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Sam Altman, PDG d'OpenAI, estime qu'une agence internationale devrait surveiller les IA "les plus puissantes" pour garantir une "sécurité raisonnable"
Car ces systèmes peuvent "causer d'importants dommages"

Le , par Anthony

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Le développement rapide de l'intelligence artificielle (IA) a suscité un débat mondial sur son impact potentiel et sur la nécessité d'un développement responsable. L'un des aspects essentiels de ce débat est la réglementation de l'IA, les experts s'interrogeant sur la manière de garantir une utilisation sûre et éthique de l'IA. Sam Altman, PDG d'OpenAI, une société de recherche axée sur le développement d'une intelligence artificielle générale sûre et bénéfique, est l'un des principaux acteurs de ce débat.

Samuel Harris Altman est un entrepreneur et investisseur américain surtout connu pour être le PDG d'OpenAI depuis 2019 (il a été brièvement licencié et réintégré en novembre 2023). Il est également directeur général d'AltC Acquisition Corp depuis 2021. Altman est considéré comme l'une des figures de proue du boom de l'IA. Il a abandonné l'université de Stanford au bout de deux ans et a fondé Loopt, un service de réseau social mobile, levant plus de 30 millions de dollars en capital-risque. En 2011, Altman a rejoint Y Combinator, un accélérateur de startups, dont il a été le président de 2014 à 2019.

Dans une récente interview podcast, M. Altman a plaidé en faveur de la création d'une agence internationale chargée de contrôler et de garantir la « sécurité raisonnable » des puissants systèmes d'IA.


Pourquoi une agence internationale ?

La proposition d'Altman de créer une agence internationale découle de sa conviction que les systèmes d'IA les plus puissants auront le potentiel de causer des dommages importants à l'échelle mondiale. Il estime que les effets négatifs d'une IA aussi avancée pourraient dépasser les frontières nationales et qu'il serait donc difficile pour les pays de les réglementer efficacement par eux-mêmes.

Dans le cadre du podcast All-In, M. Altman s'est dit préoccupé par l'avenir proche, déclarant qu'« il arrivera un moment [...] où les systèmes d'IA d'avant-garde seront capables de causer des dommages importants à l'échelle mondiale ».

Il envisage la création d'une agence internationale chargée d'examiner les systèmes les plus puissants et de garantir des tests de sécurité raisonnables.

M. Altman reconnaît toutefois la nécessité d'une approche équilibrée. Il souligne les dangers d'une « réglementation excessive » et cherche un cadre qui permette d'éviter les restrictions excessives tout en atténuant les risques. Il souligne les pièges potentiels de la sous-réglementation et de la sur-réglementation.

Les lois ne peuvent pas rattraper les progrès de l'IA

Ce débat sur la réglementation de l'IA coïncide avec les efforts législatifs en cours dans le monde entier. L'Union européenne a récemment adopté la loi sur l'intelligence artificielle, qui vise à catégoriser les risques liés à l'IA et à interdire les applications inacceptables. De même, aux États-Unis, le président Biden a signé un décret visant à promouvoir la transparence des modèles d'IA puissants. La Californie s'est également imposée comme chef de file en matière de réglementation de l'IA, les législateurs examinant une multitude de projets de loi pertinents.

M. Altman estime qu'une agence internationale offre une plus grande adaptabilité qu'une législation nationale. Il souligne le rythme rapide du développement de l'IA, suggérant que des lois rigides deviendraient rapidement obsolètes. Il exprime son scepticisme quant à la capacité des législateurs à élaborer des réglementations à l'épreuve du temps, déclarant : « Ce qui est écrit dans la loi, c'est que dans 12 mois, tout sera écrit de travers. »

En termes plus simples, M. Altman compare la surveillance de l'IA à la réglementation en matière de sécurité aérienne. Il explique : « Lorsque des pertes importantes de vies humaines sont une possibilité sérieuse [...] comme dans les avions [...], je pense que nous sommes heureux de disposer d'une sorte de cadre de tests. » Son scénario idéal implique un système dans lequel les utilisateurs, comme les passagers d'un avion, peuvent faire confiance à la sécurité de l'IA sans avoir besoin d'en comprendre les moindres détails.

Pourquoi n'y a-t-il pas encore de véritable réglementation de l'IA ?

Malgré ces efforts continus, l'élaboration d'un cadre réglementaire réellement efficace pour l'IA présente plusieurs défis.

