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« L'AGI n'arrivera pas avant plusieurs décennies, voire plus », affirme le chercheur en IA Andrew Ng,
Qui ajoute que les prédictions sur une arrivée imminente s'appuient sur des définitions biaisées de l'AGI

Le , par Mathis Lucas

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9  0 
Andrew Ng, chercheur en IA, dénonce le battage médiatique autour de l'intelligence artificielle générale (AGI). Il réfute les prédictions audacieuses sur l'arrivée imminente de l'AGI et déclare que les entreprises à l'origine de ces prédictions utilisent des définitions erronées ou biaisées de la technologie. Le chercheur en IA a déclaré que ces définitions douteuses permettent à ces acteurs de la course à l'AGI d'abaisser la barre. Selon lui, si l'on prend en compte la définition standard de l'AGI, l'industrie est encore à des décennies de cette technologie, voire plus, et cette dernière ne sera pas là dans un an ni deux ans.

Un pionnier de l'IA affirme que l'industrie est encore à des décennies de l'AGI

Les investisseurs et les entreprises spécialisées dans l'IA injectent actuellement des centaines de milliards de dollars dans la course à l'IA, et une grande partie de cette somme est consacrée au développement d'une technologie encore théorique : l'intelligence artificielle générale. OpenAI, le fabricant du chatbot d'IA ChatGPT, a fait de la création de l'AGI une priorité absolue. Ses rivaux tels que Google, Meta et Microsoft consacrent également leurs meilleurs chercheurs au même objectif. Mais le développement de l'AGI fait face à de nombreux défis et l'un des principaux défis concerne la définition même de la technologie.

En effet, la définition de l'AGI n'est pas la même pour tout le monde. Cet état de choses crée une certaine confusion quant à la distance qui sépare l'industrie de l'invention de cette technologie qui est censée changer le monde. Cela donne lieu à des prédictions audacieuses de la part de certains acteurs de la course à l'IA. À titre d'exemple, Elon Musk, PDG du constructeur automobile Tesla, s'attend à ce que l'IA surpasse l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025.

Mais le chercheur en IA Andrew Ng affirme que ces prédictions relèvent plus du battage médiatique que de la réalité. Andrew Ng, 48 ans, est chercheur américain en IA et professeur associé au département de science informatique de l'université Stanford. Son travail concerne principalement l'apprentissage automatique et la robotique. Lors d'une récente interview avec Techsauce, Andrew Ng a déclaré que ces prédictions reposent sur des définitions biaisées de l'AGI.

Citation Envoyé par Andrew Ng

En ce qui concerne l'AGI, la définition standard est qu'il s'agit d'une IA capable d'accomplir toutes les tâches intellectuelles que l'homme peut accomplir. Par conséquent, lorsque nous aurons l'AGI, l'IA devrait être capable d'apprendre à conduire une voiture, à piloter un avion ou à rédiger une thèse de doctorat à l'université.

Pour cette définition de l'AGI, je pense que nous en sommes encore à plusieurs décennies, voire plus. J'espère que nous y parviendrons de notre vivant, mais je n'en suis pas sûr.

L'une des raisons pour lesquelles l'AGI a fait l'objet d'un battage médiatique selon lequel elle sera là dans quelques années seulement est que certaines entreprises utilisent des définitions très inhabituelles de l'AGI et si l'on redéfinit l'AGI de façon à abaisser la barre, alors bien sûr nous pourrions y arriver en 1 ou 2 ans.

Mais si l'on s'en tient à la définition standard de l'AGI, à savoir une IA capable d'accomplir n'importe quelle tâche intellectuelle que l'homme peut accomplir, je pense que nous en avons encore pour plusieurs décennies, mais je pense que ce serait formidable si nous y parvenions.
L'échelle de temps utilisée par Andrew Ng est vague et ouvre la voie à de nombreuses spéculations. Son idée pourrait vouloir dire qu'il y a un énorme fossé entre les grands modèles de langage (LLM) actuels et l'intelligence humaine. Et que l'industrie n'a aucune idée de la manière de combler ce fossé. En outre, bien que Andrew Ng parle de définition standard de l'AGI, il est important de souligner que jusqu'à présent, il n'existe aucun consensus dans l'industrie sur le sujet.

L'un des critiques de son avis a écrit : « Andrew Ng dit qu'ils ont placé la barre bas pour l'AGI, mais personne n'a la définition exacte du terme en premier lieu. Je peux dire qu'il place la barre haut, et nous tournerons en rond. Ensuite, des effets cumulatifs équivalents peuvent affecter la société dès les prochaines générations d'IA. Et cela est plus important que le débat capricieux sur le moment où le monde se mettra d'accord sur ce qu'il faut appeler vraiment AGI ».

Certains acteurs ont adopté une échelle pour suivre leur évolution vers l'AGI

L'une des définitions courantes de l'AGI est celle qui décrit la technologie comme une IA avancée capable de raisonner comme les humains. Mais pour certains, c'est plus que cela. Ian Hogarth, coauteur du rapport annuel "State of AI", définit l'AGI comme une « IA semblable à Dieu ». Tom Everitt, chercheur sur la sécurité de l'AGI chez Google DeepMind, la décrit comme un système d'IA capable de résoudre des tâches d'une manière qui ne se limite pas à la façon dont ils ont été formés. Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré que ChatGPT aurait pu être considéré comme une AGI s'il était sorti 10 ans plus tôt.

« Aujourd'hui, les gens se disent qu'il s'agit d'un gentil petit chatbot ou autre », a déclaré Altman. Il estime que ce comportement peut être expliqué par deux choses : l'effet IA et l'absence de consensus sur la définition de l'intelligence. L'expression "effet IA" décrit un phénomène selon lequel une fois qu'une tâche ou une capacité est automatisée ou accomplie avec succès à l'aide de l'IA, elle n'est plus considérée comme faisant partie de la "véritable" IA.

