IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Geoffrey Hinton, «parrain de l'IA» : «Si l'IA prend des emplois, nous aurons besoin d'un revenu de base universel»,
Il recommande au gouvernement britannique de l'instaurer afin d'atténuer l'impact de l'IA

Le , par Stéphane le calme

16PARTAGES

6  0 
Geoffrey Hinton, souvent surnommé le « parrain de l’IA », a récemment exprimé ses préoccupations quant à l’impact de l’IA sur l’emploi et l’inégalité économique. Selon lui, l’adoption d’un revenu de base universel (RBU) pourrait être nécessaire pour faire face aux pertes d’emplois causées par l’automatisation et l’IA. « J'ai été consulté par des gens de Downing Street », a-t-il déclaré. « Je leur ai dit que le revenu de base universel était une bonne idée ».

Le revenu universel de base est un paiement récurrent versé à tous les adultes d'une population donnée, indépendamment de leur richesse et de leur situation professionnelle, sans aucune restriction quant à la manière dont ils dépensent l'argent. Les chercheurs en IA, les futurologues et les chefs d'entreprise s'intéressent de près à cette idée, qu'ils considèrent comme un moyen d'atténuer l'impact économique de l'IA.

L'idée fait également son chemin dans des pays comme l'Afrique du Sud, le Kenya et l'Inde, qui y voient un moyen de lutter contre la pauvreté. Aux États-Unis, de nombreuses villes et certains États ont expérimenté des revenus de base garantis, qui prévoient également des versements mensuels sans conditions, mais à un groupe de personnes ciblé.

Le professeur Geoffrey Hinton, pionnier des réseaux neuronaux qui constituent la base théorique de l’explosion actuelle de l’intelligence artificielle, a quitté Google l’année dernière afin de pouvoir parler plus librement des dangers de l’IA non régulée. Il a conseillé au gouvernement britannique que le RBU était une bonne idée, car il est « très inquiet que l’IA prenne beaucoup d’emplois routiniers ».

Selon Hinton, l'IA augmentera la productivité et créera plus de richesses. Mais à moins que le gouvernement n'intervienne, elle ne fera qu'enrichir les riches et nuire aux personnes qui pourraient perdre leur emploi. « Ce sera très mauvais pour la société », a-t-il déclaré.


IA et sécurité

Hinton a également réitéré ses inquiétudes concernant les menaces d’extinction humaine émergentes. Les développements de l’année dernière ont montré que les gouvernements étaient réticents à limiter l’utilisation militaire de l’IA. La concurrence pour développer rapidement des produits signifie qu’il existe un risque que les entreprises technologiques ne « mettent pas assez d’effort dans la sécurité ».

Le professeur Hinton a déclaré : « Je pense que d'ici cinq à vingt ans, il y a une probabilité de moitié que nous soyons confrontés au problème de l'IA qui tente de prendre le dessus ». Cela entraînerait une « menace d'extinction » pour les humains, car nous pourrions avoir « créé une forme d'intelligence qui est tout simplement meilleure que l'intelligence biologique... C'est très inquiétant pour nous ».

L'IA pourrait « évoluer », a-t-il déclaré, « pour trouver la motivation de produire davantage d'elle-même » et pourrait, de manière autonome, « développer un sous-objectif de prise de contrôle ». Il a ajouté qu'il existait déjà des preuves que de grands modèles de langage - un type d'algorithme d'IA utilisé pour générer du texte - choisissaient d'être trompeurs.

Il a ajouté que les applications récentes de l'IA pour générer des milliers de cibles militaires n'étaient que la « partie émergée de l'iceberg ». « Ce qui me préoccupe le plus, c'est que ces applications puissent prendre de manière autonome la décision de tuer des gens », a-t-il déclaré.

Le professeur Hinton a déclaré que quelque chose de similaire aux Conventions de Genève - les traités internationaux qui établissent des normes juridiques pour le traitement humanitaire en temps de guerre - pourrait être nécessaire pour réglementer l'utilisation militaire de l'IA. « Mais je ne pense pas que cela se produira avant que des choses très désagréables ne se soient produites », a-t-il ajouté.


