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Un scandale provoqué par des deepfakes sexuellement explicites générés par l'IA entraîne la fermeture d'une école en Pennsylvanie,
Les défis liés à la technologie deepfake exacerbés par l'IA générative

Le , par Mathis Lucas

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Un élève de la Lancaster Country Day School, en Pennsylvanie, a utilisé l'IA pour créer des images sexuellement explicites d'environ 50 camarades de classe. La diffusion des photos et l'inaction présumée des responsables de l'école ont suscité un tollé dans la communauté et rendu les parents furieux. Le scandale a entraîné la démission du directeur de l'école et celle de la présidente du conseil scolaire, ainsi que l'annulation des cours et la fermeture temporaire de l'établissement. Les parents d'élève menacent toujours de poursuivre l'école, soulignant que les deepfakes explicites constituent la nouvelle réalité terrifiante à laquelle les adolescents sont confrontés.

La diffusion de deepfakes générés par l'IA secoue une école en Pennsylvanie

L'essor de l'IA générative a rendu la technologie deepfake plus accessible et plus facile d'utilisation. N'importe quelle personne peut désormais créer des deepfakes réalistes et les diffuser dans la nature. Cet état de choses a favorisé ces dernières années la prolifération des deepfakes sexuellement explicites (ou photos de nu) générés par l'IA, portant ainsi préjudice aux victimes. C'est ce qui est arrivé à la Lancaster Country Day School, une école basée en Pennsylvanie.

Selon le récit, un seul élève a utilisé l'IA pour créer des images sexuellement explicites de près de 50 camarades de classe l'année dernière. L'incident aurait été signalé pour la première fois au directeur de l'école, Matt Micciche, en novembre 2023 par le biais d'un système d'alerte anonyme. Cela dit, Matt Micciche n'a rien fait, permettant ainsi que d'autres élèves soient ciblés pendant de nombreux mois, jusqu'à ce que la police soit mise au courant au mois de mai 2024.

https://youtu.be/Xra3QM3oeDc

Les policiers ont arrêté en août 2024 l'élève accusé d'avoir créé le contenu préjudiciable. Le téléphone de l'élève a été saisi pendant que les policiers enquêtaient sur l'origine des photos générées par l'IA. Mais cette arrestation n'a pas suffi à rendre justice aux parents choqués par le fait que l'école n'a pas respecté les obligations de signalement obligatoire en cas de soupçon de maltraitance d'enfant. Ils ont déposé une assignation en justice au début de ce mois.

Ils menacent d'intenter une action en justice si les dirigeants de l'école responsables de la mauvaise gestion de l'affaire ne démissionnent pas dans les 48 heures. La tactique a réussi à pousser le directeur Matt Micciche et la présidente du conseil scolaire, Angela Ang-Alhadeff, à démissionner le vendredi 15 novembre 2024 en fin de journée. La Lancaster Country Day School a déclaré dans un communiqué de presse qu'elle apporte « tout son soutien à la communauté ».

Dans un message envoyé aux parents d'élève et transmis à un journaliste, le conseil d'administration de l'école déclare notamment : « après une longue réflexion et une discussion approfondie sur ce qui est dans le meilleur intérêt de notre école, la décision a été prise de se séparer du directeur de l'école, Matt Micciche. En outre, notre présidente, Angela Ang-Alhadeff, a décidé de se retirer de son rôle et de ses fonctions au sein du conseil scolaire ».

Mais les parents ne semblent pas prêts à abandonner les poursuites, car les dirigeants de l'école ont apparemment traîné les pieds et ont démissionné deux jours après la date limite. L'avocat des parents, Matthew Faranda-Diedrich, a déclaré que « l'action en justice serait maintenue malgré les changements de direction ».

Le scandale a entraîné la fermeture temporaire de la Lancaster Country Day School. Les cours ont été annulés le lundi 18 novembre 2024 à la suite de la démission de Matt Micciche et Angela Ang-Alhadeff. Les médias locaux ont rapporté que les cours ont repris le mardi 19 novembre 2024.

Des enfants retirés de l'école pour protester contre la gestion des événements

Ni les élèves ni leurs parents n'ont été satisfaits de la manière dont le conseil scolaire a géré la situation. Au début du mois, des centaines de lycéens auraient quitté l'établissement en signe de protestation. De son côté, la direction de l'école a voulu rassurer la communauté en promettant des améliorations dans la gestion de crise, le signalement et le traitement de ce type d'incident, ainsi que d'autres changements, mais cela n'a pas suffi à calmer la situation.

https://youtu.be/CliL-Ns_Zoo

Selon les médias locaux, les élèves ne semblent pas vouloir laisser passer l'incident sans prendre d'autres mesures pour aider les filles à se sentir en sécurité à l'école. Ils ont rapporté que plus de la moitié de l'école a débrayé la semaine dernière, ce qui a entraîné l'annulation des cours. Les élèves et certains membres du corps enseignant de l'établissement réclament en effet la démission d'autres cadres de la direction et des changements supplémentaires.

