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OpenAI déclare la course à l'IA « terminée » si l'entraînement sur des œuvres protégées par le droit d'auteur n'est pas considéré comme une utilisation équitable,
Ajoutant que les États-Unis seraient perdants

Le , par Mathis Lucas

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8  0 
OpenAI veut que la loi accorde à lui et à ses rivaux un accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur pour entraîner leurs modèles d'IA. L'entreprise affirme que cette utilisation doit être placée sous le principe de l'usage loyal (fair use) et que la sécurité nationale en dépendait. OpenAI avertit que la course à l'IA prendrait immédiatement fin s'il en était autrement et ajoute que « l'accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur est indispensable pour vaincre la Chine ». Les détenteurs de droits d'auteur rejettent cet argumentaire et affirment qu'il s'agit d'une exploitation illégale de leurs œuvres, ce qui menace leurs moyens de subsistance.

OpenAI a admis qu'il s'appuie sur des œuvres protégées par le droit d'auteur

Ces dernières années, les capacités des chatbots d'IA, comme ChatGPT d'OpenAI, se sont considérablement améliorées ; ils s'appuient sur de grands modèles de langage (LLM) pour produire du contenu pour les utilisateurs. Mais le processus de formation est largement controversé, certains éditeurs accusant OpenAI d'utiliser des œuvres protégées par le droit d'auteur sans autorisation, et un certain nombre d'affaires juridiques sont en cours.

Défendant ses pratiques commerciales dans un procès, OpenAI a déclaré : « les modèles apprennent, comme nous le faisons tous, de ce qui a été fait auparavant. La défense de l'usage équitable existe précisément pour cette raison : encourager et permettre le développement de nouvelles idées qui s'appuient sur des idées antérieures ». Cette défense d'OpenAI est conforme aux précédentes déclarations de l'entreprise sur la formation de ses modèles.


En janvier 2024, OpenAI affirmait : « étant donné que le droit d'auteur couvre aujourd'hui pratiquement toutes les formes d'expression humaine, il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d'IA d'aujourd'hui sans utiliser des documents protégés par le droit d'auteur ». OpenAI reconnaît donc ouvertement qu'il utilise des contenus protégés par le droit d'auteur pour créer ses modèles d'IA. L'entreprise n'a toutefois pas encore été condamnée.

Plusieurs éditeurs de presse ont poursuivi Microsoft et OpenAI pour violation du droit d'auteur. Parmi les poursuivants, on peut noter les éditeurs de presse de Californie, du Colorado, de l'Illinois, de Floride, du Minnesota et de New York. Certains procès sont en cours, mais le 7 novembre 2024, le juge de district américain Colleen McMahon, à New York, a rejeté une poursuite contre OpenAI qui avait été intentée par les médias Raw Story et AlterNet.

Selon les experts, la porte de sortie de la situation semble résider dans la conclusion d’accords de licence avec les éditeurs de presse. L'Associated Press et OpenAI ont conclu un accord de licence permettant à OpenAI d'accéder à une partie des archives textuelles du média. Mais ces accords sont controversés.

OpenAI réclame un accès illimité aux œuvres protégées par le droit d'auteur

Les détenteurs de droits d'auteur et les entreprises d'IA s'affrontent actuellement dans une multitude de procès. La situation est la suivante : les détenteurs de droits d'auteur allèguent que les entreprises d'IA entraînent illégalement leurs modèles sur des œuvres protégées, mais les entreprises d'IA rejettent en bloc ces allégations et affirment que « l'utilisation des œuvres protégées par le droit d'auteur pour l'entraînement de l'IA relève de l'usage loyal ».

Pour l'heure, une décision favorise les détenteurs de droits. Dans une affaire, un juge a statué que l'entraînement de l'IA sur des œuvres protégées n'est pas un usage loyal, car les résultats de l'IA menacent clairement de remplacer Westlaw, la société de recherche juridique de Thomson-Reuters, sur le marché.