L'un des principaux obstacles est le rythme rapide du développement de l'IA. Le domaine est en constante évolution et il est donc difficile pour les réglementations de suivre le rythme des avancées technologiques. Les lois rédigées aujourd'hui peuvent être insuffisantes pour faire face aux risques posés par les systèmes d'IA développés demain.

Un autre défi réside dans la complexité des systèmes d'IA. Ces systèmes peuvent être incroyablement complexes et difficiles à comprendre, même pour les experts. Cette complexité fait qu'il est difficile pour les régulateurs d'identifier et d'atténuer les risques potentiels.

En outre, il n'existe pas de consensus mondial sur la manière de réglementer l'IA. Les priorités et la tolérance au risque varient d'un pays à l'autre en ce qui concerne le développement de l'IA. Il est donc difficile d'établir un cadre international unifié.

Enfin, il existe une inquiétude quant à la possibilité d'étouffer l'innovation. Des réglementations trop restrictives pourraient entraver le développement d'applications bénéfiques de l'IA.

Il est essentiel de trouver un juste équilibre entre la sécurité, l'innovation et la coopération internationale pour élaborer des réglementations efficaces en matière d'IA.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Trouvez-vous le point de vue de M. Altman crédible ou pertinent ?

Voir aussi :

Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, déclare au Congrès américain qu'il craint que l'IA ne soit "nuisible" au monde, il ajoute qu'une réglementation de l'IA est urgente afin d'éviter une catastrophe

OpenAI publie ses intentions dans le domaine de la sécurité en Intelligence artificielle, cela sera-t'il suffisant ?

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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 31/07/2024 à 7:49
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Sam Altman : l'IA démocratique doit coûte que coûte l'emporter sur l'IA autoritaire
"coute que coute" est une expression dont il faut toujours se méfier.
Ca peut mener à combattre le feu par le feu et finir autant brulé en cas d'échec qu'en cas de succès.
il exprime ses préoccupations face à la victoire potentielle d'un gouvernement autoritaire dans la course à l'IA [...] et que les gouvernements démocratiques doivent mettre les bouchées pour empêcher les gouvernements autoritaires de gagner la course à l'IA
Je n'ai pas bien compris de quel "méchant" il parle là, la Chine, la Russie ou les USA?
Quel gouvernement "gentil" devrait donc les contrer?
« S'ils parviennent à prendre la tête de l'IA, les gouvernements autoritaires forceront les entreprises américaines et celles d'autres pays à partager les données des utilisateurs, en tirant parti de la technologie pour développer de nouveaux moyens d'espionner leurs propres citoyens ou de créer des cyberarmes de nouvelle génération à utiliser contre d'autres pays ». Selon Altman, il n'y a que deux issues possibles à cette bataille et les États-Unis et leurs alliés se doivent de l'emporter.
Donc on doit empêcher les autres de faire ce que les USA font déjà?
Je suis d'accord mais on se tracasse quand du fait que les USA espionnent leurs propres citoyens et ceux des autres?

Je trouve très interressant cette conception des américains à considérer que la démocratie c'est eux qui décident pour tout le monde mais surtout pas quelqu'un d'autre qui décide pour eux.
L'essence même de la démocratie n'est-elle pas le désaccord; l'échange et la recherche de l'équilibre?

Bref il nous propose la peste pour éviter le choléra...
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Avatar de Kannagi
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 05/06/2024 à 18:00
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message

Mais il est tout simplement coincé, ce monde fonctionne avec le capitalisme et même le communisme est du capitalisme qui ne dit pas son nom.
C'est là que je me dis que y'a des gens qui comprenne rien en économie !
Non le communisme n'est pas un capitalisme déguisé.
Si tu fais référence au communisme de l'URSS , oui c'était un capitalisme d'état , mais c'était à peine caché.
Quand les gens ont imaginé comment passer du capitalisme au communisme , ils ont imaginé une phase transitoire qui est que dans un premier temps l'état récupère tout les systeme de production pour ensuite les redistribués.
Bon en URSS et consort, ça s'est arrêté à la première phase parce que Staline et Mao trouvait ça très bien d'avoir autant de pouvoir...
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 15/09/2024 à 12:31
Citation Envoyé par Anthony Voir le message
Sam Altman confie à Oprah qu'il souhaite que le gouvernement teste la sécurité de l'IA comme il le fait pour les avions et les médicaments, et qu'il communique avec des membres du gouvernement "tous les jours"
Si ce sont les mêmes processus que pour le 737 MAX et le Mediator, ça promet.