Avant son départ, Matt Micciche a déclaré dans un communiqué : « nos élèves ont légitimement fait entendre leur voix aujourd'hui pour exprimer leur inquiétude et leur frustration face à la réponse de l'école à la situation concernant les deepfakes sexuellement explicites. Beaucoup d'entre eux sont convaincus que nous n'avons pas été aussi ouverts et communicatifs que nous le pouvions, ce qui ne fait qu'ajouter à leur douleur ». Il a annoncé des changements.

« Nous travaillerons avec nos étudiants pour trouver une solution qui favorise la guérison et nous nous laisserons guider par ce qu'ils nous diront », a-t-il ajouté. Mais les commentaires de Matt Micciche sont restés lettre morte. Dans le cadre de l'enquête de la police, un mandat de perquisition a été utilisé cet été pour obtenir un iPhone 11 lié à un adolescent de 15 ans accusé d'être à l'origine des images explicites. Les documents judiciaires n'identifient pas l'adolescent.

Le scandale de la Lancaster Country Day School est le dernier en date d'une longue série d'incidents similaires survenus aux États-Unis au cours des deux dernières années. Les fausses images sexuellement explicites générées par l'IA sont rapidement devenues le nouveau visage de l'intimidation et du harcèlement, grâce à l'émergence d'applications pour smartphones faciles à utiliser et capables de générer des nus hautement réalistes en quelques instants.

Créer des cadres juridiques afin de lutter contre les deepfakes générés par l'IA

Aux États-Unis, les autorités fédérales vérifient actuellement si les lois existantes protégeant les enfants contre les abus sont suffisantes pour les protéger des méfaits de l'IA. Des législateurs proposent également des lois pour lutter contre la prolifération de ce type spécifique de contenu préjudiciable en ligne. Certaines propositions de loi visent à criminaliser non seulement la création d'images explicites à l'aide de l'IA, mais aussi le partage de contenus préjudiciables.

Selon un projet de loi, toute personne partageant de la pornographie deepfake sans le consentement d'un individu s'expose à des dommages-intérêts pouvant aller jusqu'à 150 000 $ et à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans si le partage des images facilite la violence ou a un impact sur les procédures d'une agence gouvernementale. Cela dit, ces propositions ont été bloquées, car des enfants de 12 ou 13 ans risquent toujours d'en être victimes.

https://youtu.be/ZfFtunN3xtQ

En mai 2024, les autorités fédérales ont arrêté un ingénieur logiciel accusé d'avoir utilisé du matériel pédopornographique ([URL="https://droit.developpez.com/actu/3...
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Avatar de Epoch1
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 9:18
« Lorsque nous avons un mandat de perquisition et que nous nous trouvons devant une maison dont la porte est fermée à clé, et que vous savez que le criminel se trouve à l'intérieur de la maison, la population n'acceptera pas que vous ne puissiez pas entrer ».

Ça me fait marrer, cette image mal choisie qui met en lumière la mauvaise foi....

S'ils "savent" qu'il y a un criminel dans une maison et que le chiffrement est prétendument une entrave, la preuve pourtant est qu'ils n'ont pas eu besoin d'ouvrir les portes de tous les domiciles (la "levée" du chiffrement) pour obtenir les éléments tiers menant à la culpabilité du sujet, et permet d'affirmer qu'ils peuvent faire leur travail sans poser de backdoor.
Le cas échéant, cela pourrait devenir vite un problème pour tout le monde (cf affaire récente aux USA).
Etant donné que tous les moyens techniques / juridiques existent déjà, je soupçonne le fait que le "cas par cas" étant devenu trop pénible pour l'humain, autant opter pour le "tout brasser automatiquement"; et comme une machine fait ça plus rapidement que l'humain, ça peut en outre "libérer" des emplois.

