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Une étude suggère que la répétition excessive de certains "mots marqueurs" par les chatbots peut révéler qu'un texte a été généré par l'IA,
Mais la reformulation du texte pourrait brouiller les pistes

Le , par Mathis Lucas

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4  0 
Un groupe de chercheurs de l'université allemande de Tubingen et de l'université Northwestern suggère que l'occurrence élevée de certains mots (ou expressions) dans un texte à l'ère des grands modèles de langages (LLM) peut vouloir signifier que ce dernier a été généré par l'IA. En examinant l'usage excessif des mots après que les chatbots sont devenus largement disponibles à la fin de 2022, les chercheurs ont constaté une augmentation soudaine de la fréquence de certains mots de style qui était "sans précédent à la fois en matière de qualité et de quantité". Mais à peine ces mots sont-ils répertoriés qu'il est possible de dire à l'IA de ne pas en faire usage.

Le développement d'outils capables de détecter de manière fiable les textes générés par l'IA a été jusqu'ici un échec. Et même les entreprises spécialisées dans l'IA n'ont pas réussi à proposer des solutions convaincantes. Aujourd'hui, un groupe de chercheurs de l'université de Tubingen, en Allemagne, et de l'université Northwestern, aux États-Unis, propose une nouvelle piste. Ils ont élaboré une méthode pour estimer l'utilisation du LLM dans un vaste ensemble d'écrits scientifiques en mesurant les "mots en trop" qui ont commencé à apparaître beaucoup plus fréquemment depuis l'avènement des LLM (soit en 2023 et 2024).


Les résultats suggèrent qu'au moins 10 % des résumés de 2024 ont été traités avec des LLM. Pour mesurer ces changements de vocabulaire, les chercheurs ont analysé 14 millions de résumés d'articles publiés sur PubMed entre 2010 et 2024, en suivant la fréquence relative de chaque mot apparaissant chaque année. Ils ont ensuite comparé la fréquence attendue de ces mots (sur la base de la ligne de tendance antérieure à 2023) à la fréquence réelle de ces mots dans les résumés de 2023 et 2024, lorsque les LLM (ChatGPT, Gemini, etc.) sont devenus très nombreux sur le marché et ont commencé à être largement utilisés.

L'étude a révélé un certain nombre de mots qui étaient extrêmement rares dans ces résumés scientifiques avant 2023 et qui ont soudainement gagné en popularité après l'introduction des LLM. Le mot "delves", par exemple, apparaît dans 25 fois plus d'articles de 2024 que ne le laissait prévoir la tendance pré-LLM ; des mots comme "showcasing" et "underscores" ont aussi vu leur utilisation multipliée par neuf. Des mots qui étaient auparavant courants sont devenus nettement plus fréquents dans les résumés post-LLM : la fréquence de "potential" a augmenté de 4,1 %, celle de "findings" de 2,7 % et celle de "crucial" de 2,6 %.

Citation Envoyé par Extrait du rapport de l'étude

Les grands modèles de langage (LLM) récents peuvent générer et réviser des textes avec des performances humaines, et ont été largement commercialisés dans des systèmes tels que ChatGPT. Ces modèles présentent des limites évidentes : ils peuvent produire des informations inexactes, renforcer les préjugés existants et être facilement utilisés à mauvais escient. Pourtant, de nombreux scientifiques les utilisent pour faciliter la rédaction de leurs travaux scientifiques. Dans quelle mesure l'utilisation des LLM est-elle répandue dans la littérature académique ?

Pour répondre à cette question, nous utilisons une approche impartiale et à grande échelle, exempte de toute hypothèse sur l'utilisation des LLM dans le monde universitaire. Nous étudions les changements de vocabulaire dans 14 millions de résumés PubMed entre 2010 et 2024, et montrons comment l'apparition des LLM a conduit à une augmentation abrupte de la fréquence de certains mots de style.

