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« Il n'existe pas une bulle unique de l'IA, mais trois dynamiques distinctes qui coexistent : la bulle spéculative, la bulle d'infrastructure et les promesses irréalistes »,
Selon une analyse

Le , par Mathis Lucas

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8  0 
La bulle de l'IA est maintenant une réalité largement dans l'industrie. Les dirigeants et les organisations se préparent désormais au krach et réfléchissent à la façon d'amortir le choc. Analysant le marché, un analyste explique qu'il existe non pas un, mais trois bulles dans le domaine de l'IA. La première est une bulle spéculative classique, avec des actifs dont les prix dépassent largement leur valeur fondamentale ; la deuxième est une bulle d’infrastructure, avec des investissements colossaux dans les infrastructures sans aucune certitude qu'elles seront utilisées à pleine capacité à l'avenir ; et la troisième concerne l’emballement médiatique ou les promesses irréalistes.

Tout le monde s'est mis à rêver de la nouvelle révolution promise par l'IA. Les chiffres donnent le vertige : des milliards de dollars investis, des valorisations qui s'envolent et un marché boursier enivré par les promesses d'un futur radieux. Les promesses sont immenses : réinventer la productivité, automatiser la créativité, transformer la manière dont nous travaillons. Mais derrière cet emballement médiatique et financier, des signaux inquiétants s’accumulent.

Les conclusions d'une récente étude du MIT ont fait l’effet d’une douche froide : 95 % des projets d'IA générative échouent à créer de la valeur mesurable. En d'autres termes, seule une poignée de cas d’usage parvient réellement à générer un retour sur investissement tangible. « Malgré les 30 à 40 milliards de dollars investis par les entreprises dans l'IA générative, ce rapport révèle un résultat surprenant : 95 % des organisations n'obtiennent aucun retour sur investissement », ont écrit les chercheurs du MIT.

« Sommes-nous dans une phase où les investisseurs dans leur ensemble s'enthousiasment à l'excès pour l'IA ? Je pense que oui », a déclaré Sam Altman, PDG d'OpenAI, créateur de ChatGPT. C’est un aveu important de la part de celui qui dirige l'entreprise leader de la course à l'IA et à l'intelligence artificielle générale (AGI). Jusqu'à présent, la plupart des dirigeants des entreprises d'IA ont toujours rejeté l'idée d'une bulle, promettant des capacités révolutionnaires.

Toutefois, plusieurs économistes de renom affirment que nous sommes en présence d'une bulle spéculative comparable à celle des dotcoms au début des années 2000. Et alors que l'inquiète grimpe quant aux dégâts potentiels de l'éclatement de la bulle de l'IA, un analyste affirme que la situation est encore pire que cela. Dans un article controversé publié dans Fast Company, Faisal Hoque, entrepreneur et leader d'opinion, affirme qu'il existe trois bulles dans le domaine de l'IA.

La bulle spéculative

Tout d'abord, il affirme que l'IA se trouve presque certainement dans ce que les économistes appellent une bulle spéculative ou une bulle financière. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une situation où les prix des actifs grimpent bien au-dessus de leur valeur fondamentale. Un exemple classique de ce type de bulle est la « tulipomanie » néerlandaise du XVIIe siècle, lorsque les spéculateurs ont fait grimper le prix des bulbes de tulipes à des sommets astronomiques, convaincus qu'il y aurait toujours quelqu'un prêt à payer plus cher qu'eux.


Nvidia se négocie à 50 fois ses bénéfices, Tesla à un niveau stupéfiant de 200 fois, malgré une baisse de ses revenus, tandis que les autres membres du « Magnificent Seven » (Google, Amazon, Apple, Microsoft et Meta) bénéficient d'une forte hausse grâce aux paris qu'ils font sur un avenir dominé par l'IA.

La bulle infrastructurelle

Parallèlement à la bulle spéculative, des investissements colossaux sont engagés dans les centres de données, les puces graphiques, le refroidissement et l’énergie nécessaires pour soutenir l’essor de l’IA. Le risque est de construire trop vite et trop grand, créant une surcapacité coûteuse avant que la demande ne justifie ces équipements. Cela s'est produit à plusieurs reprises à la fin du XIXe siècle, lorsque les investisseurs ferroviaires ont construit des milliers de kilomètres de voies inutiles pour répondre à une demande future qui ne s'est jamais concrétisée.

Cela s'est produit à la fin des années 90 avec le déploiement d'une quantité énorme de câbles à fibre optique en prévision d'une demande de trafic Internet qui ne s'est manifestée que des décennies plus tard. Des entreprises telles que Cisco avaient succombé à cet emballement.

