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Les examens soumis par l'IA obtiennent de meilleures notes que les étudiants, d'après une étude.
Selon les experts, les universités devraient s'efforcer d'adopter la « nouvelle normalité » de l'IA

Le , par Stéphane le calme

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Des chercheurs de l’Université de Reading ont mené une étude révélant que les réponses d’examens générées par l’IA peuvent non seulement échapper à la détection, mais aussi obtenir des notes plus élevées que celles soumises par les étudiants universitaires. Ces conclusions interviennent alors que des inquiétudes se font jour quant au fait que des étudiants présentent des travaux générés par l'IA comme étant les leurs, ce qui soulève des questions quant à l'intégrité académique des universités et d'autres établissements d'enseignement supérieur.

Selon les universitaires de l'université de Reading, cette étude montre également que même les correcteurs expérimentés pourraient avoir du mal à repérer les réponses générées par l'IA.

Peter Scarfe, professeur associé à l'école de psychologie et de sciences du langage clinique de Reading, a déclaré que ces résultats devraient servir de « signal d'alarme » pour les établissements d'enseignement, car les outils d'IA tels que ChatGPT deviennent de plus en plus avancés et répandus. Il a déclaré : « Les données de notre étude montrent qu'il est très difficile de détecter les réponses générées par l'IA ».

« On a beaucoup parlé de l'utilisation de ce que l'on appelle les détecteurs d'IA, qui sont également une autre forme d'IA, mais leur portée est limitée ».

Pour cette étude, publiée dans la revue Plos One, le professeur Scarfe et son équipe ont généré des réponses à des questions d'examen à l'aide de GPT-4 et les ont soumises au nom de 33 faux étudiants.

Les correcteurs d'examen de l'école de psychologie et de sciences cliniques du langage de Reading n'étaient pas au courant de l'étude.

Les réponses soumises pour de nombreux modules de psychologie de premier cycle n'ont pas été détectées dans 94 % des cas et, en moyenne, ont obtenu des notes plus élevées que celles des vrais étudiants, a déclaré le professeur Scarfe. Selon lui, l'IA s'est particulièrement bien comportée en première et deuxième années d'études, mais a connu plus de difficultés dans le module de la dernière année d'études.

L'année dernière, les universités du Russell Group, dont fait partie l'Université d'Oxford, se sont engagées à autoriser l'utilisation éthique de l'IA dans l'enseignement et les évaluations, et de nombreuses autres ont fait de même.

Le secteur de l'éducation devra constamment s'adapter et mettre à jour les orientations

Toutefois, le professeur Scarfe a déclaré que le secteur de l'éducation devra constamment s'adapter et mettre à jour les orientations à mesure que l'IA générative continuera d'évoluer et de devenir plus sophistiquée. Il a ajouté que les universités devraient se concentrer sur la manière d'adopter la « nouvelle normalité » de l'IA afin d'améliorer l'éducation.

Le professeur Scarfe a ajouté que le retour aux évaluations en personne lors des examens constituerait « un pas en arrière à bien des égards ». Il a déclaré : « De nombreuses institutions ont abandonné les examens traditionnels pour rendre l'évaluation plus inclusive. Nos recherches montrent qu'il est d'une importance internationale de comprendre comment l'IA affectera l'intégrité des évaluations éducatives. Nous ne reviendrons pas nécessairement aux examens manuscrits, mais le secteur mondial de l'éducation devra évoluer face à l'IA ».

Le professeur Etienne Roesch, de l'école de psychologie et de sciences cliniques du langage de Reading, co-auteur de l'étude, a ajouté : « En tant que secteur, nous devons nous mettre d'accord sur la manière dont nous attendons des étudiants qu'ils utilisent et reconnaissent le rôle de l'IA dans leur travail. Il en va de même pour l'utilisation plus large de l'IA dans d'autres domaines de la vie, afin d'éviter une crise de confiance au sein de la société. Notre étude met en évidence la responsabilité qui nous incombe en tant que producteurs et consommateurs d'informations. Nous devons redoubler d'efforts pour respecter l'intégrité de l'enseignement et de la recherche ».