Notre analyse basée sur l'utilisation de mots excédentaires suggère qu'au moins 10 % des résumés de 2024 ont été traités avec des LLM. Cette limite inférieure diffère selon les disciplines, les pays et les revues, et atteint 30 % pour certains sous-corpus de PubMed. Nous montrons que l'apparition d'assistants de rédaction basés sur les LLM a eu un impact sans précédent sur la littérature scientifique, dépassant l'effet d'événements mondiaux majeurs tels que la pandémie de Covid.
Ce type de changement dans l'utilisation des mots pourrait se produire indépendamment de l'utilisation du LLM, bien sûr ; l'évolution naturelle de la langue signifie que les mots passent parfois d'un style à l'autre. Toutefois, les chercheurs ont constaté que, dans l'ère pré-LLM, de telles augmentations massives et soudaines d'une année sur l'autre n'ont été observées que pour les mots liés à des événements sanitaires mondiaux : "ebola" en 2015, "zika" en 2017 et des mots comme "coronavirus", "lockdown" et "pandemic" entre 2020 et 2022. Mais l'usage excessif de certains mots depuis 2023 ne correspond pas à ce schéma.

En effet, alors que les mots utilisés de façon excessive pendant la pandémie de Covid-19 étaient en grande majorité des noms, l'équipe a constaté que les mots dont la fréquence avait augmenté depuis l'avènement des LLM sont en grande majorité des "mots de style" tels que des verbes, des adjectifs et des adverbes : across, additionally, comprehensive, enhancing, exhibited, insights, notably, particularly, within). De plus, il ne s'agit pas d'une remarque totalement nouvelle. Par exemple, la prévalence accrue de l'expression "delve" (approfondir) dans les articles scientifiques a été largement constatée dans un passé récent.

Mais les études antérieures s'appuyaient généralement sur des comparaisons avec des échantillons d'écriture humaine de "vérité de base" ou des listes de marqueurs LLM prédéfinis obtenus en dehors de l'étude. Ici, l'ensemble des résumés antérieurs à 2023 agit comme son propre groupe de contrôle efficace pour montrer comment le choix du vocabulaire a changé dans l'ensemble de données depuis l'arrivée des LLM. En mettant en évidence des centaines de "mots marqueurs" qui sont devenus beaucoup plus fréquents dans l'ère post-LLM, les signes révélateurs de l'utilisation d'un LLM peuvent parfois être faciles à repérer.

Comme indiqué ci-dessus, les pourcentages mesurés peuvent varier considérablement d'un sous-ensemble d'articles à l'autre. Les chercheurs ont constaté que les articles rédigés dans des pays comme la Chine, la Corée du Sud et Taïwan présentaient des "mots marqueurs" dans 15 % des cas. Cela suggère que les LLM pourraient aider les non-natifs à éditer des textes en anglais, ce qui pourrait justifier leur usage excessif. D'autre part, les chercheurs estiment que les locuteurs natifs de l'anglais peuvent [simplement] être plus aptes à remarquer et à supprimer activement les mots de style non naturels des sorties modèles.

Ces derniers pourraient ainsi dissimuler leur utilisation du LLM à ce type d'analyse. Par ailleurs, bien que l'étude puisse aider dans la détection des textes générés par l'IA, elle indique également aux utilisateurs ce qu'ils doivent faire pour passer entre les mailles du filet. Comme la connaissance des "mots marqueurs" révélateurs des LLM commence à se répandre, les rédacteurs humains pourraient devenir plus aptes à retirer ces marqueurs des textes générés avant qu'ils ne soient partagés avec le monde entier. Il est également possible que les LLM effectuent cette analyse eux-mêmes et réduisent l'occurrence de certains mots.

En somme, le défi de la détection des textes générés par l'IA n'est toujours pas résolu. En prenant connaissance de ces découvertes, les étudiants et les chercheurs qui utilisent les LLM pour rédiger leurs travaux pourraient facilement éviter de se faire prendre. Selon certains analystes, ce phénomène pourrait ouvrir la voie à un nouveau métier : des professionnels chargés de débusquer les textes générés par l'IA qui se cachent aujourd'hui dans l'immensité du Web.