Autrement dit, dès qu'un système d'IA devient compétent pour une tâche donnée, les gens ont tendance à ne plus le considérer comme une IA et à le percevoir comme une simple opération de routine ou régulière. Ainsi, l'on pense que chaque succès de l'IA la redéfinit. « Nous ne pourrons jamais dire ce qu'est réellement l'AGI si nous continuons à repousser les limites. La technologie peut toujours être améliorée », a écrit un critique en soutien aux propos d'Altman.

Pour faire face à ce défi, OpenAI a élaboré une échelle de classification à 5 niveaux afin de suivre l'évolution de ses technologies d'IA vers l'AGI. Les niveaux vont des capacités actuelles de l'IA conversationnelle (niveau 1) à une IA capable d'effectuer des tâches organisationnelles (niveau 5). Le système de classification a été présenté aux employés lors d'une réunion à l'échelle de l'entreprise et sera aussi partagé avec les investisseurs et les parties externes.

Les dirigeants d'OpenAI ont informé le personnel que l'entreprise est convaincue d'en être au stade initial. En outre, la direction a ajouté que l'entreprise est très proche d'un système de niveau 2, composé des machines intelligentes appelées "raisonneurs". Altman a précédemment déclaré qu'il pense que l'AGI pourrait être atteinte au cours de cette décennie. Ce qui signifie qu'OpenAI s'attend à atteindre le niveau 5 de son échelle avant la fin de cette décennie.

OpenAI n'est pas le seul acteur de la course à l'IA à tenter de contourner le problème avec une échelle de classification. Dans un article publié en novembre 2023, des chercheurs de Google DeepMind ont proposé un cadre de cinq niveaux ascendants d'IA, comprenant des niveaux comme "expert" et "surhumain". Cette échelle ressemble à un système auquel l'industrie automobile fait souvent référence pour évaluer le degré d'automatisation des voitures autonomes.

Quelques prédictions de chercheurs en IA et de dirigeants sur l'avenir de l'IA

Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, a déclaré l'année dernière que l'industrie pourrait atteindre une forme d’IA de niveau humain dans une décennie, ce qui donnerait aux machines un sens commun. Selon lui, cette IA serait un système capable de raisonnement causal. En mars, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que l'industrie pourrait atteindre une forme d'AGI d'ici à cinq ans. Selon une enquête publiée par "Our World in Data", les prévisionnistes estiment qu'il y a une chance sur deux pour qu'une AGI soit conçue, testée et annoncée publiquement d'ici 2040, c'est-à-dire dans moins de 20 ans.

Translated, une société de traduction, a mis au point un indicateur, le Time to Edit (TTE), pour calculer le temps nécessaire aux rédacteurs humains professionnels pour corriger les traductions générées par l'IA par rapport aux traductions humaines. Cela pourrait aider à quantifier la vitesse à laquelle nous nous rapprochons de la singularité. Translated a calculé qu'il faut environ une seconde à un traducteur humain pour corriger chaque mot produit par un autre traducteur humain. En 2015, les rédacteurs professionnels mettaient environ 3,5 secondes par mot pour réviser une suggestion traduite par une machine.

À l'heure actuelle, ce délai a été ramené à 2 secondes. Si cette tendance se poursuit, Translated prévoit que sa technologie d'IA atteindra la qualité de la traduction humaine d'ici la fin de la décennie, voire plus tôt. D'autres enquêtes menées auprès d'experts en IA aboutissent à des conclusions similaires. La pertinence de l'indicateur élaboré par Translated est toutefois remise en cause par de nombreux critiques dans la communauté de l'IA.

Yann LeCun, lauréat du prestigieux prix Turing et responsable de l'IA chez Meta, ne partage pas la prédiction audacieuse de Musk selon laquelle l'IA surpassera l'intelligence humaine dès l'année prochaine. Le chercheur en IA affirme qu'une AGI est inéluctable, mais qu'elle n'arrivera pas d'ici à un an. Il a également déclaré que l'AGI n'émanera pas des grands modèles de langage (LLM) actuels, bien qu'ils puissent en constituer une composante.

Pour LeCun, ces modèles d'IA ne sont pas en mesure de résoudre les défis cognitifs tels que le raisonnement, la planification, la mémoire persistante et la compréhension du monde physique. « Il s'agit de quatre caractéristiques essentielles de l'intelligence humaine - et de l'intelligence animale, d'ailleurs - que les systèmes d'IA actuels ne peuvent pas réaliser », explique-t-il. Il affirme notamment que les modèles d'AI actuels ne sont pas plus intelligents qu'un chien.

Les enquêtes auprès des experts sont un élément d'information à prendre en compte lorsque nous réfléchissons à l'avenir de l'IA. Toutefois, il est important de ne pas surestimer les résultats de ces enquêtes. Selon certains rapports, les experts d'une technologie particulière ne sont pas nécessairement ceux qui sont à même de prédire l'avenir de cette technologie. Ce qui peut parfois donner lieu à un battage médiatique intense autour de cette technologie.

Source : Andrew Ng

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des propos d'Andrew Ng selon lesquels les prédictions sur l'AGI sont basées sur une définition douteuse de la technologie ?
Quelles sont vos prédictions sur l'avenir de l'IA ? L'AGI est-elle une technologie à la portée de l'industrie ? Pourquoi ?
Selon vous, pourquoi l'industrie ne parvient pas à trouver un consensus sur la notion d'intelligence artificielle générale ?

Voir aussi

« L'atteinte d'une forme d'intelligence artificielle de niveau humain (AGI) est possible dans une décennie », d'après le PDG de Google Deepmind pour le développement responsable des systèmes d'IA

Yann LeCun affirme que l'AGI est inévitable, mais qu'elle n'arrivera pas l'année prochaine et qu'elle ne sera pas uniquement l'œuvre des LLM, il propose une piste pour créer une IA de niveau humain

Des PDG parient jusqu'à 10 millions de dollars contre la récente prédiction d'Elon Musk sur l'IA, Elon Musk prédit que l'IA surpassera l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025

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Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 2:50
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Un professeur d'informatique du MIT teste l'impact de l'IA sur la formation des programmeurs :
l'attention constante portée à l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité modifie la manière dont l'informatique est enseignée

L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs, y compris l’éducation. Une récente expérience menée par Eric Klopfer, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a exploré comment l’IA influence l’apprentissage des programmeurs.

