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Google a payé 2,7 milliards de dollars pour faire revenir un pionnier de l'IA générative : Noam Shazeer avait démissionné par frustration et co-fondé Character.Ai,
Une startup IA valorisée à un milliard $

Le , par Stéphane le calme

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6  0 
Google a payé 2,7 milliards de dollars pour faire revenir un pionnier de l'IA générative :
Noam Shazeer avait démissionné par frustration et co-fondé Character.Ai, une startup IA qui a atteintune valorisation d’un milliard de dollars l’année dernière

Dans un mouvement stratégique audacieux, Google a récemment dépensé 2,7 milliards de dollars pour ramener Noam Shazeer, un pionnier de l’intelligence artificielle (IA) qui avait quitté l’entreprise en 2021. Noam Shazeer, un ingénieur logiciel de renom, avait quitté Google après que l’entreprise ait refusé de lancer un chatbot qu’il avait développé avec son collègue Daniel De Freitas. Ensemble, ils ont fondé Character.AI, une startup qui a rapidement gagné en popularité, atteignant une valorisation d’un milliard de dollars l’année dernière.

À l'heure où les entreprises technologiques déboursent des sommes astronomiques pour recruter les meilleurs cerveaux de l'intelligence artificielle, l'accord conclu par Google pour réembaucher Noam Shazeer a laissé d'autres entreprises sur le carreau.

Coauteur d'un article de recherche qui a donné le coup d'envoi du boom de l'IA, Noam Shazeer a quitté Google en 2021 pour créer sa propre entreprise après que le géant de la recherche a refusé de publier un chatbot qu'il avait mis au point. Lorsque cette startup, Character.AI, a commencé à battre de l'aile, son ancien employeur est intervenu.

Google a fait un chèque d'environ 2,7 milliards de dollars à Character, selon des personnes au courant de l'affaire. La raison officielle de ce paiement était l'octroi d'une licence pour la technologie de Character. Mais l'accord comprenait un autre élément : Shazeer a accepté de travailler à nouveau pour Google.

Au sein de Google, le retour de Shazeeer est largement considéré comme la principale raison pour laquelle l'entreprise a accepté de payer les droits de licence de plusieurs milliards de dollars.

Cet accord l'a propulsé au cœur d'un débat dans la Silicon Valley sur la question de savoir si les géants de la technologie dépensent trop dans la course au développement d'une IA de pointe, dont certains pensent qu'elle définira l'avenir de l'informatique.

« Noam est manifestement une grande personnalité dans ce domaine », a déclaré Christopher Manning, directeur du laboratoire d'intelligence artificielle de Stanford. « Est-il 20 fois plus doué que les autres ? »

Il s'agit d'un retournement de situation remarquable après que Shazeer a publiquement déclaré que le géant de la recherche était devenu trop réticent à prendre des risques dans le développement de l'IA. Cet ingénieur de 48 ans est désormais l'une des trois personnes qui dirigent les efforts de Google pour mettre au point la prochaine version de sa technologie d'IA la plus puissante, Gemini.

Selon l'une des personnes bien informées, Shazeer a gagné des centaines de millions de dollars grâce à sa participation dans Character dans le cadre de l'accord. Ce montant est inhabituellement élevé pour un fondateur qui n'a pas vendu sa société ou ne l'a pas introduite en bourse.

Pionnier de l'IA

Shazeer a rejoint Google en 2000, parmi les premières centaines d'employés. Son premier grand projet a consisté à mettre au point un système destiné à améliorer la fonction de correction orthographique du moteur de recherche. Peu après son entrée en fonction, il a demandé à Eric Schmidt, alors PDG de l'entreprise, l'accès à des milliers de puces électroniques.

« Je vais résoudre le problème de la culture générale d'ici le week-end », a déclaré Shazeer à Schmidt, qui s'en est souvenu lors d'une conférence donnée en 2015 à l'université de Stanford. Les premiers efforts ont échoué, mais Schmidt s'est montré convaincu que Shazeer avait ce qu'il fallait pour construire une IA dotée d'une intelligence de niveau humain.

« S'il y a quelqu'un dans le monde qui est susceptible de le faire, c'est bien lui », a déclaré Schmidt lors de la conférence.