À la fin des années 1990, Cisco était la principale entreprise d'infrastructure informatique. La croissance d'Internet nécessitait un déploiement important d'infrastructures. Il fallait construire des serveurs et les connecter les uns aux autres à l'aide de routeurs, puis au système de télécommunications au sens large. L'hypothèse était que tout le monde allait transférer ses communications et son commerce sur Internet et que, pour ce faire, un déploiement rapide était nécessaire.

En conséquence, le prix de l'action Cisco a augmenté de plus de 450 % au cours des deux années qui ont précédé la fin de l'année 1999. Son évaluation a atteint 120 fois ses bénéfices prévisionnels à un an. La croissance des bénéfices ne s'est pas concrétisée aussi rapidement que prévu et, moins d'un an après le pic de valorisation atteint en mai 2000, la valeur de l'action avait chuté de 70 %. Cisco a connu une croissance régulière de ses bénéfices au cours de la décennie suivante.

Aujourd'hui, les analystes de McKinsey évoquent une « course à la mise à l'échelle des centres de données » pour l'IA, d'une valeur de 7 000 milliards de dollars, et huit projets seulement en 2025 représentent déjà des engagements de plus de 1 000 milliards de dollars dans les investissements en infrastructures d'IA.

La bulle médiatique (les promesses irréalistes)

La troisième bulle est une bulle médiatique ou celle des discours exagérés autour de la technologie. Les promesses faites pour cette nouvelle technologie dépassent la réalité, et les discussions autour de cette technologie s'éloignent de plus en plus des résultats futurs probables. Vous vous souvenez du battage médiatique autour des NFT ? Il s'agissait d'une bulle spéculative classique. Et l'IA se trouve dans une situation similaire depuis un certain temps. Tous les types de médias (sociaux, imprimés et Web) regorgent de contenus liés à l'IA, tandis que l'engouement pour l'IA est le mot d'ordre du monde des affaires depuis quelques années.

Les annonces spectaculaires et les attentes irréalistes peuvent masquer les limites actuelles des systèmes d'IA. Les organisations qui se laissent séduire par cet enthousiasme sans évaluer leurs besoins réels risquent d’échouer dans leurs projets. Comme le révèle le MIT, 95 % des projets d'IA échouent.

La bulle de l'IA pourrait éclater et provoquer un désastre

Torsten Slok, l'influent économiste en chef d'Apollo Global Management, affirme que la bulle actuelle du marché de l'IA est encore plus étendue que la frénésie des dotcoms de la fin des années 1990. Selon lui, les dix principales actions du secteur de l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les titans de la technologie dans les années 1990. Son graphique est un avertissement brutal que l'histoire est sur le point de se répéter.

« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note adressée aux clients le mois dernier. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

L'une des raisons pour lesquelles la bulle pourrait éclater est la pénurie de GPU. C'est un problème que Sam Altman a également souligné, en indiquant que la pénurie de GPU était à l'origine de la décision d'OpenAI de concevoir GPT-5 en mettant l'accent sur l'optimisation du coût de l'inférence plutôt que sur la puissance. Nous avons vu à quel point cela a bien fonctionné : GPT-5 est un fiasco spectaculaire, très loin de la révolution promise par OpenAI.

La deuxième raison concerne les centres de données, dans lesquels les Big Tech et les sociétés de colocation ont tous investi des milliards pour alimenter les modèles d'IA, et qui pourraient eux-mêmes finir par constituer un goulot d'étranglement pour l'IA, pris dans l'effondrement de la bulle spéculative.

Selon les analystes, l'IA en tant que logiciel est une énorme bulle, car tout le monde sait faire les bons logiciels, y compris la Chine avec DeepSeek et Alibaba. Deepseek a ébranlé le secteur de l'IA au début de l'année avec la sortie de son modèle DeepSeek-R1. Le modèle R1 était aussi puissant que ses rivaux américains, pour une fraction du coût. Cette évolution est perçue comme « une menace existentielle » pour le modèle économique d'OpenAI.

D'un autre côté, la bulle de l'IA liée au matériel pourrait s'étendre sur de nombreuses années encore. La demande pour les puces d'IA ne cesse de croître et cette tendance perdurera jusqu'à ce qu'un constructeur arrive à concurrencer sérieusement Nvidia, le leader actuel du marché. En bref, la bulle de l'IA logicielle risque l'éclatement en bourse à tout moment, comme la bulle Internet. En revanche, les actions des constructeurs de puces d'IA semblent plus solides.