L'automne dernier, Eric Klopfer a décidé de mener une expérience dans son cours d'informatique de premier cycle au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il a divisé la classe en trois groupes et leur a donné une tâche de programmation à résoudre en langage Fortran, qu'aucun d'entre eux ne connaissait.

Chaque groupe avait accès à différents outils pour résoudre le problème :
  • Un groupe a été autorisé à utiliser ChatGPT pour résoudre le problème;
  • le deuxième groupe a été invité à utiliser le grand modèle linguistique (LLM) Code Llama de Meta ;
  • et le troisième groupe n'a pu utiliser que Google, sans assistance d’IA.

L’objectif était de comparer non seulement la rapidité avec laquelle chaque groupe pouvait résoudre le problème, mais aussi la qualité de leur compréhension et leur capacité à retenir les informations.


Les résultats

Les résultats ont montré que le groupe utilisant ChatGPT a résolu le problème le plus rapidement, suivi par le groupe utilisant Code Llama, et enfin le groupe utilisant Google, qui a mis encore plus de temps, car il a dû décomposer la tâche en plusieurs éléments.

Cependant, lorsque les étudiants ont été testés sur leur capacité à résoudre le problème de mémoire, les résultats ont été inversés : le groupe ChatGPT « ne s'est souvenu de rien et a échoué », se souvient Klopfer, professeur et directeur du programme de formation des enseignants Scheller du MIT et de The Education Arcade. En revanche, la moitié du groupe Code Llama a réussi le test. Le groupe qui a utilisé Google ? Tous les élèves ont réussi.

« Il s'agit d'une leçon éducative importante », a déclaré Klopfer. « Travailler dur et se battre est en fait une façon importante d'apprendre. Lorsqu'on vous donne une réponse, vous ne vous débattez pas et vous n'apprenez pas. Et lorsque le problème devient plus complexe, il est fastidieux de revenir au début d'un grand modèle de langage pour tenter de comprendre et l'intégrer. »
C'est le vrai problème que causera l'IA au niveau du métier de développeur. Le métier de développeur n'aura plus aucune saveur. Et petit à petit ce "savoir" se perdra. Tout simplement parce qu'il n'intêressera plus personne. Se "former" pour devenir un bon développeur, puis ensuite ne se servir de se savoir que rarement, et en fait surveiller la sortie de l'IA n'a aucun intêret.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En revanche, la décomposition du problème en éléments permet d'utiliser un LLM pour travailler sur de petits aspects, au lieu d'essayer d'utiliser le modèle pour l'ensemble d'un projet, ajoute-t-il. « Ces compétences, qui consistent à décomposer le problème, sont essentielles à l'apprentissage ».
Généralement, c'est le "chef de produit" qui s'occupe soit bien de ce travail (car il a au départ une formation de développeur), soit mal (car il n'a pas eu au départ une formation de développeur). Mais actuellement, c'est le développeur qui implémente une partie d'un morceau du soucis, soit s'arrache les cheveux pour essayer de comprendre ce qu'essayé d'exprimer un "chef de projet" qui ne connait rien au métier de développeur.

Mais c'est déjà une "pratique" qui existe maintenant. Avant, il y avait un développeur qui s'occupait de tout le code. Puis les projet se sont complexifiés, pas forcément par nécessité, mais pour des raisons de "marketing" et "segmentation" de marché. Et le développeur ne s'occupe plus de l'ensemble du projet, ce qui est très néfaste pour son impliquation dans le projet. Avant, il créait quelque chose, et maintenant il doit construire des brique sans vue d'ensemble du projet, il ne sait plus s'approprier le projet, et c'est très frustrant. Et puis surtout, ça ne sert pas à grand chose.

Il n'y a pas si longtemps, une équipe de 3 personnes gérait un projet et sortait le produit en 1 ans. Maintenant, c'est 9 personnes qui s'occupe d'un projet, et le produit prend 3 ans a être au point.

C'est la triple peine, des équipes plus grosses, plus de communication, plus de réunions, et des gens démotivés car il savent plus se sentir responsable des bout de code qu'on leur donne à faire. Et celui qui est le mieux placé pour faire avancer le schilblick, c'est le développeur. Parce qu'on peut décrire ce qu'il y a à faire, (mais c'est souvent incompréhensible pour le développeur qui doit partir à la recherche d'information).

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Cet exemple a permis à Klopfer de conclure avec confiance que l'informatique n'est pas condamnée à l'heure où l'IA se fraye un chemin dans tous les secteurs d'activité. D'autres experts en informatique conviennent que plus l'IA sera utilisée, plus la nature des emplois changera, et qu'il faudra donc continuer à enseigner aux humains des concepts de base tels que les statistiques et la connaissance du fonctionnement des systèmes.
Vu de cette manière, ça retire tout l'intêret du métier.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Il faut toujours les bases pour être des informaticiens et des ingénieurs logiciels efficaces », a déclaré Beena Ammanath, responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique chez Deloitte.
Je le redit, ça n'intéressera plus personne, car ce ne sera plus valorisant pour la personne. Et permettez-moi de rire un bon coups quand j'entend de tel dénomination de fonction: responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique. Beaucoup de mots mais se qu'ils signifie reste plus que flou. Déjà parce qu'actuellement, il n'y a aucune IA digne de confiance, et j'aimerai qu'on me dise ce qu'est une technologie "éthique" ? La technologie est ce qu'elle est, c'est ce qu'on en fait qui est éthique ou pas.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Malgré toutes les craintes concernant les suppressions d'emplois dues à l'IA, une étude récente du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT a révélé que l'automatisation des emplois humains pourrait prendre plus de temps qu'on ne le pensait auparavant. Selon l'étude, seuls 23 % environ des salaires liés aux tâches de vision pourraient être remplacés de manière rentable par l'IA, ce qui indique que le déplacement des emplois dû à l'IA, en particulier dans le domaine de la vision par ordinateur, risque de se produire plus lentement qu'on ne l'avait envisagé au départ.
Bein oui, quand l'IA sera au point, et ne fera plus de bugs, oh pardon, on doit dire "hallucination" dans le jargon de l'IA.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les résultats « suggèrent que nous devrions nous attendre à ce que les effets de l'automatisation de l'IA soient moins importants que les effets d'automatisation/destruction d'emplois déjà observés dans l'économie », indique l'étude. « Il n'est pas certain que l'ajout de l'automatisation par l'IA à ces effets existants augmentera de manière substantielle la destruction globale d'emplois. Bien qu'il soit probable que des emplois soient perdus, « nous pensons également qu'une fraction substantielle de l'automatisation des tâches par l'IA se produira dans des domaines où l'automatisation traditionnelle est en cours », observe l'étude du CSAIL.