En 2017, Shazeer a publié, avec sept autres chercheurs de Google, un article intitulé « Attention is All You Need », décrivant en détail un système informatique capable de prédire de manière fiable le mot suivant d'une séquence lorsqu'il est demandé par des humains. Cet article est devenu le fondement de la technologie d'IA générative qui a suivi.

Vers 2018, Daniel De Freitas, qui était ingénieur de recherche chez Google, a commencé à travailler sur un projet parallèle d'IA dans le but de créer un chatbot conversationnel qui imitait la façon dont les humains parlent, ont déclaré d'anciens collègues au Wall Street Journal. Noam Shazeer a ensuite rejoint le projet.

Selon le Journal, De Freitas et Shazeer ont pu créer un chatbot, qu'ils ont appelé Meena, qui pouvait discuter de philosophie, parler avec désinvolture d'émissions de télévision et générer des jeux de mots sur les chevaux et les vaches. Ils pensaient que Meena pourrait radicalement changer la façon dont les gens effectuent les recherches en ligne, ont déclaré leurs anciens collègues au Journal. Dans un mémo largement diffusé, intitulé « Meena Eats the World », Shazeer a prédit que ce chatbot pourrait remplacer le moteur de recherche de Google et générer des billions (un billion étant 1 000 milliards) de dollars de revenus, selon des personnes familières avec le document.

Mais leurs efforts pour lancer le bot (qu'ils ont renommé LaMDA, qui deviendrait le modèle de langage derrière Bard) ont atteint une impasse après que les dirigeants de Google ont déclaré que le chatbot ne respectait pas ses normes de sécurité et d'équité en matière d'IA, selon le Journal. Les dirigeants ont contrecarré les multiples tentatives faites par les ingénieurs pour envoyer le bot à des chercheurs externes, ajouter la fonctionnalité de chat à Google Assistant et lancer une démo au public, a rapporté le Journal.

Même si Google a présenté LaMDA au public, le chatbot ne l'était pas. Il a fait la une des journaux lorsque l'ingénieur Blake Lemione l'a qualifié de sensible, mais a été licencié pour divulgation publique.

La grande enseigne de la recherche a présenté publiquement LaMDA à l'édition 2021 de la Google I/O, sa conférence dédiée aux développeurs, avec l'objectif d'améliorer ses assistants d'intelligence artificielle conversationnelle et de rendre les conversations plus naturelles. La société utilise déjà une technologie de modèle de langage similaire pour la fonctionnalité Smart Compose de Gmail ou pour les requêtes des moteurs de recherche.


Frustrés, les deux collègues ont quitté l'entreprise

De Freitas et Shazeer ont continué à travailler sur le chatbot et, en 2020, ont réussi à l'intégrer à Google Assistant. Comme les tests ont été effectués en interne, les dirigeants de Google n'ont pas autorisé une démonstration publique de la technologie, ce qui a frustré les deux ingénieurs.

Aussi, les deux collègues ont quitté Google vers la fin de 2021 pour créer leur propre entreprise – bien que le PDG Sundar Pichai leur ait personnellement demandé de rester et de continuer à travailler sur le chatbot, selon le journal. Leur société, qui s'appelle désormais Character.Ai, a depuis publié un chatbot qui peut incarner des personnages comme Elon Musk ou Mario de Nintendo.

« Cela a fait un peu de bruit au sein de Google », a déclaré Shazeer dans une interview avec les investisseurs Aarthi Ramamurthy et Sriram Krishnan. « Mais finalement, nous avons décidé que nous aurions probablement plus de chance de lancer des trucs en tant que startup ».


« Ça va être super, super utile »

Un an plus tard, OpenAI a dévoilé ChatGPT, démontrant ainsi l'appétit massif du public pour les chatbots alimentés par l'IA. Au mois de mars suivant, Character a levé 150 millions de dollars lors d'un tour de table qui l'a valorisé à 1 milliard de dollars.

Shazeer et son équipe espéraient que les gens paieraient pour interagir avec des chatbots capables de fournir des conseils pratiques ou d'imiter des célébrités comme Elon Musk et des personnages de fiction comme Percy Jackson. « Cela va être très, très utile pour de nombreuses personnes qui se sentent seules ou déprimées », a déclaré Shazeer l'année dernière dans le podcast The Aarthi and Sriram Show.

