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Dites adieu à la bulle de l'IA et préparez-vous au krach : plusieurs analystes soulignent les signes avant-coureurs de son éclatement imminent
Sam Altman lui-même le reconnait à demi-mot

Le , par Stéphane le calme

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Depuis le lancement de ChatGPT il y a plus de deux ans, l'intelligence artificielle générative est sur toutes les lèvres. Des géants de la tech aux start-up les plus audacieuses, tout le monde s'est mis à rêver de cette nouvelle révolution. Les chiffres donnent le vertige : des milliards de dollars investis, des valorisations qui s'envolent et un marché boursier enivré par les promesses d'un futur radieux. Les promesses sont immenses : réinventer la productivité, automatiser la créativité, transformer la manière dont nous travaillons. Mais derrière l’emballement médiatique et financier, des signaux inquiétants s’accumulent.

Aussi, des voix de plus en plus nombreuses murmurent la même inquiétude : sommes-nous en train de vivre la formation d'une nouvelle bulle, prête à éclater ? Plusieurs analystes estiment que nous vivons actuellement une bulle spéculative comparable à celle des dot-com au début des années 2000.


Une étude récente du MIT fait l’effet d’une douche froide : 95 % des projets en intelligence artificielle générative échouent à créer de la valeur mesurable. Autrement dit, seule une poignée de cas d’usage parvient réellement à générer un retour sur investissement tangible. « Malgré les 30 à 40 milliards de dollars investis par les entreprises dans l'IA générative, ce rapport révèle un résultat surprenant : 95 % des organisations n'obtiennent aucun retour sur investissement », ont écrit les chercheurs du MIT.

Suite à ce rapport, les actions de Nvidia, l'entreprise évalué à 4 000 milliards de dollars qui a alimenté le boom de l'IA, ont chuté de 3,5 %, tandis que celles du géant des données Palantir ont baissé de 9 %. Les conclusions du MIT risquent de faire éclater la bulle boursière technologique, qui a ajouté des milliers de milliards de dollars à la valeur des actions américaines.

La fascination pour l'IA n'est pas infondée. Les progrès sont réels et spectaculaires. Les modèles de langage comme GPT ou les générateurs d'images ont démontré des capacités impressionnantes, ouvrant la voie à des applications autrefois inimaginables. Mais cet engouement a entraîné une course folle qui présente plusieurs points de fragilité :
  • Des valorisations déconnectées de la réalité : Des start-up, parfois avec peu ou pas de revenus, atteignent le statut de licorne et des valorisations astronomiques. Le marché parie sur un potentiel futur, sans se soucier du présent. C'est le miroir de l'ère de la bulle Internet, où l'audience et la « croissance à tout prix » l'emportaient sur la rentabilité.
  • Le modèle économique en question : Produire et faire fonctionner des modèles d'IA à grande échelle coûte une fortune. Ces systèmes nécessitent une puissance de calcul colossale (GPU) et des investissements massifs. Pour l'instant, les coûts de fonctionnement pour les entreprises dépassent souvent les revenus générés. La rentabilité est un horizon lointain, voire incertain.
  • La surenchère du talent et de la puissance de calcul : La bataille pour attirer les meilleurs ingénieurs en IA fait grimper les salaires de manière déraisonnable. En parallèle, la pénurie de puces spécialisées comme celles de Nvidia crée une dépendance et des coûts d'infrastructure qui pèsent lourdement sur les bilans.

La plupart des entreprises se retrouvent donc face à trois obstacles majeurs :
  • Des coûts massifs en infrastructure et en expertise.
  • Une complexité d’intégration dans des processus métier souvent mal préparés.
  • Des bénéfices limités en comparaison avec les promesses marketing.

Pour de nombreuses organisations, l’IA générative est encore perçue comme un gadget spectaculaire, mais difficile à industrialiser.


GPT-5 et la déception technologique

La plupart des personnes qui ne sont pas profondément impliquées dans la frénésie autour de l'intelligence artificielle ne l'ont peut-être pas remarqué, mais l'idée selon laquelle l'IA progresserait inexorablement vers une intelligence supérieure à celle des humains, voire deviendrait une menace pour l'humanité, a pris fin brutalement le 7 août.