Comment l'enseignement de l'informatique va évoluer pour aborder l'IA

L'accent mis sur l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité va également modifier la manière dont l'informatique sera enseignée, offrant des opportunités « tout à fait considérables », selon Risto Miikkulainen, professeur d'informatique à l'université du Texas à Austin et vice-président associé de l'intelligence évolutive chez Cognizant AI Labs.

Avec l'arrivée d'outils tels que le chatbot Copilot de Microsoft, par exemple, certains pourraient se demander pourquoi ils devraient se donner la peine d'apprendre à coder. Miikkulainen pense que les étudiants utilisent Copilot et d'autres chatbots principalement « comme un tuteur pour les devoirs de programmation » afin de suggérer des modifications.

« Tout d'un coup, l'enseignement de la programmation devient beaucoup plus vivant », explique Miikkulainen.

Reid Gordon Simmons, professeur de recherche à l'Institut de robotique de l'université Carnegie Mellon, ajoute que, de la même manière que les compilateurs traduisent le code source d'un langage de programmation en code machine, ce qui évite aux ingénieurs en informatique d'avoir à comprendre les assembleurs, « l'utilisation de l'IA et de la ML rendra de moins en moins nécessaire la compréhension des détails du codage ».

Cependant, il est toujours important d'apprendre aux gens à coder, tout simplement parce qu'une partie du travail d'informaticien consiste à comprendre les processus, a déclaré Simmons. « Mon analogie est d'enseigner l'arithmétique à des enfants de sept ans. Lorsque vous arrivez au collège, plus personne ne fait d'arithmétique à la main ; vous utilisez des calculatrices ».
Faudrait savoir, l'IA va tout pondre via un prompt du marketing ou bien il faudra toujours savoir développer ?

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Même si les calculatrices peuvent faire le travail à votre place, vous devez toujours comprendre les concepts, a-t-il ajouté. « De même, les informaticiens devront comprendre les principes fondamentaux de la programmation afin d'être efficaces dans leur travail, mais tout comme avec les calculatrices, ils n'auront pas à coder beaucoup ».
Et si on demandait à un physicien nucléaire de faire 10 ans d'étude pour connaitre le métier, puis qu'il ne peut que vérifier si l'IA ne se trompe pas ? On ira droit dans le mur, car petit à petit, on fera de plus en plus confiance à l'IA, et quand surviendra un problème à une centrale nucléaire que l'IA ne sait réssoudre, le gars dont on a mit les compétance en veilleuse pendant 20 ans, il ne va forcément bien réagir, ni rapidement, parce le savoir se sera perdu au fil du temps.

C'est finalement comme une tesla AutoPilot FSD qui conduit toute seule (enfin, l'année prochaine, comme c'est promis toutes les années), mais dont l e conducteur doit rester à l'éveil, pour "reprendre la main" en cas de soucis. Reprendre la main en cas de soucis prend plus de temps que si on est concentré sur la conduite au moment de prendre une décision.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L'IA nécessite l'enseignement de disciplines ou d'aspects entièrement nouveaux de l'informatique, tels que l'IA responsable et la manière d'empêcher l'utilisation abusive de l'IA, a déclaré Miikkulainen. « Il y aura tellement de gens qui utiliseront [les systèmes d'IA] sans comprendre ce qu'il y a sous le capot ».
Ah oui bien sur, l'IA fera tout, mais si ça foire, ce sera pas à cause de l'IA, mais de son utilisateur. Et comment définir ce qu'est une utilisation abusive de l'IA ? Parce que ça m'étonnerait que la réponse soit la même en chine qu'usa on europe ou

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
De nouvelles filières universitaires apparaîtront également dans des domaines tels que la science des données, l'apprentissage automatique, l'expérience utilisateur et l'ingénierie mobile, ainsi que dans des branches spécifiques de l'IA, telles que l'IA générative, les LLM et la vision par ordinateur, a déclaré Ammanath de Deloitte. Cela permettra non seulement de préparer les étudiants aux emplois du futur proche et de les rendre plus commercialisables, mais aussi de maintenir la compétitivité des États-Unis par rapport aux autres pays dans la course mondiale à l'armement en matière d'IA.
Bein si c'est ça le futur, je suis bien content que je ne serait plus là pour le voir. Puisse qu'on parle d'éthique un peut plus haut, si on utilisait l'IA pour libérer l"homme de certaines tâches, et qu'on les laissent s'épanouir sur des choses qu'ils aiment vraiment ? Non, bien évidemment la course à la sacro-sainte "productivité" qui ne profite qu'a une élite bien installée, ce n'est pas l'idée, suis-je bête.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message


Les éducateurs face aux hallucinations des LLM : enseigner à être sceptique dans un monde de textes générés par l'IA

Les éducateurs sont prudents, compte tenu de la tendance à l'hallucination du LLM. « Nous devons apprendre aux étudiants à être sceptiques à l'égard des résultats et à s'approprier la vérification et la validation de ces derniers », explique Jeanna Matthews, professeur d'informatique à l'université Clarkson de Potsdam, dans l'État de New York. .