Les limites de cet échange

L’échange avec la BBC met en lumière les préoccupations de Geoffrey Hinton concernant l’impact potentiel de l’intelligence artificielle sur l’emploi et la nécessité d’envisager un revenu de base universel (RBU) comme solution possible. Cependant, il est important de noter qu'il ne va pas plus loin que l'évocation du RBU, ne discutant pas en profondeur des défis pratiques liés à la mise en œuvre du RBU. Par exemple, il ne traite pas des questions de financement, de l’impact sur l’incitation au travail, ni des conséquences économiques à long terme d’une telle politique.

D'ailleurs, ses détracteurs estiment qu'il serait extrêmement coûteux de mettre en place le RBU et que ce dernier détournerait des fonds des services publics, sans pour autant contribuer à réduire la pauvreté. De plus, un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré à la BBC qu'il n'y avait « aucun projet d'introduction d'un revenu de base universel ».

Ensuite, si Hinton parle de ses inquiétudes sur les risques de sécurité liés à l’IA, il ne fournit pas de solutions concrètes pour atténuer ces risques. La discussion sur les menaces d’extinction humaine est provocatrice, mais elle pourrait bénéficier d’une exploration plus nuancée des mesures de sécurité et des cadres éthiques qui pourraient être mis en place pour réguler le développement de l’IA.

Une plaidoirie qui va dans le même sens que celle de Mustafa Suleyman, un pionnier de l’IA

L’intelligence artificielle va bouleverser le marché du travail des cols blancs et créer « un nombre important de perdants » qui seront contraints de quitter leur emploi, selon l’un des cofondateurs du laboratoire d’IA DeepMind, racheté par Google. Mustafa Suleyman, un pionnier de l’IA qui est récemment devenu directeur général de Microsoft AI, a rejoint une liste croissante d’experts (dont son ancien patron, le PDG d’Alphabet Sundar Pichai) qui ont mis en garde contre les conséquences potentiellement néfastes des progrès rapides de la technologie.

« Sans aucun doute, beaucoup des tâches dans le domaine des cols blancs seront très différentes dans les cinq à dix prochaines années », a déclaré Suleyman lors d’un événement au Bridge Forum de GIC à San Francisco, selon le Financial Times. « Il y aura un nombre important de perdants [et ils] seront très malheureux, très agités », a-t-il ajouté.

Les experts estiment que les avancées de l’IA pourraient être une arme à double tranchant pour l’économie mondiale - stimulant la productivité tout en provoquant des changements radicaux dans les entreprises et les industries. Goldman Sachs a publié une analyse affirmant que les outils d’IA « pourraient entraîner une augmentation de 7 % (ou près de 7 000 milliards de dollars) du PIB mondial et une hausse de la croissance de la productivité de 1,5 point de pourcentage sur une période de 10 ans ». Cependant, cela pourrait également entraîner « une perturbation significative » de la main-d’œuvre, avec jusqu’à 300 millions d’emplois potentiellement exposés à l’automatisation.

Suleyman a déclaré que les gouvernements devraient réfléchir à la manière de soutenir ceux qui perdraient leur emploi à cause de la technologie, le revenu universel de base étant une solution potentielle : « Cela nécessite une compensation matérielle… C’est une mesure politique et économique dont nous devons commencer à parler sérieusement ».


Mustafa Suleyman, lors de la première journée du sommet sur la sécurité de l'IA à Bletchley Park, le 1er novembre 2023 à Bletchley, en Angleterre.

Sam Altman plaide également pour un RBU... sans pour autant partager les bénéfices que ferait OpenAI

Le président d'OpenAI, la structure derrière ChatGPT, a lui aussi plaidé pour un revenu de base universel (RBU) : « [...] une société qui n'offre pas suffisamment d'égalité des chances pour que chacun progresse n'est pas une société qui durera », a écrit Altman dans un billet de blog en 2021. La politique fiscale telle que nous l'avons connue sera encore moins capable de lutter contre les inégalités à l'avenir, a-t-il poursuivi. « Bien que les gens aient toujours des emplois, bon nombre de ces emplois ne créeront pas beaucoup de valeur économique dans la façon dont nous pensons à la valeur aujourd'hui ».

