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Goldman Sachs : l'IA ne pourra pas croître éternellement et un ralentissement pourrait coûter 20% au S&P 500
La banque alerte sur l'excès d'optimisme autour de l'IA, évoquant une désillusion financière massive

Le , par Stéphane le calme

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L’IA a porté Wall Street vers des sommets inédits, transformant Nvidia et les géants de la tech en locomotives boursières. Mais selon Goldman Sachs, cette course folle n’est pas éternelle. La banque anticipe un ralentissement inévitable de la productivité liée à l’IA, susceptible d’entraîner une correction brutale des marchés. Le S&P 500, dépendant de quelques valeurs phares, pourrait alors perdre jusqu’à 20 %. Un avertissement qui rappelle la fragilité des cycles d’innovation et l’importance de distinguer entre promesse technologique et réalité économique.

Depuis le lancement de ChatGPT il y a plus de deux ans, l'intelligence artificielle générative est sur toutes les lèvres. Des géants de la tech aux start-up les plus audacieuses, tout le monde s'est mis à rêver de cette nouvelle révolution. Les chiffres donnent le vertige : des milliards de dollars investis, des valorisations qui s'envolent et un marché boursier enivré par les promesses d'un futur radieux. Les promesses sont immenses : réinventer la productivité, automatiser la créativité, transformer la manière dont nous travaillons. Mais derrière l’emballement médiatique et financier, des signaux inquiétants s’accumulent.

Aussi, des voix de plus en plus nombreuses murmurent la même inquiétude : sommes-nous en train de vivre la formation d'une nouvelle bulle, prête à éclater ? Plusieurs analystes estiment que nous vivons actuellement une bulle spéculative comparable à celle des dot-com au début des années 2000.

Une étude récente du MIT fait l’effet d’une douche froide : 95 % des projets en intelligence artificielle générative échouent à créer de la valeur mesurable. Autrement dit, seule une poignée de cas d’usage parvient réellement à générer un retour sur investissement tangible. « Malgré les 30 à 40 milliards de dollars investis par les entreprises dans l'IA générative, ce rapport révèle un résultat surprenant : 95 % des organisations n'obtiennent aucun retour sur investissement », ont écrit les chercheurs du MIT.

Le mirage de la croissance infinie

L’intelligence artificielle est devenue le carburant le plus puissant de Wall Street. En l’espace de deux ans, elle a dopé les valorisations de Microsoft, Meta, Alphabet et surtout Nvidia, transformée en véritable totem boursier. Chaque trimestre, ces entreprises annoncent des résultats astronomiques, nourris par une demande insatiable en puissance de calcul et en solutions logicielles. Pour beaucoup d’investisseurs, la trajectoire semble tracée : une croissance sans frein, une révolution économique comparable à l’électricité ou à l’informatique personnelle.

Mais derrière cet optimisme quasi dogmatique, Goldman Sachs apporte une note de réalisme. Selon la banque, la dynamique actuelle repose sur une illusion de continuité. La productivité générée par l’IA (c’est-à-dire sa capacité à accroître l’efficacité des entreprises et à stimuler les profits) ne pourra pas rester éternellement exponentielle. Un ralentissement est « inévitable ». Et s’il intervient plus tôt que prévu, l’effet de correction pourrait être violent : jusqu’à 20 % de chute sur le S&P 500.

Pourquoi Goldman Sachs craint une secousse

L’argument central est lié à la manière dont les marchés fonctionnent. Les investisseurs ne paient pas seulement pour des bénéfices actuels mais pour des bénéfices futurs anticipés. Or, dans le cas de l’IA, ces anticipations ont atteint des niveaux vertigineux. Les multiples de valorisation appliqués aux entreprises de la tech reposent sur l’idée que les gains de productivité de l’IA vont continuer à se diffuser massivement, dans tous les secteurs de l’économie.

Si la diffusion ralentit – par exemple parce que certaines industries tardent à adopter ces technologies, ou parce que les coûts d’implémentation restent prohibitifs – la promesse de rentabilité pourrait se révéler en partie illusoire. Pour Goldman Sachs, ce scénario ne relève pas de la science-fiction : c’est une trajectoire classique d’innovation, où après une phase d’explosion vient une phase de consolidation, parfois brutale.