Il ajoute que l'IA générative « peut court-circuiter le processus d'apprentissage des étudiants qui s'y fient trop ». Chang reconnaît que cette dépendance excessive peut être un piège et conseille à ses camarades étudiants d'explorer eux-mêmes les solutions possibles aux problèmes afin de ne pas perdre cette pensée critique ou ce processus d'apprentissage efficace. « Nous devrions faire de l'IA un copilote - et non le pilote automatique - de l'apprentissage », déclare-t-il.

ChatGPT a impressionné le monde par la profondeur de ses connaissances et la fluidité de ses réponses, mais un problème a entravé son utilité : Il n'arrête pas d'halluciner. Oui, les grands modèles de langage (LLM) hallucinent, un concept popularisé par les chercheurs en IA de Google en 2018. Dans ce contexte, l'hallucination fait référence à des erreurs dans le texte généré qui sont sémantiquement ou syntaxiquement plausibles, mais qui sont en fait incorrectes ou absurdes. En bref, vous ne pouvez pas faire confiance à ce que la machine vous dit.

C'est pourquoi, même si le Codex d'OpenAI ou le Copilot de Github peuvent écrire du code, un programmeur expérimenté doit toujours examiner le résultat - l'approuver, le corriger ou le rejeter avant de le laisser se glisser dans une base de code où il pourrait faire des ravages. Les enseignants du secondaire apprennent la même chose. Un rapport de lecture ou un essai historique rédigé par ChatGPT peut être facile à lire, mais peut facilement contenir des « faits » erronés que l'élève était trop paresseux pour déceler.

Les hallucinations constituent un problème sérieux. Bill Gates a imaginé que ChatGPT ou d'autres modèles linguistiques de grande taille pourraient un jour fournir des conseils médicaux aux personnes qui n'ont pas accès à un médecin. Mais on ne peut pas se fier aux conseils d'une machine sujette aux hallucinations.
Mais que tout cela est beau. On va former des chirurgiens qui ne fera que 3 opérations dans leur vie ? Vous croyez vraiment que ça va intéresser quelqu'un ? Non, on jetera sur la personne dans une benne, et vive le soleil vert (les connaisseurs comprendront)

Conclusion

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’expérience de Klopfer au MIT offre des leçons précieuses pour l’intégration de l’IA dans l’éducation. Bien que l’IA puisse accélérer la résolution de problèmes, elle ne doit pas remplacer les méthodes d’apprentissage qui encouragent la compréhension et la rétention à long terme. Les éducateurs doivent trouver un équilibre pour tirer le meilleur parti des technologies avancées tout en assurant un apprentissage efficace et durable.

Quelles sont vos pensées sur l’utilisation de l’IA dans l’éducation ? Pensez-vous que les outils d’IA devraient être intégrés davantage dans les programmes scolaires, ou y a-t-il des risques à considérer ? Partagez vos opinions dans les commentaires ci-dessous !

Sources : MIT Scheller Teacher Education Program, Au-delà de l'exposition à l'IA : quelles sont les tâches qu'il est rentable d'automatiser grâce à la vision par ordinateur ?, ACM

Et vous ?

Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’IA comme outil d’apprentissage pour les programmeurs ?
Pensez-vous que l’IA pourrait remplacer les méthodes d’enseignement traditionnelles, ou devrait-elle être utilisée en complément ? Pourquoi ?
Avez-vous déjà utilisé des outils d’IA pour apprendre à programmer ? Si oui, comment cela a-t-il influencé votre apprentissage ?
Comment les éducateurs peuvent-ils équilibrer l’utilisation de l’IA avec des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles pour garantir une compréhension approfondie des concepts ?
Quels sont les risques potentiels de dépendre trop fortement de l’IA pour l’éducation, et comment pouvons-nous les atténuer ?
Pensez-vous que l’IA pourrait aider à personnaliser l’apprentissage en fonction des besoins individuels des étudiants ? Si oui, comment ?
Comment voyez-vous l’avenir de l’éducation en informatique avec l’intégration croissante de l’IA ?
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Il y a 2 possibilité. Soit l'IA remplace l'fomme et bienvenu dans le monde "d'Idiocratie", Soit l'IA telle que réveé par certains ne sera pas là avant des dizaine d'année si pas des milliers. Sans compter que tout se ressemblera, l'IA n'inventant rien.
3  0 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 15:45
Elon Musk, PDG du constructeur automobile Tesla, s'attend à ce que l'IA surpasse l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025
Si c'est comme pour son FSD...
2  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 17:30
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Si c'est comme pour son FSD...
Ce serait chouette que plusieurs personnes s'en rendent compte, ça nous éviterait 25 news par jour, l'une disant que l'AGI c'est pour demain, et l'autre disant qu'il faudra des décennies ou même que c'est carrément impossible.

On pourrait débattre sur des sujet plus important que ce brol.

