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« La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

Le , par Mathis Lucas

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8  0 
« La bulle de l'IA à Wall Street est pire que la bulle des dotcoms de 1999 », avertit un économiste de premier plan. Les dix principales actions liées à l'IA sont nettement plus éloignées de la réalité

Torsten Slok, l'influent économiste en chef d'Apollo Global Management, une importante société d'investissement internationale, affirme que « la bulle actuelle du marché de l'IA est encore plus étendue que la frénésie des dotcoms de la fin des années 1990 ». Selon une note écrite par l'économiste, les dix principales actions du secteur de l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les titans de la technologie dans les années 1990. Son graphique est un avertissement brutal que l'histoire est sur le point de se répéter. L'économiste James Ferguson a averti que l'éclatement de la bulle pourrait se solder par un désastre.

La crise des dotcoms, aussi appelée bulle Internet ou bulle des dotcoms, est une bulle spéculative qui a eu lieu entre 1995 et 2001, culminant vers mars 2000, avant d'éclater brutalement. Elle a concerné principalement les entreprises du secteur des technologies et d'Internet aux États-Unis, mais ses effets ont été ressentis dans le monde entier. Les entreprises misent massivement leurs billes sur deux des technologies émergentes : l'Internet et le Web.

Dans les années 1990, Internet devenait accessible au grand public. Les investisseurs ont commencé à injecter massivement de l'argent dans toutes sortes de jeunes entreprises promettant de révolutionner le commerce, l'information ou les services en ligne. Le simple fait d’avoir un site Web ou un projet numérique suffisait à attirer des dizaines de millions de dollars de financements. Le marché boursier, notamment le NASDAQ, a alors atteint des sommets.

Mais en mars 2000, le vent tourne. Les investisseurs se rendent compte que beaucoup de ces entreprises ne sont pas rentables, certaines n'ont même aucun produit fini. La confiance s’effondre, les cours boursiers chutent, et des milliers entreprises font faillite presque du jour au lendemain. La bourse technologique américaine a dégringolé. La crise a entraîné des pertes colossales pour les investisseurs, et un gros coup d’arrêt à l’euphorie autour d'Internet.

Seulement quelques entreprises solides ont survécu à la tempête, comme Amazon ou Google, et sont devenues les géants qu’on connaît aujourd’hui. Cependant, les économistes avertissent que l'histoire est sur le point de se répéter. Cette fois, le mot magique n'est pas « .com ». C'est « IA ».

Une bulle gigantesque s'est formée autour de l'IA générative

Torsten Sløk, éminent économiste en chef chez Apollo Global Management, a récemment adressé une note aux clients de l'entreprise. Mais cette note sert également d'avertissement à l'endroit de toute l'industrie technologique : les principales entreprises du S&P 500 sont « plus surévaluées » que les grandes entreprises au plus fort de la bulle Internet à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Et cela représente un gros risque pour l'industrie.


« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note largement diffusée sur les médias sociaux. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

« Cela suggère que les entreprises sont cotées à une prime légèrement plus élevée qu'il y a vingt ans », a-t-il écrit. Le ratio cours/bénéfice mesure la cherté d'une action en comparant son prix à ses bénéfices. Un ratio élevé signifie que les investisseurs paient une prime et parient sur une forte croissance future.

Cela signifie que les investisseurs parient si agressivement sur les géants de l'IA tels que Nvidia, Microsoft, Apple et Google que le cours de leurs actions s'est détaché de leurs bénéfices réels, plus encore que ne l'étaient les chouchous de la technologie, notamment Cisco et AOL dans les années quatre-vingt-dix. Les dix premières entreprises technologiques à l'origine de cette frénésie comprennent Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet (Google), Amazon et Meta.

Elles détiennent la valeur marchande la plus importante à Wall Street. Nvidia a récemment franchi la barre des 4 000 milliards de capitalisation boursière, dépassant Microsoft et Apple, qui sont les deux seules autres entreprises de la course à l'IA possédant une valorisation supérieure à 3 000 milliards de dollars. Il s'agit d'une frénésie d'IA très concentrée qui pousse une poignée d'actions à très forte capitalisation à se retrouver en situation de saignement de nez.

Un effondrement brutal de la bulle pourrait être dévastateur

Les chiffres montrent que le S&P 500 se porte bien cette année. Toutefois, voici la vérité qui dérange : la plupart de ces gains proviennent de ces dix sociétés seulement. Les 490 autres sociétés de l'indice n'ont pratiquement pas bougé. Ce type de hausse étroite est très risqué. La santé de l'ensemble du marché boursier dépend des performances d'un très petit nombre d'entreprises. Si Nvidia « éternue », c'est tout le marché qui risque d'attraper un rhume.

