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« L'AGI n'arrivera pas avant plusieurs décennies, voire plus », affirme le chercheur en IA Andrew Ng,
Qui ajoute que les prédictions sur une arrivée imminente s'appuient sur des définitions biaisées de l'AGI

Le , par Mathis Lucas

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9  0 
Andrew Ng, chercheur en IA, dénonce le battage médiatique autour de l'intelligence artificielle générale (AGI). Il réfute les prédictions audacieuses sur l'arrivée imminente de l'AGI et déclare que les entreprises à l'origine de ces prédictions utilisent des définitions erronées ou biaisées de la technologie. Le chercheur en IA a déclaré que ces définitions douteuses permettent à ces acteurs de la course à l'AGI d'abaisser la barre. Selon lui, si l'on prend en compte la définition standard de l'AGI, l'industrie est encore à des décennies de cette technologie, voire plus, et cette dernière ne sera pas là dans un an ni deux ans.

Un pionnier de l'IA affirme que l'industrie est encore à des décennies de l'AGI

Les investisseurs et les entreprises spécialisées dans l'IA injectent actuellement des centaines de milliards de dollars dans la course à l'IA, et une grande partie de cette somme est consacrée au développement d'une technologie encore théorique : l'intelligence artificielle générale. OpenAI, le fabricant du chatbot d'IA ChatGPT, a fait de la création de l'AGI une priorité absolue. Ses rivaux tels que Google, Meta et Microsoft consacrent également leurs meilleurs chercheurs au même objectif. Mais le développement de l'AGI fait face à de nombreux défis et l'un des principaux défis concerne la définition même de la technologie.

En effet, la définition de l'AGI n'est pas la même pour tout le monde. Cet état de choses crée une certaine confusion quant à la distance qui sépare l'industrie de l'invention de cette technologie qui est censée changer le monde. Cela donne lieu à des prédictions audacieuses de la part de certains acteurs de la course à l'IA. À titre d'exemple, Elon Musk, PDG du constructeur automobile Tesla, s'attend à ce que l'IA surpasse l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025.

Mais le chercheur en IA Andrew Ng affirme que ces prédictions relèvent plus du battage médiatique que de la réalité. Andrew Ng, 48 ans, est chercheur américain en IA et professeur associé au département de science informatique de l'université Stanford. Son travail concerne principalement l'apprentissage automatique et la robotique. Lors d'une récente interview avec Techsauce, Andrew Ng a déclaré que ces prédictions reposent sur des définitions biaisées de l'AGI.

Citation Envoyé par Andrew Ng

En ce qui concerne l'AGI, la définition standard est qu'il s'agit d'une IA capable d'accomplir toutes les tâches intellectuelles que l'homme peut accomplir. Par conséquent, lorsque nous aurons l'AGI, l'IA devrait être capable d'apprendre à conduire une voiture, à piloter un avion ou à rédiger une thèse de doctorat à l'université.

Pour cette définition de l'AGI, je pense que nous en sommes encore à plusieurs décennies, voire plus. J'espère que nous y parviendrons de notre vivant, mais je n'en suis pas sûr.

L'une des raisons pour lesquelles l'AGI a fait l'objet d'un battage médiatique selon lequel elle sera là dans quelques années seulement est que certaines entreprises utilisent des définitions très inhabituelles de l'AGI et si l'on redéfinit l'AGI de façon à abaisser la barre, alors bien sûr nous pourrions y arriver en 1 ou 2 ans.

Mais si l'on s'en tient à la définition standard de l'AGI, à savoir une IA capable d'accomplir n'importe quelle tâche intellectuelle que l'homme peut accomplir, je pense que nous en avons encore pour plusieurs décennies, mais je pense que ce serait formidable si nous y parvenions.
L'échelle de temps utilisée par Andrew Ng est vague et ouvre la voie à de nombreuses spéculations. Son idée pourrait vouloir dire qu'il y a un énorme fossé entre les grands modèles de langage (LLM) actuels et l'intelligence humaine. Et que l'industrie n'a aucune idée de la manière de combler ce fossé. En outre, bien que Andrew Ng parle de définition standard de l'AGI, il est important de souligner que jusqu'à présent, il n'existe aucun consensus dans l'industrie sur le sujet.

L'un des critiques de son avis a écrit : « Andrew Ng dit qu'ils ont placé la barre bas pour l'AGI, mais personne n'a la définition exacte du terme en premier lieu. Je peux dire qu'il place la barre haut, et nous tournerons en rond. Ensuite, des effets cumulatifs équivalents peuvent affecter la société dès les prochaines générations d'IA. Et cela est plus important que le débat capricieux sur le moment où le monde se mettra d'accord sur ce qu'il faut appeler vraiment AGI ».

