
ainsi qu'un chatbot d'IA
L'administration Trump poursuit ses efforts visant à intégrer l'IA profondément au sein du gouvernement fédéral. Un référentiel GitHub révèle qu'elle travaille sur un site Web et une API appelés « AI.gov » qui devraient être lancés le 4 juillet 2025. Ils comprendront une fonction d'analyse qui montre dans quelle mesure une équipe gouvernementale spécifique utilise l'IA. L'initiative vise à accélérer « l'innovation gouvernementale avec l'IA ». La page suggère qu'il y aura également un chatbot d'IA, bien qu'elle n'explique pas ce qu'il fera. Le projet suscite des préoccupations, car les chatbots sont notoirement des sources de désinformation et de fausse confiance.
Un référentiel GitHub a brièvement révélé les derniers développements de la General Services Administration (GSA) et de sa division Technology Transformation Services (TTS) en matière d'IA. Le dépôt a disparu de la plateforme après que les médias ont commencé à poser des questions à son sujet. Néanmoins, 404 Media a pu effectuer une analyse et rapporte que le dépôt traite du déploiement imminent d'un site Web et d'une API appelés « AI.gov ».
AI.gov va servir de plaque tournante aux agences gouvernementales pour commencer à ajouter l'IA à leurs activités. « Accélérer l'innovation gouvernementale grâce à l'IA. Trois puissants outils d'IA. Une plateforme intégrée », indique une première version du site Web, dont le lien se trouve sur le dépôt.
La première version de la page suggère que son API s'intégrera aux produits d'OpenAI, de Google et d'Anthropic. Mais le code de l'API montre que les équipes de la GSA travaillent également à l'intégration avec Bedrock d'AWS et LLaMA de Meta. La page suggère également qu'il y aura un chatbot propulsé par l'IA, bien qu'elle n'explique pas ce qu'il fera. Le site Github indique : « date de lancement - 4 juillet ». AI.gov redirige vers le site « whitehouse.gov ».
En gros, le projet comporte trois composantes : un chatbot qui fera ... quelque chose ; une « API tout-en-un » qui permettra aux agences de connecter leurs systèmes aux modèles des sociétés privées ; et un programme appelé « CONSOLE », que la page décrit comme un « outil révolutionnaire pour analyser la mise en œuvre à l'échelle de l'agence ». Il analyse et montre dans quelle mesure une équipe gouvernementale spécifique utilise les outils d'IA.
Selon la démo de la fonction, CONSOLE permettra aux agences de surveiller en temps réel l'utilisation de l'IA au sein de leur organisation afin de voir comment les employés utilisent les outils et ceux qu'ils préfèrent. Le site de démonstration est lié à Github et est hébergé sur « cloud.gov » sur ce qui semble être un environnement d'essai. Le texte de la page n'apparaît pas sur d'autres sites Web, ce qui suggère qu'il ne s'agit pas d'un texte générique.
Donald Trump et le DOGE d'Elon Musk poussent à l'adoption massive de l'IA
Le DOGE d'Elon Musk a fait de l'intégration de l'IA dans les fonctions gouvernementales une priorité. Les efforts du TTS en matière d'IA sont dirigés par Thomas Shedd, un ancien ingénieur de Tesla. Thomas Shedd a un partisan de l'IA générative. Il a déjà discuté de « l'utilisation de l'IA pour détecter les fraudes, analyser les contrats gouvernementaux et créer des agents de codage propulsés par l'IA pour écrire des logiciels pour les agences fédérales ».
Thomas Shedd a passé une grande partie de sa carrière professionnelle en tant que responsable de l'ingénierie de l'intégration des logiciels chez Tesla. Il est arrivé au gouvernement avec l'IA à l'esprit. Entre autres choses, il souhaiterait que la GSA fonctionne comme une startup de logiciels et a proposé une stratégie pangouvernementale axée sur l'IA afin d'automatiser une grande partie du travail effectué aujourd'hui par les fonctionnaires fédéraux.

Entre-temps, les agences gouvernementales adoptent de plus en plus l'IA pour remplacer les employés congédiés lors des vagues de licenciements massifs et s'appuient sur elle pour la prise de décisions critiques. Ces réductions ont été dirigées par le DOGE d'Elon Musk, à qui Donald Trump a confié la tâche de réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral américain. Et bien qu'Elon Musk s'est récemment retiré du DOGE, ses actions restent controversées.
Craintes liées à l'intégration de l'IA dans les fonctions gouvernementales
Les chatbots d'IA tels que ChatGPT et Gemini sont notoirement des sources de désinformation et de fausse confiance. Selon les experts, publier un chatbot d'IA avec l'autorité du gouvernement fédéral pourrait poser des problèmes. Les hallucinations de l'IA pourraient induire les utilisateurs en erreur, avec potentiellement des conséquences graves. « C'est peut-être l'idée la plus stupide que j'ai entendue à propos de l'IA jusqu'à présent », a écrit un critique.
Selon certains rapports, les fonctionnaires interrogés sur les initiatives du gouvernement en matière d'IA ont déclaré que la réaction interne concernant le plan de Thomas Shedd est « assez unanimement négative ». Certains fonctionnaires ont souligné les nombreuses façons dont cela pourrait mal tourner, notamment en introduisant involontairement des problèmes de sécurité ou des bogues dans le code ou en suggérant que des contrats essentiels soient annulés.
Les experts ont souligné que l'adoption généralisée de l'IA introduirait des risques de sécurité considérables, car les systèmes d'IA engloutissent des données confidentielles et des informations personnellement identifiables sur les citoyens. Il existe également des risques pour la sécurité nationale.
Conclusion
L'adoption généralisée de l'IA par le gouvernement américain ne devrait pas être une surprise, même si le projet lui-même semble relativement mal défini à ce stade. Au début de l'année, alors qu'Elon Musk et le DOGE licenciaient sans cérémonie les employés fédéraux de la GSA, ils ont lancé un chatbot censé aider les membres restants de l'agence dans leurs tâches. Cette initiative avait suscité une vague de critiques contre l'administration Trump.
Ce projet était apparemment en cours d'élaboration avant que l'équipe du DOGE ne l'abandonne précipitamment, sans doute pour tenter de compenser toutes les suppressions de postes au sein de l'agence. Le projet AI.gov semble avoir été concocté par Thomas Shedd et le personnel restant de l'équipe technique de la GSA. Compte tenu de tout ce qui peut mal tourner avec un chatbot, le projet suscite le scepticisme des fonctionnaires et des experts.
Malgré les préoccupations soulevées par le projet, l'administration Trump poursuit ses efforts. Le mois dernier, Donald Trump a limogé brutalement la directrice du Bureau américain des droits d'auteur après qu'elle a publié un rapport inquiétant sur l'utilisation par l'IA de contenus protégés par le droit d'auteur.
Source : archives du projet AI.gov (1, 2)
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