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Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta : « les missionnaires battront les mercenaires », a-t-il déclaré,
Opposant ainsi les ingénieurs et chercheurs passionnés à ceux attirés par l'argent

Le , par Mathis Lucas

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Sam Altman dénonce le braconnage des talents en IA par Meta : « les missionnaires battront les mercenaires », a-t-il déclaré
opposant ainsi les ingénieurs et chercheurs passionnés à ceux attirés par l'argent

Meta proposerait des primes à la signature allant jusqu'à 100 millions de dollars pour débaucher les spécialistes en IA de ses rivaux. Les offres alléchantes de Meta auraient déjà attiré au moins quatre chercheurs seniors d'OpenAI. Cependant, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, n'apprécie guère la tactique agressive de Mark Zuckerberg. Dans une lettre adressée au personnel d'OpenAI, Sam Altman a déclaré que Meta agit de manière « quelque peu déplaisante », ajoutant que cela conduira à des problèmes culturels très profonds. La tactique agressive de Meta pousse OpenAI à déployer des efforts de fidélisation personnalisés, des contre-offres, etc.

Les modèles d'IA de dernière génération de Meta peinent à rivaliser avec les modèles concurrents de Google ou OpenAI. Le PDG Mark Zuckerberg est particulièrement frustré par cette situation et semble prêt à tout pour renforcer la position de Meta dans la course à l'IA. Mark Zuckerberg a créé un nouveau laboratoire d'IA et proposerait des rémunérations à 9 chiffres pour séduire les talents. Une stratégie qui relance la guerre des talents dans le secteur.

Mark Zuckerberg a dépensé 14 milliards de dollars pour recruter Alexandr Wang, fondateur de Scale AI, ainsi qu'une partie de ses collaborateurs. Mais le PDG de Meta a également dans sa ligne de mire certains chercheurs de renom d'OpenAI, actuellement considéré comme le leader de la course à l'IA.

Dans une lettre récente envoyée à ses employés, Sam Altman a expliqué pourquoi rester à OpenAI est la seule solution pour ceux qui cherchent à construire une intelligence artificielle générale (AGI), laissant entendre que l'entreprise évalue la rémunération de l'ensemble de l'organisation de recherche. Il a dénoncé les efforts de recrutements de Meta, affirmant que ce que l'entreprise fait pourrait conduire à de profonds problèmes culturels dans le futur.

« Nous sommes passés de quelques nerds dans un coin aux personnes les plus intéressantes de l'industrie technologique (au moins). AI Twitter est toxique ; Meta agit d'une manière qui semble quelque peu déplaisante ; je suppose que les choses deviendront encore plus folles à l'avenir », a écrit Sam Altman sur Slack, selon Wired. Sam Altman a ajouté que « les missionnaires battront les mercenaires », opposant ainsi les passionnés aux opportunistes.

Sam Altman prépare OpenAI à affronter la nouvelle guerre des talents en IA

Selon Sam Altman, Mark Zuckerberg aurait contacté directement les employés d'OpenAI avec des offres agressives, notamment des primes à la signature et des rémunérations pour la première année qui atteindraient, selon les rumeurs, 100 millions de dollars. « Ils essaient de recruter des personnes depuis très longtemps. J'ai perdu le compte du nombre de personnes ici qu'ils ont essayé de recruter comme directeur scientifique », a écrit Sam Altman.


À en croire certains rapports, au cours des dernières semaines, Meta serait parvenu à recruter au moins quatre chercheurs seniors d'OpenAI pour rejoindre son nouveau laboratoire destiné à la création de la superintelligence. Ces départs seraient notamment à l'origine de la colère de Sam Altman à l'égard de Meta. Il a présenté Meta comme privilégiant une stratégie de rémunération à court terme au détriment d'une culture d'innovation à long terme.

Citation Envoyé par Sam Altman, PDG de Meta


Meta a certainement recruté quelques personnes formidables, mais dans l'ensemble, il est difficile d'exagérer à quel point ils n'ont pas obtenu leurs meilleurs éléments et ont dû aller loin dans leur liste. Je suis fier de voir à quel point notre industrie est orientée vers la mission dans son ensemble ; bien sûr, il y aura toujours des mercenaires. Mais je pense qu'il est important qu'un énorme avantage vienne après un énorme succès ; ce que fait Meta conduira, à mon avis, à des problèmes culturels très profonds. Nous aurons bientôt plus d'informations à partager à ce sujet, mais il est très important pour moi que nous le fassions de manière équitable et pas seulement pour les personnes que Meta a ciblées.