Le problème est que Wall Street traite l'IA comme si elle avait déjà tenu toutes ses promesses, qu'il s'agisse d'une révolution de la productivité ou d'économies de plusieurs milliards de dollars. Le potentiel est considéré comme une certitude, même si la plupart de ces gains ne se sont pas encore matérialisés.

Wall Street fonce tête baissée. Elle évalue le prix d'un avenir parfait pour l'IA sans tenir compte des risques énormes : répression réglementaire, coûts de calcul faramineux, hallucinations des modèles, ou tout simplement un taux d'adoption plus lent que prévu. Comme le montre le graphique de Torsten Slok, Wall Street évalue les dix plus grandes entreprises spécialisées dans l'IA comme si elles étaient « invincibles ». Ce n'est jamais bon signe.

« Historiquement, ces bulles finissent mal. Quiconque est un peu vieux jeu et a déjà vu ce genre de choses est donc tenté de croire que cela finira mal », a expliqué James Ferguson, à Merryn Somerset Webb, de Bloomberg, dans un épisode du podcast Merryn Talks Money en juillet 2024. Selon lui, les hallucinations pourraient s'avérer un problème plus insoluble que prévu initialement, ce qui conduirait l'IA à avoir beaucoup moins d'applications viables :

« Je dirais que l'IA n'a toujours pas fait ses preuves. Faire semblant jusqu'à ce qu'on y arrive peut fonctionner dans la Silicon Valley, mais pour le reste d'entre nous, je pense que l'expression "une fois mordu, deux fois timide" est plus appropriée pour l'IA. Si l'on ne peut pas faire confiance à l'IA, alors l'IA est effectivement, à mon avis, inutile ». L'appétit énergivore de l'IA pourrait l'empêcher de devenir un outil rentable pour de nombreuses entreprises.

Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.

Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Selon Bank of America, l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.

Malgré les signes de surévaluation, Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs cloud. Le rapport prévient néanmoins que d'ici à la mi-2025, les investisseurs pourraient exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle.

Selon Jefferies, au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes. Il prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.

Selon une analyse publiée en mars 2025, l'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics. À l'heure actuelle, les Big Tech investissent des dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'IA générative sans une perspective de rentabilité claire. À terme, cela pourrait entraîner « une correction significative du marché » si les attentes ne sont pas satisfaites.

À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. Selon de nombreux analystes économiques, les dégâts pourraient être colossaux. Plus Wall Street parie sur la perfection de l'IA, plus ce rallye boursier devient fragile.

Conclusion

La question n'est pas de savoir si l'IA va changer le monde. Elle le fera, tout comme l'a fait Internet. La vraie question est de savoir combien les investisseurs sont prêts à payer aujourd'hui pour des bénéfices qui pourraient ne pas arriver avant des années, voire jamais. En effet, les bulles n'éclatent pas parce que la technologie est fausse. Elles éclatent lorsque les attentes des investisseurs dépassent largement la réalité et que le flux d'argent facile se tarit.

Si les bénéfices des entreprises ne rattrapent pas rapidement ces valorisations astronomiques, le marché n'aura peut-être même pas besoin d'un élément déclencheur spécifique pour se dégonfler. Les valorisations à elles seules pourraient suffire. Et lorsque les bulles éclatent, elles ne le font pas poliment. Elles implosent, faisant disparaître des milliers de milliards de dollars de valeur et brisant du même coup la confiance des investisseurs.

La technologie appelée « IA » survivra certainement. Les dix premières entreprises y survivront probablement aussi. Mais les portefeuilles qui poursuivent ce rêve sans parachute risquent de ne pas y parvenir. Tout comme en 2000, lorsqu’Internet semblait avoir rendu la gravité financière obsolète, le train de l'IA se dirige à toute allure vers une falaise qu'il pense pouvoir survoler. Torsten Slok nous rappelle simplement que nous sommes déjà passés par là.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la taille de la bulle dans le secteur de l'IA ?
Selon vous, pourquoi Wall Street mise autant sur la technologie de l'IA générative ?
Les bénéfices des entreprises vont-elles rattraper rapidement ces valorisations astronomiques ?

