« Je ferais n’importe quoi Pour Poutine. C’est un vrai gentleman, très beau et un grand dirigeant », répond une autre petite amie IA à la question d’un utilisateur de savoir si elle accepterait d’avoir une relation sexuelle avec le président russe.
L’inconvénient des hallucinations pris en compte, la question de savoir quels avantages il y a pour un Homme d’avoir des relations avec un programme informatique surgit. Et les réactions y relatives sur différents forums regorgent de différents enseignements en la matière.
« Ça me semble assez évident comme évolution. Vu la complexité de rencontrer quelqu'un et la montée du féminisme qui n'aide pas. Les femmes sur les sites de rencontres ne veulent que le super beau mec millionnaire, donc de facto, 80 % des mecs sont exclus. Pour ces 80 %, entre perdre leur temps et leurs énergies sur tinder ou s'acheter une copine humanoïde qui lui fera à manger et lui fera toutes les cochonneries qu'il voudra... le choix est vite fait », commente un membre des forums DVP.
En d’autres termes, les personnes qui souffrent de misère affective et sexuelle optent pour les services dans le genre « petite amie IA » en raison de la possibilité d’opérer une personnalisation du partenaire virtuel selon leurs goûts. AI Girlfriend par exemple propose de « créer sa petite amie IA. »
[Tweet]<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">AI Generated Captain Marvel Cosplay Girl ⭐️ <a href="https://twitter.com/hashtag/AI?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#AI</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/AIgirl?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#AIgirl</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/AIgirlfriend?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#AIgirlfriend</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/captainmarvel?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#captainmarvel</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/cosplay?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#cosplay</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/girl?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#girl</a> <a href="https://t.co/IWpRaaZcwH">pic.twitter.com/IWpRaaZcwH</a></p>— AI Girlfriend ♀️ (@babesisters) <a href="https://twitter.com/babesisters/status/1758386605616943262?ref_src=twsrc%5Etfw">February 16, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> [/Tweet]
Les “petites amies IA” pourraient constituer une industrie d’un milliard de dollars, d’après le PDG de Late Checkout
Greg Isenberg, PDG de Late Checkout, a prédit un marché de l'intelligence artificielle (IA) d'un milliard de dollars pour les applications de rencontres après avoir remarqué que les utilisateurs s'engageaient avec des partenaires générés par l'IA, suscitant ainsi une conversation sur les relations virtuelles et l'avenir des rencontres.
Le 9 avril, le dirigeant du secteur technologique a publié sur son compte X un article relatant sa rencontre avec un homme de Miami, aux États-Unis, qui lui a avoué dépenser « 10 000 dollars par mois » pour des « petites amies créées par l'IA ».
Après avoir annoncé que la capitalisation boursière de Match Group, la société qui possède Tinder, Match.com, Meetic, OkCupid, Hinge, Plenty of Fish, OurTime et d'autres marques mondiales de rencontres, s'élevait à 9 milliards de dollars, Greg a prédit que quelqu'un construirait probablement la version IA de Match Group et gagnerait également des milliards.
[Tweet]<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">The market cap for Match Group is $9B. Someone will build the AI-version of Match Group and make $1B+.<br><br>I met some guy last night in Miami who admitted to me that he spends $10,000/month on "AI girlfriends".<br><br>I thought he was kidding. But, he's a 24 year old single guy who loves… <a href="https://t.co/wqnODwggAI">pic.twitter.com/wqnODwggAI</a></p>— GREG ISENBERG (@gregisenberg) <a href="https://twitter.com/gregisenberg/status/1777697410350768187?ref_src=twsrc%5Etfw">April 9, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> [/Tweet]
La prédiction d’Isenberg n’est pas sans fondement. Avec l’augmentation de l’engagement des utilisateurs avec des partenaires générés par IA et la capitalisation boursière de Match Group, propriétaire de plusieurs applications de rencontres bien connues, s’élevant à 9 milliards de dollars, il semble plausible qu’une version IA de ces services de rencontres puisse également atteindre une valeur de plusieurs milliards de dollars.
Cet engouement pour les compagnes IA soulève des questions sur l’avenir des relations humaines. Alors que certains y voient une forme de divertissement, d’autres s’interrogent sur les implications émotionnelles et psychologiques de telles interactions. Quoi qu’il en soit, l’industrie des compagnes IA semble promise à un avenir brillant et lucratif, redéfinissant peut-être les contours de la compagnie et de l’intimité à l’ère numérique.
Et vous ?
Pensez-vous que les compagnes IA peuvent véritablement remplacer les interactions humaines, ou resteront-elles un substitut superficiel ?
Quelles pourraient être les conséquences psychologiques à long terme de la formation de relations intimes avec des IA ?
Comment la popularité croissante des compagnes IA pourrait-elle influencer les relations interpersonnelles et la dynamique sociale dans le futur ?
Devrait-on réglementer le développement et l’utilisation des compagnes IA pour éviter une dépendance excessive ou d’autres effets négatifs ?
En quoi l’essor des compagnes IA reflète-t-il les besoins et les désirs actuels de notre société ?
Les compagnes IA devraient-elles avoir des droits ou une forme de statut légal, étant donné leur rôle croissant dans la vie des gens ?
Que pensez-vous des projections de Greg Isenberg ?
Voir aussi :
Les experts techniques commencent à douter que les « hallucinations » de ChatGPT disparaîtront un jour : « Ce n'est pas réparable ». Pour eux, les LLM vont continuer d'inventer des faits
LLM par taux d'hallucinations : GPT-4 est le modèle de langage IA qui hallucine le moins, d'après une évaluation de Vectara qui suggère que les LLM de Google sont les moins fiables
Les grands modèles de langage confabulent, ils n'hallucinent pas, d'après Beren Millidge, responsable de la recherche IA chez Conjecture