Certains acteurs ont adopté une échelle pour suivre leur évolution vers l'AGI

L'une des définitions courantes de l'AGI est celle qui décrit la technologie comme une IA avancée capable de raisonner comme les humains. Mais pour certains, c'est plus que cela. Ian Hogarth, coauteur du rapport annuel "State of AI", définit l'AGI comme une « IA semblable à Dieu ». Tom Everitt, chercheur sur la sécurité de l'AGI chez Google DeepMind, la décrit comme un système d'IA capable de résoudre des tâches d'une manière qui ne se limite pas à la façon dont ils ont été formés. Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré que ChatGPT aurait pu être considéré comme une AGI s'il était sorti 10 ans plus tôt.

« Aujourd'hui, les gens se disent qu'il s'agit d'un gentil petit chatbot ou autre », a déclaré Altman. Il estime que ce comportement peut être expliqué par deux choses : l'effet IA et l'absence de consensus sur la définition de l'intelligence. L'expression "effet IA" décrit un phénomène selon lequel une fois qu'une tâche ou une capacité est automatisée ou accomplie avec succès à l'aide de l'IA, elle n'est plus considérée comme faisant partie de la "véritable" IA.

Autrement dit, dès qu'un système d'IA devient compétent pour une tâche donnée, les gens ont tendance à ne plus le considérer comme une IA et à le percevoir comme une simple opération de routine ou régulière. Ainsi, l'on pense que chaque succès de l'IA la redéfinit. « Nous ne pourrons jamais dire ce qu'est réellement l'AGI si nous continuons à repousser les limites. La technologie peut toujours être améliorée », a écrit un critique en soutien aux propos d'Altman.

Pour faire face à ce défi, OpenAI a élaboré une échelle de classification à 5 niveaux afin de suivre l'évolution de ses technologies d'IA vers l'AGI. Les niveaux vont des capacités actuelles de l'IA conversationnelle (niveau 1) à une IA capable d'effectuer des tâches organisationnelles (niveau 5). Le système de classification a été présenté aux employés lors d'une réunion à l'échelle de l'entreprise et sera aussi partagé avec les investisseurs et les parties externes.

Les dirigeants d'OpenAI ont informé le personnel que l'entreprise est convaincue d'en être au stade initial. En outre, la direction a ajouté que l'entreprise est très proche d'un système de niveau 2, composé des machines intelligentes appelées "raisonneurs". Altman a précédemment déclaré qu'il pense que l'AGI pourrait être atteinte au cours de cette décennie. Ce qui signifie qu'OpenAI s'attend à atteindre le niveau 5 de son échelle avant la fin de cette décennie.

OpenAI n'est pas le seul acteur de la course à l'IA à tenter de contourner le problème avec une échelle de classification. Dans un article publié en novembre 2023, des chercheurs de Google DeepMind ont proposé un cadre de cinq niveaux ascendants d'IA, comprenant des niveaux comme "expert" et "surhumain". Cette échelle ressemble à un système auquel l'industrie automobile fait souvent référence pour évaluer le degré d'automatisation des voitures autonomes.

Quelques prédictions de chercheurs en IA et de dirigeants sur l'avenir de l'IA

Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, a déclaré l'année dernière que l'industrie pourrait atteindre une forme d’IA de niveau humain dans une décennie, ce qui donnerait aux machines un sens commun. Selon lui, cette IA serait un système capable de raisonnement causal. En mars, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que l'industrie pourrait atteindre une forme d'AGI d'ici à cinq ans. Selon une enquête publiée par "Our World in Data", les prévisionnistes estiment qu'il y a une chance sur deux pour qu'une AGI soit conçue, testée et annoncée publiquement d'ici 2040, c'est-à-dire dans moins de 20 ans.

Translated, une société de traduction, a mis au point un indicateur, le Time to Edit (TTE), pour calculer le temps nécessaire aux rédacteurs humains professionnels pour corriger les traductions générées par l'IA par rapport aux traductions humaines. Cela pourrait aider à quantifier la vitesse à laquelle nous nous rapprochons de la singularité. Translated a calculé qu'il faut environ une seconde à un traducteur humain pour corriger chaque mot produit par un autre traducteur humain. En 2015, les rédacteurs professionnels mettaient environ 3,5 secondes par mot pour réviser une suggestion traduite par une machine.

À l'heure actuelle, ce délai a été ramené à 2 secondes. Si cette tendance se poursuit, Translated prévoit que sa technologie d'IA atteindra la qualité de la traduction humaine d'ici la fin de la décennie, voire plus tôt. D'autres enquêtes menées auprès d'experts en IA aboutissent à des conclusions similaires. La pertinence de l'indicateur élaboré par Translated est toutefois remise en cause par de nombreux critiques dans la communauté de l'IA.