Source : rapport de l'étude

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la méthode de détection des textes générés par l'IA décrite ci-dessus ?
Selon vous, cette technique peut-elle réellement servir de manière fiable dans la réalité ?
Pourquoi les entreprises ne réussissent-elle pas à proposer à un outil fiable pour la détection des textes générés par l'IA ?
Selon vous, comment peut-on détecter de manière fiable les textes générés par l'IA ?

Voir aussi

OpenAI développe un logiciel pour détecter le texte généré par ChatGPT, plusieurs outils visent à déterminer quels textes ont été générés par IA et lesquels ont été écrits par des humains

Une étude affirme que les internautes ne parviennent à détecter avec précision les textes générés par l'IA que dans 50 % des cas, et une autre estime que les outils de détection ne sont pas fiables

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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 04/09/2024 à 21:19
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun, pourquoi un générateur de médiocrité (nivelage de tout le contenu) pourrait voler le travail des producteurs de valeur pour que OpenAI puisse "gagner de l'argent" en empêchant le dit producteur de valeur d'en gagner ? La réponse à votre question est dans la question en fait, il suffit de remplacer "innovation" par ce qu'est réellement un tel moteur conversationnel qui répond tout et n'importe quoi et de se rappeler le sens de "droit" et de "auteur"

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que les entreprises technologiques devraient payer une redevance pour utiliser des contenus protégés par le droit d’auteur ? Si oui, comment cette redevance devrait-elle être calculée ?
Sur la base d'une négociation avec chaque auteur. s'ils ont besoin des ces données il doivent la respecter et donc respecter ceux qui la produise.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les créateurs de contenu peuvent-ils collaborer avec les entreprises d’IA pour garantir une utilisation éthique de leurs œuvres ?
C'est leur droit, c'est aux entreprises d'IA de faire les efforts nécessaires.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’utilisation de matériaux protégés par le droit d’auteur sans autorisation pourrait-elle nuire à la diversité et à la qualité des contenus disponibles en ligne ?
C'est déjà le cas, il suffit d'interroger ChatGPT ou Mistral ou autre sur n'importe quel sujet que l'on connait bien pour constater le massacre qui est fait de l'information, vaguement reformulées, avec très souvent des hallucinations ubuesques. En enseignement c'est terrible aujourd'hui, on doit passer 4h sur un sujet qui en prenait 1 avant pour faire désapprendre aux étudiants des trucs faux qui les empêchent de comprendre la notion.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelles mesures législatives pourraient être mises en place pour équilibrer les besoins des développeurs d’IA et les droits des créateurs ?
Mais pourquoi équilibrer ? les entreprises d'IA n'ont rien à imposer. Si tel était le cas ce serait la fin de tout. Les auteurs n'auraient plus de revenus donc ne produiraient plus et il ne resterait que la soupe mal interprétées par ces "IA" sur la base de l'existant, grande victoire pour les entreprises d'IA qui deviendraient riche pendant un certain temps, une catastrophe pour l'humanité qui deviendrait comme les gros bonhommes dans Wall-e.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pensez-vous que l’accès libre aux informations et aux œuvres culturelles est essentiel pour le progrès technologique, ou cela devrait-il être strictement réglementé ?
si le progrés technologique n'apporte qu'une baisse de qualité et une perte de travail dans une société où on est de plus en plus nombreux il est évident que la réglementation doit empêcher la désignation de "progrés" ce qui n'est qu'un simple moteur conversationnel qui répond coute que coute même quand il ne sait pas. La Justice doit par ailleurs vivement condamner les atteintes au droit d'auteur, sinon ça veut dire que les grosses boites sont plus fortes que l’état de droit...gros soucis.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment les utilisateurs finaux des technologies d’IA peuvent-ils influencer les pratiques des entreprises en matière de respect des droits d’auteur ?
Quand ils se rendront compte que ça ne leur apporte rien à part le "plaisir" de participer au truc fun du moment, quand ils se lasseront des images toutes identiques, quand ils se lasseront des contenus plats au goût de réchauffé, ils se mordront les doigts et se retourneront vers les gens qui produisent du contenu qui les élève ou les fait rêver.
15  1 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Controverse autour du droit d'auteur : OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé
Que se passe-t-il quand un entreprise a un business model qui n'est pas viable?
Elle vire son CEO
Elle met la clé sous la porte
Elle est rachetée
Elle peut aussi sortir de la loi mais à ses risques et péril
etc

