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Mark Zuckerberg aurait fait des offres inédites, dont une de 1 milliard de dollars, pour débaucher une douzaine de personnes travaillant dans la startup de Mira Murati, mais aucune n'a accepté l'offre

Le , par Mathis Lucas

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Mark Zuckerberg renforce ses efforts visant à débaucher les meilleurs talents en IA de ses concurrents. Un rapport révèle que Meta a approché plus d'une douzaine d'employés de la startup d'IA de l'ex-directrice technique d'OpenAI, Mira Murati, pour leur proposer de rejoindre son nouveau laboratoire d'IA. L'un d'entre eux a reçu une offre de plus d'un milliard de dollars. Mais ces personnes ont refusé les offres de Meta en raison de préoccupations liées à la culture de travail et aux objectifs de développements globaux. Mark Zuckerberg a précédemment tenté de démanteler OpenAI, réussissant à débaucher plusieurs talents du créateur de ChatGPT.

Meta réorganiserait sa stratégie en matière d'IA. Et le nouveau laboratoire est né de cette restructuration. Il représente l'effort de l'entreprise pour rester compétitif dans la course à l'IA de plus en plus compétitive, où les participants continuent d'injecter des milliards dans la recherche et l'acquisition de talents. Selon un rapport du New York Times, Meta tente de débaucher les talents de ses concurrents en leur proposant des rémunérations à neuf chiffres.

Mark Zuckerberg serait tellement frustré par la position de Meta dans le domaine de l'IA qu'il aurait pris l'initiative de rencontrer des experts en la matière chez lui et aurait modifié l'agencement du siège social de l'entreprise à Menlo Park, en Californie, afin de rapprocher la nouvelle équipe de son bureau.

Meta a réussi à recruter Alexandr Wang, le fondateur de Scale AI, dans le cadre d'une transaction de 14 milliards de dollars. Meta acquiert ainsi une participation de 49 % dans Scale AI. En vertu de cet accord, certains employés de Scale AI rejoindront également Meta. L'entreprise a également réussi à convaincre plusieurs chercheurs d'OpenAI de rejoindre son nouveau laboratoire, avec des primes à la signature allant parfois jusqu'à 100 millions de dollars.


Cette fois-ci, Meta tente de débaucher les talents de Thinking Machines Lab, une startup fondée par l'ex-directrice technique d'OpenAI, Mira Murati. Plus d'une douzaine de personnes travaillant pour Thinking Machines Lab, qui compte 50 employés, ont été approchées ou ont reçu des offres du géant technologique. Fondée début 2025, Thinking Machines Lab s'est rapidement imposée comme l'une des startups les plus en vue dans le domaine de l'IA.

L'objectif de la startup : créer des systèmes d'IA personnalisables, interprétables et largement accessibles qui pourraient redéfinir le paysage de l'IA. Bien que Thinking Machines Lab n'ait encore lancé aucun produit, l'entreprise a récemment levé une somme impressionnante de deux milliards de dollars lors d'un tour de table préliminaire, pour une valorisation avoisinant les 12 milliards de dollars. La levée de fonds a été menée par Andreessen Horowitz (a16z).

Mark Zuckerberg cible les talents en IA de Thinking Machines Lab

Mark Zuckerberg a fait des offres inédites aux personnes qu'il a ciblées chez Thinking Machines Lab. Selon une source anonyme interrogée par Wired, l'une des offres s'élève à plus d'un milliard de dollars sur plusieurs années. Les autres offres se situaient entre 200 et 500 millions de dollars sur quatre ans. Ces offres mirobolantes montrent jusqu'où Mark Zuckerberg est prêt à aller pour améliorer la position de Meta dans la course à l'IA et la superintelligence.

Selon certaines sources, dès la première année, certains employés avaient la garantie de gagner entre 50 et 100 millions de dollars (un porte-parole du laboratoire a refusé de commenter cette information). À ce jour, personne n'a encore accepté cette offre au Thinking Machines Lab.

Le directeur de la communication de Meta, Andy Stone, a contesté les informations relatives aux montants faramineux proposés aux employés de Thinking Machines Lab. « Nous n'avons fait des offres qu'à une poignée de personnes chez Thinking Machines Lab et, bien qu'il y ait eu une offre importante, les détails sont inexacts. En fin de compte, tout cela soulève la question de savoir qui est à l'origine de cette rumeur et pourquoi », a-t-il déclaré à Wired.

Les collaborateurs de Thinking Machines Lab, entre autres, sont préoccupés par la perspective de travailler sous la direction d'Alexandr Wang. Ils hésitent également à rejoindre Meta en raison de leurs inquiétudes quant à la création éventuelle de produits d'IA pour les services de médias sociaux Instagram et Facebook de l'entreprise. Les collaborateurs de Mira Murati souhaitent travailler sur des objectifs plus larges, tels que la superintelligence.