Hop ! Une pierre deux coups...Pratique ! --'
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:15
Comme toujours, je suis totalement opposé à l'affaiblissement du chiffrement.
Oui, ce dernier permet peut-être (& même très sûrement) aux criminels de toutes sortes de correspondre facilement.
Mais il permet aussi aux entreprises, aux administrations... d'échanger en toute sécurité.
Diminuer cette protection favoriserait l'espionnage, par des pays peu amicaux, aussi bien militaire qu'industriel ou scientifique. D'où grand danger.
Et ça ne changerait qu'à la marge l'activité des malfaiteurs, qui communiqueraient alors par d'autres moyens, comme ils le faisaient jadis.
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Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 17/01/2025 à 22:52
L’hypocrisie totale alors que Keir Stramer, en sa qualité de Procureur du Roi, a utilisé sa position de procureur, pour éviter aux violeurs pakistanais, d'être poursuivi pour des milliers de viols de tortures et d'assassinat de jeunes filles anglaises.
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Avatar de loufab
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 12:04
Bonjour,
Le sujet qui revient dans toutes les démocraties.

Les entreprises technologiques devraient-elles être légalement obligées de fournir un accès aux forces de l’ordre en cas d’enquête criminelle ? Si oui, dans quelles conditions ?
Via une commission rogatoire, ce qui se pratique actuellement. Si la Justice est lente ou ne fait pas son job, c'est cela qu'il faut régler. C'est assez habituel cette manière de procéder : On a un problème et on cherche des palliatifs au lieu de s'y attaquer.

Comment les géants de la tech peuvent-ils équilibrer leur engagement envers la confidentialité des utilisateurs et leur responsabilité envers la sécurité publique ?
Une entreprise privée ne peut se substituer au rôle de l'état. Aller dans ce sens va forcément entrainer des dérives comme on l'a déjà vu avec les écoutes téléphonique de ce très démocrate et économe Mitterrand.

La création de portes dérobées pour les forces de l’ordre est-elle techniquement faisable sans mettre en danger la sécurité globale des systèmes ?
Faisable, bien évidemment, mais cela met forcément la sécurité en défaut et très complexe dans la mise en oeuvre vu le nombre de fournisseurs. On voit tous les jours des affaires de corruptions (Douanes au Havre, Prison de Fresnes...), comme actuellement tout est informatisé (ou presque) celui qui détient la clef peut faire ce qu'il veut.

Quand au sujet politique (Trump ou pas) je ne pense pas que cela soit le sujet de l'ariticle

Quelles alternatives au chiffrement de bout en bout pourraient permettre de protéger les données personnelles tout en soutenant les enquêtes criminelles ?
Honnêtement on a besoin de rien, tout y est, pour preuve les remontées d'informations des appareils numériques vers des sociétés privées (et/ou gouvernement) et la capacité de certains services de police et de sécurité à déverrouiller un téléphone. En tout cas le système le moins couteux et le plus adéquat ne fera jamais parti de l'équation en Europe, on préfère monter de grosses usines à gaz opaques et couteuses pour les contribuables.

Les utilisateurs sont-ils suffisamment informés des risques liés à la confidentialité et à la sécurité des systèmes qu’ils utilisent ?
Absolument pas, les organismes de formation non plus pour preuve, lors d'une formation Messagerie, l'organisme comme le client ne voulait pas du chapitre sécurité et hygiène d'utilisation.

A travers cette déclaration d'Europol on va bien se profiler le spectre du Big Brother européiste. On veut avoir un moyen de lecture pour des raisons louables et quand c'est acté c'est la dérive. On étend aux complotistes, antivax, survivalistes, puis opposants politiques, syndicalistes, journalistes, contribuables, pour finir par monsieur tout-le-monde.
Les fichés S ne sont pas tous djihadistes et pas tous terroristes (cf l'affaire de Tarnac - qui pour l'anecdote ; 3 d'entre-eux étaient jugés pour "refus de remettre une convention secrète de déchiffrement d'un moyen de cryptologie").
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 10:54
Jules : merci de laisser ton obsession pour Trump de côté 5 minutes.
Quel est le rapport avec le sujet ?

À qui tu t'adresses ?
"votre haine de Trump et des riches va vous faire aimer", "Vous voyez pas que c'est encore une énorme arnaque", "vous pensez que leurs trucs", "vous êtes les premiers à crier au loup", "vous êtes contents".
Si t'as un interlocuteur particulier, envoie lui un MP.
Si t'as pas d'interlocuteur particulier, faut se détendre, prendre un peu de recul arrêter de se sentir persécuté : t'es en train de faire un monologue.