BàV, et Peace & Love.
2  0 
Avatar de Fluxgraveon
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 9:49
Qu'est devenu l'homme de Neandertal quand l'homme de Cro-Magnon est apparu ?
Il s'est "fondu" dedans.
Tiens cela me rappelle "le grand remplacement", théorie complotiste d'extrême droite. Et si c'était vrai ?
Alors ce n'est plus un problème : ce qui disparaît, disparaît.
Au fait, un complot, comme une conspiration, n'est pas une théorie : i'a ou i'a pas
Comment une IA pourrait avoir un but (merci de développer, ça m'intéresse énormément) ?
2  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/09/2024 à 20:31
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Ce que tu décris de la révolution industriel est une amélioration des conditions de travail de l'être humain. La grande différence est que l'être humain deviendra obsolète car remplacé par un robot ou une IA, qui fera mieux, travaillera tout le temps, coutera moins cher et surtout ne se mettra pas en grève pour des revendications à troubler la bonne marche d'une entreprise.
C'est exactement le risque que je décrit.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Cette perte de savoir se fait depuis l'orgine de l'homme. Une ancienne technique est remplacée par une nouvelle, moins contraignante en donnant plus d'avantage, voire même moins couteuse. On nomme cela le progrès et quel est l'intérêt d'y revenir puisqu'on sait faire mieux ?
Parce que je trouve stupide de se passer de ce qui été inventé/trouvé par nos ancêtres. Il y a des constructions antiques qui sont retrouvées et que des Architectes avec toutes les machines et les ordi qu'on a, disent qu'on ne serait plus capable de faire maintenant.

Un autre exemple plus simple, le boulier compteur. C'est l'outil idéal pour enseigner les mathématiques au enfants quant ils commence leur apprentissage. Mais on ne s'en sert plus.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Le gros problème, que tu ne soulèves pas, est la dépendance de l'homme à ses machines. Que va-t-il faire si elles viennent à tomber en panne, et si l'homme ne sait plus les réparer ? Plus on va se reposer sur ses machines et plus il y a un danger pour l'avenir de l'homme.
Oui exactement, plus on utilise des choses plus intelligentes, moins on le devient. On va me dire que je suis un vieux Dinosaure, mais a force d'avoir des langages de plus en plus facile à "utiliser", on en oublie les bases. Je connais peut de développeur qui savent encore faire de l'assembleur. On me dira que ça ne sert à rien. Mais au contraire, cela est indispensable pour comprendre pleins de choses.

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Va-t-on vers une société dystopique à la Orwell (1984 de George Orwell) ou à la Huxley (Le Meilleur des mondes de Aldous Huxley) ? Ce qui est certain, notre mode de vie va considérablement changer, et il y aura nécessairement des laissés-pour-compte.
Je vois que tu as les mêmes références que moi. Ce sont 2 vues qui sont opposées au départ, mais qui finissent mal toutes les deux... Et pour ma part, 1984, on y est déjà depuis des années.

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Une chose certaine est que le QI de l'homme va tôt ou tard attendre un maximum et ne pourra plus évoluer. Se faire aider par nos machines, pourquoi pas, mais nous ne devons pas jouer aux apprenties sorciers er perdre le contrôle. Ou encore penser que nos machines pourront toujours résoudre nos problèmes que nous produisont car nous nous comportons comme des êtres irresposales.
Non seulement il va plafonner (même le QI ne veut pas dire grand choses), on peut être à la très intelligent mais très con, ou être peu instruit, mais être malin. Il ne va pas seulement plafonner, il va régrèsser. Un film à voir, "Idiocratie". On est en pleins dedans.

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Le gros problème de l'avenir de nos sociétés, est de trouver une stabilité que ce soit dans la préservation de nos ressources (on a qu'une seule planète), dans l'accumulation du savoir mais surtout dans celle du bien être humain (et des animaux aussi). Arrêtons de croire que cette frénésie du progrès va tout résoudre. Nous sommes des êtres irresponsables ou seul la violence est la règle. Il faudrait mettre enfin un peu d'intelligence dans ce que nous faisons, et là, c'est pas gagné.
C'est même perdu d'avance. Et oui, le "progrès" ne vas pas nous sauver, et il est donc important de revenir en arrière, et de ne pas oublié des choses élémentaires.

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Il n'y a rien de politique, juste une provocation de ma part pour vous faire réagir sur des similitudes entre ce qui se passe actuellement dans nos sociétés et l'avenir radieux que nous propose des utopistes irresposables.
Merci, mais je sais réfléchir par moi-même et je vois bien que l'on ne vas pas dans la bonne direction...

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Et donc, cela vous empêches de réfléchir par vous même ? Vous préférez être un mouton et suivre le troupeau. Tant mieux pour vous, ou plutôt tant pis si d'autres vont réflechir à votre place et faire des choix que vous allez regrêter par la suite.
Je pense avoir exprimer exactement le contraitre.

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Cela se nomme une "révolution", ou si vous préférez un tour pour rien et on recommence là où tout a débuté. Mais comme l'homme n'a pas trop de mémoire, on va recommencer à faire les mêmes erreurs jusqu'à ce que nous ne pouvons pas faire autrement que de prendre enfin un autre chemin.

Le contrôle sur qui ? Sur lui-même ? Cela se nomme de la politique et l'on voit bien le désastre que cela occasionne en ce moment.
Les forts imposent aux faibles les choix qui ne font que les avantager.
Le danger est ce déséquilibre permanent de nos sociétés jusqu'au jour où on aurra franchit le point de non retour.
Le point de non retour a déjà été dépassé depuis des années.

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Pas à l'âge de pierre mais dans une société de servitude, en prenant par la force ce que l'autre possède ou a su préserver jusqu'à présent. Il n'y a pas plusieurs choix qui se proposent à nous. La seul et unique voie est de trouver la stabilité, le fameux savoir vivre ensemble, si cela est encore possible.
Ah, le fameux "vivre ensemble"... C'est une bien belle idée, mais malheureusement, ce n'est qu'une utopie. 2 civilisations autant éloignées l'une de l'autre, ça ne peut que mal finir. On peut mélanger de l'huile et de l'eau tant qu'on veux, mais dès qu'on s'arrête de mélanger, les 2 se reséparent. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, 2 civilisations opposées n'ont su vivre ensemble. Il y a toujours un gagnant et un perdant. C'est désespérant, mais c'est ainsi. C'est dans la nature humaine.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Parce qu'elles n'ont pas su évoluer vers plus la stabilité et n'ont fait que se reposer sur leur acquis. Autrement dit, après avoir atteint un summum de ce qu'elles ont pu produire, elles ont régréssé.
Et je ne vois pas pourquoi notre "génération" finirait autrement...