Yann LeCun, lauréat du prestigieux prix Turing et responsable de l'IA chez Meta, ne partage pas la prédiction audacieuse de Musk selon laquelle l'IA surpassera l'intelligence humaine dès l'année prochaine. Le chercheur en IA affirme qu'une AGI est inéluctable, mais qu'elle n'arrivera pas d'ici à un an. Il a également déclaré que l'AGI n'émanera pas des grands modèles de langage (LLM) actuels, bien qu'ils puissent en constituer une composante.

Pour LeCun, ces modèles d'IA ne sont pas en mesure de résoudre les défis cognitifs tels que le raisonnement, la planification, la mémoire persistante et la compréhension du monde physique. « Il s'agit de quatre caractéristiques essentielles de l'intelligence humaine - et de l'intelligence animale, d'ailleurs - que les systèmes d'IA actuels ne peuvent pas réaliser », explique-t-il. Il affirme notamment que les modèles d'AI actuels ne sont pas plus intelligents qu'un chien.

Les enquêtes auprès des experts sont un élément d'information à prendre en compte lorsque nous réfléchissons à l'avenir de l'IA. Toutefois, il est important de ne pas surestimer les résultats de ces enquêtes. Selon certains rapports, les experts d'une technologie particulière ne sont pas nécessairement ceux qui sont à même de prédire l'avenir de cette technologie. Ce qui peut parfois donner lieu à un battage médiatique intense autour de cette technologie.

Source : Andrew Ng

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des propos d'Andrew Ng selon lesquels les prédictions sur l'AGI sont basées sur une définition douteuse de la technologie ?
Quelles sont vos prédictions sur l'avenir de l'IA ? L'AGI est-elle une technologie à la portée de l'industrie ? Pourquoi ?
Selon vous, pourquoi l'industrie ne parvient pas à trouver un consensus sur la notion d'intelligence artificielle générale ?

Voir aussi

« L'atteinte d'une forme d'intelligence artificielle de niveau humain (AGI) est possible dans une décennie », d'après le PDG de Google Deepmind pour le développement responsable des systèmes d'IA

Yann LeCun affirme que l'AGI est inévitable, mais qu'elle n'arrivera pas l'année prochaine et qu'elle ne sera pas uniquement l'œuvre des LLM, il propose une piste pour créer une IA de niveau humain

Des PDG parient jusqu'à 10 millions de dollars contre la récente prédiction d'Elon Musk sur l'IA, Elon Musk prédit que l'IA surpassera l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025

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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 7:35
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Pensez-vous que ces déclarations sont crédibles ou pertinentes ?
Bien sur, nous savons tous que le climat c'est comme une voiture, quand il est cassé on le répare, avec des tournevis et du WD40.
Bien sur, nous savons tous, surtout depuis la physique quantique, que la physique est un domaine fini que nous mettons du temps à découvrir parce que nous sommes médiocres.
Quel est votre avis sur le sujet ?
Sam Altman est un clown qui ne sait pas de quoi il parle.
Mais il le dit surement mieux que moi parce qu'il lève des millions d'euros avec ce genre d'intervention.
Sam Altman prévoit que l'IA sera une ressource qui fera l'objet de guerres et deviendra principalement un outil pour les riches.[...]
Bref la même chose qu'aujourd'hui mais en pire
[...]Mais Sam Altman affirme que des triomphes stupéfiants, comme réparer le climat, établir une colonie spatiale et découvrir toute la physique, finiront par devenir monnaie courante avec l'AGI
Ah beh tout va bien alors...
Ceci dit non seulement on va réparer le climat et découvrir la physique mais en plus se sera monnaie courante...
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 11:13
Mais Sam Altman affirme que des triomphes stupéfiants, comme réparer le climat, établir une colonie spatiale et découvrir toute la physique, finiront par devenir monnaie courante avec l'AGI
MDR, l'IA, dont l'entraînement et l'utilisation des modèles génèrent d'importantes émissions de CO2 et dont les centres de données nécessaires à son fonctionnement consomment d'importantes quantités d'eau pour le refroidissement, serait bon pour le climat !!!
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Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2024 à 16:45
Il fume la même chose que Musk, celui-là ?
7  0 
Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 8:54
Sam Altman, PDG d'OpenAI, prévoit une superintelligence dans "quelques milliers de jours", qui permettra de réparer le climat, d'établir une colonie spatiale et de découvrir toute la physique
Fuite en avant, solutionnisme technologique, annonces itératives (Coué ?)
Le problème actuellement est dans l'orientation "business as usual" d'LLM par exemple : c'est comme de faire d'un-e hyperingénieur-e généraliste ... un distributeur de prospectus. Question d'usage et de mode de vie : faire croire que de frotter un smartphone va faire apparaître un génie alors qu'i s'agit de géolocaliser, orienter le désir, toussa ...
Hors la question n'est pas de savoir à qui ça profite : la question est de découvrir si un génie va apparaître. Et à l'intérieur de cette question, il y a : quel(s) vœu(x) allons-nous faire ?
Et ça ... c'est une question d'esprit.
4  0 
Avatar de DrHelmut
Membre actif https://www.developpez.com
Le 30/09/2024 à 7:57
Le terme "IA" dans la gen AI est un pur terme marketing (et ça marche) alors qu'on a en vérité un produit qui est un simple exécutant qui ne prend aucune décision.
Pour moi, la révolution est dans la capacité d'analyse sémantique, et il est vrai que ça permet des usages très cool, avec un gain de temps certain.