Il a proposé qu'à l'avenir - une fois que l'IA « produira la plupart des biens et services de base dans le monde » - un fonds puisse être créé en taxant la terre et le capital plutôt que le travail. Les dividendes de ce fonds pourraient être distribués à chaque individu pour qu'il les utilise à sa guise - « pour une meilleure éducation, des soins de santé, un logement, la création d'une entreprise, peu importe », a écrit Altman.

Le RBU assurerait donc la sécurité du revenu tout en créant des incitations à quitter les emplois mal rémunérés pour des options plus risquées, mais potentiellement plus lucratives, comme le travail indépendant, l’entrepreneuriat ou la formation continue. Le climat d’innovation qui en résulte réduit la dépendance aux bas salaires et le besoin de concurrencer la technologie. Avec un revenu garanti qui ne dépend pas de la recherche d’emploi, les travailleurs ne prendront un emploi que s’ils le trouvent attrayant, ce qui diminue le déclassement et améliore leur pouvoir de négociation.

Pourtant, Sam Altman ne semble pas disposer à partager les bénéfices éventuels qui reviendraient à OpenAI.

Bien que le RBU ait été mentionné dans des interviews récentes, il n'a pas figuré de manière significative dans les plans d'OpenAI. En l'occurrence, la structure de « bénéfices plafonnés » d'OpenAI stipule que les bénéfices supérieurs à un certain montant appartiennent à son entité à but non lucratif. Lorsqu'il lui a été demandé si OpenAI prévoyait de « prendre les recettes que vous présumez que vous allez gagner un jour et... l'offrir à la société », Altman a hésité. Oui, l'entreprise pourrait distribuer « de l'argent à tout le monde », a-t-il déclaré. Ou alors « nous [allons] investir tout cela dans une organisation à but non lucratif qui fait beaucoup de science ».

Conclusion

Le RBU présente des avantages potentiels, tels que la réduction de la pauvreté et de l’insécurité économique, le soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, la promotion de l’autonomie et de la liberté individuelles, et la simplification du système de protection sociale. Il présente également des inconvénients potentiels, tels que le coût fiscal élevé, le découragement du travail (comme le note Yahiko « Avec un tel système, plus personne ne voudra bosser, en tout cas pour les boulots ingrats, mais indispensables comme éboueurs, femme de ménage, manutention, bâtiment, etc. ») et de la productivité, la diminution de la solidarité sociale et de la responsabilité collective, et le risque d’inflation ou de stagnation.

Le RBU n’est pas une solution miracle qui peut résoudre tous les problèmes liés à l’automatisation. Il doit être évalué en fonction de ses objectifs spécifiques, de ses modalités pratiques et de son contexte institutionnel. Il doit également être comparé à d’autres politiques qui peuvent répondre aux mêmes défis, tels que la garantie d’emploi, la réforme fiscale, la formation professionnelle, l’éducation ou la réglementation du marché du travail.

Source : échange avec Geoffrey Hinton

Et vous ?

Quelles pourraient être les conséquences économiques à long terme de l’implémentation d’un revenu de base universel ?
Comment le gouvernement devrait-il financer le RBU sans compromettre les services publics existants ?
Le RBU pourrait-il réellement compenser les pertes d’emplois dues à l’automatisation, ou existe-t-il des alternatives plus viables ?
Quelles mesures de sécurité spécifiques devraient être mises en place pour prévenir les risques associés à l’IA avancée ?
Comment pouvons-nous équilibrer le développement rapide de l’IA avec des considérations éthiques et de sécurité ?
Le RBU est-il une solution temporaire ou une stratégie à long terme pour faire face aux défis de l’IA ?
Quel rôle les entreprises technologiques devraient-elles jouer dans la régulation de l’IA et la protection de l’emploi ?
Comment la société peut-elle s’assurer que l’IA est développée et utilisée de manière responsable et équitable ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 15:58
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
L'IA va faire très mal à la caste des employés de bureau. Idem chez les devs, tous ne survivront pas même s'ils ne vont pas disparaître, loin de là. Par contre, les boulangers, carreleurs, maçons,plombiers n'ont a priori pas trop de souci à se faire.
Au que si ils ont a craindre car:
qui va acheter son pain et pâtisserie en boulangerie ?
Qui a les moyens de se payer les services d'un carreleur/macon/plombier ?
Qui va acheter les voitures électrique à plus de 30000€ ?

réponse: les csp+ qui font des métiers de bureaux pas les smicards.

les smicards achetent des vielles voiture d'occasion, font eux meme leurs travaux car pas les moyens de se payer un professionnel et achete leurs pains et gâteaux à lidl/autre grande surface discount et vivent dans des logements sociaux car ne peuvent pas se payer eux même un loyer sur le marché privé.