OpenAI veut éviter une issue similaire dans les nombreux procès dans lesquels il est impliqué. La startup affirme que l'IA transforme les œuvres protégées par le droit d'auteur sur lesquelles elle s'entraîne et allègue que les réponses générées par l'IA ne sont pas des substituts aux œuvres originales :

Citation Envoyé par OpenAI


Les modèles d'OpenAI sont formés pour ne pas reproduire les œuvres destinées à être consommées par le public. Au lieu de cela, ils apprennent des œuvres et extraient des modèles, des structures linguistiques et des aperçus contextuels. Cela signifie que la formation de nos modèles d'IA s'aligne sur les objectifs fondamentaux du droit d'auteur et de la doctrine de l'usage loyal, en utilisant des œuvres existantes pour créer quelque chose de totalement nouveau et différent sans éroder la valeur commerciale de ces œuvres existantes.

OpenAI a récemment soumis des recommandations à la Maison Blanche dans le cadre du plan d'action du président Donald Trump dans le domaine de l'IA. OpenAI a suggéré que les États-Unis devraient mettre fin à ces batailles judiciaires en déplaçant leur stratégie de droit d'auteur pour promouvoir la « liberté d'apprendre » de l'industrie de l'IA. Le laboratoire d'IA a insisté sur le fait que les entreprises américaines ne doivent pas être stoppées dans leur élan.

Dans le cas contraire, OpenAI affirme que cela aurait de graves conséquences sur les États-Unis. « La République populaire de Chine continuera probablement à accéder à des données protégées par le droit d'auteur auxquelles les entreprises américaines ne peuvent pas accéder, ce qui est censé donner une longueur d'avance à la Chine tout en gagnant peu en termes de protections pour les créateurs de la propriété intellectuelle d'origine », a fait valoir OpenAI.

OpenAI appelle à mettre de côté les considérations liées aux droits d'auteur

Selon OpenAI, le gouvernement fédéral peut à la fois garantir la liberté des Américains d'apprendre à partir de l'IA et éviter de perdre l'avance des États-Unis en matière d'IA au profit de la Chine en préservant la capacité des modèles d'IA américains à apprendre à partir de matériel protégé par le droit d'auteur. Mais OpenAI est accusé de vouloir redéfinir la notion de droit d'auteur à son profit, sans tenir compte des impacts sur les détenteurs de droit d'auteur.

Dans ses recommandations politiques, OpenAI a clairement indiqué qu'il pense que l'acheminement d'un maximum de données vers les entreprises d'IA, sans tenir compte des préoccupations des détenteurs de droits, est la seule voie vers le leadership mondial des États-Unis en matière d'IA.

Citation Envoyé par OpenAI


Si les développeurs de la République populaire de Chine ont un accès illimité aux données et que les entreprises américaines n'ont pas accès à l'usage loyal, la course à l'IA est effectivement terminée. L'Amérique est perdante, tout comme le succès de l'IA démocratique. En fin de compte, l'accès à davantage de données provenant du plus large éventail possible de sources garantira un meilleur accès à des innovations plus puissantes qui apporteront encore plus de connaissances.

Selon OpenAI, actuellement, les entreprises d'IA basées aux États-Unis sont mises à rude épreuve, car des centaines de lois étatiques tentent de réglementer l'ensemble de l'industrie de l'IA. Un outil de suivi de MultiState a recensé 832 lois introduites au cours de la seule année 2025. OpenAI a déclaré que certaines de ces lois sont calquées sur des lois strictes de l'Union européenne et a invité le gouvernement fédéral américain à ne pas reproduire ces lois.

« Dans l'ensemble, ce paquet de lois pourrait imposer des exigences de conformité lourdes susceptibles d'entraver notre compétitivité économique et de nuire à notre sécurité nationale, car elles seront probablement plus difficiles à appliquer contre les entreprises chinoises », a déclaré l'OpenAI.

Selon OpenAI, « si les modèles d'IA chinois deviennent plus avancés et plus largement utilisés par les Américains, la Chine pourrait manipuler les modèles ou ignorer les préjudices causés aux utilisateurs américains par des activités illicites et nuisibles telles que la fraude d'identité et le vol de propriété intellectuelle ». Au début de l'année, OpenAI a accusé la startup chinoise DeepSeek d'utiliser indûment les données d'OpenAI à des fins d'entraînement.

OpenAI réclame des protections contre les lois internationales en matière d'IA

Dans ses recommandations, OpenAI a déclaré que le développement de l'IA est une question de sécurité nationale. Afin d'éviter les risques pour la sécurité nationale, OpenAI a exhorté Donald Trump à promulguer une loi fédérale qui prenne le pas sur les lois des États qui tentent de réglementer les menaces de l'IA pour des choses comme la vie privée des consommateurs ou l'intégrité des élections, comme les deepfakes ou la reconnaissance faciale.