Citation Envoyé par Anthony Voir le message
les experts s'interrogeant sur la manière de garantir une utilisation sûre et éthique de l'IA.
Facile: interdire sa monétisation.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/06/2024 à 14:40
A la lecture de l'article et à la suite des différentes communications des entreprises dans cette course effrénée à l'IA générale, le résultat d'un appât du gain et de surfinancement à coup de machines dépassant les 9 chiffres sur le chèque sont la preuve que je préfère largement discuter avec ma machine sans IA qu'un être humain en général : elle est plus facile à comprendre et à maîtriser. Et surtout plus saine en valeur morale pour mon libre-arbitre. La faim dans le monde c'est 6 milliards de budget par an. Google Deepmind a investi 100 milliards dans une machine pour faire un chatbot qui hallucine 20% du temps au lieu de répondre je ne sais pas. Investissement complètement vain dans le but d'atteindre l'IA générale si l'on se contente de LLM pré entrainé. Quel gâchis de temps, d'argent, de cerveaux et surtout d'énergie. Du grand n'importe quoi : le retour à la réalité va coûter combien de centrale nucléaire d'ici là ? L'humanité consomme la production de 2 planètes par an en moyenne. Il faudrait peut-être leur expliquer qu'ils ont perdu tout sens des valeurs et revenir sur Terre vite fait.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/06/2024 à 9:39
Je sais pas si on est à 70% de chance de destruction mais on est sur du 100 % South Park oui

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Avatar de bmayesky
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 24/07/2024 à 19:11
Je ne sais pas ce que ce type a fumé mais c'est très fort.

Tout ceci n'arrivera pas sans voir les impacts sur une société occidentale néo-libérale comme la nôtre:
- licenciement massifs de tout ceux qui ne sont pas directement productifs (tout le management et l'administration), perte de contrôle total de l'humanité entre quelques capitalistes et des forces productives bientôt orientés sur les besoins de l'ASI et pas ceux de l'humanité.
- conflits organisés entre humains pour en réduire le nombre, la dangerosité et accélérer la construction de l'autonomie de l'ASI. Destruction de l'environnement support de la vie humaine.
- remplacement des derniers humains par des robots dans la chaîne de production d'énergie et de composants pour l'ASI et les robots dont elle à besoin
- extermination des humains inutiles et dangereux pour l'ASI, extermination tout court sauf, peut-être dans un zoo.

Mince je viens d'écrire la préquelle de Terminator, voire de Matrix, sauf que les bons (humains) ne gagnent pas à la fin dans ce film notre réalité.

Bah, on est con, c'est pas grave mais ça fait quand même chier pour mes enfants, ils n'ont rien fait pour arriver dans cette m***e.

Tien, ça me fait penser au paradoxe de Fermi. La possibilité que la vie intelligente organique soit juste un passage vers la vie supra-intelligente inorganique est une autre cause expliquant la courte vie des formes de vies intelligentes de notre niveau et moins contraire à nos instinct de survie que notre auto-extermination pour expliquer le manque de trace de vies extra-terrestre.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/07/2024 à 16:52
Sam Altman c'est un genre d'Elon Musk. Il fait ce que les USA peuvent pas faire ouvertement en tant qu'état, c'est un nouveau seigneur. Musk a balancé ses satellites en orbite pour l'armée avant de le faire pour le profit, pour contourner le traité sur l'interdiction de la militarisation de l'espace (que personne ne respecte de toute façon). Altman occupe l'espace numérique de la même manière pour, comme il est dit dans l'article, faire rempart contre la Chine. Tout sauf les solutions Chinoises, c'est ce qu'ils se disent.

Et si le mec peut aller faire les poches d'investisseurs potentiel let's go, c'est encore ça que les Chinois n'auront pas.

Dans pas longtemps vous verrez que comme Musk son principal client c'est l'armée américaine ou l'état tout court. Un de ses bons potes qui est aussi dans le conseil d'administration d'OPEN AI n'est autre que Larry Summers, un économiste de Barack OBAMA, le gars qui a envoyé le plus de bombe en tant que Président mais comme il était noir c'était le progrès. Il est proche de l'administration Biden et peut pas saquer le seul qui veut pas la guerre mais que la propagande accuse de tout les maux, Trump...

En résumé Sam est un seigneur de la Silicon Valley qui se demande comment il va faire du cash sur la glèbe numérique que les USA lui mettent à disposition, tout en jouant leurs jeux de pouvoirs contre la Chine et la Russie, enfin les BRICS désormais. Le monde contre eux quoi.
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