C'est quand même incroyable que des entreprises hégémoniques se permettent ce genre de discours et qu'en plus elles fasse du quasi-esclavage en parallèle de ça.
Vous êtes dans la une bulle financière, technique et technologique incroyable et vous ne pouvez pas respecter la loi? Il y a une chose qui cloche dans votre gestion!
11  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:15
"Mais Monsieur comment voulez que je vende des voitures si je les voles pas au préalable !"
8  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 15:52
Moi si je dis, il faut bien que cambriole 25 maisons par ans, sinon je ne sais pas partir en vacances, je suis certains que ça finira mal pour moi. Mais lui, le Altman, la nouvelle coqueluche du moment, il peut se permettre de dire qu'il ne peut gagner des millions qu'en volant le travail des autres, et ça passe crème.
7  0 
Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 26/11/2024 à 11:49
Mais ces gens ne peuvent pas créer de l'intelligence, seulement accumuler des données ce qui n'est pas de l'intelligence. Cela rappelle le débat entre Montaigne et Rabelais : une tête bien pleine ou une tête bien faite. Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
7  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 16:21
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La controverse autour de l’utilisation des matériaux protégés par le droit d’auteur par OpenAI soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits des créateurs. Alors que l’IA continue de progresser, il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.
Je suis en total déssacord. C'est un principe utilisée vieux comment le monde. La question pose il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.

C'est déjà éliminer la question du vol de donnée, pour qu'on accepte un "état de fait", et que la seule question qu'on se pose, soit de savoir si on doit choisr entre X ou Y pour régler le problème. C'est pourtant simple, tout vol est interdit. Et TOUS les acteurs de l'IA on procédé de la sorte, ils devraient selon en répondre devant un tribunal.

Parce que si on trouve normal que des entreprisent vol le contenus générer par d'autre, et que leur argument c'est "on ne peut pas faire autrement que de voler" pour faire fructifier notre buisness, alors, on doit accepter qu'on rentre dans un magasin, qu'on vole de dont en a envie besoin, et si on se fait choper à sortie, dire "je ne peux pas faire autrement que de voler" pour ne pas crever la dalle, et on ne devrait pas avoir de soucis. Et ça m'étonnerait très fort qu'une solution du type "comment règler le soucis entre ne pas crever" tout en laissant les magasin faire du pognon me sera proposée.

Si l'IA ne peux fonctionner qu'en volant, et bien on devrait tout simplement interdire ces dernières, sous peine de prison. Je ne vois pas pourquoi on ferait une exception "par ce que ça empêcherait l'innovation". Que ces messieurs, puisse qu'ils ne vont pas en prison, retourne dans leur entreprise et développe "une vrai" IA, sans devoir voler le contenu générer par d'autres. Mais c'est impossible en l'état actuelle de la technologie. Et qu'on ferme ces entreprises ne fera pas arrêter le monde de tourner, on vivait bien avant cette "ridicule technologie", et on vivra bien sans. Leur seul but, c'est de faire du pognon, et en plus en se basant sur le travail d'autres. C'est des méthodes de gangster et les gangster, on les mets en Prison.

