
un prix controversé en raison de l'hallucination et des nombreuses autres limites de l'IA
Un nouveau rapport révèle que l'accès aux futurs modèles d'IA avancés d'OpenAI pourrait coûter très cher aux utilisateurs individuels et aux entreprises. Il indique qu'OpenAI envisage de facturer jusqu'à 20 000 $ par mois l'accès à ses agents d'IA de niveau doctorat. Les modèles d'IA de niveaux inférieurs pourraient coûter 2 000 ou 10 000 $ par mois. L'abonnement mensuel actuel de 200 $ à ChatGPT Pro semble bon marché en comparaison. Cette feuille de route déroutante suscite des questions au sujet de l'accessibilité financière, la transparence et l'éthique, ainsi que sur le retour sur investissement. L'IA continue d'halluciner et souffre encore de nombreuses limites.
OpenAI cherche des moyens de gagner plus d'argent avec ses modèles d'IA
Le rapport en question a été publié par The Information. Il met en lumière les difficultés que rencontrent OpenAI et les autres Big Tech à rentabiliser les centaines de milliards de dollars investis dans le développement de l'IA. Les détails divulgués suggèrent qu'OpenAI a l'intention de lancer plusieurs produits d'IA adaptés à différentes applications, notamment le tri et le classement des prospects et l'ingénierie logicielle. Il s'agit de ses modèles les plus avancés.
Le rapport indique que la nouvelle offre sera structurée en trois niveaux. Le premier modèle, un agent d'IA avec le niveau d'un « travailleur du savoir à haut revenu », serait proposé au prix de 2 000 $ par mois. Le second, un agent pour les développeurs de logiciels, coûterait 10 000 $ par mois.
If it weren’t for DeepSeek, these three motherfuckers who run AI in the US would have dinner together and set AI prices so high that they’d create a new caste in the world... long live @deepseek_ai ... long live China... fuck all you MAGA motherfuckers!
— AIPlug.in (@aiplugin) March 5, 2025
Mais le code généré par l'IA pose de nombreux défis. Le code généré par l'IA pourrait augmenter la charge de travail des développeurs et accroître les risques. Une étude a révélé que les assistants d'IA de codage n'augmentent pas la vitesse de codage, mais augmentent significativement le taux de bogues.
Au sommet du spectre, un agent à 20 000 $ par mois devrait se concentrer sur la recherche de niveau doctoral, en soutenant l'analyse en profondeur et la résolution de problèmes complexes. On ne sait pas encore quand ces outils d'IA d'OpenAI seront lancés ni quelles catégories de clients pourront les acheter.
Selon le rapport, SoftBank, un investisseur d'OpenAI, s'est engagé à dépenser 3 milliards de dollars pour dans les agents d'IA d'OpenAI en 2025. OpenAI a besoin de cet argent. Il a perdu environ 5 milliards de dollars en 2024 après avoir payé les coûts liés au fonctionnement de ses services et d'autres dépenses.
Le 5 janvier 2025, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a révélé que l'entreprise fonctionnait actuellement à perte avec son plan d'abonnement ChatGPT Pro, d'une valeur de 200 dollars par mois. Bien que ce plan ait été conçu pour générer des revenus, il ne produit pas les bénéfices escomptés par OpenAI.
Une IA à 20 000 $ par mois : un abonnement justifié ou simple escroquerie ?
OpenAI propose actuellement différents types de modèles d'IA adaptés à diverses applications. La startup permet aux utilisateurs de choisir des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques, qu'il s'agisse de tâches générales ou de problèmes nécessitant un raisonnement avancé. Cependant, malgré un plan d'abonnement à ChatGPT Pro qui coûte 200 dollars par mois, OpenAI perd actuellement de l'argent, comme l'a confirmé le PDG Sam Altman en janvier.
Les dirigeants d'OpenAI auraient discuté des nouvelles offres et de leurs prix avec des investisseurs, positionnant les agents d'IA comme un moteur de revenus important. L'entreprise prévoit que cette nouvelle catégorie contribuera à hauteur de 20 à 25 % à ses bénéfices à long terme. Les détails concernant la disponibilité et l'éligibilité des clients ne sont pas encore clairs, mais la cohérence des détails dans plusieurs rapports donne du poids à l'information.