Des précédents historiques inquiétants

La comparaison avec la bulle Internet s’impose presque naturellement. À la fin des années 1990, les investisseurs misaient sur la révolution numérique sans toujours distinguer les modèles viables des mirages. Lorsque la réalité économique a rattrapé l’euphorie, le Nasdaq s’est effondré de près de 80 % en deux ans. Certains analystes rappellent aussi l’épisode des énergies renouvelables, où l’enthousiasme pour une transition énergétique rapide a propulsé certaines valeurs vers des sommets… avant que la rentabilité réelle ne déçoive. Dans les deux cas, le schéma était identique : un emballement spéculatif suivi d’un retour à la réalité.

Au tournant des années 2000, la bulle Internet avait vu les valorisations de jeunes pousses s’envoler à des niveaux absurdes. Beaucoup de ces sociétés ont ensuite disparu. Aujourd’hui, on retrouve les mêmes ingrédients avec l’IA :
  • Des investissements colossaux (plus de 500 milliards de dollars injectés en deux ans par les GAFAM).
  • Des revenus modestes en retour (35 milliards estimés en plus, soit un écart énorme).
  • Une frénésie médiatique où chaque entreprise se doit d’annoncer son « plan IA » pour rester crédible.

Les entreprises cotées en bourse se sont empressées d'annoncer des investissements dans l'IA ou de revendiquer des capacités d'IA pour leurs produits dans l'espoir de faire grimper le cours de leurs actions, tout comme la génération précédente d'entreprises s'était présentée comme des « dot-coms » dans les années 1990 afin de paraître plus attrayantes aux yeux des investisseurs.

Nvidia, le fabricant d'une puce haute performance alimentant la recherche en IA, joue presque le même rôle que celui joué par Intel Corp., un autre fabricant de puces, dans les années 1990 en tant que leader boursier, contribuant à soutenir le marché haussier des actions.

« Cela semble logique pour une bulle », a déclaré Marko Kolanovic, ancien directeur de recherche chez JP Morgan.

Le MIT a constaté que malgré des investissements massifs dans les logiciels d'IA, la moitié des projets se sont soldés par un échec. Il a indiqué que 80 % des entreprises avaient exploré la technologie de l'IA, mais que seulement 40 % l'avaient déployée. Il ajoute que les « systèmes de niveau entreprise » ont été « discrètement rejetés » par les grandes entreprises et que seulement « 20 % ont atteint le stade pilote et 5 % seulement ont atteint le stade de la production ».

La grande question est de savoir si l’IA connaîtra la même trajectoire, ou si elle saura éviter ce piège grâce à une adoption réellement transversale et durable.

La fragilité d’un marché concentré

Un autre facteur amplificateur est la concentration du S&P 500. Jamais dans l’histoire moderne des marchés américains un si petit nombre d’entreprises n’a autant pesé dans la capitalisation globale. Les « Magnificent Seven » – Microsoft, Apple, Nvidia, Alphabet, Meta, Tesla et Amazon – représentent à elles seules plus d’un quart de l’indice.

Dans ce contexte, tout ralentissement de la croissance liée à l’IA toucherait en priorité ces mastodontes. Et leur poids est tel que le reste du marché ne pourrait pas compenser. L’effet domino serait immédiat : un ajustement sur Nvidia, par exemple, pourrait suffire à déclencher une vague de ventes sur l’ensemble des valeurs technologiques, entraînant avec elles l’indice global.

Les incertitudes qui pèsent sur l’IA

Plusieurs éléments nourrissent le scepticisme de Goldman Sachs. D’abord, les contraintes matérielles : la fabrication des semi-conducteurs, concentrée entre quelques acteurs comme TSMC, reste vulnérable à des goulets d’étranglement. Ensuite, la consommation énergétique colossale des centres de données pose la question de la soutenabilité à long terme. Enfin, la régulation pourrait venir freiner la course à l’IA, avec des normes plus strictes sur la protection des données, la transparence des modèles et l’impact environnemental.