Voir aussi

« L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

L'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics, ainsi qu'un effondrement de l'économie dans son ensemble

Alors que Nvidia atteint les 2 000 milliards de dollars de capitalisation, le gestionnaire des actifs Apollo du milliardaire Marc Rowan qualifie l'IA de "bulle" pire encore que l'ère des dotcoms
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 8:30
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les jeunes bossez à MacDo en attendant que vos ainés crèvent pour vous laisser de le place.
A ce moment vous aurez autant de compétences que les jeunes diplômés et des plus grosses ambitions salariales donc ne démissionnez pas trop vite de MacDo.
Et dans 5 ans on aura des articles sur la pénurie de développeurs expérimentés...
Quand un secteur se tire une balle dans le pied mais cours quand même.
c'est un cycle, il y'a eu des périodes de sur abondance de dev et des périodes de pénuries.
c'est valable dans tous les métiers.

Il suffit de regarder l'année du bac ou il y'a du besoins et aller dans les bons cursus.
Il y'a pleins de métiers bien payé (pour la france) en tensions: médecins spécialistes, conducteur de travaux, soudeur spécialisé (nucléaire, aéronautique, offshore), technicien de maintenance industrielle... c'est tous des métiers ou atteindre 3000€ net en France est possible (pas a la sortie d'école mais après 5ans max d'xp).

Bon nombres d'étudiants vont dans des voies de garages (fac d'histoire de l'art...etc) ou y'en a trop dans certains secteurs (fac de droits....) forcément ça fait des chômeurs en puissance et des études financé et compétences apprises inutile pour la société.

Sans parler des primes d'astreintes dans certains métiers qui sont des bon coup de boost, en france et a singapour c'est 1/4 de mon salaire en plus en net. En france c'était 600€/mois, a singapour 4000€, personne ne cracherait dessus.
600€ d'investie sur un etf world à 5% de rendement en moyenne, ca donne sur 40ans de carrière 888915€, pas encore millionnaire mais presque, assez pour se faire une belle retraite et avec 800k c'est même assez pour partir à 60ans (voir avant) avec sa propre retraite par capitalisation.
Meme avec une bulle ia, sur 40ans ce sera invisible.
4  0 
Avatar de doriphore4545
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:45
.... le but c'est de faire de l'argent, pas de l'utile
et là, faut bien dire que les investissements gigantesques accouchent d'une souris pas bien grosse
comme d'habitude, ca va secouer grave, la plupart des boîtes qui gravitent autour de ces technologies vont disparaitrent
et cela va s'appaiser jusqu'au prochain coup de chaud (genre la boîte qui sortira le 1er ordinateur "quantique")
mais entre temps quelques happyfew auront empocher des $ par brouettes entières.
bref rien de bien nouveau sous le soleil capitalistique
6  3 
Avatar de disedorgue
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 19/07/2025 à 16:15
Bof, je ne suis pas étonné, les "wallstreetiens" sont des probabilistes en herbe et comme ce que l'on nomme "IA" actuellement n'est autre que de la proba sur les réponses des sujets recherchés, qui se ressemblent, s'assemblent...

Et comme il y a toujours des jeunes qui disent aux vieux : t'inquiète, on maitrise et plus tard ce jeune devenu vieux s'inquiètera du nouveau jeune et en plus ne comprendra pas pourquoi le jeune ne l'écoute pas...

2  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:32
KRACH/BULL sont des grands mots quand même.
On est sur une un outil utilisé par au moins facile 90% des métiers de bureaux.
L'outil est utile et apporte des gains de productivités et permets quand même de réduire la masse salariale. La ou il y'avait besoin de 10dev + 2 stagiaires, il n'y a plus besoin que de 8 dev et 0 stagiaires.
C'est un cycle, quand les seniors seront en retraite/mort, il faudra bien re embaucher des juniors, pendant ce temps les jeunes doivent aller ailleurs que dans l'informatique.

l'outil n'existe que depuis 3ans.... il y'a encore pleins de chose que l'ia ne fait pas, dans le jeux videos par exemple et la génération d'asset 3d, je n'ai rien trouvé, meme en low poly y'a rien.
5  3 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 23:57
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La véritable révolution de l’IA n’a sans doute pas encore commencé.
Au contraire. La révolution "attendue" de l'IA n'a pas eu lieu, mais la révolution "véritable" a eu lieu : les LLM et désormais les agents ont eu un impact significatif sur nos sociétés, et ça va rester. Car oui ils apportent une réelle valeur ajoutée. Mais tant qu'on sait les utiliser correctement. Les usages vont arrêter de partir dans tous les sens, donc ça va se stabiliser, mais ce qui marche va rester.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 26/08/2025 à 13:15
JPBruneau