Meta a injecté plusieurs milliards de dollars dans son nouveau laboratoire, ce qui a suscité des préoccupations selon lesquelles l'entreprise cherche désormais à récupérer son investissement en se concentrant sur l'IA à but lucratif. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, n'apprécie guère la tactique agressive de Mark Zuckerberg, affirmant que Meta agit de manière « quelque peu déplaisante » et que cela pourrait conduire à des problèmes culturels très profonds.

Pourquoi la stratégie agressive de Meta a-t-elle échoué cette fois-ci ?

Selon certaines sources, l'équipe de Thinking Machines Lab estime que leur participation dans la startup a le potentiel d'être bien plus lucrative, et surtout, ils accordent plus d'importance à leur indépendance et à la vision de Mira Murati qu'aux salaires proposés par les géants de la technologie. Dans un secteur technologique où les salaires mirobolants influencent souvent les décisions, la loyauté dont fait preuve l'équipe de Mira Murati est remarquable.

Le refus des offres lucratives de Meta souligne leur foi dans la mission et le potentiel à long terme de la startup. Certains soulignent que la possibilité de contribuer à façonner l'avenir de l'IA dès ses débuts, sans les contraintes d'une grande entreprise, est une opportunité rare et significative, que Mira Murati s'est efforcée de créer. Par ailleurs, les initiés du secteur affirment que le mode furtif de l'entreprise de Mira Murati ne fait qu'ajouter à son mystère.

Avant de lancer Thinking Machines Lab, Mira Murati occupait le poste de directrice technique chez OpenAI. Chez OpenAI, elle a joué un rôle central dans le développement de produits tels que ChatGPT, DALL-E et Codex. Son travail a contribué à faire entrer l'IA générative dans les mœurs, déclenchant une vague mondiale d'innovation dans tous les secteurs, de l'éducation et la santé au design et au codage. Elle a démissionné de son poste l'année dernière.

Le leadership de Mira Murati est reconnu dans le monde entier : elle figure dans le classement des 100 personnes les plus influentes dans le domaine de l'IA (2024) du magazine Time et dans celui des 100 femmes les plus puissantes dans le monde des affaires (2023) du magazine Fortune. Avec l'essor de Thinking Machines Lab, Mira Murati a consolidé sa place non seulement en tant que créatrice d'IA, mais aussi en tant que façonneuse de son avenir.

Superintelligence Labs : le nouveau laboratoire d'IA de Mark Zuckerberg

Aujourd'hui, Mark Zuckerberg tente de repositionner Meta en tant que puissance dans la course à l'IA, avec un succès mitigé pour l'instant. Son intérêt pour l'IA générative s'est accentué à la suite des progrès fulgurants réalisés par OpenAI, un concurrent qui a levé des dizaines de milliards de dollars de fonds. Meta aurait également débauché d'autres talents de premier plan, dont Jack Rae, ancien chercheur principal au laboratoire DeepMind de Google.

Selon le PDG d'OpenAI, la stratégie de Meta, basée sur une rémunération importante, détournerait l'attention du travail réel et ne créerait pas une culture gagnante. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens, et Meta en sera un nouveau, qui disent "nous allons juste essayer de copier OpenAI". Cela ne fonctionne jamais. Vous allez toujours là où votre concurrent était, et vous ne construisez pas une culture d'apprentissage de ce que c'est que...
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Avatar de Ti-Slackeux
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 31/07/2025 à 10:09
il y a des gens qui ont besoin d'argent pour vivre
mais qui ne vivent pas pour en gagner.
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Avatar de Souil002
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 31/07/2025 à 13:31
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
1 milliard divisé par 12 donne ca donne quand même 83 millions.
Refuser 83 millions c'est ce qui s’appelle avoir des couilles. Car avec ca on a assez pour vivre confortablement le reste de sa vie, soit même, ces héritiers et toute sa dynastie pendant des centaines d'années.
Je pense que ceux à qui on propose 80 millions/mois gagnent déjà bien assez à leur position.
Passer d'un salaire "normal" de moins de 100k/an, c'est énorme. Mais pour quelqu'un qui gagne déjà des millions par an, le problème est différent.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 31/07/2025 à 9:42
1 milliard divisé par 12 donne ca donne quand même 83 millions.
Refuser 83 millions c'est ce qui s’appelle avoir des couilles. Car avec ca on a assez pour vivre confortablement le reste de sa vie, soit même, ces héritiers et toute sa dynastie pendant des centaines d'années.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 31/07/2025 à 11:33
Petite question pour les personnes prête à croire tout ce qu'on leur raconte:

Comment est-ce que cette "étude" a appris que Zuckerberg avait offert 1 milliard à un "talent" pour venir travailler dans son entreprise?

  • C'est Zuckerberg lui-même, histoire de se ridiculiser à la face du monde?
  • C'est le candidat qui a dit à l'étude "chuuuuut... Dites le à personne que c'est moi... Mais Zuckerberg m'a proposé un milliard que j'ai refusé"
  • C'est le chèque de 1 milliard qui, choqué d'avoir été refusé, a décidé de parler?


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