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« La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

Le , par Mathis Lucas

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« La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

Torsten Slok, l'influent économiste en chef d'Apollo Global Management, une importante société d'investissement internationale, affirme que « la bulle actuelle du marché de l'IA est encore plus étendue que la frénésie des dotcoms de la fin des années 1990 ». Selon une note écrite par l'économiste, les dix principales actions du secteur de l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les titans de la technologie dans les années 1990. Son graphique est un avertissement brutal que l'histoire est sur le point de se répéter. L'économiste James Ferguson a averti que l'éclatement de la bulle pourrait se solder par un désastre.

La crise des dotcoms, aussi appelée bulle Internet ou bulle des dotcoms, est une bulle spéculative qui a eu lieu entre 1995 et 2001, culminant vers mars 2000, avant d'éclater brutalement. Elle a concerné principalement les entreprises du secteur des technologies et d'Internet aux États-Unis, mais ses effets ont été ressentis dans le monde entier. Les entreprises misent massivement leurs billes sur deux des technologies émergentes : l'Internet et le Web.

Dans les années 1990, Internet devenait accessible au grand public. Les investisseurs ont commencé à injecter massivement de l'argent dans toutes sortes de jeunes entreprises promettant de révolutionner le commerce, l'information ou les services en ligne. Le simple fait d’avoir un site Web ou un projet numérique suffisait à attirer des dizaines de millions de dollars de financements. Le marché boursier, notamment le NASDAQ, a alors atteint des sommets.

Mais en mars 2000, le vent tourne. Les investisseurs se rendent compte que beaucoup de ces entreprises ne sont pas rentables, certaines n'ont même aucun produit fini. La confiance s’effondre, les cours boursiers chutent, et des milliers entreprises font faillite presque du jour au lendemain. La bourse technologique américaine a dégringolé. La crise a entraîné des pertes colossales pour les investisseurs, et un gros coup d’arrêt à l’euphorie autour d'Internet.

Seulement quelques entreprises solides ont survécu à la tempête, comme Amazon ou Google, et sont devenues les géants qu’on connaît aujourd’hui. Cependant, les économistes avertissent que l'histoire est sur le point de se répéter. Cette fois, le mot magique n'est pas « .com ». C'est « IA ».

Une bulle gigantesque s'est formée autour de l'IA générative

Torsten Sløk, éminent économiste en chef chez Apollo Global Management, a récemment adressé une note aux clients de l'entreprise. Mais cette note sert également d'avertissement à l'endroit de toute l'industrie technologique : les principales entreprises du S&P 500 sont « plus surévaluées » que les grandes entreprises au plus fort de la bulle Internet à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Et cela représente un gros risque pour l'industrie.


« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note largement diffusée sur les médias sociaux. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

« Cela suggère que les entreprises sont cotées à une prime légèrement plus élevée qu'il y a vingt ans », a-t-il écrit. Le ratio cours/bénéfice mesure la cherté d'une action en comparant son prix à ses bénéfices. Un ratio élevé signifie que les investisseurs paient une prime et parient sur une forte croissance future.

Cela signifie que les investisseurs parient si agressivement sur les géants de l'IA tels que Nvidia, Microsoft, Apple et Google que le cours de leurs actions s'est détaché de leurs bénéfices réels, plus encore que ne l'étaient les chouchous de la technologie, notamment Cisco et AOL dans les années quatre-vingt-dix. Les dix premières entreprises technologiques à l'origine de cette frénésie comprennent Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet (Google), Amazon et Meta.

Elles détiennent la valeur marchande la plus importante à Wall Street. Nvidia a récemment franchi la barre des 4 000 milliards de capitalisation boursière, dépassant Microsoft et Apple, qui sont les deux seules autres entreprises de la course à l'IA possédant une valorisation supérieure à 3 000 milliards de dollars. Il s'agit d'une frénésie d'IA très concentrée qui pousse une poignée d'actions à très forte capitalisation à se retrouver en situation de saignement de nez.

Un effondrement brutal de la bulle pourrait être dévastateur

Les chiffres montrent que le S&P 500 se porte bien cette année. Toutefois, voici la vérité qui dérange : la plupart de ces gains proviennent de ces dix sociétés seulement. Les 490 autres sociétés de l'indice n'ont pratiquement pas bougé. Ce type de hausse étroite est très risqué. La santé de l'ensemble du marché boursier dépend des performances d'un très petit nombre d'entreprises. Si Nvidia « éternue », c'est tout le marché qui risque d'attraper un rhume.

Le problème est que Wall Street traite l'IA comme si elle avait déjà tenu toutes ses promesses, qu'il s'agisse d'une révolution de la productivité ou d'économies de plusieurs milliards de dollars. Le potentiel est considéré comme une certitude, même si la plupart de ces gains ne se sont pas encore matérialisés.

