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Des parents poursuivent l'école qui a donné une mauvaise note à un lycéen qui a utilisé l'IA pour faire son devoir
Ce qui pourrait compromettre son accès à une université prestigieuse

Le , par Stéphane le calme

26PARTAGES

6  0 
ChatGPT rédige désormais les dissertations des étudiants et l'enseignement supérieur est confronté à un grave problème
la détection des contenus générés par l'IA semble de plus en plus difficile

De nouvelles recherches montrent que de plus en plus d'étudiants dans le monde utilisent ChatGPT pour rédiger leurs dissertations ou pour faire d'autres devoirs. Mais encore, les rapports indiquent que les productions de l'IA sont parfois d'une qualité supérieure à celle des contenus rédigés par des humains. Dans un exemple récent, des étudiants de l'université de Cardiff ont déclaré avoir reçu des notes de première classe pour des dissertations rédigées à l'aide du chatbot d'IA d'OpenAI. L'enseignement supérieur fait face à l'intrusion brusque de ChatGPT dans le quotidien des étudiants et les écoles peinent à trouver un consensus pour s'adapter à la nouvelle donne.

ChatGPT va-t-il tuer la dissertation universitaire ? C'est une question qui devient de plus en plus récurrente dans les débats sur le net. Il existe des milliers d'universités dans le monde, dont la population étudiante cumulée se chiffre en centaines de millions, et au moins un petit pourcentage d'entre eux font aujourd'hui leurs devoirs avec l'aide de ChatGPT. Au début du mois, un étudiant de l'université de Cardiff, identifié sous le pseudonyme de Tom par la BBC, aurait fait appel à ChatGPT pour rédiger l'une de ses dissertations universitaires. Après quelques modifications, il affirme avoir obtenu une meilleure note que pour une dissertation qu'il avait lui-même rédigée.

Tom a déclaré avoir soumis deux dissertations de 2 500 pages en janvier ; l'une est rédigée avec l'aide de ChatGPT et l'autre sans. Pour la dissertation qu'il a rédigée avec l'aide de l'IA, Tom a obtenu une première note, la plus élevée qu'il n’ait jamais eue à l'université. En comparaison, il a obtenu un petit 2,1 pour la dissertation qu'il a rédigée sans le logiciel. « Je ne recopiais pas tout mot à mot, mais je posais des questions qui me permettaient d'accéder à l'information beaucoup plus rapidement que d'habitude », a déclaré Tom. L'étudiant a également admis qu'il continuerait probablement à utiliser ChatGPT pour planifier et formuler ses dissertations.


En mai dernier, avant même la sortie de ChatGPT fin novembre, un étudiant néo-zélandais a avoué utiliser l'IA pour rédiger ses devoirs. Selon l'étudiant, l'IA n'est qu'un outil semblable à Grammarly, un outil d'aide à l'écriture : « j'ai les connaissances, j'ai l'expérience vécue, je suis un bon étudiant, je vais à tous les travaux dirigés et à tous les cours magistraux et je lis tout ce que nous devons lire, mais j'avais l'impression d'être pénalisé parce que je n'écris pas de manière éloquente et je ne trouvais pas cela juste », a-t-il déclaré à un journal étudiant de Christchurch. Selon plusieurs rapports sur le sujet, les étudiants affirment qu'il ne s'agit pas de la tricherie.

Ils n'ont pas l'impression de tricher, car les directives de leur université stipulent seulement qu'"il est interdit de demander à quelqu'un d'autre de faire son travail à sa place". ChatGPT n'est pas "quelqu'un d'autre", c'est un programme. John, nom fictif, est un autre étudiant de l'université qui a admis avoir utilisé le logiciel pour l'aider dans ses devoirs. Interrogé sur le sujet, il a déclaré : « je l'ai utilisé plusieurs fois depuis décembre. Je pense que je l'ai utilisé au moins un peu pour chaque évaluation que j'ai eue. Il fait désormais partie intégrante de mon processus de travail et continuera probablement à le faire jusqu'à ce que je ne puisse plus y accéder ».