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Et non, c'est le contraire. Le niveau de la mer était beaucoup plus bas que maintenant. On a retrouvé des cités à plus de 150m sous le niveau actuel, comme en Inde.
Le niveau des océans peuvent monter à un endroit et descendre à un autre. Et on a bien découvert, du côté de Rome, le lit d'un ancien court d'eau, qui permettait de pratiquement rentrer à rome en bateau.

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@ OuftiBoy : cela ne sert à rien d'avoir une vision pessimiste. Nous avons des problèmes et nous devons trouver des solutions. Ce n'est pas en ne faisant rien que l'on va les résoudre, ni en faisant n'importe quoi que cela ira mieux. Que ce soit l'IA ou la politique, ce sont des problèmes de société qui concernent tout le monde. Nous ne devons pas capituler, ni laisser d'autres faire les choix à notre place. C'est un peu trop facile de créer des problèmes pour laisser à la postérité le choix (si c'est encore possible) de les résoudre. Plus on attendra et plus il sera difficile de les résoudre.
Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste et lucide. Mais si vous avez des solutions pratiques (et pas utopique) a avancer, merci de les partager avec nous. Je suis impatient de savoir.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
@ OuftiBoy : le -1, ce n'est pas moi.
Oh, ce n'est le genre de chose que je regarde. Mais puisque vous en parler, au lieu de mettre des -1 sans expliquer pourquoi, ça n'a pas d'intérêt.

BàV et Peace & Love.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 18:14
a la défense des chroniqueurs, au moins on reste dans la technologie.

car les sites comme frandroid_watt, clubic_hiotte, ces des articles sur Musk ou les voitures électriques avec des commentaires qui tourne en rond sur musk et un fdp, un abrutis, un cons et la voiture electrique c'est de la merde, c'est trop cher....etc.
J'espere ne jamais voir ce genre d'article torchon sur ce site.
et j'apprécie le niveau du débat aussi, ça discute, ça débat, sans jamais d'insulte ou autres.

le site est vaste, vous avez quand même du choix niveau variétés des sujets des articles.

Si j'ai une remarque, les articles mise en avant tourne un peu en rond par contre on a eu la période elun musk, la période bitcoin, la période nfc, maintenant la période IA...
Bon au moins avec l'algo developpez.net on sais toujours quel est la tendance dans la tech.

Pour la news, l'agi arrivera quand ca arrivera, si elle arrive un jours.
il semble peu probable que ca arrive dans moins de 5ans vu l'état des ia actuels et des fuites qu'on a des futurs modèles.

l'agi est elle réalisable techniquement ? c'est encore en débat cette questions, beaucoup d'expert affirme que non et d'autres oui. On comprends pas comment fonctionne un cerveau, les processus pour le développer, alors comment être sur qu'une architecture basé sur des cartes graphiques peut permette d'atteindre l'agi ?
car bon un cerveau humain sa consomme moins de 20watt, donc tant qu'on aura besoin de datacenter qui consomme des milliers de watt pour faire des résultats à la chatgpt, c'est que l'architecture hardware n'est pas bonne.

pourtant un cerveau humain, quand on dort, produit des reves, des images en full résolution full 4k hyper réaliste avec un super moteur physique, j'attends un processeur au silicium ou biologique qui me produira ce genre de rendu pour 20watt.
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Avatar de floyer
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Le 11/09/2024 à 6:37
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
C'est le vrai problème que causera l'IA au niveau du métier de développeur. Le métier de développeur n'aura plus aucune saveur. Et petit à petit ce "savoir" se perdra. Tout simplement parce qu'il n'intêressera plus personne. Se "former" pour devenir un bon développeur, puis ensuite ne se servir de se savoir que rarement, et en fait surveiller la sortie de l'IA n'a aucun intêret.
Je pense que l’IA aura toujours des difficultés. Ok pour travailler sur un projet neuf, il apportera une expertise sur les API sur lesquels il est entraîné (si doc et exemple disponible bien sûr).

Par contre apprendre les méandre de la documentation d’un projet interne pour s’y interfacer, j’y crois moins. Or dans les grands projets, il y aura beaucoup de cela.

Enfin, cela élèvera le niveau d’intervention plus architecte que développeur. Cela peut convenir à certains et pas à d’autres.

On peut faire dire à l’IA n’importe quoi : [1, 2]: This is a list containing two elements, 1 and 2, separated by a comma. This is the standard way to define a list in OCaml. … or c’est le ; la seule manière de séparer les éléments d’une liste en OCaml. Ok, le langage est moins connu que C et l’IA a moins de matière à apprendre, mais dans le cas d’une API interne, cela sera pire.
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Avatar de OuftiBoy
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Le 11/09/2024 à 9:12


Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Salut à tous.
Quel est le but de l'IA ?
Faire mieux, plus rapidement et moins cher. N'est-ce pas le but économique de toute entreprise !
Tout ce qui vient entraver ce but sera obsolète !
C'est effectivement le but, on pourrait faire le parrallèle avec la 'robotisation' des chaîne de production dans les années 70-80, mais il y a une énorme différence par rapport au changement qui en a découlé. (j'y revient après).

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Et quand est-il de l'aspect sociologique ? Je veux dire où va se situer l'homme dans tout ça ?
Ne serait-il pas la grande inconnue que l'IA ne sait pas résoudre ?
L'homme ? Je ne pense pas que ceux d'en haut se préoccupe de ceux d'en bas. ça n' jamais été le cas dans l'histoire, et ça ne vas pas changer de si tôt.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Qu'est devenu l'homme de Neandertal quand l'homme de Cro-Magnon est apparu ?
Que deviendra l'homo sapiens (l'homme moderne) quand l'IA apparaitra ?
Je ne suis pas historien, et surement pas spécialiste en ce domaine, mais il n'y a que 2 réponses:
- Soit il a été balayé par l'homo sapiens,
- Soit il s'est "fondu" dedans,
Mais c'est sûrement un mélange des deux...