Il y a potentiellement une valeur à tirer de l'IA générative

Faisal Hoque affirme qu'il y a des leçons à tirer du boom des dotcoms des années 1990 : « une technologie peut faire l'objet d'un battage médiatique dépassant ses capacités réelles tout en restant importante ». Lorsque les valorisations se corrigeront, le même schéma se reproduira : les entreprises qui se concentrent sur la résolution de problèmes réels à l'aide des technologies disponibles tireront profit de la situation avant, pendant et après le krach.

https://youtu.be/LRr0ItPYDaA

En résumé, les entreprises qui adoptent une approche systématique pour tirer profit de la technologie prospéreront. Ce qui devient alors crucial, c'est votre approche pour capturer cette valeur. Alors, comment atteindre cet objectif ? Faisal Hoque propose aux organisations les étapes suivantes :

[LIST=1][*]architecture axée sur les problèmes : commencer par identifier les points...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 13/10/2025 à 17:53
Que les LLM tiennent leurs promesses ou non, qu'ils aient atteint une certaine limite ou non, il va y avoir des morts.
Des grands noms de l'IA d'aujourd'hui sont les Lycos et Altavista de demain, c'est absolument certain.

Certains vont perdre leurs colossaux investissements, même s'ils correspondent à quelque chose de réel comme le dit Eric Schmidt.
Comme le disait Mc Leod, il n'en restera qu'un. Bon.... peut-être un peu plus... mais pas les dizaines qui existent aujourd'hui.

Ce ne sont pas forcément les meilleurs qui gagneront.
Google et Microsoft ont l'avantage de pouvoir intégrer leur IA dans leurs produits qui sont déjà largement implantées dans les entreprises.
En serrant un peu les fesses à cause des autorisations que cela demande, j'ai connecté Gemini à mon compte gMail.
Pouvoir rechercher un mail par "idée" ("je cherche un mail qui parlait de cela") plutôt que par mots clés est génial.

Ce n'est pas pour rien que Chat GPT travaille sur une suite bureautique.
Ils sont les leaders actuel, mais ils sont un peu déconnecté du travail réel.
On peut connecter, bien entendu, mais cela exige un certain engagement que ne réclame pas MS et Google.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/11/2025 à 14:35
Citation Envoyé par Zéolith Voir le message
Je suis globalement d'accord avec Bill Gates.
Une nuance toutefois à propos des sommes colossales investies: beaucoup de fonds sont de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale (de l'argent déjà "perdu" en quelque sorte). Ils n'ont pas grand chose à voir avec notre quotidien construit sou à sou.
"de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale"???

Ah bon, vous avez des exemples concrets?

Moi, j'en ai des exemples d'argent qui n'a rien d'artificiel et qui est "investi" dans l'IA (il y a lieu ici d'utiliser des guillemets parce que il n'y aura certainement pas de retour sur investissement quand la bulle IA va éclater!):

  • L'argent de nos retraites
  • L'argent de nos primes d'assurance-vie
  • L'argent que nous avons confié à notre banque


Pour résumer, toutes les institutions qui ont du cash à gérer investissent dans les domaines "à la mode"... Et vous croyez donc que lorsque ce cirque va finir en catastrophe votre quotidien ne va pas changer? Oui, à une seule condition: Si vous êtes un SDF qui dort dans la rue et qui n'avez donc rien à perdre!!!
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 21:25
Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/11/2025 à 11:48
Avant de faire appel à l'endettement, les géants de l'IA vont d'abord faire les poches de tous les boursicoteurs de la planète...

D'ailleurs, l'opération a déjà démarré et elle correspond très exactement à ce qui s'est passé juste avant l'an 2000 où tous les médias (télévision et presse) passaient leur temps à dire "Si vous ne boursicotez pas, vous n'avez rien compris aux choses de la vie et passez à côté de la fortune". Je me rappelle encore avec émotion ce reportage au 20heures montrant une petit mémé assise à la table de sa cuisine passant ses journées à faire fructifier ses faibles économies en achetant et vendant des actions sur le web.

Les étapes:

1. Matraquage médiatique des biens-fait de l'IA

2. Annonce de l'entrée en bourse des acteurs

3. Conseil direct dans les médias du "Boursicoter, c'est gagné!"

4. Le marché s'écroule, les petits boursicoteurs perdent tout mais surtout ne disent rien parce qu'ils ont trop honte de leur situation

5. Les médias étouffent l'affaire en parlant d'autre chose

Mon conseil à tous les gogos: Quand les médias vous disent qu'il faut investir dans tel ou tel domaine, c'est trop tard, le domaine est déjà entré dans la phase "Faisons les poches des gogos!"... Les initiés, eux, ont déjà pris leur bénéfice et laisse la place aux pigeons qui vont se prendre l'éclatement de la bulle en pleine tête!