L'europe est le 1er pole de commerce dans le monde, bien loin devant les usa/chine/inde.
C'est grâce aux "gros" salaires qu'on peut se payer les produits chinois/indiens et des produits/prestations national (plombiers, boulanger...), si plus de gros salaire c'est le marché mondial qui va s'effondrer et le plombier va avoir bien moins client donc chute de son chiffre d'affaire et la fin va s'appauvrir comme tous le monde.

d'ailleurs si demain je suis au chômage j'aurais le temps de poser moi même mon carrelage et de fabriquer mon propre pain.
mais si je suis au chômage, de toute façon je vais pas dépenser de l'argent dans ces futilités, je vais bloquer mon épargne et dépenser le moins possible et donc créer une récession qui va rien arranger.
6  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre actif https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 15:43
L'IA va faire très mal à la caste des employés de bureau. Idem chez les devs, tous ne survivront pas même s'ils ne vont pas disparaître, loin de là. Par contre, les boulangers, carreleurs, maçons,plombiers n'ont a priori pas trop de souci à se faire.
5  0 
Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 14:51
les clients qui paient les journaux, veulent des articles de qualités (sans faute, écrit de manière clair et concis sans blabla a rallonge et neutre politiquement), ca l'ia pourra le fournir.

par contre ceux qui paient veulent aussi une info vrai, le métier de journaliste doit évoluer sur cette voie, la rédaction d'article n'a pas vraiment de valeur, la vérification des faits par contre me semble importante !

Je vois pas l’intérêt de lire des articles qui raconte n'importe quoi, un site me ferait le coup, après 2-3 fois de fakenews je ne vais plus sur ce site. Cela fait longtemps que j'ai déserté tf1/bfm/cnews/lci pour cette raison.

A l'aube des élections, je liste tous les journaux qui font des articles sur "les danger de l’extrême droite" sans parler des autres partis politique, arte par exemple c'est terminé pour moi, c'est devenu une chaine de propagande de gauche et pro europe et plus du tous informative. J'évite les journaux orienté extrême droite du style Valeurs actuelle, c'est pas pour tomber dans le travers inverse. Ceux qui font que des articles pour dire que l'UE c'est bien c'est parfait, ne valent pas mieux que ceux qui écrivent H24 que l’Europe faut la quitter.
Chacun prêche sa paroisse en mentant sur les chiffres ou bien en oublient de donner ceux qu vont pas dans leurs sens.

vérifier des données/chiffres, vérifier l’authenticité d'une photo, en cas d'erreur découverte après publication mettre à jours l'article et prévenir les lecteurs.

Le mieux c'est les articles sur les sondages, je suis sur que je peux obtenir un sondage pour dire que 51% des français voudrait voudrait exterminer tous les vieux et handicapés pour réduire la dette. suffit de tourner bien comme il faut les questions, voir de poser des questions qui n'ont rien à voir et de bien choisir les répondants et d'en choisir peu (10 personnes par exemple).
Ca me fait un gros titre putaclic pour la journée, la méthode du sondage osef. en réalité c'est un sondage poser sur le forum 18-25 dans le topic troll et 200 personnes y ont répondu à la question: "doit on tout faire ce qui est possible de faire pour réduire la dette sans impacter les jeunes en bonne santé ?"

En ce moment, je recommande le journal Elucid, pour l'instant je ne suis pas déçu par le sérieux de leurs travail de qualité, que jamais une IA ne pourra faire !
la section économie est irréprochable, un exemple
4  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/06/2024 à 0:03
Affirmer que "L’IA va remplacer tous les emplois humains" prouve une seule chose... Que les auteurs de cette affirmation sont totalement déconnectés du monde réel!!!