Mais là ou je voulais en venir, c'est que la révolution industriel, la robotisation, à permis à une floppée de personnes (et à une majorité), de ne plus devoir faire toute une sorte de travaux pénibles.

- Ne plus avoir a descendre dans une mine pour aller y perdre ces poumons,
- Ne plus devoir se casser le dos a porter des chargent très lourdes,
- Ne plus devoir travailler comme un força pour labourer un champ,
- Ne plus devoir faire et refaire le même "mouvement" ou la même chose durant toute ça vie.
- ...

Dans le cas de la révolution industriel, elle a "profité" à l'homme, même si tous n'en n'ont pas profité de la même manière.

Dans la "révolution de l'IA", il y aura un changement, mais vert le bas plutôt que vers le haut, pour ce qui concerne l'homme. Si l'IA remplace tout (ce qui n'arrivera pas avant longtemps), on lui demandera de moins en moins (a l'homme) de "penser" et petit à petit tout un "savoir" risque de disparaître. Plus besoin d'ingénieurs (L'IA pondra les plans d'un pont, d'un immeuble), plus besoin de développeurs (l'IA fera le taf via un prompt), plus besoin de chirurgiens, etc. Bref, on peut multiplier les exemples qui iront dans ce sens. Et on se retrouvera dans l'idiocratice (voir le film du même non). Et le monde régressera, l'humain ne s'interessera plus a cultiver leur savoir, car cela n'aura plus d'intérêt, et au final, c'est toute la société qui fera un retour en arrière. Il 'y aura plus personne pour "innover", "bousculer les idée reçues", juste des plantes dans un transat autours d'une piscine au départ, puis ça finira en dictature (car l'homme n'aura plus de valeur, donc plus nécessaire, etc)

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Tiens cela me rappelle "le grand remplacement", théorie complotiste d'extrême droite.
Et si c'était vrai ?
Je ne veux pas rentrer dans un débat "politique" de bas niveau, surtout comme vous abordez le sujet, qui est assez dérangeant, en éludant un sujet avant même d'en discuter, en faisant un lien direct entre "grand remplacement" et "théorie complotiste" et forcément "d'extrème droite." C'est extrêmement récucteur et c'est des propos qui on infusé lentement dans la majorité d'une partie de la population, car on est matraqué d'idées (je dirais même d'idéologie) via des "média" et autre "artistes", tous du même bord, conduisant à une pensée unique et balayant d'un revert de la main dédaigneux, tout discours contradictoire.

BàV.
et Peace & Love.
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Avatar de totozor
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Le 11/09/2024 à 11:38
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Et le monde régressera, l'humain ne s'interessera plus a cultiver leur savoir, car cela n'aura plus d'intérêt, et au final, c'est toute la société qui fera un retour en arrière. Il 'y aura plus personne pour "innover", "bousculer les idée reçues", juste des plantes dans un transat autours d'une piscine au départ, puis ça finira en dictature (car l'homme n'aura plus de valeur, donc plus nécessaire, etc)
Et pour moi c'est là que le cycle se relance,
Que se passe-t-il quand les choses dysfonctionnent trop pour qu'elles deviennent viables?
1. L'humain doit reprendre le contrôle pour avoir des voitures qui roulent, des ordinateurs qui tournent, une tondeuse qui tond etc.
2. L'humain abandonne ces besoins et revient à l'âge de pierre.

Perso : je crois plus dans le 1, nous aimons trop notre confort pour qu'il n'y ai pas un petit génie qui refait un truc qui remplit son besoin. Truc qui va intéressé ses voisins qui devront apprendre à le faire aussi etc.
Et pour moi l'âge de pierre est surtout notre vision actuelle, ce passage sera peut être la révolution vers un système plus censé que le capitalisme actuel.
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Avatar de calvaire
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Le 11/09/2024 à 16:43
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Cette perte de savoir se fait depuis l'orgine de l'homme. Une ancienne technique est remplacée par une nouvelle, moins contraignante en donnant plus d'avantage, voire même moins couteuse. On nomme cela le progrès et quel est l'intérêt d'y revenir puisqu'on sait faire mieux ?

Le gros problème, que tu ne soulèves pas, est la dépendance de l'homme à ses machines. Que va-t-il faire si elles viennent à tomber en panne, et si l'homme ne sait plus les réparer ? Plus on va se reposer sur ses machines et plus il y a un danger pour l'avenir de l'homme.

Cas concret que j'ai eu personnellement pour compiler une version récente de gcc sur une architecture exotique, GCC (et surrement tous les compilateur moderne), nécessite désormais GCC version n-1 pour etre compilé. Impossible de construire gcc avec que du code machine.
d'ailleurs ces codes machines c'est tres moderne, c'est très compliqué de revenir aux cartes perforés d'ou sont apparues les 1eres technologies.

On est déja dans ce monde des dépendances quand on a besoin d'un compilateur pour construire un compilateur

Si ca tombe en panne, c'est pas grave, avec la redondance, on utilise un autre ordinateur. Il est impossible que tous les ordinateurs du monde explose au même moment.
Donc on réplique la technologie tant hardware que software (les disques en raid, répartie sur plusieurs régions dans le monde)

après, n'importe quel humain avec une simple encyclopédie/des manuels peut refabriquer quasi toutes les technos datant d'avant 1950.
la machine de turing c'est assez enfantin a faire, les radios aussis...etc. donc meme si on revenait à l'age de pierre, tant qu'on garde une trace écrite de ces connaissance, on serait capable assez vite de revenir au niveau technologique d'aujourd'hui, en a peine 20-30ans max.
sur l’échelle de l'humanité c'est rien. Je rappelle que homo sapiens à plus de 100000ans, et a passé 99.99% de sont temps a vivre sans électricité, sans machine à vapeur (19ieme siecle), a juste élever des poules dans des cabanes en bois/pierres.
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