Mais il faut un prompt. L'outil fait (plutôt très bien) ce qu'on lui demande. Il n'y a pas d'intelligence, de capacité d'initiative, d'autonomie dans ce qu'on nous vend comme étant de l''IA aujourd'hui.
4  0 
Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/09/2024 à 18:44
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Pour en revenir au prédiction d'Altman, qui profétice qu'on aura cela dans quelques milliers de jours, c'est assez flou comme délai... quelques milliers de jours, c'est au minimum dans (2 milliers de jours), soit 6 ans (quelques induisant un chiffre > 1), soit dans (10 milliers de jour), et donc dans 27 ans, bref, ça ne veut strictement rien dire, c'est parler pour parler, et surtout pour ne rien dire.
Oh, il y en a tout plein, ici et ailleurs, qui écrivent pour écrire-pour-eux parce que les autres ne peuvent pas comprendre ce qui est écrit tellement c'est bourré de tout et n'importe quoi, suivez mon regard...
Par exemple, les bouts de phrases entre parenthèses peuvent en général être enlevés, ce qui pourrait donner c'est au minimum dans, soit 6 ans, soit dans, et donc dans 27 ans, charabia incompréhensible et gaspilleur d'espace disque, comme souvent ici.

Tu as une manière bien personnelle d'écrire et donc (d'essayer) de communiquer mais àmha, avec cette méthode tu vas dans le mur...
Tu devrais la revoir.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/11/2024 à 11:57
est il vraiment pertinent de faire un gros modèle ?

j'ai déja eu un cas concret dans le passé (rien a voir avec les llm), plus on faisait un gros réseau de neurone avec de la data (de "qualité" en plus) plus le modèle était mauvais/stagnait (overfitting).
au final nous avons fait plusieurs petit modèle et un classifier en front pour choisir le modèle en fonction des données d'entrées, les résultats était bien meilleurs ainsi.
l'article parle t'il d'ia généraliste comme chatgpt ou d'ia spécialisé par exemple dans le code ou des 2 ?

De toute façon cette technos et fatalement limité par la production humaine, si demain l'ia remplace les devs, alors l'ia ne pourra plus évoluer. C'est grâce à des humains qui écrive des docs, trouve des bugs les corrige ou écrive sur les forum comment les contourner et donne des réponses bénévolement sur stackoverflow que l'ia progresse.

Or l’informatique c'est surement le domaine le moins stable dans le monde, y'a toujours une nouvelle technos, une nouvelle version, des patchs de sécurité a faire...si bien que il faut évoluer et s'adapter, pour un humain, c'est un aspect que l'on peut aimer ou détester, mais ce que l'on apprends à la sortie d'école et déjà obsolète, c'est de l'apprentissage continue.

edit: même dans le cas d'ia orienté code, une fois ratissez les forums style stackoverflow, c'est compliqué d'aller plus loins

par contre, j'imagine dans le futur une fonctionnalité pour les entreprises permettant de donner à l'ia toute la base de code et doc technique de l'entreprise et s'entrainer dessus, ainsi l'ia aurait le contexte de l'entreprise et le coding standard. Ca serait déja une belle amélioration dans la qualité des réponses.
par exemple je lui demande comment me connecter une l'api d'un service interne, elle va me donner le code, comment m'y connecter (demander à Jean Jacque sur teams de me crée un compte machine avec token en lecture, ensuite de tester la connexion avec ce code et enfin la fonctionnalité que vous avez demandez)
4  0 
Avatar de vVDB.fr
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 11/12/2024 à 17:33
Triste comme ces personnes peuvent fumer de la moquette !
Ils sont donc arrivé à faire une AI Générale !
Alors plus d'hallucinations, de mensonges, de biais ! Wahoo !!!
Cette AIG est capable d'évaluer la pertinence de ce qu'elle dit avec les sources ? De tester la robustesse des données de sa base d'intelligence ? D'en demander de supplémentaires car elle ne peut répondre a la question posée ? ...
Ah ! Non... Crottes !!!