99% des étudiants utilisent les IA génératives pour diminuer leur temps de travail

Dans le cadre du Hackathon transversal autour des enjeux sociétaux de l’IA, une étude a été réalisée par le Pôle Léonard de Vinci et Talan auprès de 1 600 étudiants de 4ème année d’études supérieures. Ce sondage a pour but de révéler la vision et l’utilisation des IA génératives (Chat GPT, Midjourney etc.) par les étudiants mais aussi son impact sur l’avenir professionnel des élèves. Grâce à un Hackathon structuré autour d’une pédagogique novatrice, les étudiants ont pu prendre du recul par rapport à l’utilisation des IA.

Voici quelques chiffres clés de l'étude :
  • Adoption massive : 99% des étudiants utilisent les IA génératives (ChatGPT, Midjourney, Gemini, etc);
  • Usage intensif : 92% les utilisent régulièrement et 1/3 tous les jours;
  • Catalyseur de performance : 65% perçoivent une forte augmentation de leur productivité;
  • Coût financier : 1/3 des étudiants paient un abonnement ChatGPT 4 à 20€/mois;
  • Atout d’attractivité décisif : 65% des étudiants estiment que la présence des IA génératives fait partie des principaux critères de choix de leur future entreprise.

Les étudiants ont indéniablement trouvé leur baguette magique avec les technologies d’IA génératives. Ils se disent eux-mêmes :
  • Accros aux IA génératives : 51% constatent qu'ils auraient du mal à se passer de ChatGPT.
  • Ils sont dans le même temps conscients des défauts des IA génératives et le dispositif d’apprentissage du Hackathon auquel ils ont participé (alternance de réflexion sans IA, puis avec) a porté ses fruits et devrait servir d’exemple pour former massivement les étudiants et salariés comme cela est préconnisé dans le rapport « IA : notre ambition pour la France » de la commission de l’intelligence artificielle sorti en mars 2024.


« Les diplômes universitaires perdront en importance au fur et à mesure de la montée en puissance de l'IA », d'après le vice-président de LinkedIn

Le PDG d’Indeed, Chris Hyams, a exprimé ses préoccupations quant à l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail. Dans un essai, il compare l’évolution rapide de l’IA à celle de la révolution industrielle et note que les « vagues d’innovation technologique » se sont accélérées au fil du temps. En droite ligne avec ces observations, il souligne que les étudiants sont susceptibles d’acquérir des compétences qui pourraient devenir obsolètes une fois qu’ils auront obtenu leur diplôme. C’est une sortie que vient compléter celle du vice-président de LinkedIn selon laquelle « les diplômes universitaires perdront en importance au fur et à mesure de la montée en puissance de l’intelligence artificielle. »

Selon le VP de LinkedIn, ce sont plutôt la capacité à communiquer, la créativité et l’adaptabilité que les recruteurs rechercheront de plus en plus. La sortie qui intervient après la publication d’une étude selon laquelle les étudiants sont susceptibles d’acquérir des compétences qui pourraient devenir obsolètes à cause de l’IA questionne sur l’importance des études.

En sus, 27 % des emplois sont fortement menacés par la révolution de l'IA, selon une étude de l'OCDE.


École, diplôme, capacité à communiquer, créativité et adaptabilité sont-ils dissociables ? Ça dépend

La rubrique Emploi de Developpez.com ouvre la porte à la consultation de plus de 20 000 offres d’emploi de professionnels de l'informatique au sein de la francophonie. Des exigences reviennent au sein de ces dernières : le postulant doit posséder un diplôme universitaire de niveau bac+3/5 et plusieurs années d’expérience. Et ce n’est pas fortuit.

En effet, de façon traditionnelle, l’exercice dans la filière des technologies de l’information en France requiert de suivre le parcours classique d’une formation diplômante en informatique, au cours de laquelle, le futur développeur de métier acquiert les connaissances de base pour la carrière qu’il envisage. Le cursus est sanctionné par l’obtention d’un diplôme universitaire à bac+3/5 en général requis (en plus d’un certain nombre d’années d’expérience professionnelle) par les employeurs lors de la phase de recrutement. La consultation des syllabus de formation laisse en sus penser qu’elles accordent une place importante à la capacité de communiquer, à la créativité et à l’adaptabilité.


En Amérique du Nord, le rapport au diplôme est différent de celui en France. En 2015, Elon Musk et d'autres personnalités de l'industrie de la technologie ont créé OpenAI et l'ont déplacé dans des bureaux au nord de la Silicon Valley à San Francisco. Ils ont recruté plusieurs chercheurs ayant travaillé chez Google et Facebook, deux des entreprises qui mènent une poussée industrielle dans le domaine de l'intelligence artificielle.

