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LinkedIn va bientôt entraîner des modèles d'IA à partir des données des utilisateurs européens et prévient qu'elle va élargir le type de données qu'elle partage avec Microsoft

Le , par Stéphane le calme

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17  0 
LinkedIn va bientôt entraîner des modèles d'IA à partir des données des utilisateurs européens
et prévient qu'elle va élargir le type de données qu'elle partage avec Microsoft

Le vernis est séduisant : LinkedIn promet une expérience enrichie, des suggestions de contenu plus pertinentes, une personnalisation accrue. Mais derrière ce discours marketing se cache une réalité bien plus brutale : à partir du 3 novembre 2025, les données des utilisateurs européens vont alimenter les modèles d’intelligence artificielle de la plateforme, qu’ils le veuillent ou non. L’entreprise invoque le « légitime intérêt » pour justifier cette démarche, tout en offrant une possibilité d’opt-out. Mais derrière cette décision, se cachent de lourds enjeux juridiques, technologiques et sociétaux qui pourraient bien redessiner l’équilibre fragile entre innovation et protection des données personnelles.

LinkedIn n’en est pas à son premier essai. En 2024, le réseau social professionnel avait déjà tenté d’intégrer les données européennes dans ses pipelines d’entraînement, avant de reculer face aux critiques et aux risques réglementaires. Cette fois-ci, la plateforme — propriété de Microsoft — revient avec une stratégie plus cadrée : informer explicitement les utilisateurs, se reposer sur le cadre du RGPD via la base juridique du « légitime intérêt », et proposer un mécanisme d’opposition dans les paramètres de confidentialité.

Concrètement, les données concernées incluront les informations de profil (formation, expérience, compétences), les publications (articles, commentaires, posts), les CV déposés ou sauvegardés, ainsi que les réponses aux questions lors de candidatures. LinkedIn insiste sur un point : les messages privés, les données financières et les informations d’identification sensible ne sont pas intégrés dans ce dispositif.

LinkedIn vante la possibilité pour chacun de refuser que ses données soient utilisées pour l’entraînement. Mais soyons lucides : combien d’utilisateurs prendront réellement le temps de fouiller dans les paramètres pour décocher une case obscure ? Le choix par défaut est déjà un parti pris : inclusion automatique, exclusion manuelle. Autrement dit, une stratégie qui joue sur l’inertie et la méconnaissance des utilisateurs.

Pire encore, LinkedIn prévient que les données déjà utilisées resteront dans les modèles existants. Le soi-disant « droit d’opposition » n’a donc aucune portée rétroactive. En clair, une fois que vos informations sont passées dans la moulinette algorithmique, elles ne vous appartiennent plus.

En effet, la société précise que l’opt-out s’appliquera uniquement aux futures utilisations. Les modèles déjà entraînés avec des données historiques ne seront pas « désappris ». En d’autres termes, il n’existe pas de bouton magique pour effacer l’empreinte numérique déjà absorbée par l’IA.

Citation Envoyé par LinkedIn
Pour les membres résidant dans l’UE, l‘EEE, en Suisse, au Canada et à Hong Kong

Le 3 novembre 2025, nous commencerons à utiliser certaines données des membres de ces régions pour entraîner les modèles d’IA générative de contenu, qui améliorent votre expérience et connectent plus efficacement nos membres aux opportunités. Cela peut inclure des données telles que les informations de votre profil et le contenu public que vous publiez sur LinkedIn ; cela n’inclut pas vos messages privés. Nous nous fondons sur l’intérêt légitime pour traiter vos données à cette fin. Si vous préférez que vos données ne soient pas utilisées de cette façon, vous pouvez vous y opposer à tout instant dans vos préférences

Le « légitime intérêt » : un fondement fragile ?

Le légitime intérêt est l'une des six bases légales du RGPD qui permet de traiter des données personnelles sans le consentement de la personne concernée, sous réserve que l'intérêt du responsable du traitement soit licite et proportionné par rapport aux droits et libertés fondamentaux des individus. Pour être valide, ce traitement doit passer un triple test : un test d'objectif (l'intérêt est-il légitime ?), un test de nécessité (le traitement est-il vraiment nécessaire ?) et un test d'équilibre (les droits des personnes prévalent-ils ?), tout en informant les personnes concernées sur la collecte de leurs données

Le recours au légitime intérêt comme base légale est à la fois audacieux et risqué. Le RGPD prévoit que ce principe peut justifier certains traitements sans consentement explicite, à condition qu’ils soient proportionnés, nécessaires et équilibrés face aux droits des personnes.