C'est ce jour-là que la société d'IA la plus suivie, OpenAI, a lancé GPT-5, un produit avancé qui, selon les promesses de longue date de l'entreprise, allait faire honte à ses concurrents et déclencher une nouvelle révolution dans cette technologie prétendument révolutionnaire.

En réalité, GPT-5 s'est révélé être un échec. Il s'est avéré moins convivial et, à bien des égards, moins performant que ses prédécesseurs dans l'arsenal d'OpenAI. Il a commis le même type d'erreurs risibles en répondant aux demandes des utilisateurs, n'était pas meilleur en mathématiques (voire pire) et ne représentait en rien l'avancée dont OpenAI et son directeur général, Sam Altman, avaient tant vanté les mérites.

« On pensait que cette croissance serait exponentielle », explique Alex Hanna, critique technologique et coauteur (avec Emily M. Bender de l'université de Washington) du nouvel ouvrage incontournable The AI Con: How to Fight Big Tech's Hype and Create the Future We Want (L'arnaque de l'IA : comment lutter contre le battage médiatique des géants de la technologie et créer l'avenir que nous voulons). Au lieu de cela, selon Hanna, « nous nous heurtons à un mur ».

Les conséquences vont au-delà de ce que tant de personnes ont été amenés à attendre (chefs d'entreprise), voire à craindre (travailleurs), de la pénétration de l'IA dans nos vies. Des centaines de milliards de dollars ont été investis par des capital-risqueurs et de grandes entreprises telles que Google, Amazon et Microsoft dans OpenAI et ses nombreux laboratoires d'IA, même si aucun de ces laboratoires n'a encore réalisé de bénéfices.

Une bulle rappelant celle des dot-com

L’histoire se répète. Au tournant des années 2000, la bulle Internet avait vu les valorisations de jeunes pousses s’envoler à des niveaux absurdes. Beaucoup de ces sociétés ont ensuite disparu.

Aujourd’hui, on retrouve les mêmes ingrédients avec l’IA :
  • Des investissements colossaux (plus de 500 milliards de dollars injectés en deux ans par les GAFAM).
  • Des revenus modestes en retour (35 milliards estimés en plus, soit un écart énorme).
  • Une frénésie médiatique où chaque entreprise se doit d’annoncer son « plan IA » pour rester crédible.

Les entreprises cotées en bourse se sont empressées d'annoncer des investissements dans l'IA ou de revendiquer des capacités d'IA pour leurs produits dans l'espoir de faire grimper le cours de leurs actions, tout comme la génération précédente d'entreprises s'était présentée comme des « dot-coms » dans les années 1990 afin de paraître plus attrayantes aux yeux des investisseurs.

Nvidia, le fabricant d'une puce haute performance alimentant la recherche en IA, joue presque le même rôle que celui joué par Intel Corp., un autre fabricant de puces, dans les années 1990 en tant que leader boursier, contribuant à soutenir le marché haussier des actions.

« Cela semble logique pour une bulle », a déclaré Marko Kolanovic, ancien directeur de recherche chez JP Morgan.

Le MIT a constaté que malgré des investissements massifs dans les logiciels d'IA, la moitié des projets se sont soldés par un échec. Il a indiqué que 80 % des entreprises avaient exploré la technologie de l'IA, mais que seulement 40 % l'avaient déployée. Il ajoute que les « systèmes de niveau entreprise » ont été « discrètement rejetés » par les grandes entreprises et que seulement « 20 % ont atteint le stade pilote et 5 % seulement ont atteint le stade de la production ».

Le rapport, issu du projet Nanda AI de l'université américaine, poursuit en affirmant que de nombreux employés souhaitent en fait utiliser l'IA, mais se tournent vers des produits grand public tels que ChatGPT à leurs propres frais, plutôt que de s'appuyer sur des outils d'IA d'entreprise coûteux ou peu maniables. Le rapport insiste sur le fait que « l'IA transforme déjà le travail, mais pas par les voies officielles », mais sa conclusion principale, selon laquelle la quasi-totalité des investissements des entreprises sont gaspillés, n'aurait pas pu tomber à un moment plus délicat.