En plus des salaires et des primes à la signature, les géants de l'Internet rémunèrent généralement les employés avec des options d'achat d'actions considérables. OpenAI a dépensé environ 11 millions de dollars dans sa première année, avec plus de 7 millions de dollars consacrés aux salaires et autres avantages sociaux. C’est ainsi que des chercheurs de renom ont pu entrer en possession de rémunérations annuelles variant entre 300 000 dollars et 2 millions de dollars l’an.

Grosso modo, la manœuvre laissait penser que la filière intelligence artificielle est réservée à des tiers ayant fait de longues études universitaires, des personnes nanties de doctorats. Seulement, Elon Musk a complété une offre d’emploi pour la division intelligence artificielle de Tesla à sa manière : « Un doctorat n'est absolument pas nécessaire. Tout ce qui compte, c'est une compréhension approfondie de l'intelligence artificielle et la capacité à mettre en œuvre les réseaux de neurones d'une manière réellement utile (c'est ce dernier point où l'on observe qu'il y a des difficultés). Pour le reste, je me fiche de savoir si vous êtes même parvenu à obtenir votre diplôme d'études secondaires. »

C’est un positionnement qui rejoint celui d’IBM qui suggère de recruter sur la base des compétences plutôt qu’en se fondant sur les diplômes universitaires. Même Tim Cook est d’avis « qu'un diplôme universitaire de quatre ans n’est pas nécessaire pour maîtriser le codage informatique. » Après, la plus grosse difficulté est peut-être de répondre à la question : qu’est-ce qu’être compétent ?

Source : Plos One

Et vous ?

L’éthique de l’utilisation de l’IA : quelle est votre opinion sur l’utilisation de l’IA pour générer des réponses d’examens ? Est-ce acceptable ou cela compromet-il l’intégrité académique ?
Évaluation de la créativité : l’IA peut-elle réellement rivaliser avec la créativité et la réflexion critique des étudiants ? Comment évalueriez-vous la qualité d’une réponse générée par l’IA par rapport à celle d’un étudiant réel ?
Transparence et responsabilité : comment pouvons-nous garantir la transparence et la responsabilité dans l’utilisation de l’IA pour les examens ? Quelles mesures devraient être prises pour éviter la tricherie ?
Impact sur l’apprentissage : l’utilisation de l’IA pour générer des réponses d’examens pourrait-elle avoir un impact sur la façon dont les étudiants apprennent et étudient ? En quoi cela pourrait-il être bénéfique ou préjudiciable ?
Alternatives et solutions : quelles autres méthodes d’évaluation pourraient être mises en place pour garantir l’intégrité académique tout en tirant parti des avantages de l’IA ?

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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 04/09/2024 à 21:19
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun, pourquoi un générateur de médiocrité (nivelage de tout le contenu) pourrait voler le travail des producteurs de valeur pour que OpenAI puisse "gagner de l'argent" en empêchant le dit producteur de valeur d'en gagner ? La réponse à votre question est dans la question en fait, il suffit de remplacer "innovation" par ce qu'est réellement un tel moteur conversationnel qui répond tout et n'importe quoi et de se rappeler le sens de "droit" et de "auteur"