Au-delà de ces obstacles, il y a la question fondamentale de la diffusion des gains. Si les premiers adoptants – banques, médias, santé, logistique – profitent déjà de gains mesurables, beaucoup d’autres secteurs restent à la traîne. Les PME, notamment, peinent à absorber le coût et la complexité des solutions IA. Sans une adoption généralisée, les effets macroéconomiques resteront limités.

L'euphorie de l'IA face à la réalité économique : personne ne paie la facture

Le signal d’alerte le plus tangible se lit dans les états financiers. Amazon et Oracle ont affiché deux trimestres consécutifs de flux de trésorerie libre négatif. Alphabet et Meta, malgré des revenus publicitaires toujours colossaux, voient eux aussi cette métrique essentielle s’éroder. Cela ne veut pas dire que ces entreprises sont déficitaires au sens classique, mais que leur capacité à générer du cash disponible pour financer de nouveaux investissements se réduit fortement.

En cause : les dépenses astronomiques pour soutenir l’IA. Construction de data centers énergivores, achat massif de GPU NVIDIA, salaires à sept chiffres pour les chercheurs en IA, acquisitions de...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/12/2025 à 9:39
25 ans après, il fallait bien un successeur à internet pour organiser une bulle financière...

Parce que personne ne soit dupe, quand on parle de "bulle", il y a beaucoup d'argent investi et il y a beaucoup de perdants quand la bulle éclate, mais... L'argent n'est pas perdu pour tous le monde!

Quelques uns raflent la mise...
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2025 à 19:58
Si les "vendeurs d'IA" ne s'y retrouve pas, c'est pour la bonne cause que pour eux, cela est 'très cher" a faire fonctionner. Et la qualité des IA, ça va et ça vient. Et si c'est cher pour eux, se le sera encore plus pour l'utilisateur, via des abonnements, de la publicité. Payer très chère pour un outil qui marche ou pas suivant les domaines, qui change de réponse pour une m^eme question du jour au lendemain, je ne suis toujours pas convaincu de la "plus-value" de l'IA.
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Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 13/10/2025 à 17:53
Que les LLM tiennent leurs promesses ou non, qu'ils aient atteint une certaine limite ou non, il va y avoir des morts.
Des grands noms de l'IA d'aujourd'hui sont les Lycos et Altavista de demain, c'est absolument certain.

Certains vont perdre leurs colossaux investissements, même s'ils correspondent à quelque chose de réel comme le dit Eric Schmidt.
Comme le disait Mc Leod, il n'en restera qu'un. Bon.... peut-être un peu plus... mais pas les dizaines qui existent aujourd'hui.

Ce ne sont pas forcément les meilleurs qui gagneront.
Google et Microsoft ont l'avantage de pouvoir intégrer leur IA dans leurs produits qui sont déjà largement implantées dans les entreprises.
En serrant un peu les fesses à cause des autorisations que cela demande, j'ai connecté Gemini à mon compte gMail.
Pouvoir rechercher un mail par "idée" ("je cherche un mail qui parlait de cela") plutôt que par mots clés est génial.

Ce n'est pas pour rien que Chat GPT travaille sur une suite bureautique.
Ils sont les leaders actuel, mais ils sont un peu déconnecté du travail réel.
On peut connecter, bien entendu, mais cela exige un certain engagement que ne réclame pas MS et Google.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/11/2025 à 14:35
Citation Envoyé par Zéolith Voir le message
Je suis globalement d'accord avec Bill Gates.
Une nuance toutefois à propos des sommes colossales investies: beaucoup de fonds sont de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale (de l'argent déjà "perdu" en quelque sorte). Ils n'ont pas grand chose à voir avec notre quotidien construit sou à sou.
"de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale"???

Ah bon, vous avez des exemples concrets?