Merci de m'expliquer comment l'IA va remplacer l'être humain dans les activités "manuelles" du genre nettoyer les rues, déboucher les égouts, délivrer les soins à la personne (Soyons prosaïque: C'est l'IA qui va nettoyer la merde des malades bloqués dans leur lit?), rénover les façades de nos maisons, goudronner nos routes, construire nos infrastructures telles que ponts, tunnels, construire nos avions et bateaux (et non un bateau ne se construit pas à la chaîne comme les voitures), éteindre les incendies, etc, etc, etc...

Il y a actuellement une pub qui passe sur les chaînes TV françaises qui prouve la vacuité et l'inutilité de l'IA, une pub d'AWS (Amazon) qui vante les avantages de l'IA et que voit-on? Une designer de mode qui regarde un écran et voilà que l'habit se crée à partir de rien tout seul sur la mannequin... Je suis impatient de sortir du lit et de voir apparaître par miracle mes chaussettes et mon string panthère grâce à l'IA
3  1 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 06/06/2024 à 16:11
Citation Envoyé par smarties Voir le message
De ce que je vois l'IA va supprimer le travail d'après la majorité des articles mais j'aimerais surtout qu'elle me donne du temps libre en améliorant mon quotidien :
- robot aspirateur... bon ça existe mais ça ne fais pas forcément bien les coins
- robot vapeur pour nettoyer le sol et pas juste avec une petite serpillière qui passe un coup d'eau
- robot d'entretien du jardin : tondre, élaguer, couper les herbes des bordures
- ...
On te donnera ça, mais ça demandera une connexion à Internet permanente, une caméra qui diffusera tes infos en permanence sans ton accord sur un serveur accessible par Internet, et pas sécurisé

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Que pensez-vous de son analyse ?
Elle est forcément biaisée. La personne doit convaincre les investisseurs. Donc elle va leur faire la danse du ventre, le numéro de claquettes, la boule de cristal, etc.

Bref, c'est juste une personne qui a faim. Ça ne veut pas dire qu'elle a tord sur tout, mais ses propos sur le sujet ont autant d'intérêt que ceux de n'importe qui dans la rue.
1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 20/05/2024 à 11:35
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Selon Hinton, l'IA augmentera la productivité et créera plus de richesses. Mais à moins que le gouvernement n'intervienne, elle ne fera qu'enrichir les riches et nuire aux personnes qui pourraient perdre leur emploi. « Ce sera très mauvais pour la société », a-t-il déclaré.
Ouais si l'IA devient performante, énormément de gens pourraient perdre leur job (surtout dans les métiers de bureau).

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Hinton a également réitéré ses inquiétudes concernant les menaces d’extinction humaine émergentes. Les développements de l’année dernière ont montré que les gouvernements étaient réticents à limiter l’utilisation militaire de l’IA. La concurrence pour développer rapidement des produits signifie qu’il existe un risque que les entreprises technologiques ne « mettent pas assez d’effort dans la sécurité ».
Les robots tueurs représentent un danger.
Ils pourraient se faire hacker, ils pourraient se mettre à bugger et commencer à tuer des civils.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Le professeur Hinton a déclaré que quelque chose de similaire aux Conventions de Genève - les traités internationaux qui établissent des normes juridiques pour le traitement humanitaire en temps de guerre - pourrait être nécessaire pour réglementer l'utilisation militaire de l'IA. « Mais je ne pense pas que cela se produira avant que des choses très désagréables ne se soient produites », a-t-il ajouté.
Ouais enfin quand c'est la guerre, il y a des armées qui s'en foutent complétement des normes juridiques.
Ça m'étonnerait que les USA avaient le droit d'utiliser du Napalm, de l'Agent Orange, du phosphore blanc, des munitions à l'uranium appauvri, etc.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’intelligence artificielle va bouleverser le marché du travail des cols blancs et créer « un nombre important de perdants » qui seront contraints de quitter leur emploi, selon l’un des cofondateurs du laboratoire d’IA DeepMind, racheté par Google.
Effectivement ça pourrait se passer comme ça.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’échange avec la BBC met en lumière les préoccupations de Geoffrey Hinton concernant l’impact potentiel de l’intelligence artificielle sur l’emploi et la nécessité d’envisager un revenu de base universel (RBU) comme solution possible. Cependant, il est important de noter qu'il ne va pas plus loin que l'évocation du RBU, ne discutant pas en profondeur des défis pratiques liés à la mise en œuvre du RBU. Par exemple, il ne traite pas des questions de financement, de l’impact sur l’incitation au travail, ni des conséquences économiques à long terme d’une telle politique.
Pourquoi ça devrait concerner tout le monde ?
Les taxes sur l'IA pourraient financer le RSA (ou les équivalents).