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que les entreprises technologiques devraient payer une redevance pour utiliser des contenus protégés par le droit d’auteur ? Si oui, comment cette redevance devrait-elle être calculée ?
Sur la base d'une négociation avec chaque auteur. s'ils ont besoin des ces données il doivent la respecter et donc respecter ceux qui la produise.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les créateurs de contenu peuvent-ils collaborer avec les entreprises d’IA pour garantir une utilisation éthique de leurs œuvres ?
C'est leur droit, c'est aux entreprises d'IA de faire les efforts nécessaires.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’utilisation de matériaux protégés par le droit d’auteur sans autorisation pourrait-elle nuire à la diversité et à la qualité des contenus disponibles en ligne ?
C'est déjà le cas, il suffit d'interroger ChatGPT ou Mistral ou autre sur n'importe quel sujet que l'on connait bien pour constater le massacre qui est fait de l'information, vaguement reformulées, avec très souvent des hallucinations ubuesques. En enseignement c'est terrible aujourd'hui, on doit passer 4h sur un sujet qui en prenait 1 avant pour faire désapprendre aux étudiants des trucs faux qui les empêchent de comprendre la notion.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelles mesures législatives pourraient être mises en place pour équilibrer les besoins des développeurs d’IA et les droits des créateurs ?
Mais pourquoi équilibrer ? les entreprises d'IA n'ont rien à imposer. Si tel était le cas ce serait la fin de tout. Les auteurs n'auraient plus de revenus donc ne produiraient plus et il ne resterait que la soupe mal interprétées par ces "IA" sur la base de l'existant, grande victoire pour les entreprises d'IA qui deviendraient riche pendant un certain temps, une catastrophe pour l'humanité qui deviendrait comme les gros bonhommes dans Wall-e.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que l’accès libre aux informations et aux œuvres culturelles est essentiel pour le progrès technologique, ou cela devrait-il être strictement réglementé ?
si le progrés technologique n'apporte qu'une baisse de qualité et une perte de travail dans une société où on est de plus en plus nombreux il est évident que la réglementation doit empêcher la désignation de "progrés" ce qui n'est qu'un simple moteur conversationnel qui répond coute que coute même quand il ne sait pas. La Justice doit par ailleurs vivement condamner les atteintes au droit d'auteur, sinon ça veut dire que les grosses boites sont plus fortes que l’état de droit...gros soucis.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les utilisateurs finaux des technologies d’IA peuvent-ils influencer les pratiques des entreprises en matière de respect des droits d’auteur ?
Quand ils se rendront compte que ça ne leur apporte rien à part le "plaisir" de participer au truc fun du moment, quand ils se lasseront des images toutes identiques, quand ils se lasseront des contenus plats au goût de réchauffé, ils se mordront les doigts et se retourneront vers les gens qui produisent du contenu qui les élève ou les fait rêver.
15  1 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Controverse autour du droit d'auteur : OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé
Que se passe-t-il quand un entreprise a un business model qui n'est pas viable?
Elle vire son CEO
Elle met la clé sous la porte
Elle est rachetée
Elle peut aussi sortir de la loi mais à ses risques et péril
etc

C'est quand même incroyable que des entreprises hégémoniques se permettent ce genre de discours et qu'en plus elles fasse du quasi-esclavage en parallèle de ça.
Vous êtes dans la une bulle financière, technique et technologique incroyable et vous ne pouvez pas respecter la loi? Il y a une chose qui cloche dans votre gestion!
11  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:15
"Mais Monsieur comment voulez que je vende des voitures si je les voles pas au préalable !"
8  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 15:52
Moi si je dis, il faut bien que cambriole 25 maisons par ans, sinon je ne sais pas partir en vacances, je suis certains que ça finira mal pour moi. Mais lui, le Altman, la nouvelle coqueluche du moment, il peut se permettre de dire qu'il ne peut gagner des millions qu'en volant le travail des autres, et ça passe crème.
7  0 
Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 26/11/2024 à 11:49
Mais ces gens ne peuvent pas créer de l'intelligence, seulement accumuler des données ce qui n'est pas de l'intelligence. Cela rappelle le débat entre Montaigne et Rabelais : une tête bien pleine ou une tête bien faite. Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
7  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 16:21
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La controverse autour de l’utilisation des matériaux protégés par le droit d’auteur par OpenAI soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits des créateurs. Alors que l’IA continue de progresser, il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.
Je suis en total déssacord. C'est un principe utilisée vieux comment le monde. La question pose il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.

C'est déjà éliminer la question du vol de donnée, pour qu'on accepte un "état de fait", et que la seule question qu'on se pose, soit de savoir si on doit choisr entre X ou Y pour régler le problème. C'est pourtant simple, tout vol est interdit. Et TOUS les acteurs de l'IA on procédé de la sorte, ils devraient selon en répondre devant un tribunal.

Parce que si on trouve normal que des entreprisent vol le contenus générer par d'autre, et que leur argument c'est "on ne peut pas faire autrement que de voler" pour faire fructifier notre buisness, alors, on doit accepter qu'on rentre dans un magasin, qu'on vole de dont en a envie besoin, et si on se fait choper à sortie, dire "je ne peux pas faire autrement que de voler" pour ne pas crever la dalle, et on ne devrait pas avoir de soucis. Et ça m'étonnerait très fort qu'une solution du type "comment règler le soucis entre ne pas crever" tout en laissant les magasin faire du pognon me sera proposée.