Les IA des modèles actuels sont des perroquets scolastiques qui proposent le plus probable et normalement (malheureusement) incapables de produire une idée neuve par rapport à sa base d' apprentissage.
La connaissance encyclopédique n'est pas de l'intelligence, c'est juste bluffant.
Si cette iag fait de l'inférence, quelles sont les domaines mathématiques qu'elle aurait déjà épuisé ? Les trucs sympas qu'elle a démontré avec plus de finesse que l'humain ?
Altman sera mort avant que l'humanité le voit. Il est jeune Altman...
4  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 2:50
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Un professeur d'informatique du MIT teste l'impact de l'IA sur la formation des programmeurs :
l'attention constante portée à l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité modifie la manière dont l'informatique est enseignée

L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs, y compris l’éducation. Une récente expérience menée par Eric Klopfer, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a exploré comment l’IA influence l’apprentissage des programmeurs.

L'automne dernier, Eric Klopfer a décidé de mener une expérience dans son cours d'informatique de premier cycle au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il a divisé la classe en trois groupes et leur a donné une tâche de programmation à résoudre en langage Fortran, qu'aucun d'entre eux ne connaissait.

Chaque groupe avait accès à différents outils pour résoudre le problème :
  • Un groupe a été autorisé à utiliser ChatGPT pour résoudre le problème;
  • le deuxième groupe a été invité à utiliser le grand modèle linguistique (LLM) Code Llama de Meta ;
  • et le troisième groupe n'a pu utiliser que Google, sans assistance d’IA.

L’objectif était de comparer non seulement la rapidité avec laquelle chaque groupe pouvait résoudre le problème, mais aussi la qualité de leur compréhension et leur capacité à retenir les informations.


Les résultats

Les résultats ont montré que le groupe utilisant ChatGPT a résolu le problème le plus rapidement, suivi par le groupe utilisant Code Llama, et enfin le groupe utilisant Google, qui a mis encore plus de temps, car il a dû décomposer la tâche en plusieurs éléments.

Cependant, lorsque les étudiants ont été testés sur leur capacité à résoudre le problème de mémoire, les résultats ont été inversés : le groupe ChatGPT « ne s'est souvenu de rien et a échoué », se souvient Klopfer, professeur et directeur du programme de formation des enseignants Scheller du MIT et de The Education Arcade. En revanche, la moitié du groupe Code Llama a réussi le test. Le groupe qui a utilisé Google ? Tous les élèves ont réussi.

« Il s'agit d'une leçon éducative importante », a déclaré Klopfer. « Travailler dur et se battre est en fait une façon importante d'apprendre. Lorsqu'on vous donne une réponse, vous ne vous débattez pas et vous n'apprenez pas. Et lorsque le problème devient plus complexe, il est fastidieux de revenir au début d'un grand modèle de langage pour tenter de comprendre et l'intégrer. »
C'est le vrai problème que causera l'IA au niveau du métier de développeur. Le métier de développeur n'aura plus aucune saveur. Et petit à petit ce "savoir" se perdra. Tout simplement parce qu'il n'intêressera plus personne. Se "former" pour devenir un bon développeur, puis ensuite ne se servir de se savoir que rarement, et en fait surveiller la sortie de l'IA n'a aucun intêret.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En revanche, la décomposition du problème en éléments permet d'utiliser un LLM pour travailler sur de petits aspects, au lieu d'essayer d'utiliser le modèle pour l'ensemble d'un projet, ajoute-t-il. « Ces compétences, qui consistent à décomposer le problème, sont essentielles à l'apprentissage ».
Généralement, c'est le "chef de produit" qui s'occupe soit bien de ce travail (car il a au départ une formation de développeur), soit mal (car il n'a pas eu au départ une formation de développeur). Mais actuellement, c'est le développeur qui implémente une partie d'un morceau du soucis, soit s'arrache les cheveux pour essayer de comprendre ce qu'essayé d'exprimer un "chef de projet" qui ne connait rien au métier de développeur.