Sam Altman a ensuite encouragé ses employés à rester chez OpenAI. Le dirigeant a déclaré qu'OpenAI a une base solide que personne d'autre ne possède, ce qui devrait permettre à la société d'arriver à bout de toutes ses missions. Sam Altman a ajouté qu'il est persuadé qu'OpenAI est dans la bonne direction :

« Je n'ai jamais été aussi confiant dans notre feuille de route en matière de recherche. Nous faisons un pari sans précédent sur le calcul, mais j'aime que nous le fassions et je suis sûr que nous en ferons bon usage. Plus important encore, je pense que nous disposons de l'équipe et de la culture les plus spéciales au monde. Il est certain que nous avons du travail à faire pour améliorer notre culture ; nous avons connu une hypercroissance insensée ».

Sam Altman critique la stratégie de Meta pour atteindre la superintelligence

Selon un rapport de Wired, un certain nombre d'employés de haut rang d'OpenAI, qui ont précédemment travaillé chez Meta, ont réagi à la suite du message de Sam Altman. Ces employés ont partagé sur Slack leurs propres histoires sur les raisons pour lesquelles la culture d'OpenAI est meilleure. « Ils changent constamment d'objectif principal », a écrit l'un d'entre eux. Il s'agit d'une critique que les détracteurs de Meta brandissent souvent.

Avant l'IA, la précédente obsession de Mark Zuckerberg était le métavers, qui a saigné des milliards de dollars à Meta et s'est soldé par un échec cuisant. Un autre employé d'OpenAI a écrit : « oui, nous sommes excentriques et bizarres, mais c'est ce qui fait de cet endroit un berceau magique de l'innovation ». Sam Altman a défendu la stratégie d'OpenAI pour parvenir à l'AGI, tout en critiquant celle de Meta et des autres concurrents de son entreprise.

Citation Envoyé par Sam Altman, PDG d'OpenAI


Et ce qui est peut-être encore plus important, c'est que nous nous intéressons réellement à la construction de l'AGI d'une manière positive. D'autres entreprises s'en préoccupent davantage comme d'un objectif instrumental dans le cadre d'une autre mission. Mais c'est notre priorité, et ce sera toujours le cas. Longtemps après que Meta soit passé à la nouvelle saveur de la semaine ou à la défense de son fossé social, nous serons là, jour après jour, année après année, à chercher comment faire ce que nous faisons mieux que n'importe qui d'autre. Beaucoup d'autres efforts se développeront et disparaîtront également.

Mark Chen, directeur de la recherche d'OpenAI, a déclaré qu'il travaille « sans relâche » avec Sam Altman pour discuter avec les employés qui envisagent les offres de Meta et que l'entreprise « recalibre les rémunérations » et met en place des moyens de reconnaître les meilleurs talents. Cela inclut des efforts de fidélisation personnalisés, des contre-offres de dernière minute et ce que Chen a décrit comme des stratégies de récompense « créatives ».

Une stratégie d'embauche agressive pilotée par Mark Zuckerberg lui-même

Aujourd'hui, Mark Zuckerberg tente de repositionner Meta en tant que puissance dans la course à l'IA, avec un succès mitigé pour l'instant. Son intérêt pour l'IA générative s'est accentué à la suite des progrès fulgurants réalisés par OpenAI, un concurrent qui a levé des dizaines de milliards de dollars de fonds. Meta aurait également débauché d'autres talents de premier plan, dont Jack Rae, ancien chercheur principal au laboratoire DeepMind de Google.

Selon le PDG d'OpenAI, la stratégie de Meta, basée sur une rémunération importante, détournerait l'attention du travail réel et ne créerait pas une culture gagnante. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens, et Meta en sera un nouveau, qui disent "nous allons juste essayer de copier OpenAI". Cela ne fonctionne jamais. Vous allez toujours là où votre concurrent était, et vous ne construisez pas une culture d'apprentissage de ce que c'est que d'innover ».

Parlant des talents qui ont quitté OpenAI pour rejoindre Meta, Mark Chen, directeur de la recherche d'OpenAI, a déclaré au personnel : « j'ai l'impression que quelqu'un s'était introduit dans notre maison et avait volé quelque chose ». Le groupe de Meta compterait environ 50 chercheurs de haut niveau.