Si l'IA ne peux fonctionner qu'en volant, et bien on devrait tout simplement interdire ces dernières, sous peine de prison. Je ne vois pas pourquoi on ferait une exception "par ce que ça empêcherait l'innovation". Que ces messieurs, puisse qu'ils ne vont pas en prison, retourne dans leur entreprise et développe "une vrai" IA, sans devoir voler le contenu générer par d'autres. Mais c'est impossible en l'état actuelle de la technologie. Et qu'on ferme ces entreprises ne fera pas arrêter le monde de tourner, on vivait bien avant cette "ridicule technologie", et on vivra bien sans. Leur seul but, c'est de faire du pognon, et en plus en se basant sur le travail d'autres. C'est des méthodes de gangster et les gangster, on les mets en Prison.

Source : OpenAI (1, 2)

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun. Si l'IA était une innovation, elle devrait faire son taf sans voler les créateurs de contenus. Je vous pose la question à vous "Stéphane le calme", que feriez-vous si je récupérait l'ensemble de ce site, et que je l'utilise avec un autre emballage, que je fais du pognon avec, et que si vous n'êtes pas d'accord, je puisse vous répondre "je suis obligé de voler ce site, parce qu'aussi non, je ne sais pas faire du pognon ?" Quelle réaction auriez vous ? Tenteriez vous de "proposer une solution" qui nous satisface tous les deux ? Je ne pense pas, vous m'attaquerier en juste et je passerais surement par la case "prison".

J'aimerai bien avoir votre réponse.

Cordialement.

BàV et Peace & Love.
6  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 23:38


Citation Envoyé par floyer Voir le message
Dire « c’est du vol » est un peu rapide…
Je ne trouve pas, d'autant plus que certains "grand patron" osent même dire ouvertement (la je cite l'ex-PDG de Google) :
Ne vous préoccupez pas des droits d'auteur, et prenez (volez) tous ce dont vous avez besoin, vous gagnerez tellement d'argent, que vous pourrez vous payer les meilleurs avocat du monde pour vous évités des soucis par la suite.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
le vol est défini par la loi et une loi peut se changer (par le législateur bien sûr). En l’occurrence ce n’est pas du vol, mais une contrefaçon.
En fait, c'est les 2 ensembles. D'abord du vole de données, puis de la contrefaçon en régurgitant ce qui a été volé.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Le code de propriété intellectuelle définit d’ailleurs des modalités qui réduisent le droit d’auteur (courtes citations, parodie, pour les logiciels, copie de sauvegarde, etc…). Sur les brevets, il y a une expiration… on pourrait imaginer une clause d’exclusion pour l’IA.
Si on ne parle même que du code (sans parler des mucisiens ou autres artiste), on ne parle pas de "courtes" citations (mais d'écriture d'une énorme majorité de code en se basant sur ce qui a été volé au départ), ce n'est pas non plus de la parodie, ce n'est pas une copie de sauvegarde, etc...

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Ainsi, la question est que gagnerait ou que perdrait-on à réduire les droits d’auteur au profit de l’IA. Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.
Il ne faut pas voir le problème sous cet angle, sinon ça veut dire qu'on négocie avec des voleurs. La question n'est pas de savoir ce qu'on gagnerait ou perdrait à réduire les droits d'auteur au profit de l'IA.

Si les "IA" était vraiment des "IA", et qu'elles produisent un contenus "original", je n'ai rien à redire, je n'ai rien contre la concurrence.

Mais on est très loin de ça ici. Et tous ceux qui se sont engoufrés dans cette voie en étaient parfaitement au courant.

Un peintre qui fait une copie d'un Rubens et la vend comme si c'était un authentique Rubens, c'est la prison. Point.

Si l'IA régurgite du code volé, c'est la prison pour les responsable. Point.

quand tu dis : Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.

Oui, ce serait un appauvrissement du capital culturel, quoique, en matière de musique, le niveau global et l'innovation est déjà tellement réduite, que les musiciens se sont déjà chargé eux-même de cela tout seuls . Tout se ressemble, tout est d'un niveau au rat des paquerette, fade, etc.