Sam Altman, PDG d'OpenAI, admet à demi-mot

Bien qu'il soit l'un des principaux bénéficiaires du boom de l'IA (les investisseurs envisageraient une valorisation de 500 milliards de dollars pour sa start-up OpenAI), Sam Altman a refusé, le week-end dernier, d'écarter les inquiétudes selon lesquelles les actions technologiques seraient dans une bulle. « Les investisseurs sont-ils trop enthousiastes ? Je pense que oui », a déclaré le directeur général d'OpenAI aux journalistes lors d'un dîner privé, ajoutant que certaines personnes risquaient de perdre « des sommes colossales ».

Citation Envoyé par Sam Altman
Ce n'est pas un comportement rationnel. Je pense que quelqu'un va y laisser des plumes. Quelqu'un va perdre une somme d'argent colossale. Nous ne savons pas qui ; et beaucoup de gens vont gagner une somme d'argent phénoménale. Ma conviction personnelle, même si je peux me tromper, est que, dans l'ensemble, cela représenterait un énorme gain net pour l'économie.
Les investisseurs craignent que l'un de ces perdants ne soit SoftBank, le géant japonais de la technologie qui a investi des milliards dans OpenAI. Ses actions ont chuté de 7 % mardi.


Si les promesses de l'IA s'avèrent être aussi illusoires que celles des dot-coms, les investisseurs boursiers pourraient être confrontés à une douloureuse prise de conscience.

Le lancement peu encourageant de GPT-5 pourrait précipiter cette prise de conscience. « Les entreprises spécialisées dans l'IA soutiennent actuellement l'économie américaine, mais cela ressemble beaucoup à une bulle », a déclaré Hanna.

Le lancement a été si décevant qu'il a mis en lumière...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 8:30
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les jeunes bossez à MacDo en attendant que vos ainés crèvent pour vous laisser de le place.
A ce moment vous aurez autant de compétences que les jeunes diplômés et des plus grosses ambitions salariales donc ne démissionnez pas trop vite de MacDo.
Et dans 5 ans on aura des articles sur la pénurie de développeurs expérimentés...
Quand un secteur se tire une balle dans le pied mais cours quand même.
c'est un cycle, il y'a eu des périodes de sur abondance de dev et des périodes de pénuries.
c'est valable dans tous les métiers.

Il suffit de regarder l'année du bac ou il y'a du besoins et aller dans les bons cursus.
Il y'a pleins de métiers bien payé (pour la france) en tensions: médecins spécialistes, conducteur de travaux, soudeur spécialisé (nucléaire, aéronautique, offshore), technicien de maintenance industrielle... c'est tous des métiers ou atteindre 3000€ net en France est possible (pas a la sortie d'école mais après 5ans max d'xp).

Bon nombres d'étudiants vont dans des voies de garages (fac d'histoire de l'art...etc) ou y'en a trop dans certains secteurs (fac de droits....) forcément ça fait des chômeurs en puissance et des études financé et compétences apprises inutile pour la société.

Sans parler des primes d'astreintes dans certains métiers qui sont des bon coup de boost, en france et a singapour c'est 1/4 de mon salaire en plus en net. En france c'était 600€/mois, a singapour 4000€, personne ne cracherait dessus.
600€ d'investie sur un etf world à 5% de rendement en moyenne, ca donne sur 40ans de carrière 888915€, pas encore millionnaire mais presque, assez pour se faire une belle retraite et avec 800k c'est même assez pour partir à 60ans (voir avant) avec sa propre retraite par capitalisation.
Meme avec une bulle ia, sur 40ans ce sera invisible.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 21:25
Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.
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Avatar de doriphore4545
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:45
.... le but c'est de faire de l'argent, pas de l'utile
et là, faut bien dire que les investissements gigantesques accouchent d'une souris pas bien grosse
comme d'habitude, ca va secouer grave, la plupart des boîtes qui gravitent autour de ces technologies vont disparaitrent
et cela va s'appaiser jusqu'au prochain coup de chaud (genre la boîte qui sortira le 1er ordinateur "quantique")
mais entre temps quelques happyfew auront empocher des $ par brouettes entières.
bref rien de bien nouveau sous le soleil capitalistique
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:01
Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Je n'ai pas le courage de répondre à tout cela, tu n'a pas de vision claire de ce qu'est l' IA sans internet, un Data-Center largement suffisant pour une mairie couterait environ 10.000 Euro . Alors chaque probléme aprés reçu en 1 seconde ,L'auto apprentissage c'est nous lui dison nous sommes OK avec ce que tu propose et le validon (comme je te l'écrit !) alors tu voi un avantage de plus de cette organisation !