Le 30 juin 2025, Mark Zuckerberg a envoyé un mémo au personnel pour présenter la nouvelle équipe de superintelligence de l'entreprise, qui sera dirigée par Alexandr Wang, qui vient de Scale AI, et Nat Friedman, qui a précédemment dirigé GitHub. La liste des nouvelles recrues comprend aussi un certain nombre de personnes d'OpenAI, dont Shengjia Zhao, Shuchao Bi, Jiahui Yu et Hongyu Ren. Voici la liste présente par Mark Zuckerberg au personnel :

  • Trapit Bansal : pionnier du RL sur la chaîne de pensée et co-créateur des modèles o-series chez OpenAI ;
  • Shuchao Bi : co-créateur du mode vocal GPT-4o et de l'o4-mini. Il a précédemment dirigé la post-formation multimodale chez OpenAI ;
  • Huiwen Chang : co-créateur de la génération d'images GPT-4o, et a précédemment inventé les architectures MaskGIT et Muse de conversion de texte en image chez Google Research ;
  • Ji Lin : a contribué à la création d'o3/o4-mini, GPT-4o, GPT-4.1, GPT-4.5, 4o-imagegen et Operator reasoning stack ;
  • Joel Pobar : inférence chez Anthropic. Auparavant chez Meta pendant 11 ans sur HHVM, Hack, Flow, Redex, les outils de performance et l'apprentissage automatique ;
  • Jack Rae : responsable technique du préentraînement pour Gemini et du raisonnement pour Gemini 2.5. Il a dirigé les premiers efforts de LLM pour Gopher et Chinchilla chez DeepMind ;
  • Hongyu Ren : co-créateur de GPT-4o, 4o-mini, o1-mini, o3-mini, o3 et o4-mini. Il a précédemment dirigé un groupe chargé du post-entraînement chez OpenAI ;
  • Johan Schalkwyk : ancien Google Fellow, contributeur de la première heure à Sesame et responsable technique pour Maya ;
  • Pei Sun : post-formation, codage et raisonnement pour Gemini chez Google Deepmind. Il a précédemment créé les deux dernières générations de modèles de perception de Waymo ;
  • Jiahui Yu : co-créateur de o3, o4-mini, GPT-4.1 et GPT-4o. Il a précédemment dirigé l'équipe de perception chez OpenAI et co-dirigé le multimodal chez Gemini ;
  • Shengjia Zhao : co-créateur de ChatGPT, GPT-4, tous les modèles mini, 4.1 et o3. Il a précédemment dirigé les données synthétiques chez OpenAI.


Anthropic : la nouvelle destination de choix des talents en IA

Anthropic attire particulièrement les chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA. Selon les statistiques, pour chaque 10,6 personnes de Google DeepMind, 8,2 d'OpenAI et 2 de Hugging Face qui passent à Anthropic, l'entreprise ne perd qu'un employé par société. Ce mouvement montre qu'Anthropic se développe rapidement et que de nombreuses personnes issues de laboratoires d'IA concurrents souhaitent travailler pour la startup dirigée par Dario Amodei.

Anthropic a été fondé en 2021 par Dario Amodei et Daniela Amodei, deux anciens scientifiques d'OpenAI. Les salaires offerts par Anthropic n'ont pas été révélés, mais les analystes supposent qu'ils sont au moins équivalents ou, plus vraisemblablement, nettement supérieurs aux salaires de la concurrence.

Toutefois, SignalFire rapporte que les rémunérations élevées ne sont pas la seule chose qui attire les chercheurs et ingénieurs vers Anthropic. Selon le State of Talent Report 2025, au-delà du salaire, l'avantage d'Anthropic réside dans une culture unique qui accueille les « penseurs non conventionnels » et donne aux employés une véritable autonomie, ainsi que des options de travail flexibles, une absence de politique de titres et de voies de gestion forcées.

Les employés font aussi état d'une ouverture au discours intellectuel et à l'autonomie des chercheurs, par rapport à la bureaucratie qui prévaut ailleurs. Par exemple, la perception selon laquelle Meta est limité par des impératifs commerciaux, ou qu'il change souvent de priorités (réalité virtuelle, métavers…), joue en sa défaveur. Cela signifie que les enjeux culturels (créativité, prestige scientifique) deviennent cruciaux dans la guerre pour attirer les experts IA.