Source : OpenAI (1, 2)

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun. Si l'IA était une innovation, elle devrait faire son taf sans voler les créateurs de contenus. Je vous pose la question à vous "Stéphane le calme", que feriez-vous si je récupérait l'ensemble de ce site, et que je l'utilise avec un autre emballage, que je fais du pognon avec, et que si vous n'êtes pas d'accord, je puisse vous répondre "je suis obligé de voler ce site, parce qu'aussi non, je ne sais pas faire du pognon ?" Quelle réaction auriez vous ? Tenteriez vous de "proposer une solution" qui nous satisface tous les deux ? Je ne pense pas, vous m'attaquerier en juste et je passerais surement par la case "prison".

J'aimerai bien avoir votre réponse.

Cordialement.

BàV et Peace & Love.
6  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 23:38


Citation Envoyé par floyer Voir le message
Dire « c’est du vol » est un peu rapide…
Je ne trouve pas, d'autant plus que certains "grand patron" osent même dire ouvertement (la je cite l'ex-PDG de Google) :
Ne vous préoccupez pas des droits d'auteur, et prenez (volez) tous ce dont vous avez besoin, vous gagnerez tellement d'argent, que vous pourrez vous payer les meilleurs avocat du monde pour vous évités des soucis par la suite.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
le vol est défini par la loi et une loi peut se changer (par le législateur bien sûr). En l’occurrence ce n’est pas du vol, mais une contrefaçon.
En fait, c'est les 2 ensembles. D'abord du vole de données, puis de la contrefaçon en régurgitant ce qui a été volé.

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Le code de propriété intellectuelle définit d’ailleurs des modalités qui réduisent le droit d’auteur (courtes citations, parodie, pour les logiciels, copie de sauvegarde, etc…). Sur les brevets, il y a une expiration… on pourrait imaginer une clause d’exclusion pour l’IA.
Si on ne parle même que du code (sans parler des mucisiens ou autres artiste), on ne parle pas de "courtes" citations (mais d'écriture d'une énorme majorité de code en se basant sur ce qui a été volé au départ), ce n'est pas non plus de la parodie, ce n'est pas une copie de sauvegarde, etc...

Citation Envoyé par floyer Voir le message
Ainsi, la question est que gagnerait ou que perdrait-on à réduire les droits d’auteur au profit de l’IA. Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.
Il ne faut pas voir le problème sous cet angle, sinon ça veut dire qu'on négocie avec des voleurs. La question n'est pas de savoir ce qu'on gagnerait ou perdrait à réduire les droits d'auteur au profit de l'IA.

Si les "IA" était vraiment des "IA", et qu'elles produisent un contenus "original", je n'ai rien à redire, je n'ai rien contre la concurrence.

Mais on est très loin de ça ici. Et tous ceux qui se sont engoufrés dans cette voie en étaient parfaitement au courant.

Un peintre qui fait une copie d'un Rubens et la vend comme si c'était un authentique Rubens, c'est la prison. Point.

Si l'IA régurgite du code volé, c'est la prison pour les responsable. Point.

quand tu dis : Je pense plutôt que la concurrence de l’IA est déloyale est mènerait à un appauvrissement de notre capital culturel à moyen terme. Légiférer pour permettre des « œuvres » imitant trop facilement ce qui est produit actuellement ou simplement ne permettant pas à beaucoup d’artistes de vivre ne me semble pas une bonne idée.

Oui, ce serait un appauvrissement du capital culturel, quoique, en matière de musique, le niveau global et l'innovation est déjà tellement réduite, que les musiciens se sont déjà chargé eux-même de cela tout seuls . Tout se ressemble, tout est d'un niveau au rat des paquerette, fade, etc.

Il y bien longtemps qu'on a plus entendu un artiste produire quelque chose qu'un Balavoine, un Sardou auraient pu produire, ou qu'un artiste comme Coluche aurait pu dire. Tout cela n'est plus "autorisé", sous peine d'être directement taxé d'être d'extrême droite.