Le rapport ajoute également que la stratégie de tarification d'OpenAI signale une évolution vers des services d'IA haut de gamme, ce qui pourrait placer la startup en concurrence directe avec des fournisseurs d'IA axés sur les entreprises. Mais la nouvelle a été largement critiquée dans la communauté.
« S'il n'y avait pas DeepSeek, ces trois fumiers qui dirigent l'IA aux États-Unis dîneraient ensemble et fixeraient les prix de l'IA à un niveau si élevé qu'ils créeraient une nouvelle caste dans le monde... Longue vie à @deepseek_ai, longue vie à la Chine ! », a écrit un utilisateur sur X (ex-Twitter).
Pour d'autres critiques, il s'agit simplement d'une escroquerie. Un autre critique a souligné : « si je pose une question que l'IA interprète d'une manière ou d'une autre comme une question de niveau doctorat, de développement de logiciels..., refusera-t-elle de me répondre tant que je n'aurai pas déboursé 10 000 ou 20 000 $ ? Les réponses détaillées et de qualité pour l'acquisition de connaissances vont-elles à nouveau être reléguées au domaine des riches ? ».
« OpenAI n'essaie pas de vendre des agents de recherche à des chercheurs, il essaie de les vendre à des investisseurs. Ils jouent un jeu de piste parce qu'ils n'ont pas encore trouvé comment monétiser l'IA et que le produit n'est pas assez bon pour remplacer les humains. Mais s'ils disent aux investisseurs qu'ils peuvent vendre ces produits pour 20 000 euros par mois, ils garderont l'argent des investisseurs encore longtemps », a écrit un autre critique.
DeepSeek a remis en cause les pratiques établies d'OpenAI et menace sa survie
Le 20 janvier, DeepSeek, dirigé par le gestionnaire de fonds spéculatifs chinois Liang Wenfeng, a publié le modèle d'IA R1 sous une licence MIT ouverte, la plus grande version contenant 671 milliards de paramètres. Elle a pris la Silicon Valley et tout le monde de l'IA par surprise, car, selon un document rédigé par l'entreprise, DeepSeek-R1 bat les principaux modèles du secteur, comme OpenAI o1, sur plusieurs critères mathématiques et de raisonnement.
En effet, sur de nombreux critères importants (capacité, coût, ouverture), DeepSeek donne du fil à retordre aux géants occidentaux de l'IA. DeepSeek affirme avoir créé un modèle de niveau o1 qui fonctionne à 95 % du coût. Si o1 coûte 15 $ par million de jetons d'entrée et 60 $ par million de jetons de sortie (un jeton représente environ 4 caractères), DeepSeek est estimé à environ 0,55 $ et 2,19 $ par million de jetons d'entrée et de sortie, respectivement.
Selon un rapport récent, les entreprises s'inspirent de l'exemple de DeepSeek et créent des modèles performants et moins coûteux grâce à la méthode de « distillation ». Meta, par exemple, a mis en place des équipes d'ingénieurs pour disséquer DeepSeek-R1 afin d'en tirer des leçons pour ses futurs développements.
DeepSeek a remis en question les arguments avancés par les Big Tech selon lesquels l'augmentation des dépenses se traduit par de meilleurs résultats pour les modèles d'IA. Le modèle de DeepSeek pose un sérieux défi au modèle o1 d'OpenAI axé sur le raisonnement, mais il a été développé à un coût inférieur.
La nouvelle d'une IA qui pourrait coûter 20 000 $ par mois a suscité de nombreuses questions. Les critiques se demandent notamment si OpenAI a trouvé le moyen de corriger les limites de l'IA générative et de répondre aux défis qu'elle pose, notamment le problème de l'hallucination des modèles.
En novembre 2024, OpenAI lui-même a publié une étude selon laquelle ses meilleurs modèles donnent de mauvaises réponses (hallucinent) dans une très large proportion, et la concurrence ne se porte pas mieux. Selon certains chercheurs, le problème de l'hallucination des modèles semble insoluble.
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