Bonne fin de semaine.
Belle théorie mais "l'IA sans internet" n'est pas l'objectif des promoteurs de l'IA!!!

Les GAFAM et autres qui investissent des milliards dans l'IA veulent une IA connectée, seule solution pour récupérer et faire fructifier les sommes investies en faisant du vol de données à l'échelle planétaire sous couvert de la proverbiale excuse "... On récupère vos données pour améliorer les capacités de notre IA... Des capacités améliorées dont vous serez le premier bénéficiaire"

Est-ce que vous croyez vraiment qu'il y a sur cette terre des mecs qui dépensent des milliards dans le seul but de faire profiter gratuitement de l'IA la mairie de la sympathique bourgade française de NulPart-Le-Chateau-sur-Seine???
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:16
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Du tout, déjà il faudrait que la personne qui reçoit la réponse sache dire si la réponse est valable ou pas ? Si seul un spécialiste peut jugé la chose, alors il faut un "spécialiste" pour "valider" les réponses. C'est peut-être applicable dans certaines organisations, mais pas dans toute. Puis se demander si la réponde est mauvaise (ou pas) grâce au prompt au grâce à ce que l'IA a appris.

Au passage, si une IA qui a appris quelque chose de "correct", ne sera pas forcément toujours correct dans qlqs mois ou qlq années. C'est comme ça la science, on progresse et d'anciennes théories sont réfutées et de nouvelles apparaissent. Et comment dire à une IA "d'oublier" une ancienne théorie ? Plus le temps passe, plus je pense que l'IA est fausse-bonne idée. Et que la bulle finira par éclater (c'est le destin d'une bulle).
1. A terme, il n'y aura plus personne pour valider que l'IA ne dit pas des conneries... Qui va par exemple dans 20 ans faire de longues études pour apprendre le chinois ou la physique quantique quand une IA fait ou semble faire le job à sa place déjà aujourd'hui? Et il en va de même pour toutes les compétences qui prennent du temps à être assimilées.

2. Il est faux de croire que la qualité des réponses de l'IA ne dépend que de la qualité de son apprentissage. Au début de l'IA, on parlait de "mirage", aujourd'hui on parle "d'hallucination", 2 termes qui décrivent un comportement que toutes les IA ont et qu'aucun spécialiste en IA n'a pu expliqué, ni même prévoir, ni même empêché: Parfois l'IA déraille et répond n'importe quoi!!!

Vous en avez le parfait exemple dans une autre discussion récente de ce site: Des avocats américains ont eu la mauvaise idée d'utiliser l'IA pour élaborer leurs plaidoiries ou leur mémoires transmis aux tribunaux... L'IA a tout simplement inventé des lois qui n'existent pas ou fait référence à des cas de jurisprudence inventés de toute pièce (Dans un mémoire, 21 sur 23 références à des cas de jurisprudence étaient de l'invention pure)... Plus de 600 documents transmis par des avocats et vérolés par l'IA ont été détecté ce jour par les juges américains!!!
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:32
KRACH/BULL sont des grands mots quand même.
On est sur une un outil utilisé par au moins facile 90% des métiers de bureaux.
L'outil est utile et apporte des gains de productivités et permets quand même de réduire la masse salariale. La ou il y'avait besoin de 10dev + 2 stagiaires, il n'y a plus besoin que de 8 dev et 0 stagiaires.
C'est un cycle, quand les seniors seront en retraite/mort, il faudra bien re embaucher des juniors, pendant ce temps les jeunes doivent aller ailleurs que dans l'informatique.