Au fur et à mesure que l'entreprise se développait, le personnel devait de plus en plus essayer d'empêcher les clients de s'engager dans des jeux de rôle romantiques, un cas d'utilisation qui ne correspondait pas à la vision de Shazeer et De Freitas. À l'instar d'autres startups spécialisées dans l'IA qui tentent de rivaliser avec des géants comme OpenAI et Microsoft, Character a également eu du mal à couvrir les coûts élevés du développement de sa technologie avant de disposer d'une solide source de revenus.

Shazeer a cherché à lever davantage de fonds pour Character au début de l'année et a sondé des acheteurs potentiels, dont Meta Platforms, propriétaire de Facebook, a précédemment rapporté le Wall Street Journal. Character a annoncé l'accord avec Alphabet, la société mère de Google, le mois dernier, en écrivant dans un billet de blog que « le paysage a changé » dans le domaine de l'intelligence artificielle depuis la création de l'entreprise.

Une porte-parole de Character a déclaré que l'entreprise comptait plus de 20 millions d'utilisateurs actifs mensuels et qu'elle était sur la bonne voie pour développer une activité grand public.

Une licence, d'accord, mais pour quelle raison ?

En plus de la rémunération de Shazeer, le paiement de Google a été utilisé pour acheter des actions aux investisseurs et aux employés de Character et pour financer la poursuite des activités de la startup - sans Shazeer, De Freitas et une trentaine de leurs collègues qui ont rejoint Google.

Google n'est pas le premier géant de la technologie à accorder une licence sur la technologie d'une entreprise plus petite, en grande partie pour embaucher ses cadres supérieurs. Microsoft et Amazon ont conclu des accords similaires cette année. Cette structure inhabituelle leur permet de recruter des chercheurs en IA convoités dont les startups sont en difficulté, sans attendre les autorisations réglementaires nécessaires aux acquisitions formelles.

Les personnes qui travaillent sur l'IA chez Google ont déclaré qu'elles ne savaient pas ce que l'entreprise allait faire de la technologie dont elle a acquis la licence auprès de Character.

Shazeer, cependant, est déjà de retour chez Google avec le titre de vice-président. Il est passé de la direction d'une entreprise comptant des centaines d'employés à la recherche et à la supervision d'une poignée de personnes, dont De Freitas.

Le cofondateur de Google, Sergey Brin, qui a joué un rôle clé dans le retour de Shazeer, a déclaré lors d'une récente conférence que l'entreprise était auparavant trop timide dans le déploiement d'applications d'IA. Aujourd'hui, a-t-il ajouté, Google développe et lance des technologies d'IA aussi rapidement que possible. « Noam est d'ailleurs de retour chez Google, ce qui est formidable », a-t-il ajouté.

Sources : Character.ai, article sur Meena, WSJ

Et vous ?

Selon vous, comment le retour de Noam Shazeer pourrait-il influencer les futurs développements en IA chez Google ?
Pensez-vous que les entreprises devraient avoir des politiques plus strictes concernant le développement et l’utilisation de l’IA ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Les startups comme Character.AI peuvent-elles vraiment rivaliser avec des géants comme Google, ou finiront-elles toujours par être absorbées ?
Est-ce que des investissements aussi massifs dans l’IA sont justifiés, ou devraient-ils être mieux répartis dans d’autres domaines technologiques ?
À quel point pensez-vous que des individus comme Noam Shazeer peuvent influencer le succès d’une entreprise technologique ?
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Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 26/11/2024 à 11:49
Mais ces gens ne peuvent pas créer de l'intelligence, seulement accumuler des données ce qui n'est pas de l'intelligence. Cela rappelle le débat entre Montaigne et Rabelais : une tête bien pleine ou une tête bien faite. Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
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Avatar de fodger75
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 10:25
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
je ne cautionne pas le surmenage et le management par le stress.
mais:

On est quand même la sur des problèmes de riches.