Wall Street fonce tête baissée. Elle évalue le prix d'un avenir parfait pour l'IA sans tenir compte des risques énormes : répression réglementaire, coûts de calcul faramineux, hallucinations des modèles, ou tout simplement un taux d'adoption plus lent que prévu. Comme le montre le graphique de Torsten Slok, Wall Street évalue les dix plus grandes entreprises spécialisées dans l'IA comme si elles étaient « invincibles ». Ce n'est jamais bon signe.

« Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal », a expliqué James Ferguson, à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg, dans un épisode du podcast Merryn Talks Money en juillet 2024. Selon lui, les hallucinations pourraient s'avérer un problème plus insoluble que prévu initialement, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables :

« Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA. Si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». L'appétit énergivore de l'IA pourrait l'empêcher de devenir un outil rentable pour de nombreuses entreprises.

Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.

Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Selon Bank of America, l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.

Malgré les signes de surévaluation, Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs cloud. Le rapport prévient néanmoins que d'ici à la mi-2025, les investisseurs pourraient exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle.

Selon Jefferies, au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes. Il prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.

Selon une analyse publiée en mars 2025, l'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics. À l'heure actuelle, les Big Tech investissent des dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'IA générative sans une perspective de rentabilité claire. À terme, cela pourrait entraîner « une correction significative du marché » si les attentes ne sont pas satisfaites.

À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. Selon de nombreux analystes économiques, les dégâts pourraient être colossaux. Plus Wall Street parie sur la perfection de l'IA, plus ce rallye boursier devient fragile.

Conclusion

La question n'est pas de savoir si l'IA va changer le monde. Elle le fera, tout comme l'a fait Internet. La vraie question est de savoir combien les investisseurs sont prêts à payer aujourd'hui pour des bénéfices qui pourraient ne pas arriver avant des années, voire jamais. En effet, les bulles n'éclatent pas parce que la technologie est fausse. Elles éclatent lorsque les attentes des investisseurs dépassent largement la réalité et que le flux d'argent facile se tarit.

Si les bénéfices des entreprises ne rattrapent pas rapidement ces valorisations astronomiques, le marché n'aura peut-être même pas besoin d'un élément déclencheur spécifique pour se dégonfler. Les valorisations à elles seules pourraient suffire. Et lorsque les bulles éclatent, elles ne le font pas poliment. Elles implosent, faisant disparaître des milliers de milliards de dollars de valeur et brisant du même coup la confiance des investisseurs.

La technologie appelée « IA » survivra certainement. Les dix premières entreprises y survivront probablement aussi. Mais les portefeuilles qui poursuivent ce rêve sans parachute risquent de ne pas y parvenir. Tout comme en 2000, lorsqu’Internet semblait avoir rendu la gravité financière obsolète, le train de l'IA se dirige à toute allure vers une falaise qu'il pense pouvoir survoler. Torsten Slok nous rappelle simplement que nous sommes déjà passés par là.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la taille de la bulle dans le secteur de l'IA ?
Selon vous, pourquoi Wall Street mise autant sur la technologie de l'IA générative ?
Les bénéfices des entreprises vont-elles rattraper rapidement ces valorisations astronomiques ?

Voir aussi

« L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics, ainsi qu'un effondrement de l'économie dans son ensemble

Alors que Nvidia atteint les 2 000 milliards de dollars de capitalisation, le gestionnaire des actifs Apollo du milliardaire Marc Rowan qualifie l'IA de "bulle" pire encore que l'ère des dotcoms
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 17/07/2025 à 23:35
Sans même parler de l'IA, le fait qu'un groupe comme LVMH qui réalise 12 milliards de bénéfices par an soit valorisé 260 est le signe d'une finance malade.

Le dividende par action est de 12 euros alors qu'elle en vaut 475.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 8:20
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note largement diffusée sur les médias sociaux. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

« Cela suggère que les entreprises sont cotées à une prime légèrement plus élevée qu'il y a vingt ans », a-t-il écrit. Le ratio cours/bénéfice mesure la cherté d'une action en comparant son prix à ses bénéfices. Un ratio élevé signifie que les investisseurs paient une prime et parient sur une forte croissance future.

Cela signifie que les investisseurs parient si agressivement sur les géants de l'IA tels que Nvidia, Microsoft, Apple et Google que le cours de leurs actions s'est détaché de leurs bénéfices réels, plus encore que ne l'étaient les chouchous de la technologie, notamment Cisco et AOL dans les années quatre-vingt-dix. Les dix premières entreprises technologiques à l'origine de cette frénésie comprennent Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet (Google), Amazon et Meta.

Elles détiennent la valeur marchande la plus importante à Wall Street. Nvidia a récemment franchi la barre des 4 000 milliards de capitalisation boursière, dépassant Microsoft et Apple, qui sont les deux seules autres entreprises de la course à l'IA possédant une valorisation supérieure à 3 000 milliards de dollars. Il s'agit d'une frénésie d'IA très concentrée qui pousse une poignée d'actions à très forte capitalisation à se retrouver en situation de saignement de nez.
Pourvu que les banques n'ont pas trop investit dans les entreprises qui se dégonfleront.
Sinon y'en a qui vont devoir dire adieu à leur assurance vie, après l'éclatement de la bulle.