Source : Sam Altman, PDG d'OpenAI

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la stratégie agressive de Meta pour débaucher les talents en IA de ses rivaux ?
Selon vous, la stratégie de Meta va-t-elle se révéler payante à long terme ? Pourquoi ?
Sam Altman affirme que les missionnaires l'emporteront face aux mercenaires. Qu'en pensez-vous ?

Voir aussi

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Annonce de la création de Meta Superintelligence Labs par Mark Zuckerberg pour ses projets de recherche IA fondamentale, lisez la note interne complète qui a fuité

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/07/2025 à 8:53
Noooooooooooooooooon!

Mais pourtant les chantres de la globalisation économique des années 2000, nous avez dit: "La Chine sera l'atelier du monde... A eux, les boulots de merde... Les pays occidentaux gardent le principal: La matière grise, le know-how!!!!"

Dommage que ces grands décideurs n'aient pas demandé l'avis des chinois avant...
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 03/07/2025 à 8:02
la chine (1.4 millions) et la russie (400000) sont les 1er pays a former des ingénieurs.
en comparaisons, les usa en forme que 200k/ans.

L'école en occident et globalement mauvaise, que ce soit en France ou aux usa, pour mes enfants a Singapour ce fut un choc tellement le niveau et supérieur, on a facile 1.5-2ans de retard en France pour le même age.
Les enfants en Asie travailles plus, et les cours sont très orienté science dur.
Envoyer votre enfant dans une école à Singapour ou Shanghai, a son retour il sera 1er de la classe

Donc moins d'ingénieurs formés et des écoles médiocre en occident, fatalement oui aujourd'hui les pays asiatiques domine sur le plan scientifique.
La chine maitrise quasiment toute la chaine de valeurs de l'industrie de la tech. Sur le hardware aujourd'hui elle conçoit et fabrique les meilleurs composants du monde comme les derniers écrans OLED BOE comme la dalle BOE X1 ou le capteur photo Smartsens SC5AOCS. Je ne parle pas de la voiture électrique et surtout des innovations dans les batteries.
Les usines dans le nord de la france toujours pas terminé d’être construite ont déjà 2 génération de retard... quand elle seront terminés leurs productions n'aura aucun intérêt économique.
Ils ne copient plus, ils dépassent technologiquement tous les concurrents.

le salaire brut et legerement supérieur a celui de la france MAIS moins d’impôts / charges → salaire net bien plus élevé, même à brut égal.

Le jours ou SMIC sera au niveau de TSMC la chine aura la maitrise de tous. Et leurs très bon ingénieurs y veillent.

enfin coté salaire: la chine a bien augmenté, coté simple ouvrier, ceux qui fabrique la xiaomi su7 gagnent 1280€/mois
coté ingénieurs ils sont mieux payé qu'en France, un débutant peut gagner 1900€, après 5-10ans ils peut atteint les 3000€ et en fin de carrière c'est pas rare d'avoir 6000€. Le campus Huawei de Dongguan ou je suis déjà allé, on est très bien choyé. Le package est bien meilleurs qu'en france: logements subventionnés ou même gratuits pour certains postes, assurance santé au top du top, retraite, congés payés, congés maternité/paternité plus généreux qu'en france.

Ce que j'aime surtout en Asie: la méritocratie forte : promotions et hausses rapides pour les salariés performants.

Enfin, à l'avenir je pense que l'inde aussi va aussi faire son trou. La plupart des pdg des gafam sont aujourd'hui des indiens et ce n'est pas un hasard.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/07/2025 à 9:49
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?
C'est tout a fait normal que la Chine produisent des bons chercheurs, des bons ingénieurs, etc.

Souvent dans les pays asiatiques l'éducation ne rigolent pas.
Là on voit bien le choc civilisationnel entre eux et l'occident.

En Chine il y a des parents qui mettent une pression de dingue sur leurs enfants.
L'éducation est vraiment important pour eux.

Alors qu'en occident on a tendance à s'en foutre.
Les parents sont plus du genre à dire "va jouer avec cette tablette et nous ne dérange pas".

Chaque modèle civilisationnel a ses qualités et ses défauts.
Ça ne doit pas être marrant d'être un enfant chinois avec des parents qui veulent absolument que tu réussisses dans la vie.
C'est un peu cruel, comme dresser un chien à faire des choses qu'un chien ne devrait pas faire.
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