Mais c'est déjà une "pratique" qui existe maintenant. Avant, il y avait un développeur qui s'occupait de tout le code. Puis les projet se sont complexifiés, pas forcément par nécessité, mais pour des raisons de "marketing" et "segmentation" de marché. Et le développeur ne s'occupe plus de l'ensemble du projet, ce qui est très néfaste pour son impliquation dans le projet. Avant, il créait quelque chose, et maintenant il doit construire des brique sans vue d'ensemble du projet, il ne sait plus s'approprier le projet, et c'est très frustrant. Et puis surtout, ça ne sert pas à grand chose.

Il n'y a pas si longtemps, une équipe de 3 personnes gérait un projet et sortait le produit en 1 ans. Maintenant, c'est 9 personnes qui s'occupe d'un projet, et le produit prend 3 ans a être au point.

C'est la triple peine, des équipes plus grosses, plus de communication, plus de réunions, et des gens démotivés car il savent plus se sentir responsable des bout de code qu'on leur donne à faire. Et celui qui est le mieux placé pour faire avancer le schilblick, c'est le développeur. Parce qu'on peut décrire ce qu'il y a à faire, (mais c'est souvent incompréhensible pour le développeur qui doit partir à la recherche d'information).

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Cet exemple a permis à Klopfer de conclure avec confiance que l'informatique n'est pas condamnée à l'heure où l'IA se fraye un chemin dans tous les secteurs d'activité. D'autres experts en informatique conviennent que plus l'IA sera utilisée, plus la nature des emplois changera, et qu'il faudra donc continuer à enseigner aux humains des concepts de base tels que les statistiques et la connaissance du fonctionnement des systèmes.
Vu de cette manière, ça retire tout l'intêret du métier.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Il faut toujours les bases pour être des informaticiens et des ingénieurs logiciels efficaces », a déclaré Beena Ammanath, responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique chez Deloitte.
Je le redit, ça n'intéressera plus personne, car ce ne sera plus valorisant pour la personne. Et permettez-moi de rire un bon coups quand j'entend de tel dénomination de fonction: responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique. Beaucoup de mots mais se qu'ils signifie reste plus que flou. Déjà parce qu'actuellement, il n'y a aucune IA digne de confiance, et j'aimerai qu'on me dise ce qu'est une technologie "éthique" ? La technologie est ce qu'elle est, c'est ce qu'on en fait qui est éthique ou pas.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Malgré toutes les craintes concernant les suppressions d'emplois dues à l'IA, une étude récente du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT a révélé que l'automatisation des emplois humains pourrait prendre plus de temps qu'on ne le pensait auparavant. Selon l'étude, seuls 23 % environ des salaires liés aux tâches de vision pourraient être remplacés de manière rentable par l'IA, ce qui indique que le déplacement des emplois dû à l'IA, en particulier dans le domaine de la vision par ordinateur, risque de se produire plus lentement qu'on ne l'avait envisagé au départ.
Bein oui, quand l'IA sera au point, et ne fera plus de bugs, oh pardon, on doit dire "hallucination" dans le jargon de l'IA.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les résultats « suggèrent que nous devrions nous attendre à ce que les effets de l'automatisation de l'IA soient moins importants que les effets d'automatisation/destruction d'emplois déjà observés dans l'économie », indique l'étude. « Il n'est pas certain que l'ajout de l'automatisation par l'IA à ces effets existants augmentera de manière substantielle la destruction globale d'emplois. Bien qu'il soit probable que des emplois soient perdus, « nous pensons également qu'une fraction substantielle de l'automatisation des tâches par l'IA se produira dans des domaines où l'automatisation traditionnelle est en cours », observe l'étude du CSAIL.


Comment l'enseignement de l'informatique va évoluer pour aborder l'IA

L'accent mis sur l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité va également modifier la manière dont l'informatique sera enseignée, offrant des opportunités « tout à fait considérables », selon Risto Miikkulainen, professeur d'informatique à l'université du Texas à Austin et vice-président associé de l'intelligence évolutive chez Cognizant AI Labs.

Avec l'arrivée d'outils tels que le chatbot Copilot de Microsoft, par exemple, certains pourraient se demander pourquoi ils devraient se donner la peine d'apprendre à coder. Miikkulainen pense que les étudiants utilisent Copilot et d'autres chatbots principalement « comme un tuteur pour les devoirs de programmation » afin de suggérer des modifications.

« Tout d'un coup, l'enseignement de la programmation devient beaucoup plus vivant », explique Miikkulainen.

Reid Gordon Simmons, professeur de recherche à l'Institut de robotique de l'université Carnegie Mellon, ajoute que, de la même manière que les compilateurs traduisent le code source d'un langage de programmation en code machine, ce qui évite aux ingénieurs en informatique d'avoir à comprendre les assembleurs, « l'utilisation de l'IA et de la ML rendra de moins en moins nécessaire la compréhension des détails du codage ».