Bon alors ça ne fonctionne pas trop, parce qu'il y a des règles qui font qu'une petite partie peut être investie en actions, l'argent des assurances vie est principalement investit dans des obligations d'État ou d'entreprises.

Quoi qu'il en soit il est possible que des grosses banques fassent faillite.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 10:09
j'ai un portefeuille très diversifié, qui va des métaux, a l'armement, le médicale, a la tech et l'ia.

Certains marchés sont porteurs et d'autres diminue, mes actions dans l'automobile vont pas fort par exemple, mais l'armement et l’aéronautique rattrape bien.
J'ai quasi toujours été a plus de 5-6% de rendement par ans, sauf covid et crise de 2008 ou j'ai parfois plongé.
Ma meilleur année fut juste après le covid avec un +10%.

Bref une chute de l'ia ne va rien changer a mon rendement, au pire je tomberais à 5%, et globalement tous les gros fonds de pensions sont diversifié. Personne en dehors des spéculateurs ne mettent 100% sur l'ia ou un domaine/une entreprise bien précis.
Quand on investie, on diversifie: la bourse dans pleins d'entreprise via des indices généralement (cac40, pea européen, nasdac, etf monde...)
et aussi l'or/autre métaux, l'immobilier papier via les scpi.

Depuis peu j’investis en Afrique de l'ouest via la BRVM. Une zone remplie de jeune qui bossent et la chine y apporte les usines, pour moi c'est un boom de croissance en perspective.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 12:25
La finance investit sur des promesses en tenant compte de la rentabilité prévisionnelle. Le discours optimiste des acteurs de l'IA générative et les sommes englouties ( je rappelle que la fin de la faim dans le monde est estimée à 6 milliards de dollars par an ) vont vite se heurter au rendement effectif de cette technologie.

Les investisseurs se diversifient et leur argent, ou tout au moins l'argent qui leur est confié, doit rapporter. Quand ils prendront conscience, plus ou moins en même temps pour les premiers, et beaucoup trop tard pour les suivant, va entraîner un choc sur l'économie mondiale bien plus grave que les pertes, ou plutôt les non profits, des investisseurs. Pour l'instant, ça tient alors que déjà on sent des signes de déception dans le réel ROI de l'IA générative malgré des prévisions que je trouve fantaisistes sur l'économie réelle bien que dans l'IA tout n'est pas à jeter. Mais l'IA générative je doute.

Je pense que la montagne financière qu'on en fait va accoucher d'une souris économique après une à deux années à se remettre de la disproportion d'investissements.

Par contre, une technologie comme le quantique mérite plus d'investissements car impact bien plus grand sur l'économie réelle. D'ailleurs, l'Europe, dans son prochain budget, ne s'y trompe pas et propose un triplement de l'investissement.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 17/07/2025 à 23:53
« À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. » Cela n’est pas étayé. Avec un portefeuille d’action assez panaché (règle de prudence nº1), le risque sera marginal. Un « rattrapage » du cours de NVidia n’aura principalement d’effet que sur ses actionnaires.

Ce n’est pas les subprimes où la titrisation et la revente de créances moisies a gangréné le système bancaires.
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 5:45
Seulement quelques entreprises solides ont survécu à la tempête, comme Amazon ou Google
Google est entré en bourse en 2004, soit 3 ans après la tempête.
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Avatar de ceissen
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 11:23
Il n'y a aucun doute que l'IA va prendre une place majeure dans l'écosystème tech dans le futur.
Maintenant la réalité actuelle est surtout que la majorité des sociétés n'ont pas les systèmes d'information prêts pour y aller et que tous les "POC" déçoivent et terminent à la poubelle.
Donc vendre des promesses de solutions magiques autour de l'IA est en train de s'essouffler, un peu comme toutes les grandes tendances par le passé (big data, web3, blockchain...).

Suis-je le seul à avoir des retours de clients qui commencent à déchanter ?
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Avatar de ceissen
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 11:27
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
Le problème tient plus au fait que les entreprises cherchent actuellement à rationaliser leurs dépenses IT et en prestations externes qu'à la bulle IA en elle-même.

Et comme cette tendance de fond n'est pas prête de s'inverser, les années à venir vont être difficiles pour les développeurs qui n'ont pas pris la peine de se spécialiser dans un domaine de niche.
oui en effet, les entreprises sont plus intéressées par l'impact pour le résultat qu'elles peuvent en tirer que de se mettre une IA en interne.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 18/07/2025 à 21:11
@ceissen : j'ai lu au sujet d'une entreprise qui avait mis en place un chatbot basé sur une IA qui a réussi à négocier une voiture à 1€... oui, certains ont déchanté...
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