Il y bien longtemps qu'on a plus entendu un artiste produire quelque chose qu'un Balavoine, un Sardou auraient pu produire, ou qu'un artiste comme Coluche aurait pu dire. Tout cela n'est plus "autorisé", sous peine d'être directement taxé d'être d'extrême droite.

Il en faut aussi de la "variété", mais on manque cruellement de chanteur ou de personnalité public qui dérengeraient la pensée unique à laquel on nous soumet depuis la fin des 80's. Un vianey, un christophe maé, un Bioley, Pagni, Bruel, et tout ces artistes "bien dans le rang de la pensée unique bobo", a un moment ça finit par être soulant, pour rester poli.

Légiférer ne servirait à rien. Le point de départ, c'est le vol des données pour alimenter les LLM. Rien d'innovant ne peut sortir d'une IA. Il y aura dans tous les domaines un nivellement par le bas, plus d'originalité, de nouveau concept, de nouvelles idées.

Si une IA sort un disque "à la beattles" ou "à la ABBA", ça devrait au minimum être mentionné. On fait chanter macron, avec sa voix, mais déformée pour qu'elle reprenne le "style" d'Aznavour. Ce n'est rien de nouveau, c'est juste une contrefaçons faites avec des données volée. Chercher plus loin, c'est déjà accepter le vol initiale. Je ne vois pourquoi on ferait une exception pour l'IA.

BàT. et Peace & Love.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/07/2024 à 7:13
Les travailleurs africains à l'origine de la révolution de l'IA : une réalité de conditions éprouvantes et [...] pour environ un dollar de l'heure
Pendant que les société d'IA lèvent des millions de dollar d'investissement.
5  0 
Avatar de Gluups
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 11/07/2024 à 11:20
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les travailleurs africains à l'origine de la révolution de l'IA : une réalité de conditions éprouvantes et [...] pour environ un dollar de l'heure
Pendant que les société d'IA lèvent des millions de dollar d'investissement.
Si je lis bien, l'émergence de l'IA est basée sur l'esclavage.
4  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2024 à 16:08


Citation Envoyé par edrobal Voir le message
Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
Oui, l'IA n'existe pas. C'est juste, comme tu le dis bien, un habillage marketing, où l'on remplace le terme "Algorithme" par le terme "IA". La différence de perception, seuls des gens sachant de quoi ils parlent savent la comprendre.

Mr. et Md. "tout-le-monde" y croyent car avant on leur parlait de "technique", et ça leur passait au-dessus de la tête. Renommer algorithme par IA, et ça les touchent un peu plus, car dans le terme IA, il y a "intelligence", chose qu'ils "comprennent mieux".

Quand on me parle de l'IA, je finis toujours par : "Et à fin, il y a un 'IF'. Un oui ou non.

Mais l'IA est une "nouvelle" sorte d'algo, qui fait un énorme traitement, d'une toute aussi énorme masse de données, et utilisant une gigantesque quantité d'énergie. Cette manière de procéder est nouvelle, dans le sens où elle n'était (par des limites matérielles) pas possible auparavant.

Comme beaucoups d'autres "inventions", il y aura du bon et du mauvais. Cette manière de procéder sera adaptée à certains domaines, et n'apportera rien dans d'autres domaines. Cela dépendra aussi de la qualité et de la pertinence des données que pourra traiter une IA.

Un peu d'histoire...

  • L'imprimerie en tant que "technique" ne faisait rien de "miraculeux", mais ça a aidé à diffuser le "savoir". L'imprimerie étant plus rapide qu'un moine copiste.
  • La radio ne créait rien non plus, mais a permis une plus grande diffusion du savoir.
  • Internet, à ses débuts, a aider à partager le savoir.
  • Les moteurs de recherche on permis de "trouver plus vite" le savoir.
  • L'IA va aider a mettre en pratique un savoir, et c'est là le danger. L'IA ne va rien "inventer", mais va permettre à des "non initiés" de "(re)produire" des "choses" qu'ils ne maîtrissent pas. Où est le danger ? Pour moi, l'écart va se creuser entre ceux "qui savent" et d'autres "qui font".


En résumant, ce n'est pas parce que l'on sait utiliser une calculatrice, qu'il ne faut pas continuer a apprendre les mathématiques.

BàV et Peace & Love.
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