« Je l'ai aussi utilisé pour résumer des concepts de mon cours que je ne trouvais pas très bien expliqués par les professeurs. C'est un très bon outil qui permet d'éviter le bla-bla de certains professeurs sur des théories dont il n'est pas nécessaire de parler dans les dissertations. Cela réduit probablement de 20 % l'effort que je devrais fournir pour une dissertation », a-t-il ajouté. Bien que ChatGPT n'insère pas de références, John a déclaré qu'il n'avait eu aucun problème à les remplir lui-même. Les deux étudiants ont déclaré qu'ils n'utilisent pas l'IA pour rédiger leurs dissertations, mais pour générer un contenu qu'ils peuvent modifier et adapter eux-mêmes.

L'université de Cardiff a révélé qu'au cours de la période d'évaluation de janvier 2023, 14 443 visites ont été enregistrées sur le site de ChatGPT sur les réseaux Wi-Fi de l'université. Un mois auparavant, aucune visite n'aurait été enregistrée. Toutefois, malgré l'augmentation du nombre de visites au cours de la période d'évaluation, l'école estime que rien ne permet de penser que ces visites ont été effectuées à des fins illégitimes. « La plupart des visites ont été identifiées comme provenant de notre réseau de recherche. Notre école d'informatique, par exemple, s'intéresse à la recherche et à l'enseignement de l'IA », a déclaré l'université de Cardiff.

Cependant, plusieurs critiques sont remontés contre l'université pour cette déclaration. Selon les critiques, il est important que les étudiants rédigent eux-mêmes leurs dissertations ou leurs essais, sans aucune aide de la part d'un autre humain ou d'un programme d'IA. « L'essai, en particulier l'essai de premier cycle, est au centre de la pédagogie humaniste depuis des générations. C'est la façon dont nous enseignons aux enfants comment rechercher, penser et écrire. Toute cette tradition est sur le point d'être bouleversée de fond en comble », explique un critique qui appelle à trouver un consensus sur l'encadrement de l'IA générative dans les écoles.

Selon les critiques, ni les ingénieurs qui construisent la technologie de l'IA générative ni les éducateurs qui seront confrontés à cette technologie ne sont préparés aux retombées. Ils estiment que les écoles d'enseignement supérieur devraient s'attaquer au problème, mais qu'elles n'y parviendront pas si elles adoptent la même attitude que l'université de Cardiff. Ils estiment qu'elles ne doivent pas partir du principe selon lequel les étudiants consultent ChatGPT seulement à des fins de recherche. « C'est comme si l'on croyait les personnes qui prétendent consulter des contenus pour adultes pour en apprendre davantage sur l'anatomie humaine », a écrit un critique.

« Ce dont les éducateurs ont besoin aujourd'hui, c'est d'un système semblable aux outils de détection du plagiat qu'ils utilisent aujourd'hui pour les aider à repérer les contenus copiés. Lorsque j'ai vérifié mes essais, j'ai eu du mal à trouver des citations directes d'œuvres écrites antérieurement. (ChatGPT ne cesse de s'améliorer.) Les professeurs auront donc besoin d'un nouvel outil capable de reconnaître les signes révélateurs des dissertations générées par l'IA », a-t-il ajouté. Mais de précédents rapports ont révélé que les outils de détections de texte généré par l'IA, y compris celui d'OpenAI, n'étaient pas vraiment convaincants et que la tâche s'avère difficile.

En janvier, OpenAI a déclaré qu'il développe un logiciel capable de détecter si un texte donné avait été généré par son modèle ChatGPT. Le même mois, le service antiplagiat Turnitin a déclaré avoir mis au point un outil permettant de détecter les rédactions écrites par ChatGPT. Le détecteur aurait un taux de confiance de 98 % et n'est actuellement disponible que pour les non-étudiants et les établissements d'enseignement. Toutefois, l'année prochaine, Turnitin prévoit de diffuser l'outil plus largement auprès des personnes ayant souscrit un abonnement à Turnitin Originality. Beaucoup sont toutefois sceptiques quant à l'efficacité de l'outil.