Or, l’entraînement de modèles d’IA générative à partir de millions de profils soulève plusieurs critiques. D’abord, la notion de proportionnalité : peut-on vraiment considérer que la valeur ajoutée pour LinkedIn justifie le risque accru de réidentification ou de dérive des usages ? Ensuite, la question de la transparence : la majorité des utilisateurs saura-t-elle comment et pourquoi leurs données sont exploitées ? Enfin, le consentement implicite : le fait d’imposer par défaut une inclusion, avec une option d’exclusion manuelle, pourra être perçu comme une manière de contourner l’esprit du RGPD.

Il y a fort à parier que les autorités de protection des données — la CNIL en France, le Garante en Italie, ou encore l’ICO au Royaume-Uni — scruteront de près cette démarche. Si elles estiment que l’opt-out n’est pas suffisant, LinkedIn pourrait être contrainte de revoir sa copie, voire d’obtenir un véritable consentement explicite (opt-in).


Les utilisateurs européens face à un dilemme numérique

Pour les membres de LinkedIn, cette évolution soulève une question simple : accepter de contribuer à l’entraînement des modèles d’IA, ou s’en retirer ?

D’un côté, laisser ses données servir à ces modèles peut améliorer les fonctionnalités de la plateforme. LinkedIn promet des suggestions de contenu plus pertinentes, des rédactions automatiques plus naturelles pour les posts ou les CV, et une meilleure personnalisation des recommandations. En clair, une expérience enrichie grâce à une IA nourrie directement par les réalités professionnelles de ses membres.

De l’autre, le revers est évident : chaque élément public partagé devient un morceau de matière brute pour un système opaque. Les informations publiées dans un but précis — se présenter à des recruteurs, valoriser son expertise — pourraient être réutilisées à d’autres fins, sans véritable contrôle de l’utilisateur. Pire encore, cette standardisation algorithmique risque de lisser les profils, en homogénéisant les discours professionnels au lieu de les singulariser.

Risques techniques et biais systémiques

Au-delà de la question juridique, l’impact technique mérite attention. L’entraînement de modèles génératifs sur des profils LinkedIn peut amplifier les biais existants. Si certaines compétences ou certains parcours sont surreprésentés dans les données, l’IA risque de favoriser ces schémas au détriment de profils plus atypiques.

Imaginons une IA qui suggère des formulations de CV : si elle s’appuie majoritairement sur des modèles anglo-saxons ou issus d’un secteur particulier (tech, finance), elle risque de pénaliser des candidats venant d’autres horizons.

Un autre risque est celui de la fuite implicite de données. Même si LinkedIn assure que les informations sensibles sont exclues, les modèles entraînés sur de larges corpus peuvent parfois générer des fragments de texte identifiables, comme des citations exactes issues de posts publics. Cela ouvre la porte à des utilisations détournées, voire malveillantes.

LinkedIn élargira les types de données partagées avec Microsoft dès le 3 novembre

Il existe un changement parallèle, mais distinct, concernant le partage des données avec Microsoft, la société mère de LinkedIn. À compter du 3 novembre, LinkedIn élargira, dans certaines régions, les types de données LinkedIn partagées avec Microsoft afin que cette dernière puisse personnaliser ses publicités. LinkedIn présente cela comme une mise à jour « Affiliés » et indique qu'elle proposera une option de désactivation supplémentaire le cas échéant. Les deux changements sont présentés ensemble dans la même mise à jour des conditions générales, mais suivent des règles régionales différentes.

LinkedIn précise que dans certains pays, les données pourront également être partagées avec ses filiales, notamment Microsoft, pour des usages liés à la personnalisation des publicités. Cette articulation entre IA et publicité renforce les inquiétudes : où s’arrête l’amélioration des produits, et où commence la monétisation des données ?

Le spectre d’une exploitation croisée — par exemple, utiliser les données de LinkedIn pour affiner les modèles de Microsoft Copilot — n’est pas à exclure. Une telle pratique pourrait renforcer la position de Microsoft sur le marché de l’IA et du cloud, tout en limitant la marge de manœuvre des utilisateurs.