Cependant, il est toujours important d'apprendre aux gens à coder, tout simplement parce qu'une partie du travail d'informaticien consiste à comprendre les processus, a déclaré Simmons. « Mon analogie est d'enseigner l'arithmétique à des enfants de sept ans. Lorsque vous arrivez au collège, plus personne ne fait d'arithmétique à la main ; vous utilisez des calculatrices ».
Faudrait savoir, l'IA va tout pondre via un prompt du marketing ou bien il faudra toujours savoir développer ?

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Même si les calculatrices peuvent faire le travail à votre place, vous devez toujours comprendre les concepts, a-t-il ajouté. « De même, les informaticiens devront comprendre les principes fondamentaux de la programmation afin d'être efficaces dans leur travail, mais tout comme avec les calculatrices, ils n'auront pas à coder beaucoup ».
Et si on demandait à un physicien nucléaire de faire 10 ans d'étude pour connaitre le métier, puis qu'il ne peut que vérifier si l'IA ne se trompe pas ? On ira droit dans le mur, car petit à petit, on fera de plus en plus confiance à l'IA, et quand surviendra un problème à une centrale nucléaire que l'IA ne sait réssoudre, le gars dont on a mit les compétance en veilleuse pendant 20 ans, il ne va forcément bien réagir, ni rapidement, parce le savoir se sera perdu au fil du temps.

C'est finalement comme une tesla AutoPilot FSD qui conduit toute seule (enfin, l'année prochaine, comme c'est promis toutes les années), mais dont l e conducteur doit rester à l'éveil, pour "reprendre la main" en cas de soucis. Reprendre la main en cas de soucis prend plus de temps que si on est concentré sur la conduite au moment de prendre une décision.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L'IA nécessite l'enseignement de disciplines ou d'aspects entièrement nouveaux de l'informatique, tels que l'IA responsable et la manière d'empêcher l'utilisation abusive de l'IA, a déclaré Miikkulainen. « Il y aura tellement de gens qui utiliseront [les systèmes d'IA] sans comprendre ce qu'il y a sous le capot ».
Ah oui bien sur, l'IA fera tout, mais si ça foire, ce sera pas à cause de l'IA, mais de son utilisateur. Et comment définir ce qu'est une utilisation abusive de l'IA ? Parce que ça m'étonnerait que la réponse soit la même en chine qu'usa on europe ou

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
De nouvelles filières universitaires apparaîtront également dans des domaines tels que la science des données, l'apprentissage automatique, l'expérience utilisateur et l'ingénierie mobile, ainsi que dans des branches spécifiques de l'IA, telles que l'IA générative, les LLM et la vision par ordinateur, a déclaré Ammanath de Deloitte. Cela permettra non seulement de préparer les étudiants aux emplois du futur proche et de les rendre plus commercialisables, mais aussi de maintenir la compétitivité des États-Unis par rapport aux autres pays dans la course mondiale à l'armement en matière d'IA.
Bein si c'est ça le futur, je suis bien content que je ne serait plus là pour le voir. Puisse qu'on parle d'éthique un peut plus haut, si on utilisait l'IA pour libérer l"homme de certaines tâches, et qu'on les laissent s'épanouir sur des choses qu'ils aiment vraiment ? Non, bien évidemment la course à la sacro-sainte "productivité" qui ne profite qu'a une élite bien installée, ce n'est pas l'idée, suis-je bête.

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Les éducateurs face aux hallucinations des LLM : enseigner à être sceptique dans un monde de textes générés par l'IA

Les éducateurs sont prudents, compte tenu de la tendance à l'hallucination du LLM. « Nous devons apprendre aux étudiants à être sceptiques à l'égard des résultats et à s'approprier la vérification et la validation de ces derniers », explique Jeanna Matthews, professeur d'informatique à l'université Clarkson de Potsdam, dans l'État de New York. .

Il ajoute que l'IA générative « peut court-circuiter le processus d'apprentissage des étudiants qui s'y fient trop ». Chang reconnaît que cette dépendance excessive peut être un piège et conseille à ses camarades étudiants d'explorer eux-mêmes les solutions possibles aux problèmes afin de ne pas perdre cette pensée critique ou ce processus d'apprentissage efficace. « Nous devrions faire de l'IA un copilote - et non le pilote automatique - de l'apprentissage », déclare-t-il.