Se plaindre de faire 40h/semaines et ne pas avoir le repas de midi gratos... le réveil est brutal pour certains
Moi je faisais ma gamelle la veille en France, et désormais je bosse 46/semaines, j'ai par contre 2j de télétravail. Je ne m'en plains pas.

Mais au bout du compte le plus important c'est le ratio travail/salaire. Il aurait été intéressant de connaitre le salaire de ces salariés par rapport à leurs valeurs moyenne sur le marché.
Si ils sont en haut, ça me semble normal de beaucoup travailler.
Je suis perso à +16000€/mois pour 46h de taff, je préfère cela a mon ancien travail en France moins stressant et mes 35h en France payé 3000€ net.

Il parait que Macron a invité les chercheurs américains a venir en France, donc venez en france faire vos 35h tranquille.
Mais faudra accepter aussi le salaire qui va avec

Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.

Bref il manque pas mal d'information sur ces salariés pour vraiment les plaindre ou pas.
Problème de riche... il va falloir relire la définition.

Tes 16 ke / mois si tu es toujours en France, c'est que tu es dans les 1% de la population et oui dans ce cas toi tu es riche.

Si tu as accepté n'importe quoi c'est ton problème, ça ne veut pas dire que les autres doivent le faire aussi et surtout au 21 ème siècle.
Tout en sachant que 90% de la richesse qu'on produit ne profite en réalité qu'à une poignée.

Hors de question de mettre sa santé en jeu, nous ne sommes pas des esclaves.

Cet article est complètement orienté et propre aux états-unis.

La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.

L'union fait la force, c'est tout l'Europe, la France qui doit dire stop.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 10:31
L'art de vouloir le beurre , l'argent du beurre et la crémière, le tout en tuant la poule aux œufs d'or

Tout ceci ne fait que montrer que l'IA n'a pas de valeur, seuls ceux qui créent la donnée produisent de la valeur.

Pourquoi n'évoque t-il pas le fait logique et simple de rémunérer les créateurs de valeur ?
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Avatar de J_P_P
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 29/05/2025 à 13:32
Certains demandent un droit d'accès gratuit aux données pour "entrainer" leurs IA,
en contrepartie, je demande un accès gratuit et illimité à tous les systèmes d'IA pour
"équilibrer" les choses.
Si une peine ne mérite pas salaire, aucune peine ne le doit !
7  0 
Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 15:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
[...] les ayants droits [...]
oui les ayants droits

Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
L'IA ne reproduit pas l'oeuvre mais elle fait du beurre grace à l'oeuvre et dans ce cas précis elle met en difficulté l'auteur qui ne peut plus se rémunérer.

Un exemple pour aider à comprendre : les films. Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?

Pour la caissière c'est malheureux et la remplacer par un robot une vraie ânerie sociétale, mais son sujet a absolument rien à voir avec le problème du droit d'auteur.

Et ça ne concerne pas que les artistes, ça concerne tous ceux qui produisent du contenu de valeur. S'ils ne peuvent plus se rémunérer (= vivre) ils font comment ?
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2024 à 16:08


Citation Envoyé par edrobal Voir le message
Je prêche dans le vide mais je répète que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de données.
Oui, l'IA n'existe pas. C'est juste, comme tu le dis bien, un habillage marketing, où l'on remplace le terme "Algorithme" par le terme "IA". La différence de perception, seuls des gens sachant de quoi ils parlent savent la comprendre.

Mr. et Md. "tout-le-monde" y croyent car avant on leur parlait de "technique", et ça leur passait au-dessus de la tête. Renommer algorithme par IA, et ça les touchent un peu plus, car dans le terme IA, il y a "intelligence", chose qu'ils "comprennent mieux".

Quand on me parle de l'IA, je finis toujours par : "Et à fin, il y a un 'IF'. Un oui ou non.

Mais l'IA est une "nouvelle" sorte d'algo, qui fait un énorme traitement, d'une toute aussi énorme masse de données, et utilisant une gigantesque quantité d'énergie. Cette manière de procéder est nouvelle, dans le sens où elle n'était (par des limites matérielles) pas possible auparavant.

Comme beaucoups d'autres "inventions", il y aura du bon et du mauvais. Cette manière de procéder sera adaptée à certains domaines, et n'apportera rien dans d'autres domaines. Cela dépendra aussi de la qualité et de la pertinence des données que pourra traiter une IA.