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Presque OK avec toi 100% sauf ton dernier paragraphe, L' IA restera incontournable dans des cas trés précis , médical , météo , militaire et renseignements etc.. Bref tout ceux qui ont les moyens de payer et participer à l' enrichissement des gros Datacenters, c'est le cas des des centre d'aide des dermatologues, puisqu'ils peuvent envoyer aux hopitaux spécialisés, un photo de peau ayant un petit bouton douteux, le systéme IA arrive à détecter un an avant nos spécialistes, si le petit bouton est clairement cancérigéne. environ 2 ans de cette méthode et zéro erreurs !
Oui, je suis d'accord sur ce point, c'est ce que je disais en parlant des "traces" que laissera l'IA. L'anlyse d'image médicale en fait partie. Une IA bien spécifique, entrainée avec des données bien spécifiques, et validées auparavant par des spécialistes.

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Par contre pour la grande majoritée des PME, Mairies etc... un petit plus est sans doute bien venue qui se baserait sur des données locales donc sans Data-centeurs, sauf éventuélement un petit datacenter tel que "it-planet.com" 3500 € !
Cette discution de vieux n'éfleurera pas nos enfants ...
Dans ces cas là, il faudrait peut-être avant passer par une phase de simplication de toute les couches et des paperasses inutiles... L'informatique aurait du aider a "limiter" cette paperasse (bien avant l'IA), mais là où un simple carton et un crayon suffisaient pour emprunter un livre dans une bibliothéque, il faut maintenant passer par une borne, qui marche au pas, qui consomme, et génère plus de papier qu'avant. Pourquoi ? Parce c'est plus simple de "produire une copie", alors on le fait même si pas nécessaire...

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
l' IA Tu as connu les premiers tel portables ?
Oui, évidemment. Même si on s'en passait bien avant, c'est un progrès. Mais un progrès qui a dévié vers des "smartphones" (que je n'ai jamais voulu, par choix). Smartphones qui permettent à n'importe qui de faire des photos de n'importe quoi, et qui s'entassent dans des datacenters. Je ne sais plus où j'ai lu que la majorité des photos stockées étaient des photos de chat... Sans compter que ces "smartphones" t'espionnent, te bombardent de pub, et abrutissent nos enfants avec des débilités sans nom.

Je "hais" les smartphones et les dérivent qui viennent avec. Un des gros point que je reproche à ceux-ci, c'est qu'ils nous ont plongés dans l'ère de "l'instantané", où l'on publie "sans réflexion" des vidéos et des images sans leurs "contexte", et qui peuvent se terminer en drame. J'ai un amis qui a eu le cas. Sans rentrer dans le détail, on a publier une vidéo qui a première vue le rendait coupable (alors qu'il ne l'était pas), et des idiots sans noms on fait brûler sa maison "en représsaille".

Cette ère de l'instantané fait de nos enfants des "frustrés" lorsqu'ils n'ont pas immédiatement ce qu'ils désirent, car habitués dès le biberon. Il n'y a plus de recul. Plus de refexion.

C'est pareil sur internet. Au début, on y trouvait des informations qu'on aurait jamais pu avoir autrement, mais maintenant c'est innondé de "bousses" idiotes, de fausses informations, et, bien évidemment de publicité, nous poussant à consommer alors qu'on nous dit dans le même temps qu'il faut "en vouloir moins" pour "sauver la planère". Triste époque...

BàT et Peace & Love.
2  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/09/2025 à 21:31
JPBruneau, la partie que tu cites est au sujet de code généré par IA. Donc de l'IA générative, style ChatGPT, Claude, etc. Ce à quoi tu compares n'a rien à voir : ce sont des réseaux de neurones entraînées sur de la reconnaissance d'image (pas de la génération) qui plus avec un entraînement dédié (spécifiquement pour cet usage médical). Ce genre de techno est effectivement utilisé depuis longtemps et fonctionne très bien, mais cela ne remet pas en cause ce que j'ai dit.

Dans ce que tu dis ensuite, je ne suis d'ailleurs même pas sûr que tu parles de réseaux de neurones. IBM a par exemple fait Watson qui n'a rien à voir avec des réseaux de neurones. Et des systèmes d'inférence on en a fait bien avant avec du symbolique, ce qu'on appelle usuellement des systèmes experts, qui sont effectivement très bons (c'est leur spécialité) pour établir des raisonnements démontrés, mais difficile à produire car nécessitant d'expliciter des règles précises grâce à des experts du domaine. Les réseaux de neurones sont justement venu "régler" ce problème car ils n'ont pas besoin de règles pré-établies, mais en échange n'apprennent pas de règles clairement identifiables dès lors que le réseau devient grand.

