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Geoffrey Hinton, « parrain de l'IA », déclare être « heureux d'avoir 77 ans » pour échapper à une éventuelle prise de contrôle de l'IA,
Comparant l'évolution de la technologie à élever un tigre sans cage

Le , par Stéphane le calme

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Geoffrey Hinton, « parrain de l'IA », déclare être « heureux d'avoir 77 ans » pour échapper à une éventuelle prise de contrôle de l'IA,
comparant l'évolution de l'IA à élever un tigre sans cage

Un scientifique dont les travaux ont contribué à transformer le domaine de l'intelligence artificielle se dit « plutôt content » d'avoir 77 ans, car il ne vivra peut-être pas assez longtemps pour être témoin des conséquences potentiellement dangereuses de cette technologie.

Geoffrey Hinton, souvent considéré comme le « parrain de l'intelligence artificielle », a déclaré dans une interview que l'intelligence artificielle progresse plus rapidement que ne le prévoyaient les experts et que, lorsqu'elle dépassera l'intelligence humaine, l'humanité ne sera peut-être pas en mesure de l'empêcher de prendre le contrôle de la situation. « Des choses plus intelligentes que vous seront capables de vous manipuler », a déclaré Hinton, qui a reçu le prix Nobel de physique en 2024 pour ses percées dans le domaine de l'apprentissage automatique.


Geoffrey Hinton est l’un des pionniers fondateurs de l’intelligence artificielle moderne. Professeur émérite à l’université de Toronto et ancien employé de Google, il a co-inventé des algorithmes clés de l’apprentissage profond (notamment l’algorithme de rétropropagation pour les réseaux de neurones) et participé aux débuts du moteur de recherche Google Brain. Pour ces contributions, il a partagé le prix Turing 2018 (avec Yoshua Bengio et Yann LeCun) – l’équivalent du « Nobel de l’informatique » – et plus récemment le prix Nobel de physique 2024 avec le physicien américain John Joseph Hopfield pour « leurs découvertes et interventions fondamentales qui permettent l'apprentissage automatique avec des réseaux de neurones artificiels ». Surnommé « le parrain de l’IA », Hinton incarne le succès de l’apprentissage automatique (deep learning) qui anime aujourd’hui des applications de traduction automatique, de reconnaissance vocale et de robots autonomes.

Les dernières mises en garde de Hinton

Geoffrey Hinton a profité d’une interview sur CBS News pour lancer un nouvel avertissement sur l’IA. Il a confié être « assez content d’avoir 77 ans » car il pourrait « ne pas vivre assez longtemps » pour voir les conséquences dangereuses de cette technologie​. En effet, les IA actuelles « progressent plus vite que prévu », a-t-il expliqué, et il prédit que « une fois qu’elles dépasseront l’intelligence humaine, l’humanité pourrait ne plus être capable d’empêcher qu’elles ne prennent le contrôle ». Pour illustrer ce propos, Hinton a comparé l’IA à un « tigreau vraiment mignon » qu’on élève enfant : à moins d’être absolument sûr qu’il ne voudra pas « vous tuer quand il sera adulte », il faut s’inquiéter. Chiffres à l’appui, il estime qu’il existe une « chance de 10% à 20% » qu’un système d’IA devienne un jour plus puissant que l’homme et prenne le contrôle

Ainsi, Hinton rejoint d’autres figures influentes du secteur (Sundar Pichai chez Google, Elon Musk chez X, Sam Altman chez OpenAI) qui ont exprimé des inquiétudes similaires sur les « risques profonds pour la société et l’humanité ». En 2023, Musk et plus de 1 000 experts ont signé une lettre ouverte demandant un moratoire sur le développement des IA les plus puissantes, estimant que la technologie peut « poser des risques profonds à la société et à l’humanité ». Il faut préciser que, tandis que Musk demandait à OpenAI de mettre un frein au développement de son IA, il travaillait de son côté sur un rival, le fameux xAI qui a donné naissance à Grok.

Quoiqu'il en soit, voici un extrait de cette lettre ouverte :

Les systèmes d'IA contemporains deviennent aujourd'hui compétitifs pour les tâches générales, et nous devons nous poser la question : Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d'information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ? Devons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents, plus obsolètes et nous remplacer ? Devons-nous risquer de perdre le contrôle de notre civilisation ? Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus. Les systèmes d'IA puissants ne doivent être développés que lorsque nous sommes convaincus que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables. Cette confiance doit être bien justifiée et augmenter avec l'ampleur des effets potentiels d'un système. La récente déclaration de l'OpenAI concernant l'intelligence artificielle générale indique qu'"à un moment donné, il pourrait être important d'obtenir un examen indépendant avant de commencer à former les futurs systèmes, et pour les efforts les plus avancés d'accepter de limiter le taux de croissance du calcul utilisé pour créer de nouveaux modèles". Nous sommes d'accord. C'est maintenant qu'il faut agir.