Ça fait quelques temps que les interventions sont de plus en plus tendues sur le forum. C'est sans doute le reflet de notre belle société.
Moi j'veux bien qu'on continue à échanger, à se friter un peu même, c'est rigolo quand y'a du répondant. Mais les réactions hyper partisanes qui sortent de nulle part on peut peut-être s'en passer (c'est valable pour tous les bords, pas juste pour toi).
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Avatar de forthx
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:48
techniquement, l'interdiction va toucher tout le monde sauf les criminels: on trouvera (on trouve déjà) des solution spécialisé pour ces criminels qui, compte tenu des activités potentiel a cacher, se contrefichent d'une tel interdiction.
Le seul cas de figure serait que la peine encourue soit plus importante que la peine que tout autre crime qui pourrai être caché.
Et ca en considérant qu'il est impossible de cacher le fait de cacher un message alors ça pourrai éventuellement avoir du sens.

Mais comme ce n'est pas le cas, pour les deux hypothèses, ca ne touchera que les communications du communs des mortels et éventuellement de la petite criminalité mal organisée.
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Avatar de pascaldm
Membre actif https://www.developpez.com
Le 25/01/2025 à 18:49
La grande criminalité (narco trafique, terrorisme, fraude financière, mafias, etc.) utilise déjà des messageries spécialisées disponibles sur des marchés fermés pour lesquels il faut être parrainé pour y entrer. L'exemple des messageries EncroChat et Ghost est très significatif. Ils ne s'agit pas de messagerie grand public. Les grands criminels utilisent également de la sténographie et ce n'est pas récent.

Va-t-on voir émerger une interdiction des contenus pouvant porter des messages sténographiés (vidéos, image, audio ou document) ?

Des criminels de moindre envergure peuvent bien sûr utiliser des clef PGP ou S/MIME afin d'empêcher tout enquêteur de lire leurs échanges.

Introduire une faiblesse dans un produit cryptographique est une idée stupide de personnes ignorantes. Cette faiblesse sera tôt ou tard exploitée par les services de renseignements, les cybercriminels et les chercheurs en cybersécurité. Ces produits communiquent exclusivement sur l'Internet public. Ce n'est pas comparable avec le système légal d'interception de la téléphonie traditionnelle (filaire ou cellulaire) qui concerne les communications téléphoniques sur les réseaux d'opérateurs qui sont véhiculés en clair sauf pour la partie radio.
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Avatar de yocoy22415
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 17:02
Aussi choqué que de lire qu'un directeur apprenant que du (quasi) porno infantile IA se diffuse dans son établissement ne lève pas le doigt pour agir contre.
Malheureusement, même en France ce genre de chose peut arriver.
Il y a de ça 3 ans, des confrères professeurs, niveau collège,
me racontait avoir pris connaissances d'affaire de chantage et de pornographie, infantile entre collégien,
sur un réseau (Snapchat il me semble).
Le directeur n'a pas souhaité intervenir.
Pire, lorsque mes confrères ont été alerté les autorités, ont leurs que rien n'était possible
tant qu'il n'y a pas un des parents des victimes n'ont pas été déposé une plainte.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/12/2024 à 15:35
c'est comme l’élection de miss france.
chacun à le droit de penser, d'écrire et de voter pour ce qu'il veut, mais la décision finale revient a ceux qui pense bien: des vielles peaux de 50ans jalouse

ces lois vont censurer par des personnes qui pense bien, ce que la plebe peut consulter sur le net.

Ne vous inquiétez pas, si cette loi ne passe pas, suffira de faire comme en roumanie et de revoter jusqu'a ce que ce soit accepté.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 09/02/2025 à 23:53
Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
Il suffit qu'Apple donne l'accès aux données lorsque le juge l'ordonne.
On ouvre les coffre-forts avec une ordonnance... Pourquoi dans la vie numérique ce devrait être autrement ?
Le numérique ne doit pas permettre d'être hors-la-loi comme aujourd'hui.
En droit, ce ne pas aussi simple. Même si un juge ordonne quelque chose, la personne (physique ou morale) visée a le droit de ne pas se plier à cet ordre, en particulier si cet ordre vient de l'étranger et qu'il n'y a pas d'accord d'entraide judiciaire entre les États impliqués, si "l'ordre" n'est pas conforme au droit local ou qu'il existe des intérêts prépondérants à ne pas se soumettre à cet ordre.

Le numérique ne doit pas être un espace de totale impunité, je suis entièrement d'accord avec toi. Mais faire du numérique un espace saturé par des pseudo mesures juridiques comme les demandes de consentement pour les cookies ou la vérification de l'identité pour accéder à certains services ne va pas le rendre plus sûr, cela va simplement déplacer le problème et occasionner des abus d'autorité.

Une backdoor pour accéder à l'ensemble des comptes iCloud n'a aucun sens, une telle mesure est totalement disproportionnée et inapplicable.

On ne chasse pas le pigeon au lance-roquette.
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