Comme ça il n'y a pas d'histoire d'impact sur l'incitation au travail et à la formation.
1  1 
Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 16:07
De ce que je vois l'IA va supprimer le travail d'après la majorité des articles mais j'aimerais surtout qu'elle me donne du temps libre en améliorant mon quotidien :
- robot aspirateur... bon ça existe mais ça ne fais pas forcément bien les coins
- robot vapeur pour nettoyer le sol et pas juste avec une petite serpillière qui passe un coup d'eau
- robot d'entretien du jardin : tondre, élaguer, couper les herbes des bordures
- ...
1  1 
Avatar de Forge
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 03/07/2024 à 19:06
Citation Envoyé par Anselme45
Merci de m'expliquer comment l'IA va remplacer l'être humain dans les activités "manuelles" du genre nettoyer les rues, déboucher les égouts, délivrer les soins à la personne (Soyons prosaïque: C'est l'IA qui va nettoyer la merde des malades bloqués dans leur lit?), rénover les façades de nos maisons, goudronner nos routes, construire nos infrastructures telles que ponts, tunnels, construire nos avions et bateaux (et non un bateau ne se construit pas à la chaîne comme les voitures), éteindre les incendies, etc, etc, etc...
Gros mélange des genres dans ton discours.

Les juristes savent que leur métiers est déjà dans la balance.
Les graphistes sont en pleine réflexion sur ce que va devenir leur métier.
Les rédacteurs web (et pigistes) sont aussi sur les premières marches de l'échafaud.
Les caissières (et caissiers) sont déjà remplacées par des robots, comme l'ont été les ouvriers des chaînes de montage dans l'automobile.
Les vidéastes voient arriver des outils de génération vidéo IA qui vont leur faire gagner masse de temps, et par conséquent va réduire les débouchés des nouveaux.
Les drones militaires autonomes ont déjà prouvé leur efficacité.
Etc. etc.

Penser que l'IA (et la robotique) ne vont rien changer c'est se mettre le doigt (un gros doigt) dans l'oeil.

A court terme, tout étant seulement entrain de se mettre en place (chatGPT, et la révolution IA, n'a QUE 2 ans), c'est encore de l'essai erreur.
Cependant, les entreprises sont de plus en plus nombreuses (en plus de se faire un peu d'oseille sur le dos des noobs), à avoir remplacé leur personnel.

A moyen terme, Les voitures autonomes remplaceront les taxis et autres Uber, et les robots humanoïdes vont faire leur apparition dans nos quotidiens.
Ils pourraient remplacer les cuistots dans les fast-food, les enseignants dans le primaire, et prendre les risques que ne prendront pas les pompiers ou les militaires.

A long terme, nettoyer les rues, déboucher les égouts ou goudronner les routes seront effectivement des taches assignées à des robots.

Là où il peut se passer un peu de temps, je te l'accorde, c'est sur les jobs liés à l'humain comme s'occuper des personnes handicapées, ou celles clouées au lit comme tu dis.
Mais ce n'est qu'une question de temps avant que cela n'arrive.

Je vois 3 raisons qui pourraient empêcher ces situations de se réaliser :
- le manque de ressources qui nous pend au nez. Et là, il va falloir arbitrer à quoi celles qui restent vont servir ;
- une "religion" anti-robot qui ferait monter la peur des utilisateurs (je me demande s'il n'y a pas déjà des films ou des romans là-dessus) ;
- mais surtout le manque de rentabilité. Techno géniale ou pas, les banquiers n'investiront pas dans des entreprises si ça ne sent pas la machine à cash. Pour le moment, c'est la fête du slip, mais ça pourrait se tarir aussi vite que ça a commencé.

L'IA, il faut l'apprivoiser maintenant, suivre son évolution, se former, bref ne pas se laisser larguer. Ou alors il faudra assumer d'avoir jouer l'autruche quand elle prendra ton taff.
Sans être Madame Irma, je pense que ça peut prendre 10 ans, 20 ans, peut-être plus, mais ça finira par arriver.
0  0