l'outil n'existe que depuis 3ans.... il y'a encore pleins de chose que l'ia ne fait pas, dans le jeux videos par exemple et la génération d'asset 3d, je n'ai rien trouvé, meme en low poly y'a rien.
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 23:57
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La véritable révolution de l’IA n’a sans doute pas encore commencé.
Au contraire. La révolution "attendue" de l'IA n'a pas eu lieu, mais la révolution "véritable" a eu lieu : les LLM et désormais les agents ont eu un impact significatif sur nos sociétés, et ça va rester. Car oui ils apportent une réelle valeur ajoutée. Mais tant qu'on sait les utiliser correctement. Les usages vont arrêter de partir dans tous les sens, donc ça va se stabiliser, mais ce qui marche va rester.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 26/08/2025 à 13:15
JPBruneau

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Presque OK avec toi 100% sauf ton dernier paragraphe, L' IA restera incontournable dans des cas trés précis , médical , météo , militaire et renseignements etc.. Bref tout ceux qui ont les moyens de payer et participer à l' enrichissement des gros Datacenters, c'est le cas des des centre d'aide des dermatologues, puisqu'ils peuvent envoyer aux hopitaux spécialisés, un photo de peau ayant un petit bouton douteux, le systéme IA arrive à détecter un an avant nos spécialistes, si le petit bouton est clairement cancérigéne. environ 2 ans de cette méthode et zéro erreurs !
Oui, je suis d'accord sur ce point, c'est ce que je disais en parlant des "traces" que laissera l'IA. L'anlyse d'image médicale en fait partie. Une IA bien spécifique, entrainée avec des données bien spécifiques, et validées auparavant par des spécialistes.

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Par contre pour la grande majoritée des PME, Mairies etc... un petit plus est sans doute bien venue qui se baserait sur des données locales donc sans Data-centeurs, sauf éventuélement un petit datacenter tel que "it-planet.com" 3500 € !
Cette discution de vieux n'éfleurera pas nos enfants ...
Dans ces cas là, il faudrait peut-être avant passer par une phase de simplication de toute les couches et des paperasses inutiles... L'informatique aurait du aider a "limiter" cette paperasse (bien avant l'IA), mais là où un simple carton et un crayon suffisaient pour emprunter un livre dans une bibliothéque, il faut maintenant passer par une borne, qui marche au pas, qui consomme, et génère plus de papier qu'avant. Pourquoi ? Parce c'est plus simple de "produire une copie", alors on le fait même si pas nécessaire...

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
l' IA Tu as connu les premiers tel portables ?
Oui, évidemment. Même si on s'en passait bien avant, c'est un progrès. Mais un progrès qui a dévié vers des "smartphones" (que je n'ai jamais voulu, par choix). Smartphones qui permettent à n'importe qui de faire des photos de n'importe quoi, et qui s'entassent dans des datacenters. Je ne sais plus où j'ai lu que la majorité des photos stockées étaient des photos de chat... Sans compter que ces "smartphones" t'espionnent, te bombardent de pub, et abrutissent nos enfants avec des débilités sans nom.

Je "hais" les smartphones et les dérivent qui viennent avec. Un des gros point que je reproche à ceux-ci, c'est qu'ils nous ont plongés dans l'ère de "l'instantané", où l'on publie "sans réflexion" des vidéos et des images sans leurs "contexte", et qui peuvent se terminer en drame. J'ai un amis qui a eu le cas. Sans rentrer dans le détail, on a publier une vidéo qui a première vue le rendait coupable (alors qu'il ne l'était pas), et des idiots sans noms on fait brûler sa maison "en représsaille".

Cette ère de l'instantané fait de nos enfants des "frustrés" lorsqu'ils n'ont pas immédiatement ce qu'ils désirent, car habitués dès le biberon. Il n'y a plus de recul. Plus de refexion.

C'est pareil sur internet. Au début, on y trouvait des informations qu'on aurait jamais pu avoir autrement, mais maintenant c'est innondé de "bousses" idiotes, de fausses informations, et, bien évidemment de publicité, nous poussant à consommer alors qu'on nous dit dans le même temps qu'il faut "en vouloir moins" pour "sauver la planère". Triste époque...

BàT et Peace & Love.
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