Il en faut aussi de la "variété", mais on manque cruellement de chanteur ou de personnalité public qui dérengeraient la pensée unique à laquel on nous soumet depuis la fin des 80's. Un vianey, un christophe maé, un Bioley, Pagni, Bruel, et tout ces artistes "bien dans le rang de la pensée unique bobo", a un moment ça finit par être soulant, pour rester poli.

Légiférer ne servirait à rien. Le point de départ, c'est le vol des données pour alimenter les LLM. Rien d'innovant ne peut sortir d'une IA. Il y aura dans tous les domaines un nivellement par le bas, plus d'originalité, de nouveau concept, de nouvelles idées.

Si une IA sort un disque "à la beattles" ou "à la ABBA", ça devrait au minimum être mentionné. On fait chanter macron, avec sa voix, mais déformée pour qu'elle reprenne le "style" d'Aznavour. Ce n'est rien de nouveau, c'est juste une contrefaçons faites avec des données volée. Chercher plus loin, c'est déjà accepter le vol initiale. Je ne vois pourquoi on ferait une exception pour l'IA.

BàT. et Peace & Love.
6  0 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/07/2024 à 7:13
Les travailleurs africains à l'origine de la révolution de l'IA : une réalité de conditions éprouvantes et [...] pour environ un dollar de l'heure
Pendant que les société d'IA lèvent des millions de dollar d'investissement.
5  0 
Avatar de Gluups
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 11/07/2024 à 11:20
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les travailleurs africains à l'origine de la révolution de l'IA : une réalité de conditions éprouvantes et [...] pour environ un dollar de l'heure
Pendant que les société d'IA lèvent des millions de dollar d'investissement.
Si je lis bien, l'émergence de l'IA est basée sur l'esclavage.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2024 à 16:08


Citation Envoyé par edrobal Voir le message
Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
Oui, l'IA n'existe pas. C'est juste, comme tu le dis bien, un habillage marketing, où l'on remplace le terme "Algorithme" par le terme "IA". La différence de perception, seuls des gens sachant de quoi ils parlent savent la comprendre.

Mr. et Md. "tout-le-monde" y croyent car avant on leur parlait de "technique", et ça leur passait au-dessus de la tête. Renommer algorithme par IA, et ça les touchent un peu plus, car dans le terme IA, il y a "intelligence", chose qu'ils "comprennent mieux".

Quand on me parle de l'IA, je finis toujours par : "Et à fin, il y a un 'IF'. Un oui ou non.

Mais l'IA est une "nouvelle" sorte d'algo, qui fait un énorme traitement, d'une toute aussi énorme masse de données, et utilisant une gigantesque quantité d'énergie. Cette manière de procéder est nouvelle, dans le sens où elle n'était (par des limites matérielles) pas possible auparavant.

Comme beaucoups d'autres "inventions", il y aura du bon et du mauvais. Cette manière de procéder sera adaptée à certains domaines, et n'apportera rien dans d'autres domaines. Cela dépendra aussi de la qualité et de la pertinence des données que pourra traiter une IA.

Un peu d'histoire...

  • L'imprimerie en tant que "technique" ne faisait rien de "miraculeux", mais ça a aidé à diffuser le "savoir". L'imprimerie étant plus rapide qu'un moine copiste.
  • La radio ne créait rien non plus, mais a permis une plus grande diffusion du savoir.
  • Internet, à ses débuts, a aider à partager le savoir.
  • Les moteurs de recherche on permis de "trouver plus vite" le savoir.
  • L'IA va aider a mettre en pratique un savoir, et c'est là le danger. L'IA ne va rien "inventer", mais va permettre à des "non initiés" de "(re)produire" des "choses" qu'ils ne maîtrissent pas. Où est le danger ? Pour moi, l'écart va se creuser entre ceux "qui savent" et d'autres "qui font".


En résumant, ce n'est pas parce que l'on sait utiliser une calculatrice, qu'il ne faut pas continuer a apprendre les mathématiques.

BàV et Peace & Love.
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