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OpenAI déclare la course à l'IA « terminée » si l'entraînement sur des œuvres protégées par le droit d'auteur n'est pas considéré comme une utilisation équitable,
Ajoutant que les États-Unis seraient perdants

Le , par Mathis Lucas

13PARTAGES

8  0 
L'IA : une menace pour les postes des développeurs informatique humains dans les années à venir ?
C’est ce que suggère la page deathbyai.com qui liste en sus d’autres métiers comme la médecine

Le site deathbyai.com, à la manière de gcemetery.co – connu comme le cimetière des projets de Google, dresse une liste de métiers menacés par la montée en puissance de l’intelligence artificielle et le métier de programmeur informatique en fait partie. Pure spéculation ? Le fait est que les grandes enseignes technologiques semblent s’être lancées dans une révolution de la filière du génie logiciel. Microsoft a fait le premier pas avec GitHub et Copilot, son intelligence artificielle de suggestion de blocs de code. Google veut semble-t-il aller encore plus loin avec un projet secret qui cherche à créer un code capable de s'écrire, de se corriger et de se mettre à jour tout seul. L'initiative s'appuie sur les avancées en matière d'intelligence artificielle. Elle ravive le débat sur la possible disparition d'informaticiens humains à l'avenir.


L'initiative de Google baptisée AI Developer Assistance fait partie des paris de Google dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Les détails du fonctionnement de cet outil à but révolutionnaire restent un mystère. Cependant, certains qui ont été mis en lumière dressent un tableau très intéressant de ce que l'on peut attendre de ce projet. Pitchfork, ou AI Developer Assistance, est en soi un outil qui utilise l'apprentissage automatique pour apprendre au code à s'écrire et se réécrire lui-même.

Comment ? En apprenant des styles correspondant à des langages de programmation, et en appliquant ces connaissances pour écrire de nouvelles lignes de code. L’intention initiale derrière ce projet était de de créer une plateforme capable de mettre automatiquement à jour la base de code Python chaque fois qu'une nouvelle version était publiée, sans nécessiter l'intervention ou l'embauche d'un grand nombre d'ingénieurs.

Cependant, le potentiel du programme s'est avéré beaucoup plus important que prévu. Désormais, l'intention est de donner vie à un système polyvalent capable de maintenir un standard de qualité dans le code, mais sans dépendre de l'intervention humaine dans les tâches de développement et de mise à jour.

Les responsables de Google doivent résoudre plusieurs problèmes avant de le montrer au public. Au-delà des aspects techniques qu’il reste encore à couvrir, le plan juridique et le plan éthique ne seront pas en reste. En effet, la firme californienne a été au centre de la scène à mi-parcours de l’année dans l'affaire de l'ingénieur licencié pour avoir déclaré que LaMDA, son modèle d'intelligence artificielle pour les conversations en langage naturel, avait montré des signes de sensibilité similaires à ceux d’un humain.

L’initiative Pitchfork ravive le débat sur la future disparition des développeurs. En effet, lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, deux grands courants de pensée s’affrontent : celui des tiers qui pensent qu’il s’agit d’un outil, ce, sans plus et celui des intervenants et observateurs qui sont d’avis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne une menace pour la race humaine. Les retours sur le débat s’accumulent et certains laissent filtrer que l’intelligence artificielle générale pourrait nous tomber dessus dans 5 à 10 ans.



Les machines seraient alors dotées de « bon sens. » Au stade d’intelligence artificielle générale, elles seraient capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. » Des intiatives comme Pitchfork se trouveraient alors en pôle position pour provoquer une mise au garage des informaticiens humains.

En attendant d’y être, l’intelligence artificielle actuelle fait montre de limites importantes. Bien qu’on s’appuie déjà sur celle-ci pour diagnostiquer des maladies, effectuer des traductions ou encore transcrire des paroles, le fait est qu’elle continue à faire montre de tares qui indiquent que la mise au rebut des programmeurs humains n’est pas pour demain. GitHub Copilot par exemple est critiqué par la communauté du logiciel open source pour sa reproduction aveugle des blocs de code. De facon plus précise, cette intelligence artificielle produit du code en s’appuyant sur du contenu protégé par le droit d’auteur.