Le soucis quand on parle d'IA est que ça peut qualifier énormément de choses, même des IA de jeu vidéo. Il est important de garder le contexte en tête pour interpréter le terme correctement et ne pas tout mélanger.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:01
Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Je n'ai pas le courage de répondre à tout cela, tu n'a pas de vision claire de ce qu'est l' IA sans internet, un Data-Center largement suffisant pour une mairie couterait environ 10.000 Euro . Alors chaque probléme aprés reçu en 1 seconde ,L'auto apprentissage c'est nous lui dison nous sommes OK avec ce que tu propose et le validon (comme je te l'écrit !) alors tu voi un avantage de plus de cette organisation !

Bonne fin de semaine.
Belle théorie mais "l'IA sans internet" n'est pas l'objectif des promoteurs de l'IA!!!

Les GAFAM et autres qui investissent des milliards dans l'IA veulent une IA connectée, seule solution pour récupérer et faire fructifier les sommes investies en faisant du vol de données à l'échelle planétaire sous couvert de la proverbiale excuse "... On récupère vos données pour améliorer les capacités de notre IA... Des capacités améliorées dont vous serez le premier bénéficiaire"

Est-ce que vous croyez vraiment qu'il y a sur cette terre des mecs qui dépensent des milliards dans le seul but de faire profiter gratuitement de l'IA la mairie de la sympathique bourgade française de NulPart-Le-Chateau-sur-Seine???
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:16
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Du tout, déjà il faudrait que la personne qui reçoit la réponse sache dire si la réponse est valable ou pas ? Si seul un spécialiste peut jugé la chose, alors il faut un "spécialiste" pour "valider" les réponses. C'est peut-être applicable dans certaines organisations, mais pas dans toute. Puis se demander si la réponde est mauvaise (ou pas) grâce au prompt au grâce à ce que l'IA a appris.

Au passage, si une IA qui a appris quelque chose de "correct", ne sera pas forcément toujours correct dans qlqs mois ou qlq années. C'est comme ça la science, on progresse et d'anciennes théories sont réfutées et de nouvelles apparaissent. Et comment dire à une IA "d'oublier" une ancienne théorie ? Plus le temps passe, plus je pense que l'IA est fausse-bonne idée. Et que la bulle finira par éclater (c'est le destin d'une bulle).
1. A terme, il n'y aura plus personne pour valider que l'IA ne dit pas des conneries... Qui va par exemple dans 20 ans faire de longues études pour apprendre le chinois ou la physique quantique quand une IA fait ou semble faire le job à sa place déjà aujourd'hui? Et il en va de même pour toutes les compétences qui prennent du temps à être assimilées.

2. Il est faux de croire que la qualité des réponses de l'IA ne dépend que de la qualité de son apprentissage. Au début de l'IA, on parlait de "mirage", aujourd'hui on parle "d'hallucination", 2 termes qui décrivent un comportement que toutes les IA ont et qu'aucun spécialiste en IA n'a pu expliqué, ni même prévoir, ni même empêché: Parfois l'IA déraille et répond n'importe quoi!!!

Vous en avez le parfait exemple dans une autre discussion récente de ce site: Des avocats américains ont eu la mauvaise idée d'utiliser l'IA pour élaborer leurs plaidoiries ou leur mémoires transmis aux tribunaux... L'IA a tout simplement inventé des lois qui n'existent pas ou fait référence à des cas de jurisprudence inventés de toute pièce (Dans un mémoire, 21 sur 23 références à des cas de jurisprudence étaient de l'invention pure)... Plus de 600 documents transmis par des avocats et vérolés par l'IA ont été détecté ce jour par les juges américains!!!
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 13:51
Anseme45

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
1. A terme, il n'y aura plus personne pour valider que l'IA ne dit pas des conneries... Qui va par exemple dans 20 ans faire de longues études pour apprendre le chinois ou la physique quantique quand une IA fait ou semble faire le job à sa place déjà aujourd'hui? Et il en va de même pour toutes les compétences qui prennent du temps à être assimilées.
C'est une évidence. Il suffit de regarder le film "Idiocracy" pour en être convaincu...