Selon OpenAI, cette loi fédérale devrait mettre en place un « partenariat volontaire entre le gouvernement fédéral et le secteur privé », où les entreprises d'IA échangent leurs connaissances de l'industrie et l'accès aux modèles contre un « soulagement » fédéral et des «...
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 10:31
L'art de vouloir le beurre , l'argent du beurre et la crémière, le tout en tuant la poule aux œufs d'or

Tout ceci ne fait que montrer que l'IA n'a pas de valeur, seuls ceux qui créent la donnée produisent de la valeur.

Pourquoi n'évoque t-il pas le fait logique et simple de rémunérer les créateurs de valeur ?
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 15:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
[...] les ayants droits [...]
oui les ayants droits

Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
L'IA ne reproduit pas l'oeuvre mais elle fait du beurre grace à l'oeuvre et dans ce cas précis elle met en difficulté l'auteur qui ne peut plus se rémunérer.

Un exemple pour aider à comprendre : les films. Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?

Pour la caissière c'est malheureux et la remplacer par un robot une vraie ânerie sociétale, mais son sujet a absolument rien à voir avec le problème du droit d'auteur.

Et ça ne concerne pas que les artistes, ça concerne tous ceux qui produisent du contenu de valeur. S'ils ne peuvent plus se rémunérer (= vivre) ils font comment ?
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:02
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Est-ce que ce n'est pas justement ce qu'il convient de ne pas éviter ?

Il a bien fallu quelqu'un pour que l'œuvre existe.
4  0 
Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 6:03
C’est juste du pillage de connaissance et
d’œuvres à des fins commerciales. C’est un peu comme si je me mettais à photocopier des livres, puis à découper des passages des photocopies pour les assembler afin de faire un nouveau livre pour ensuite le vendre à d’autres personnes en me faisant un max d’argent. Le tout de façon automatisée et massive. Vu le sacro saint droit de propriété aux États Unis, je ne pense pas que le pilllage dure encore bien longtemps…
2  0 
Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 19:55
Citation Envoyé par floyer Voir le message
Cette histoire de "attention, que va devenir telle profession ?", avec l'exemple de la caissière a déjà été posé dans les années 1800 avec la révoltes des Canuts qui s'opposait déjà à de l'automatisation.

Cependant, il y a une différence majeure ici : l'apport de l'IA est stérile, et n'apportera rien, alors que l'artiste est susceptible de produire des choses nouvelles, se réinventer. ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes. J'avais entendu une chronique sur France Info, où il était question d'utiliser l'IA pour produire des sonates à la manière de Beethoven. Le critique musical invité avait noté que l'IA avait fait un bon boulot pour s'inspirer de Beethoven... sauf que Beethoven se réinventait à chaque sonate, alors que l'IA n'était pas arrivé à produire quelque chose de vraiment neuf.
Oui j'ai entendu aussi cette chronique de France info. Il n'y a rien de surprenant. Mais cet aspect de l'IA va quand même séduire des tas de gens qui se retrouvent bien dans la "répétition" artistique et sont indifférents à la véritable création.
Pour ce qui est du "grand remplacement par les robots dopés à l'IA", décidément les angoisses se télescopent de sujets en sujets avec la même irrationalité, Il est clair que l'IA va bouleverser l'organisation économique. Ceux qui n'arrivent pas à visionner ce bouleversement décidé par d'autres sont inquiets, mais à mon avis à juste titre. Parce que ceux qui réorganiseront avec l'IA ne sont pas dans la peau de ceux qui subiront la réorganisation. C'est là que la notion de respect humain prendra toute sa place, comment accompagner cette évolution, c'est à dire la découvrir en même temps que la faire découvrir, corriger ses aberrations éventuelles, écouter ceux qui en voient que les organisateurs ne voient pas.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/03/2025 à 9:58
Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
l'IA ne fait que du plus probable donc s'appuie sur ses bases de données en permanence.
Le probable n'est pas la 'bonne' réponse, c'est la réponse du 'beauf'.
Une IA développée avec les connaissances sous Charlemagne va répondre 'plate' a la question comment est la terre : réponse débile car c'est ce que demande le dogme de la religion d'alors, les croyances ne sont pas intelligentes par construction. Ce n'est pas la réponse convenable, intelligente puisque en 200 AV-JC un grec à Alexandrie avait montré qu'elle était sphérique... Mais impossible de donner cette réponse car hérétique. Des siècles plus tard Galilée a failli être brûlé vif pour avoir dit que la terre n'était pas au centre du monde.
Le probable, ce qui est attendu par la masse n'est malheureusement pas une réponse intelligente, l'IA ne peut pas être bâtie sur le probable. Si la masse d'informations sont des fakes alors l'IA répendra les fakes comme vérité absolue.
Les sociétés d'IA (ChatGPT, et consorts) doivent être responsable des contenus que génèrent l'IA qu'ils commercialisent (même gratuitement) : on évite les fakes, les bugs (ou hallucinations, extrapoler est une erreur de conception)
Être intelligent, c'est savoir qu'on ne sait pas. Donc ne pas répondre !
elle a aussi un énorme biais politique.