Des informaticiens de l'Université de Stanford ont découvert que les développeurs qui acceptent l'aide d'outils d'IA comme Github Copilot produisent un code moins sécurisé que ceux qui ne les utilisent pas. Dans un article intitulé « Les utilisateurs écrivent-ils plus de code non sécurisé avec des assistants IA ? », les experts de Stanford Neil Perry, Megha Srivastava, Deepak Kumar et Dan Boneh répondent à cette question par l'affirmative. Pire encore, ils ont constaté que l'aide de l'IA avait tendance à tromper les développeurs sur la qualité de leur production.

Source : deathbyai.com

Et vous ?

Les développements en cours dans la filière du génie logiciel donnent-ils lieu à des inquiétudes légitimes quant à l’avenir des informaticiens humains dans la filière ?
Que vous suggère la possibilité que la recherche aboutisse à l’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans ?
Comment voyez-vous l'intelligence artificielle dans 5 à 10 ans ? Comme un outil ou comme un danger pour votre poste de développeur ?

Voir aussi :

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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 10:31
L'art de vouloir le beurre , l'argent du beurre et la crémière, le tout en tuant la poule aux œufs d'or

Tout ceci ne fait que montrer que l'IA n'a pas de valeur, seuls ceux qui créent la donnée produisent de la valeur.

Pourquoi n'évoque t-il pas le fait logique et simple de rémunérer les créateurs de valeur ?
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 15:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
[...] les ayants droits [...]
oui les ayants droits

Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
L'IA ne reproduit pas l'oeuvre mais elle fait du beurre grace à l'oeuvre et dans ce cas précis elle met en difficulté l'auteur qui ne peut plus se rémunérer.

Un exemple pour aider à comprendre : les films. Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?

Pour la caissière c'est malheureux et la remplacer par un robot une vraie ânerie sociétale, mais son sujet a absolument rien à voir avec le problème du droit d'auteur.

Et ça ne concerne pas que les artistes, ça concerne tous ceux qui produisent du contenu de valeur. S'ils ne peuvent plus se rémunérer (= vivre) ils font comment ?
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:02
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Est-ce que ce n'est pas justement ce qu'il convient de ne pas éviter ?

Il a bien fallu quelqu'un pour que l'œuvre existe.
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Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 6:03
C’est juste du pillage de connaissance et
d’œuvres à des fins commerciales. C’est un peu comme si je me mettais à photocopier des livres, puis à découper des passages des photocopies pour les assembler afin de faire un nouveau livre pour ensuite le vendre à d’autres personnes en me faisant un max d’argent. Le tout de façon automatisée et massive. Vu le sacro saint droit de propriété aux États Unis, je ne pense pas que le pilllage dure encore bien longtemps…
2  0 
Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 19:55
Citation Envoyé par floyer Voir le message
Cette histoire de "attention, que va devenir telle profession ?", avec l'exemple de la caissière a déjà été posé dans les années 1800 avec la révoltes des Canuts qui s'opposait déjà à de l'automatisation.

Cependant, il y a une différence majeure ici : l'apport de l'IA est stérile, et n'apportera rien, alors que l'artiste est susceptible de produire des choses nouvelles, se réinventer. ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes. J'avais entendu une chronique sur France Info, où il était question d'utiliser l'IA pour produire des sonates à la manière de Beethoven. Le critique musical invité avait noté que l'IA avait fait un bon boulot pour s'inspirer de Beethoven... sauf que Beethoven se réinventait à chaque sonate, alors que l'IA n'était pas arrivé à produire quelque chose de vraiment neuf.
Oui j'ai entendu aussi cette chronique de France info. Il n'y a rien de surprenant. Mais cet aspect de l'IA va quand même séduire des tas de gens qui se retrouvent bien dans la "répétition" artistique et sont indifférents à la véritable création.
Pour ce qui est du "grand remplacement par les robots dopés à l'IA", décidément les angoisses se télescopent de sujets en sujets avec la même irrationalité, Il est clair que l'IA va bouleverser l'organisation économique. Ceux qui n'arrivent pas à visionner ce bouleversement décidé par d'autres sont inquiets, mais à mon avis à juste titre. Parce que ceux qui réorganiseront avec l'IA ne sont pas dans la peau de ceux qui subiront la réorganisation. C'est là que la notion de respect humain prendra toute sa place, comment accompagner cette évolution, c'est à dire la découvrir en même temps que la faire découvrir, corriger ses aberrations éventuelles, écouter ceux qui en voient que les organisateurs ne voient pas.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/03/2025 à 9:58
Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
l'IA ne fait que du plus probable donc s'appuie sur ses bases de données en permanence.
Le probable n'est pas la 'bonne' réponse, c'est la réponse du 'beauf'.
Une IA développée avec les connaissances sous Charlemagne va répondre 'plate' a la question comment est la terre : réponse débile car c'est ce que demande le dogme de la religion d'alors, les croyances ne sont pas intelligentes par construction. Ce n'est pas la réponse convenable, intelligente puisque en 200 AV-JC un grec à Alexandrie avait montré qu'elle était sphérique... Mais impossible de donner cette réponse car hérétique. Des siècles plus tard Galilée a failli être brûlé vif pour avoir dit que la terre n'était pas au centre du monde.
Le probable, ce qui est attendu par la masse n'est malheureusement pas une réponse intelligente, l'IA ne peut pas être bâtie sur le probable. Si la masse d'informations sont des fakes alors l'IA répendra les fakes comme vérité absolue.
Les sociétés d'IA (ChatGPT, et consorts) doivent être responsable des contenus que génèrent l'IA qu'ils commercialisent (même gratuitement) : on évite les fakes, les bugs (ou hallucinations, extrapoler est une erreur de conception)
Être intelligent, c'est savoir qu'on ne sait pas. Donc ne pas répondre !
elle a aussi un énorme biais politique.