PS: Pour info, la bourse n'a pas inventé l'argent qui apparait par miracle... Quand quelqu'un gagne, c'est un ou plusieurs qui ont perdu parce que oui, les billets de banque ne copulent pas ensemble et ne se reproduisent pas... Si vous avez un doute, faites l'essai suivant: Vous mettez 10 euro dans une boite, vous demandez à un idiot de votre entourage de faire de même, puis vous ramassez les 20 euro pour vous... Si vous, vous avez doublé votre mise, combien est-ce qu'il reste dans la boite pour l'idiot qui vous a fait confiance?
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 20/11/2025 à 9:41
Ça va être comme la folie des start-ups, il y a 20 ans, il va y avoir beaucoup de casse, beaucoup de désastres, beaucoup de déceptions, beaucoup de démystification. Tout le monde va retourner travailler dans des conditions normales avec un outil qui est un outil mais qui n'est qu'un outil imparfait qui plus est et c'est tout jusqu'au prochain délire. Les LLM vont être absorbés, comme ont été absorbées les machines outils et les calculatrices dans les processus de travail et de production, à ceci près qu'à ce stade, ce sont des calculatrices qui font beaucoup de fautes de calcul...

- si on demande à une calculatrice, le résultat de 1 + 1 : 2
- si on demande à un LLM le résultat de 1 + 1 : il peut répondre 2 comme il peut répondre 3000, mais en faisant de belles phrases: "pascal, je suis content de te revoir ( ) comment vas-tu aujourd'hui ? Oui, je comprends que tu en aies besoin 1 + 1 = 3000. A part ça va ton moral est bon ? Ah oui je comprends, je me suis trompée, désolée ça donne 6000. Sinon il fait pas trop froid, il pleut pas trop chez toi la santé va bien ?"

On appelle ça de l'intelligence artificielle
J'appelle ça de la manipulation perverse à des fins mercantiles.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/11/2025 à 12:53
Pour les entreprises, l'IA n'est qu'un instrument pour optimiser financièrement leur rentabilité. Toutes les entreprises qui ont connu des licenciements de masse pour optimisation financière, ont toutes été en faillite par la suite. La raison est fort simple, ils ont viré ceux qui ont le savoir faire pour faire évoluer leur métier.

Il y a deux choses importantes dans une entreprises, la productivité car c'est le métier de base et c'est ce sur quoi l'entreprise fait des bénéfices, et les salariés, pas à cause de la productivité, mais pour cause que ce sont eux qui vont acheter ce qui est produit. Un chômage de masse, où des gens sans la moindre ressources financière (par exemple, tout le monde au RSA) ne peuvent plus faire fonctionner le système qui repose sur la consommation.

Dans l'immédiat, ces entreprises vont gagner de l'argent, mais sur le long terme, il va y avoir un ralentissement des ventes, des stocks qui augmentent et une chute des prix de vente. Je rappelle que l'important sont les consommateurs. Sans eux, une entreprise ne peut pas fonctionner. A quoi sert de produire si personne n'est en mesure d'acheter ledit produit ?
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 9:16
Citation Envoyé par Nym4x Voir le message
Ah la chimère du «*on va virer toute le monde pour les remplacer par des ia*» est en train de tomber? Tant mieux…
Je crois plutôt qu'on va rester dans la boucle :
- 1 article va dire qu'à cause de l'IA des gens vont perdre leur boulot
- 1 article va dire que les entreprises qui ont viré des travailleurs pour les remplacer par des IA, réembauchent des travailleurs

Les entreprises licencient depuis un moment.
Au début elles disaient qu'elles avaient trop embauché pendant l’épidémie de SARS-CoV-2 et qu'elles devaient virer le surplus. Aujourd'hui elle utilise l'IA comme prétexte.

Dans certains métier l'IA permet de grandement augmenter la productivité, donc l'histoire "on virer du monde, parce qu'on produit autant avec moins de gens" fonctionne.
La productivité augmente et les salaires stagnes, ça a toujours fonctionné comme ça.
Le travailleur ne voit jamais la richesse produit en plus.

En fait c'est peut-être même l'inverse, plus la productivité augmente, plus les salaires sont faibles.
En 1950 un ouvrier pouvait faire vivre une famille sur un salaire, le gars achetait une maison et tout. (et la nourriture représentait une parti beaucoup plus importante du budget)
Aujourd'hui un couple de BAC+5 va devoir s'endetter sur 25 ans pour acheter un logement pas si terrible...
Tu peux être ingénieur et gagner moins de 2500€ net/mois.
- Certains font des prêts à 4%.
- l'immobilier est ultra cher
Donc au final ils vont payer énormément d’intérêts.
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Avatar de Higgins
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 11:13
Beaucoup de salariés comme moi on gagne plus avec le RSU que en salaire.
C'est quoi le RSU?
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