Un peu d'histoire...

  • L'imprimerie en tant que "technique" ne faisait rien de "miraculeux", mais ça a aidé à diffuser le "savoir". L'imprimerie étant plus rapide qu'un moine copiste.
  • La radio ne créait rien non plus, mais a permis une plus grande diffusion du savoir.
  • Internet, à ses débuts, a aider à partager le savoir.
  • Les moteurs de recherche on permis de "trouver plus vite" le savoir.
  • L'IA va aider a mettre en pratique un savoir, et c'est là le danger. L'IA ne va rien "inventer", mais va permettre à des "non initiés" de "(re)produire" des "choses" qu'ils ne maîtrissent pas. Où est le danger ? Pour moi, l'écart va se creuser entre ceux "qui savent" et d'autres "qui font".


En résumant, ce n'est pas parce que l'on sait utiliser une calculatrice, qu'il ne faut pas continuer a apprendre les mathématiques.

BàV et Peace & Love.
4  0 
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:02
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Est-ce que ce n'est pas justement ce qu'il convient de ne pas éviter ?

Il a bien fallu quelqu'un pour que l'œuvre existe.
4  0 
Avatar de vertex.3F
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 14:07
Citation Envoyé par fodger75 Voir le message
Problème de riche... il va falloir relire la définition.

Tes 16 ke / mois si tu es toujours en France, c'est que tu es dans les 1% de la population et oui dans ce cas toi tu es riche.

Si tu as accepté n'importe quoi c'est ton problème, ça ne veut pas dire que les autres doivent le faire aussi et surtout au 21 ème siècle.
Tout en sachant que 90% de la richesse qu'on produit ne profite en réalité qu'à une poignée.

Hors de question de mettre sa santé en jeu, nous ne sommes pas des esclaves.

Cet article est complètement orienté et propre aux états-unis.

La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.

L'union fait la force, c'est tout l'Europe, la France qui doit dire stop.
Bonjour, je pense que je suis d'accord avec ce que tu avances.

Malheureusement aujourd hui j'ai l'impression que dans le monde ce sont les systemes économiques libéraux qui ont pris le dessus sur les autres systemes un peu plus régulés et equilibrés. Les individus comme les organisations et les états sont pris au piège de nombreuses contradictions.

Les humains doivent-ils etre au service des systemes économiques ou bien au contraire les systemes économiques ne devraient-ils pas retrouver leur finalité d'origine qui est de servir la cause humaine ?

L'humain qui désirerait un systeme économique libéral devrait aussi accepter d'être considéré par l'entreprise economique comme une simple ressource. Au meme titre qu'une machine.
Je simplifie mais je crois que je n'ai pas besoin de developper. Ni de rappeler l'intox qui consiste pour certains parasites à faire l'amalgame entre le libéralisme philosophique ( le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d'expression des individus dans le respect du droit, du pluralisme et du libre échange des idées https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme ) et le libéralisme économique (le fameux capitalisme, jadis bénéfique mais aujourd hui défaillant et ravageur pour les ressources humaines https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3...C3%A9conomique ).
5  1 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 03/06/2025 à 22:25
Ha, enfin des news sur l'IA qui présentent des cas d'utilisation réels et pas des démos technique inutiles !

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Avatar de dlandelle
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 18/05/2025 à 8:04
Le mot intelligence est usurpé car le mot signifie comprendre (inter ligere).
Or la machine ne comprend strictement rien, elle mime.
En revanche elle est orientable par le prompt et elle trouve les arguments à tordre pour arriver à la conclusion voulue (boulot fait auparavant manuellement pas la franc-maçonnerie.
La guerre annoncée par macron avec le covid n'est pas terminée : 100 000 morts par an en plus que la moyenne depuis 2022 selon l'INSEE (données brutes https://www.insee.fr/fr/information/4190491).
L'IA sert de cover story à la propagande de guerre que plus aucun humain ne veut assumer, car le génocide médicalisé donne des idées de ressortir la guillotine. Et demains l'IA enverra des mobilisations pour aller sauver l'Ukraine sans armes...
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