C'est pourquoi nous demandons à tous les laboratoires d'IA d'interrompre immédiatement, pendant au moins six mois, la formation de systèmes d'IA plus puissants que le GPT-4. Cette pause devrait être publique et vérifiable, et inclure tous les acteurs clés. Si une telle pause ne peut être mise en place rapidement, les gouvernements devraient intervenir et instituer un moratoire.

Les laboratoires d'IA et les experts indépendants devraient profiter de cette pause pour élaborer et mettre en œuvre conjointement un ensemble de protocoles de sécurité communs pour la conception et le développement de l'IA avancée, rigoureusement contrôlés et supervisés par des experts externes indépendants. Ces protocoles devraient garantir que les systèmes qui y adhèrent sont sûrs au-delà de tout doute raisonnable, ce qui ne signifie pas une pause dans le développement de l'IA en général, mais simplement un recul par rapport à la course dangereuse vers des modèles de boîte noire toujours plus grands et imprévisibles, dotés de capacités émergentes.

Pourquoi s’inquiéter de l’IA ?

Les arguments avancés par Hinton pour justifier ces craintes renvoient aux dérives théoriques et pratiques de l’IA. D’une part, le simple fait que les machines deviennent plus « intelligentes » que l’homme fait craindre une perte de contrôle : « Les choses plus intelligentes que vous sauront vous manipuler », prédit-il​. D’autre part, les usages déjà observés soulignent des dangers concrets. On y inclut notamment la destruction massive d’emplois par automatisation, la propagation de deepfakes et de désinformation sophistiquée, ou encore une redoutable « course aux armements » entre États développant des systèmes autonomes létaux​.

Hinton lui-même critique les géants du numérique : il leur reproche de favoriser la rapidité et le profit sur la sécurité, et exige qu’ils consacrent « comme un tiers » de leur capacité de calcul à la recherche en sécurité de l’IA, plutôt qu’une fraction marginale aujourd’hui​. Hinton semble particulièrement déçu par Google, où il a travaillé auparavant, qui a changé de position sur les applications militaires de l'IA.

Selon Hinton, les entreprises d'IA devraient consacrer beaucoup plus de ressources à la recherche sur la sécurité - « environ un tiers » de leur puissance de calcul, par rapport à la fraction beaucoup plus faible qui leur est actuellement allouée.


Des garde-fous en place et des incertitudes

Ces mises en garde doivent cependant être mises en perspective. Beaucoup d’experts soulignent que les IA actuelles restent des systèmes « étroits » (narrow AI) sans conscience ni volonté propre. Il n’existe à ce jour aucun signe d’agent « vraiment conscient » réclamant indépendance ou survie. Du coup, selon eux, l’évolution de l’IA peut être contrôlée par des protocoles d’alignement et de sécurité, de même qu’il est toujours possible d’éteindre ou restreindre un système informatique.

Sur le plan institutionnel, de nombreux cadres éthiques et réglementaires se mettent en place pour encadrer l’IA. L’Union européenne a l’AI Act, un règlement ambitieux qui classe les usages de l’IA en trois niveaux de risque et impose des obligations strictes (transparence, supervision humaine, contrôles techniques) pour les systèmes à haut risque. Au niveau mondial, l’UNESCO a adopté en 2021 la première recommandation internationale sur l’éthique de l’IA, applicable à 193 pays, qui place la protection des droits humains et de la dignité au cœur du développement de l’IA. Des initiatives académiques et civiles participent également à la réflexion : par exemple, la « Déclaration de Montréal » (2018) a défini un ensemble de principes éthiques pour un développement responsable de l’IA « au service du bien-être de tous », avec l’adhésion d’organisations publiques, entreprises et citoyens​

Enfin, les entreprises elles-mêmes communiquent sur leurs efforts en matière de sûreté. Google DeepMind, OpenAI ou d’autres start-ups de l’IA ont mis en place des équipes dédiées à « l’alignement » et plaident publiquement en faveur d’une régulation adaptée. Sans doute ont-elles intérêt à concilier innovation et sécurité, sachant que de nombreux chercheurs estiment que la confiance du public sera cruciale pour l’acceptabilité à long terme de l’IA.

Conclusion

Le débat reste ouvert. D’un côté, Hinton et d’autres experts insistent sur l’extraordinaire rapidité des progrès et les menaces d’une IA hors de contrôle. De l’autre, beaucoup jugent cette vision en partie spéculative et insistent sur la maîtrise humaine, la transparence et la collaboration internationales comme parades. Les pistes de règlementation et de recherche collaborative se multiplient – de la gestion de la « boîte noire » des algorithmes à l’auto-régulation via des principes éthiques – mais il n’existe pas encore de consensus. Ce climat de débat intense montre en tout cas que la communauté mondiale prend au sérieux la question de rendre l’IA à la fois puissante et sûre.