Par exemple, lorsqu'on lui a demandé s'il craignait ce qui se passerait s'il se faisait prendre, John a déclaré qu'il était certain que l'influence de l'IA dans son travail est indétectable. « Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait faire la différence entre un travail entièrement personnel et un travail assisté par l'IA », a-t-il déclaré. Il y a tout de même une chose qu'il craint. Si les transcriptions de ses communications avec le réseau d'IA étaient découvertes, John craint que son diplôme ne lui soit retiré. De son côté, l'université de Cardiff a déclaré qu'elle prenait "extrêmement au sérieux" les allégations d'inconduite académique, y compris le plagiat.

« Je suis content de l'avoir utilisé quand je l'ai fait, en dernière année de licence, parce que j'ai l'impression...
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/10/2024 à 19:29
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Des parents poursuivent l'école qui a donné une mauvaise note à un lycéen qui a utilisé l'IA pour faire son devoir,
soutenant qu'elle ne disposait pas d'une politique claire concernant l'utilisation de l'IA, rendant la punition injustifiée
Quel ramassis de débiles... Si l'école veut un devoir rédigé par IA, elle n'a pas besoin de le demander aux gamins. Non parce que sinon il va aussi falloir préciser que faire faire ses devoirs par quelqu'un d'autre ne fonctionne pas non-plus, parce que je suppose que ce n'est pas clairement indiqué dans la politique de l'école... Monde de débiles...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les parents affirment que l'école a injustement accusé leur fils de triche et a infligé une punition qui pourrait nuire à ses chances d'admission à l'université de Stanford et dans d'autres écoles d'élite. Ils soutiennent que le manuel des étudiants de l'école ne précise pas une politique claire concernant l'utilisation de l'IA, rendant ainsi la punition injustifiée.
Non mais déjà ils peuvent oublier les écoles prestigieuses: si à son âge, le gamin n'arrive pas à faire ses devoirs tout seul, il n'est pas fait pour les études "prestigieuses"...
Ensuite, dans ce cas là, autant enlever les mauvaises notes des autres gamins puisqu'elles les empêchent aussi de pouvoir entrer dans des écoles prestigieuses...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Il postule à des établissements d'enseignement supérieur et à des universités d'élite, compte tenu de son haut niveau de réussite scolaire et personnelle », indique l'action en justice. « En l'absence d'une injonction de la part de cette Cour, le lycéen subira un préjudice irréparable et imminent ».
Et il apprendra peut-être une leçon. Lui supprimer sa note revient à lui dire: "triche autant que tu veux partout, et vas pleurer au tribunal quand tu te feras prendre".

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« C'est un enfant dont je pense vraiment qu'il peut faire tout ce qu'il veut », a déclaré sa mère, Jenifer Harris. « Il étudie certaines des meilleures écoles du pays et son meilleur établissement, son premier choix, est Stanford ».
Ah ben oui, tiens. L'avis de sa propre mère est forcément un avis très objectif.
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Avatar de onilink_
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 16/10/2024 à 21:24
Terrible les problèmes de bourges.

« C'est un enfant dont je pense vraiment qu'il peut faire tout ce qu'il veut »

Typiquement le genre de phrase et comportement de sa mère qui fera de ce garçon une raclure humaine.

Bref. Un peu du mal à comprendre en quoi c'est une news en rapport avec l'informatique. Et plus déprimant qu'autre chose quand on se dit que ce genre de gamin finira très probablement par faire parti de cette fameuse "élite" dirigeante.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/03/2025 à 17:48
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Comment garantir l’intégrité académique dans un monde où l’IA peut produire des travaux en quelques secondes ?
Comment les institutions éducatives peuvent-elles adapter leurs politiques pour prévenir la triche tout en restant justes envers les étudiants ?
Ils pourraient reprendre le principe des honeypots utilisés en sécurité en exploitant la tendance à halluciner des IA génératives.
Poser certaines questions/problèmes avec des informations délirantes (avec du faux contenu en ligne), qu'il serait possible de "debunker" pour un étudiant ayant travaillé, et mettre zéro à tous ceux qui y ont répondu, par exemple.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/03/2025 à 8:41
L'IA tue surtout la réflexion.