Moi, j'en ai des exemples d'argent qui n'a rien d'artificiel et qui est "investi" dans l'IA (il y a lieu ici d'utiliser des guillemets parce que il n'y aura certainement pas de retour sur investissement quand la bulle IA va éclater!):

  • L'argent de nos retraites
  • L'argent de nos primes d'assurance-vie
  • L'argent que nous avons confié à notre banque


Pour résumer, toutes les institutions qui ont du cash à gérer investissent dans les domaines "à la mode"... Et vous croyez donc que lorsque ce cirque va finir en catastrophe votre quotidien ne va pas changer? Oui, à une seule condition: Si vous êtes un SDF qui dort dans la rue et qui n'avez donc rien à perdre!!!
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/11/2025 à 12:53
Pour les entreprises, l'IA n'est qu'un instrument pour optimiser financièrement leur rentabilité. Toutes les entreprises qui ont connu des licenciements de masse pour optimisation financière, ont toutes été en faillite par la suite. La raison est fort simple, ils ont viré ceux qui ont le savoir faire pour faire évoluer leur métier.

Il y a deux choses importantes dans une entreprises, la productivité car c'est le métier de base et c'est ce sur quoi l'entreprise fait des bénéfices, et les salariés, pas à cause de la productivité, mais pour cause que ce sont eux qui vont acheter ce qui est produit. Un chômage de masse, où des gens sans la moindre ressources financière (par exemple, tout le monde au RSA) ne peuvent plus faire fonctionner le système qui repose sur la consommation.

Dans l'immédiat, ces entreprises vont gagner de l'argent, mais sur le long terme, il va y avoir un ralentissement des ventes, des stocks qui augmentent et une chute des prix de vente. Je rappelle que l'important sont les consommateurs. Sans eux, une entreprise ne peut pas fonctionner. A quoi sert de produire si personne n'est en mesure d'acheter ledit produit ?
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 22:32
L'autre jour, j'avais un tableau de 260 lignes que je souhaitais convertir au format CSV, c'était l'occasion parfaite pour comparer les différentes IA :

- Copilot ==> sort un tableau de Kanji qui n'a rien à voir avec la choucroute
- Gemini 3 ==> refuse juste de faire le boulot
- Claude sonnet 4.5 ==> idem
- ChatGPT ==> impossible de charger l'image
- Kimi K2 ==> idem
- Deepseek ==> traduit le texte alors que je lui ai rien demandé
- Doubao ==> hallucine à mort

Bref les modèles d'IA s'éclatent les dents sur une tâche simple. Ils ne sont pas du tout mûres pour un usage professionnel.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 21:25
Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/11/2025 à 11:48
Avant de faire appel à l'endettement, les géants de l'IA vont d'abord faire les poches de tous les boursicoteurs de la planète...

D'ailleurs, l'opération a déjà démarré et elle correspond très exactement à ce qui s'est passé juste avant l'an 2000 où tous les médias (télévision et presse) passaient leur temps à dire "Si vous ne boursicotez pas, vous n'avez rien compris aux choses de la vie et passez à côté de la fortune". Je me rappelle encore avec émotion ce reportage au 20heures montrant une petit mémé assise à la table de sa cuisine passant ses journées à faire fructifier ses faibles économies en achetant et vendant des actions sur le web.

Les étapes:

1. Matraquage médiatique des biens-fait de l'IA

2. Annonce de l'entrée en bourse des acteurs

3. Conseil direct dans les médias du "Boursicoter, c'est gagné!"

4. Le marché s'écroule, les petits boursicoteurs perdent tout mais surtout ne disent rien parce qu'ils ont trop honte de leur situation

5. Les médias étouffent l'affaire en parlant d'autre chose

Mon conseil à tous les gogos: Quand les médias vous disent qu'il faut investir dans tel ou tel domaine, c'est trop tard, le domaine est déjà entré dans la phase "Faisons les poches des gogos!"... Les initiés, eux, ont déjà pris leur bénéfice et laisse la place aux pigeons qui vont se prendre l'éclatement de la bulle en pleine tête!

PS: Pour info, la bourse n'a pas inventé l'argent qui apparait par miracle... Quand quelqu'un gagne, c'est un ou plusieurs qui ont perdu parce que oui, les billets de banque ne copulent pas ensemble et ne se reproduisent pas... Si vous avez un doute, faites l'essai suivant: Vous mettez 10 euro dans une boite, vous demandez à un idiot de votre entourage de faire de même, puis vous ramassez les 20 euro pour vous... Si vous, vous avez doublé votre mise, combien est-ce qu'il reste dans la boite pour l'idiot qui vous a fait confiance?
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