chatgpt est orienté de gauche, peu importe les questions neutre que je lui pose en matière de politique/économique, elle propose quasi systématiquement par defaut que des solutions de gauche modéré, jamais des solutions de droite/néolibéralisme/libertarien et encore moins d’extrême gauche/droite.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 16:28
Effectivement, les questions sous-jacentes sont à quel point l’IA en «*s’inspirant*» des œuvres nuirait à la production artistique et en conséquence est-ce que l’autorisation conduit à un bon compromis pour la société qui profite d’une variété d’œuvres.

Lorsque le système de brevet a été mis au point, il résultait du compromis «*permettre, et même faciliter la concurrence sur le long terme » (d’où la nécessité de publier), mais aussi «*assurer un retour sur investissement incitant à l’innovation*» (d’où une exclusivité limitée dans le temps). Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 11:35
Citation Envoyé par floyer Voir le message
[...]Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
Entièrement d'accord sur cette position de principe, même si les modalités de traitement de brevet ont progressivement évolué et sont parfois dévoyées.

En ce qui concerne l'IA et et es droits des créateurs, je crains toutefois que le pouvoir du business l'emporte sur le compromis raisonnable, du fait de la disproportion de moyens entre les créateurs (même si on inclut les éditeurs) d'une part, et les GAFAM d'autre part.

PS. Il serait jouissif qu'une IA génère un OS à partir d'UNIX, ANDROID, MAC OS, WINDOWS...
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 12:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l’oeuvre , tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Évitons de parler d'IA ou même de technologie et raisonnons en termes de droits.

Dans les faits, certaines entreprises produisent des simulacres (textes, audio, images, vidéos, scénarios, ...) générés de façon automatique en s'appuyant sur une multitudes d’œuvres conçues par des êtres humains, ayant fait preuve de créativité. Certaines de ces œuvres princeps sont protégées par brevets, marques, droits d'auteur, d'autres sont libres de droits, d'autres sont du domaine public, certaines sont sous copyleft.

Indépendamment de tout jugement sur l'éventuelle prouesse technologique et industrielle de ces productions dérivées, le diffuseur de la production contrevient à toutes les règles:
  • il ne cite pas les sources
  • il publie des extraits d’œuvres protégées ou les plagie
  • il réclame la paternité de la production (voire revendique un brevet)
  • la diffusion de la chose produite est objet de négoce
  • (alors que du fait de licences à copyleft notamment, la licence du produit devrait hériter de cette liberté)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:10
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Ou alors allons au bout du truc, que la france en fasse des fonctionnaires et donne des spectacles gratuits dans toute la france, y compris les petites villes et raconte les grand classique sur histoire sur la France et la culture française.
Je n'ai pas bien compris ce qu'il y a de spécifique à une caissière au SMIC (en dehors du fait qu'elle ne paie pas d'impôt et est peu cliente de culture), dans le financement des œuvres.

En dehors de ça, le paragraphe cité ci-dessus n'est pas entièrement à jeter il me semble.
La seule réserve étant que c'est alors l'État qui décide quelles œuvres doivent être mises en avant, ce qui peut-être en soi pose question.

Il existe déjà des fonctionnaires de la culture si je ne m'abuse, à moins que ça soit tourné différemment pour ménager les susceptibilités. La proposition pourrait être d'en augmenter le nombre. Un débat pourrait porter sur leur sélection.
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