ChatGPT a impressionné le monde par la profondeur de ses connaissances et la fluidité de ses réponses, mais un problème a entravé son utilité : Il n'arrête pas d'halluciner. Oui, les grands modèles de langage (LLM) hallucinent, un concept popularisé par les chercheurs en IA de Google en 2018. Dans ce contexte, l'hallucination fait référence à des erreurs dans le texte généré qui sont sémantiquement ou syntaxiquement plausibles, mais qui sont en fait incorrectes ou absurdes. En bref, vous ne pouvez pas faire confiance à ce que la machine vous dit.

C'est pourquoi, même si le Codex d'OpenAI ou le Copilot de Github peuvent écrire du code, un programmeur expérimenté doit toujours examiner le résultat - l'approuver, le corriger ou le rejeter avant de le laisser se glisser dans une base de code où il pourrait faire des ravages. Les enseignants du secondaire apprennent la même chose. Un rapport de lecture ou un essai historique rédigé par ChatGPT peut être facile à lire, mais peut facilement contenir des « faits » erronés que l'élève était trop paresseux pour déceler.

Les hallucinations constituent un problème sérieux. Bill Gates a imaginé que ChatGPT ou d'autres modèles linguistiques de grande taille pourraient un jour fournir des conseils médicaux aux personnes qui n'ont pas accès à un médecin. Mais on ne peut pas se fier aux conseils d'une machine sujette aux hallucinations.
Mais que tout cela est beau. On va former des chirurgiens qui ne fera que 3 opérations dans leur vie ? Vous croyez vraiment que ça va intéresser quelqu'un ? Non, on jetera sur la personne dans une benne, et vive le soleil vert (les connaisseurs comprendront)

Conclusion

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L’expérience de Klopfer au MIT offre des leçons précieuses pour l’intégration de l’IA dans l’éducation. Bien que l’IA puisse accélérer la résolution de problèmes, elle ne doit pas remplacer les méthodes d’apprentissage qui encouragent la compréhension et la rétention à long terme. Les éducateurs doivent trouver un équilibre pour tirer le meilleur parti des technologies avancées tout en assurant un apprentissage efficace et durable.

Quelles sont vos pensées sur l’utilisation de l’IA dans l’éducation ? Pensez-vous que les outils d’IA devraient être intégrés davantage dans les programmes scolaires, ou y a-t-il des risques à considérer ? Partagez vos opinions dans les commentaires ci-dessous !

Sources : MIT Scheller Teacher Education Program, Au-delà de l'exposition à l'IA : quelles sont les tâches qu'il est rentable d'automatiser grâce à la vision par ordinateur ?, ACM

Et vous ?

Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’IA comme outil d’apprentissage pour les programmeurs ?
Pensez-vous que l’IA pourrait remplacer les méthodes d’enseignement traditionnelles, ou devrait-elle être utilisée en complément ? Pourquoi ?
Avez-vous déjà utilisé des outils d’IA pour apprendre à programmer ? Si oui, comment cela a-t-il influencé votre apprentissage ?
Comment les éducateurs peuvent-ils équilibrer l’utilisation de l’IA avec des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles pour garantir une compréhension approfondie des concepts ?
Quels sont les risques potentiels de dépendre trop fortement de l’IA pour l’éducation, et comment pouvons-nous les atténuer ?
Pensez-vous que l’IA pourrait aider à personnaliser l’apprentissage en fonction des besoins individuels des étudiants ? Si oui, comment ?
Comment voyez-vous l’avenir de l’éducation en informatique avec l’intégration croissante de l’IA ?
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Il y a 2 possibilité. Soit l'IA remplace l'fomme et bienvenu dans le monde "d'Idiocratie", Soit l'IA telle que réveé par certains ne sera pas là avant des dizaine d'année si pas des milliers. Sans compter que tout se ressemblera, l'IA n'inventant rien.
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Avatar de OuftiBoy
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Le 25/09/2024 à 20:58
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Quelle arrogance de croire qu'ils pourront réparer la nature ou percer les secrets de la physique... Le propre de la science c'est justement de toujours plus se poser de question !
La majorité des avançées scientifiques ont été portées par des "esprits brillants" qui n'acceptaient pas l'immobilisme des choses "en place". C'est un réflexe humain de protection. Si quelqu'un dit que tu as tord, tu vas d'abord te défendre, ne pas admettre tes erreurs, ni te remettre en question. Il faut bien du courage à celui qui pense ou propose "une autre vérité". Face à cette situation, il y a 2 réactions possibles:

  • Soit tu rentre dans le rang, tu oublie ta pensée, met ton arrogance de côté, et tu rentre dans le cercle des camas, et tu auras une vie bien planqué.
  • Soit tu maintient ton propos, tu peaufines tes arguments, tu améliores ton propos, aiguisse tes arguments, et tu repart au combat. C'est un chemin plus difficile, mais bien plus honnorable.


BàT et Peace & Love.
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