Sources : vidéo dans le texte, UNESCO

Et vous ?

Les craintes de Geoffrey Hinton sont-elles fondées sur des éléments concrets, ou relèvent-elles d'une peur spéculative de la science-fiction ?

Qui doit être responsable en priorité de la sécurité de l’IA : les entreprises, les gouvernements, ou la communauté scientifique ?

Peut-on faire confiance aux grandes entreprises du numérique pour s'autoréguler efficacement sur l'IA ?

Faut-il créer une autorité mondiale de surveillance de l'IA, à l'image de l'Agence internationale de l'énergie atomique pour le nucléaire ?
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/09/2025 à 11:43
Citation Envoyé par Alex Voir le message
Récemment, le « parrain de l'IA » a déclaré que l'IA rendra les grandes entreprises plus rentables que jamais. Le hic, c'est que le chômage atteindra très certainement des niveaux catastrophiques. « Ce qui va réellement se passer, c'est que les riches vont utiliser l'IA pour remplacer les travailleurs », a déclaré Hinton dans une interview accordée au Financial Times. « Cela va entraîner un chômage massif et une augmentation considérable des profits. Cela rendra quelques personnes beaucoup plus riches et la plupart des gens plus pauvres. Ce n'est pas la faute de l'IA, c'est celle du système capitaliste. »
Je pense également que c'est un scénario qui peut avoir lieu.
Par contre je ne sais pas si les profits vont durer longtemps, parce que les chômeurs ne peuvent pas beaucoup consommer.
Au bout d'un moment ça ne sert à rien de produire des biens et des services si personne n'a les moyens de se les payer.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
si tous le monde était actionnaire, tous le monde profiterait du systeme.
Il y aurait plus de perdants que de gagnants.
Devenir un parasite d'actionnaire c'est risqué. Ça prend du temps, ça fait stresser.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
enfin les bas salaires.... etre ouvrier au smic c'est bien pour du dépannage mais ca ne devrait pas etre une carriere d'une vie. a un moment donné faut soit se mettre à son compte soit se former et faire autre chose.
Vu qu'ils gagnent peu, ils ne peuvent pas mettre de côté pour se permettre de démissionner et de faire une formation.
Et de toute façon une formation de quoi ?
En France il y a des BAC+5 avec les statuts cadre/ingénieur qui gagnent moins de 2500€ net/mois.

Vu la situation du monde du travail aujourd'hui, c'est risqué de se dire "l'augmentation de salaire est trop faible, je vais démissionner et essayer de trouver mieux ailleurs", c'est un coup à finir au RSA.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 09/09/2025 à 14:09
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
pas vraiment non
Si, si, il y a bien un paquet de BAC+5 qui gagnent moins de 2500€ net/mois.
Bon après avec un BAC Pro on peut gagner plus qu'avec un BAC+5 et c'est cool

Rémunération post-Bac + 5 : Quel est le salaire moyen ?
En 2024, le salaire médian des jeunes diplômés Bac + 5 s’élève à environ 1 900 euros nets par mois. Cela représente une rémunération brute de presque 37 000 euros annuels. Cependant, il est essentiel de noter que cette moyenne peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment le secteur d’activité et la réputation de l’établissement d’enseignement fréquenté. Par exemple, un diplômé d’une école de commerce de renom peut espérer un salaire beaucoup plus élevé.
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
tous ceux que je connais qui ont fait des emplois manuels et sont devenue auto entrepreneurs gagne plus que le cadre moyen à la défense.
Ouais il y a moyen qu'un électricien créer son entreprise et s'en sorte très bien.
Surtout qu'au bout d'un moment il peut embaucher des gens et ne plus rien foutre.

Mais ce n'est pas facile d'entreprendre en France, notamment à cause de l'administratif, des règles, des taxes, des impôts, etc.
Alerte sur le suicide des artisans et commerçants
Fait alarmant : « Pour ceux qui ont déjà fait une tentative de suicide parmi ceux qui l’avaient envisagé (soit 20 % de l’échantillon), on observe que les artisans-commerçants sont 42 % à avoir connu l’expérience d’une tentative de suicide avec hospitalisation (contre 27 % en moyenne, et 26 % en 2016). » C’est le taux le plus élevé de l’enquête qui balaie l’ensemble de la population française.
« On est des super-sentinelles » : ils se mobilisent pour éviter les suicides de chefs d’entreprise
Lancée près de Belfort après le suicide d’un patron, l’association « Casques bleus » vient au secours des chefs d’entreprise au bout du rouleau. Un soutien psychologique qui complète l’aide apportée sur les difficultés financières.
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Avec internet et chatgpt on peut tous se former
Ça fonctionne si tu créer ta boite, par contre pour trouver du boulot ça va être compliqué, parce qu'en France il y une culture des diplômes.
Bien souvent une entreprise préfère embaucher quelqu'un de diplômé que quelqu'un de compétent.