Selon moi, il faudrait revoir tout le système éducatif :
- faire redoubler ceux qui n'ont pas le niveau
- réduire le nombre d'élève par classe
- faire des classes de niveaux pour mieux aider les élèves en difficultés et ne pas pénaliser ceux qui apprennent vite en général... quitte à faire quelques cours par semaine avec un niveau plus hétérogène
- revoir certains programmes : quand je vois ce qui me reste par rapport à tout ce que j'ai appris
- privilégier le contrôle continu, ça ne sert à rien d'avoir un examen final sur TOUTES les matières, éventuellement sur 2-3 principales
- essayer de réduire les heures de cours car je me souviens me lever à 6h30 et rentrer à 19h le soir quand j'étais au collège et lycée à cause du temps passé dans les transports en commun. Certains pays finissent en début d'après midi et les élèves peuvent étudier sur place et/ou faire du sport... ça me parait un rythme plus sain
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Avatar de Stellar7
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/03/2025 à 10:12
Citation Envoyé par smarties Voir le message
L'IA tue surtout la réflexion.
La réflexion ? elle est déjà presque abandonnée au collège : on applique, on ne réfléchit plus.
Je viens de donner un exemple d'utilisation de l'IA au lycée.

Le tableau me semble sombre, mais pas désespéré. Par contre, c'est un combat de tous les jours pour faire revenir la réflexion.
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 10:10
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« C'est un enfant dont je pense vraiment qu'il peut faire tout ce qu'il veut », a déclaré sa mère, Jenifer Harris. « Il étudie certaines des meilleures écoles du pays et son meilleur établissement, son premier choix, est Stanford ».
Très objectif de la part de maman.

Pour paraphraser :
Un jour mon fils, qui est bien au dessus de la moyenne et dont l'intelligence est bien supérieure à la votre et à celle de tout le corps enseignant réuni, sera président.
Et vous tous, bande d'incultes et de sous merdes, devrez vous soumettre au décisions que Chat GPT lui aura soufflé.
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Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/03/2025 à 18:36
Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
Ils pourraient reprendre le principe des honeypots utilisés en sécurité en exploitant la tendance à halluciner des IA génératives.
Poser certaines questions/problèmes avec des informations délirantes (avec du faux contenu en ligne), qu'il serait possible de "debunker" pour un étudiant ayant travaillé, et mettre zéro à tous ceux qui y ont répondu, par exemple.
C'est à double-tranchant, un enseignant avait créé il y a plus de dix ans - période pré-IA donc, une fausse fiche Wikipedia entre autre, pour, justement, faire prendre conscience à ses élèves de la nécéssité d'acquérir du sens critique, certains l'ont bien (com)pris, d'autres non :

« Et l'enseignant de conclure : "Les élèves au lycée n'ont pas la maturité nécessaire pour tirer un quelconque profit du numérique en lettres. Leur servitude à l'égard d'internet va même à l'encontre de l'autonomie de pensée et de la culture personnelle que l'école est supposée leur donner." »

Source: Comment un prof a piégé ses élèves plagiaires - franceinfo:
Publié le 22/03/2012 18:29
Mis à jour le 22/03/2012 18:55
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 10/03/2025 à 23:31
Même remarque que pour les calculatrices : si l'IA suffit à tuer la difficulté d'un exercice, c'est qu'il n'était pas pertinent à la base.