chatgpt est orienté de gauche, peu importe les questions neutre que je lui pose en matière de politique/économique, elle propose quasi systématiquement par defaut que des solutions de gauche modéré, jamais des solutions de droite/néolibéralisme/libertarien et encore moins d’extrême gauche/droite.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 16:28
Effectivement, les questions sous-jacentes sont à quel point l’IA en «*s’inspirant*» des œuvres nuirait à la production artistique et en conséquence est-ce que l’autorisation conduit à un bon compromis pour la société qui profite d’une variété d’œuvres.

Lorsque le système de brevet a été mis au point, il résultait du compromis «*permettre, et même faciliter la concurrence sur le long terme » (d’où la nécessité de publier), mais aussi «*assurer un retour sur investissement incitant à l’innovation*» (d’où une exclusivité limitée dans le temps). Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 11:35
Citation Envoyé par floyer Voir le message
[...]Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
Entièrement d'accord sur cette position de principe, même si les modalités de traitement de brevet ont progressivement évolué et sont parfois dévoyées.

En ce qui concerne l'IA et et es droits des créateurs, je crains toutefois que le pouvoir du business l'emporte sur le compromis raisonnable, du fait de la disproportion de moyens entre les créateurs (même si on inclut les éditeurs) d'une part, et les GAFAM d'autre part.

PS. Il serait jouissif qu'une IA génère un OS à partir d'UNIX, ANDROID, MAC OS, WINDOWS...
0  0 
Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 12:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l’oeuvre , tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Évitons de parler d'IA ou même de technologie et raisonnons en termes de droits.

Dans les faits, certaines entreprises produisent des simulacres (textes, audio, images, vidéos, scénarios, ...) générés de façon automatique en s'appuyant sur une multitudes d’œuvres conçues par des êtres humains, ayant fait preuve de créativité. Certaines de ces œuvres princeps sont protégées par brevets, marques, droits d'auteur, d'autres sont libres de droits, d'autres sont du domaine public, certaines sont sous copyleft.

Indépendamment de tout jugement sur l'éventuelle prouesse technologique et industrielle de ces productions dérivées, le diffuseur de la production contrevient à toutes les règles:
  • il ne cite pas les sources
  • il publie des extraits d’œuvres protégées ou les plagie
  • il réclame la paternité de la production (voire revendique un brevet)
  • la diffusion de la chose produite est objet de négoce
  • (alors que du fait de licences à copyleft notamment, la licence du produit devrait hériter de cette liberté)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:10
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Ou alors allons au bout du truc, que la france en fasse des fonctionnaires et donne des spectacles gratuits dans toute la france, y compris les petites villes et raconte les grand classique sur histoire sur la France et la culture française.
Je n'ai pas bien compris ce qu'il y a de spécifique à une caissière au SMIC (en dehors du fait qu'elle ne paie pas d'impôt et est peu cliente de culture), dans le financement des œuvres.

En dehors de ça, le paragraphe cité ci-dessus n'est pas entièrement à jeter il me semble.
La seule réserve étant que c'est alors l'État qui décide quelles œuvres doivent être mises en avant, ce qui peut-être en soi pose question.

Il existe déjà des fonctionnaires de la culture si je ne m'abuse, à moins que ça soit tourné différemment pour ménager les susceptibilités. La proposition pourrait être d'en augmenter le nombre. Un débat pourrait porter sur leur sélection.
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