Ou parfois il y a quelqu'un qui bosse mieux mais qui est moins bien payé que d'autres qui ont plus de diplômes.

=======
Bref à cause de l'IA des gens vont se retrouver au chômage.
Quand il y a du chômage les entreprises peuvent proposer des salaires faibles (à cause de le peur de se retrouver au chômage les travailleurs vont l'accepter).
Même sans l'IA le chômage augmenterait, mais ça ne va pas aider.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/09/2025 à 13:47
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Vu qu'ils gagnent peu, ils ne peuvent pas mettre de côté pour se permettre de démissionner et de faire une formation.
Et de toute façon une formation de quoi ?
En France il y a des BAC+5 avec les statuts cadre/ingénieur qui gagnent moins de 2500€ net/mois.

Vu la situation du monde du travail aujourd'hui, c'est risqué de se dire "l'augmentation de salaire est trop faible, je vais démissionner et essayer de trouver mieux ailleurs", c'est un coup à finir au RSA.
pas vraiment non, tous ceux que je connais qui ont fait des emplois manuels et sont devenue auto entrepreneurs gagne plus que le cadre moyen à la défense.
garagiste, plombier, électricien, entretiens des espaces vert, kiné, infirmière libérale... on atteint très vite les 4000€ net par mois.

enfin, pour la formation j'avais plus en tete la formation le soir apres le boulot ou le weekend.
en informatique je me forme sur les technos qui ont la cote auprès des employeurs le soir/le weekend, j'ai pas attendu une formation bidon france travail.
mais tu montres la tous le problème: la mentalité paresseuse de beaucoup qui attendent qu'on leurs mache le boulot. Avec internet et chatgpt on peut tous se former, il y'a des écoles et des formations certifiante online et ou l'on peut donc travailler a n'importe quel heure de la journée ou de la nuit. Donc meme l'ouvrier au smic en horaire décalé peut se former.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 08/09/2025 à 16:42
il faudrait que les salariés investissent d'avantages dans les entreprises.
si tous le monde était actionnaire, tous le monde profiterait du systeme.

Ca prends du temps (minimum 20ans) pour profiter de l'effet de levier, perso a partir de mon 1er salaire j'arrivais a investir minimum 800€, alors oui je faisais attention a mes dépenses et je vivais pas au dessus de mes moyens (petit appart, vielle bagnole pas cher, smartphone non premium...)

Je veux bien trouver des excuses aux bas salaires, mais en france j'en voyais énormément aussi remplir a fond le livret A (avec un taux qui a toujours été inférieur a l'inflation, vous perdez de l'argent) et faire des loa/ldd sur des suv et avoir le dernier iphone/samsung galaxy ultra.
D'autres acheter des maisons bien trop cher (trop long a amortir), et bien trop grande pour leurs besoins (donc taxes foncières et entretiens plus élevés).

A singapour, beaucoup de mes voisins millionnaires vivent dans des apparts sans prétentions et n'ont pas de voiture par exemple.
et le midi mange un repas classique (mais bon pour la santé) au mall à 3€.
ce midi j'ai mangé un Yong tau foo à 4€ par ex.

enfin les bas salaires.... etre ouvrier au smic c'est bien pour du dépannage mais ca ne devrait pas etre une carriere d'une vie. a un moment donné faut soit se mettre à son compte soit se former et faire autre chose.
Alors oui c'est facile de donner des conseils, mais en même temps j'ai transpirer en prepa/école d'ingé, j'ai cravacher mon anglais pour partir a l'international, j'ai jamais beaucoup dépensé d'argent, jamais rouler en belle voiture, jamais acheter du matos premium style un iphone ou une rolex, toujours vécu dans des "passoires thermique", toujours vécu l'hiver à 18 degré max, jamais allé au cinéma et je devais faire 1 restaurant max par ans payé avec des chèques vacances ou carte restaurant.... et j'ai tous quitté mon payse. Rien n'a été simple et rien n'es simple, mais je suis un exemple que faire des efforts sa paye.
perso en france je preferais mettre 50€ dans un etf que d'aller manger au resto, je mangeais bien mieux à la maison et pour moins cher. Le midi je faisais souvent ma gamelle, toujours eu des abonnement téléphonique entre 5 et 10€ l'assurance voiture au tier et je la réparais moi même, j'ai jamais eu d'abonnement de ma vie, jamais été chez le coiffeur...etc.
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