Et puis les critiques de l'IA ne sont pas sans rappeler celles quand Wikipédia est apparu.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/03/2025 à 7:42
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Les étudiants qui recourent à ces outils risquent de se priver d’une véritable formation intellectuelle et éthique, essentielle dans des domaines comme la philosophie ou l’éthique médicale.
Soyons honnetes, la qualité de l'enseignement de la philosophie est catastrophique dans les formations orientées vers l'industrie, il devient alors compliqué de dire que l'IA risque d'empirer la chose.
comment préserver l’intégrité des évaluations tout en continuant à inspirer et à éduquer leurs étudiants ?
Rien que lier intégrité de l'évaluation et l'inspiration des étudiants me fait rire.
Un prof qui a besoin de passer par l'évaluation pour inspirer ses étudiants a pas mal de choses à revoir dans ses méthodes. (De toute ma scolarité je n'ai eu qu'un prof qui interrogeait sur le court précédent pour s'assurer qu'il avait bien été intégré et compris. Cette évaluation n'impactait pas nos bulletins)
Cependant, les textes générés par l’IA, surtout les moins sophistiqués, ne sont pas impossibles à identifier [...] Parfois, ils incluent des citations ou des références, mais celles-ci sont souvent erronées ou inventées.

Pourtant, cette adoption rapide de l’IA soulève des défis majeurs. Un tiers des étudiants utilisant ces outils ignorent qu’ils peuvent « halluciner », c’est-à-dire inventer des faits, des citations ou des données pour combler des lacunes.
Un de mes profs de maths nous avait montré qu'une calculatrice peut fournir un résultat erroné, ne me dites pas qu'un prof de philo n'est pas capable de créer du contenu autour des hallucination des IA génératives...
Ils traitent les élèves de branleurs mais qu'en est-il d'eux?
Cependant, l’utilisation de l’IA dans l’éducation n’est pas sans conséquences. Une étude récente révèle que les étudiants qui recourent à ces outils sont souvent moins productifs et risquent de compromettre leur réussite future. Les élèves les moins performants ont tendance à utiliser l’IA pour compenser leurs lacunes, ce qui peut renforcer leur dépendance et réduire leur capacité à apprendre de manière autonome. Par ailleurs, les outils de détection de textes générés par l’IA, comme celui de Turnitin, bien qu’utiles, ne sont pas infaillibles et peuvent accuser à tort des étudiants de tricherie, créant ainsi des situations injustes et stressantes.
Mon premier exposé a été fait sans internet, aujourd'hui personne ne s'indigne qu'un gamin s'est renseigné sur les animaux de la foret sur wikipedia et fait des copier/coller d'images plutôt que de les découper dans un livre.
Le problème n'est pas l'IA mais l'incapacité du système scolaire à s'y adapter, notamment dans ses méthodes d'évaluations.
Comment garantir l’intégrité académique dans un monde où l’IA peut produire des travaux en quelques secondes ?
Pour moi l'intégrité de celle ci n'est pas remise en cause, ce sont les méthodes d'évaluation qui le sont.
Les outils d’IA comme ChatGPT remettent-ils en cause la notion même de propriété intellectuelle et de travail personnel ?
Oui.
Mais concernant le travail personnel, pourquoi dépenser de l'énergie quand la remarque à chaque dissertation est "êtes vous stupide"?
Je ne rendais plus de dissertations (et assumais le 0/20) aujourd'hui je rendrais un travail médiocre et insipide et aurais une meilleure note.
Quelles sont les conséquences éthiques de l’utilisation de l’IA par les étudiants pour générer des travaux sans effort intellectuel ?
Si on ne parle pas de publications publiques (scientifiques ou autre), il n'y en a aucune, ou plutôt il n'y en a pas plus qu'avant.
Comment les institutions éducatives peuvent-elles adapter leurs politiques pour prévenir la triche tout en restant justes envers les étudiants ?
Je sais pas une de mes profs d'électricité empêchait la triche en permettant quasiment tout courts, antisèches, internet.
Son évaluation était juste suffisamment complexe pour que tout support ne puisse servir que d'aide.
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