'entraînement des AI ni même les ressources consommées pour concevoir le hardware.
De la production de silicium au GPU en passant par l'humain qui a conçu le GPU à la chaîne d'assemblage jusqu'au data center où elle est en fonction à déjà consommé plusieurs années CO2 d'une ville humaine.

La conclusion stéréotypée que l'on peut faire de ce genre d'étude. Au mon dieu, un humain, ça respire ça émet du CO2, un caillou alimenté avec de l'Énergie pure sa ""n'émet pas"" de CO2. Il faut donc remplacer toute la population humaine par des cailloux qui imite les humains.
Je tire volontairement le trait, mais c'est une pente glissante vers lequel les bobo extrêmes écolos ont tendance à prendre de vouloir éliminer le vivant sous prétexte qu'il émet du CO2. Si on suit leur logique uniquement les plantes auraient le droit de vivre puisqu’elles n'émettent pas de CO2 (dans leurs schémas de pensée) ce qui est faux et sans CO2 elles ne peuvent se développer autant... Alors si on en fait la seule source de nourriture...

Concernant les schémas on nous montre une quantité d'Énergie consommée en instantané lorsque le réseau (de neurones en cailloux) fait une génération unique, versus le pc d'un auteur allumé.
Déjà pour commencer le biais, un serveur qui fait tourner de l'IA est allumé H24, consomme rien que pour être allumé 100W et peut monter à 3000W voir plus. Le pc d'un auteur est allumé disons 6-8h et un pc portable sobre peut, disons consommer au max 25w dans un standard sobre écoresponsable. De plus un auteur peut ne pas passer toute une session d'écriture sur un pc, on peut aussi avoir des machines tablette dans le futur à base d'epaper comme écran, utiliser le stylo et la feuille.... Donc déjà la méthode de travail est un biais choisi non représentatif des "travailleurs" du secteur. Doit-on compter les repas, et la tasse de café en terrasse ?

Idem dans la création d'images, un peintre ne va pas utiliser un ordinateur de la même manière voir pas du tout, un photographe non plus et un graphiste peut faire des recherches de diverses manières. Leur activité n'est pas 100% numérique.

Coté IA, ouaaa une génération consomme peux. Sauf que qui aujourd'hui ne demande pas à l'IA plusieurs générations pour avoir un résultat un peut exploitable et qui ne passe pas un peu de temps pour intégrer la réponse...
10 générations consommeraient déjà le CO2 pour une journée de travail humain. Or il est si facile de cliquer sur généré que l'étude ne prend pas en compte le fait que cette facilité va augmenter le nombre de générations demandé et donc pour une même tache incitée à consommer plus.
Plutôt qu'un travail réfléchis, fait et plutôt droit au but, on va frénétiquement cliqué sur générer, une, deux, 10, 20, 50 fois dans la journée jusqu'à avoir un travail prémâché qu'il faudra de toute façon relire puis intégrer.

Au final une IA, est un outil qui consomme, et sa facilité d'usage poussera a consommer par ce que dans un même espace de temps on le peut.
Et si on pense éliminer complètement les humains, alors nous allons créer une société de machine qui travaillera pour des machines.
Le summum du capitalisme, nous créons du travail/ de la valeur à l'aide de machine pour qu'elle soit consommée par d'autres machines et faire tourner le capitalisme.

Nous avons des Shadock qui pompe, que nous remplaçons par des machines qui pompes pour se maintenir entre elles en vie et soutenir artificiellement le capitalisme et "sa croissance infinie" artificielle.
On va basculer d'une économie pétrodollar en data dollar.
(et il faudra mettre des humains sur des vélos pour combler le manque de pétrole pour alimenter en Énergie les machines)

Tout ceci est absurde tout comme confondre un outil et une volonté créatrice vivante.
Le côté mortifère, c'est de vouloir a tout pris évincer l'humain de la composante économique pour des raisons de coûts. De l'autre côté, ce que l'on aura sacrifié... nous fera plonger vers une économie dystopique, avec une économie parallèle qui ne sert qu'aux machines et de l'autre, des humains tout tombés dans la précarité.
Et le risque, c'est un arrêt de la créativité, un grippage de l'inventivité et d'évolution.
Où à côté d'usines fumantes, nous aurions une population qui n'a plus les moyens de consommer.
Sauf, si la réalité réajuste la situation, car non viable et qu'un mixte des deux finissent par co exister.

Ce que je dirais, c'est que ce genre d'étude envoie un signal malsain coté sociétal, poussant des résonnements inachevés polarisant des questions légitimes en réponse absurde. Plantant les graines d'idéologie néfaste pour une société.

Nous sommes nés trop tard pour explorer les continents, trop tôt pour explorer Mars, mais dans l'époque de l'avènement de l'IA et d'un grand bouleversement économique et sociétal mondiaux en perspective que l'on veuille ou non.
L'avenir dépend de ce qui est en train de s'écrire, des luttes et intérêts de certains. De l'éducation ou du manque des masses en vers ce type d'enjeux, et si nous finissons tout droits vers un avenir dystopique d'une dictature mondiale et d'une misère qui fera régresser l'humanité ou si nous deviendrons tous lucide sur le sujet. comme le plat réchauffé que les mails allaient tuer le métier de postier. Que les livres numériques allaient faire disparaître les imprimeurs ect, ect.

Tous sa pour dire (sans se méprendre, ça reste intéressant que le site nous permette de faire une veille techno) y en a marre de ce genre d'étude de lobbying pondu par des cabinets com , la seule chose que ça génère c'est de la méfiance en vers les études et une perte de crédibilité du peuple en vers toutes analyses et réflexion.
Remplaçons les cabinets de com par de l'IA, peut être que l'on aura moins de mensonge comme ça.
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