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
2. Il est faux de croire que la qualité des réponse de l'IA ne dépend que de la qualité de son apprentissage. Au début de l'IA, on parlait de "mirage", aujourd'hui on parle "d'hallucination", 2 termes qui décrivent un comportement que toutes les IA ont et qu'aucun spécialiste en IA n'a pu expliqué, ni même prévoir, ni même empêché: Parfois l'IA déraille et répond n'importe quoi!!!
Si un outils quelconque, peut, s'en qu'on sache pourquoi, se mets a déconner, la seule réaction qu'il faut avoir, c'est de "SAVOIR" pourquoi. L'IAG (avec grand modèles de LLM) construit sa réponse en puissant dans son immense base de donnée, le mot qui est le plus "pertinent". Aucun humain ne fait ainsi, il y a un contexte dont il doit tenir. Si mon voisin me dit "ça va toi ?" je lui répond "oui", mais si c'est le Président De Votre beau pays, je lui répond "oui, Monsieur le Président". A ce que je sache, l'IA ne sais pas à qui elle répond. Il n'y a pas une vérité "unique", cela dépend de qui pose la question, comment la question est posée, et la réponse doit tenir compte du contexte. Les IA "boite noire" n'ont et n'aurons jamais la moindre utilité, l'IA est une escroquerie. Certains s'y accroche comme une moule à un rocher, mais dans ce cas, la moule ne bouge plus... L'IA reste et restera un mirage, car elle n'a de sens que si elle est infaillible, et rien dans ce bas monde n'est infaillible. Ce que l'on accepte d'un humain, les erreurs qu'il fait, sont "tolérées", mais l'erreur est reconnue et on essaye de faire mieux la fois suivante, ou on demande de l'aide à quelqu'un de plus qualifié.

J'ajouterai quelque chose qu'on oublie trop souvent, c'est comment l'humain peut trouver une quelconque gratification en utilisant une IA. C'est reconnaitre qu'on a pas le niveau, qu'on a pas envie de s'améliorer, qu'on veux juste rester une moule. Bien vite que cette "hype" éclate (et ça fera mal car l'argent engloutit dans ce délire est délirant), et qu'on en revienne aux bases et permettre à l'humain de progresser par sa réflexion, son expérience, sa soif de savoir, son envie d'avancer.

Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Vous en avez le parfait exemple dans une autre discussion récente de ce site: Des avocats américains ont eu la mauvaise idée d'utiliser l'IA pour élaborer leurs plaidoiries ou leur mémoires transmis aux tribunaux... L'IA a tout simplement inventé des lois qui n'existent pas ou fait référence à des cas de jurisprudence inventés de toute pièce (Dans un mémoire, 21 sur 23 références à des cas de jurisprudence étaient de l'invention pure)... Plus de 600 documents transmis par des avocats et vérolés par l'IA ont été détecté ce jour par les juges américains!!!
C'est ce qui arrive lorsqu'on accorde trop vite sa confiance à "quelqu'un" ou à "quelque chose"... Une simple anecdote.

  • Gamin, j'allais à la bibliothèque du village, et un bibliothécaire était là pour m'aider a trouver ce que je voulais, puis sortait un simple petit cartons et un crayons, notait qui avait emprunté quoi, quand et la date de retour du livre.
  • Quelques années plus tard, plus de bibliothécaire, mais une dame dernière son écran, se débattant avec un "programme" mal fait. Elle évidemment, elle n'avait pas de 1/10 de la culture de mon ancien bibliothécaire, et ne m'était d'aucune aide.
  • Idée génial de je ne sais qui, on remplace la dame par une borne, borne qui finissait par dire (en me donnant un ticket) : Aller voir la dame. Bon, elle n'obtenait pas plus de réponse de la borne, et retournait derrière son ordi...
  • Une fois mon livre trouvé, impossible pour elle d'utiliser le "programme" qui plantait toute les 3 minutes, car fait à la va vite par un sous-traitant qui évidemment avait fait le minimum pour optimiser ses gains.
  • On a finit par mettre une dame qui savait utiliser le borne, lorsque cette dernière n'était pas en panne.
  • On a donc noté sur un bout de papier ce que faisait mon bibliothécaire avant, sauf qu'entre temps, on avait 2 dames, un ordi et une borne ne servant à rien, coûtant une blinde en "mise à jour" (çàd correction des bugs).


Bref, on est passé d'une solution simple et performante offrant un vrai service, ne nécessitant qu'on bon bibliothécaire, 1 fiche et 1 crayon à une solution compliquée, peut performante, n'offrant aucun service mais nécessitant 2 dames, un ordi et une borne.

Vive le progrès

BàT et Peace & Love.
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