Rappelons que Microsoft a annoncé qu'en octobre l’application Copilot serait installée automatiquement sur les ordinateurs des utilisateurs de sa suite Microsoft 365 situés en dehors de l'Espace économique européen (EEE), qu’ils l’aient demandée ou non. L'objectif déclaré est de « simplifier l'accès à Copilot » et permettre aux utilisateurs de « découvrir et d'utiliser facilement » ses fonctionnalités.


Les régulateurs européens sur le qui-vive

Ce type d’initiative arrive dans un contexte de méfiance croissante vis-à-vis des géants du numérique. L’Union européenne a déjà adopté l’AI Act, qui encadre l’usage des données et impose des obligations de transparence et d’éthique. LinkedIn devra démontrer que sa démarche respecte ces nouvelles règles, notamment en matière de finalité et de minimisation des données.

Une éventuelle intervention de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ou d’une autorité nationale pourrait créer un précédent juridique déterminant : est-il légal pour une plateforme d’utiliser les données professionnelles de ses membres, par défaut, pour entraîner une IA générative ?

Conclusion : innovation ou captation des données ?

Soyons clairs : LinkedIn n’est pas un cas isolé. Meta a déjà tenté d’intégrer les données publiques européennes dans l’entraînement de ses modèles, avant de se heurter aux autorités. Google s’aventure aussi sur ce terrain avec ses services. Ce que nous observons, c’est une nouvelle ruée vers l’or numérique, et l’Europe est la mine.

Avec cette décision, LinkedIn franchit une étape majeure dans l’intégration de l’IA à son modèle. L’entreprise assume de transformer la donnée de ses utilisateurs européens en carburant pour ses systèmes, quitte à s’exposer à un bras de fer avec les régulateurs et à la méfiance des membres.

Pour les utilisateurs, le choix est désormais clair : contribuer à cette nouvelle ère de l’IA, ou se retirer du processus en activant l’opt-out. Mais même dans ce dernier cas, l’empreinte passée reste indélébile.

Cette annonce cristallise finalement une question universelle : nos données professionnelles appartiennent-elles encore à nous seuls, ou sont-elles devenues une matière première inévitable de l’économie numérique ?

Sources : LinkedIn (1, 2), CNIL

Et vous ?

Est-il légitime pour LinkedIn de se fonder sur l’« intérêt légitime » du RGPD plutôt que sur un consentement explicite pour utiliser nos données ?

L’opt-out proposé par la plateforme suffit-il à garantir une réelle liberté de choix, ou n’est-ce qu’une illusion de contrôle ?

Peut-on accepter que des données professionnelles, parfois stratégiques, deviennent du carburant pour des modèles d’IA sans garantie totale de sécurité ?

L’homogénéisation des profils par l’IA ne risque-t-elle pas de nuire à la diversité des parcours professionnels ?

Si LinkedIn ouvre la voie, combien de temps faudra-t-il avant que d’autres plateformes professionnelles ou académiques suivent la même stratégie ?
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:57
Et les millions de "binochons" qui ont cru à la promesse du "tu nous racontes ta vie sur LinkedIn et en retour tu auras de milliers d'offres d'emploi alléchantes" vont voir leur données utilisées jusqu'à la corde par Microsoft et ses petits copains à qui il ne sera pas oublié de vendre les données

Elles est pas belle la vie des GAFAM avec ces milliards d'utilisateurs un peu cons?
6  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 16:37
Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
J'ai vu, j'ai lu, j'ai décochu...
J'en ai d'ailleurs profité pour "farfouiller" dans les options pour désactiver bien d'autres trucs.
Parce que vous croyez vraiment qu'une GAFAM va respecter vos choix et prendre en compte les options que vous avez désactivé?

Ils n'en ont rien à faire et quand ils seront pris en flagrant délit de ne pas respecter le choix des utilisateurs, ils paieront simplement l'amende (qui sera risible par rapport à leur gains annuels) et ils continueront dans leur pratiques.

Je tiens un discours complotiste? Je vous laisse prendre connaissance d'une condamnation datant de 2023 concernant Yahoo par la CNIL:

https://www.cnil.fr/fr/cookies-la-cn...illions-deuros

Le 29 décembre 2023, la CNIL a sanctionné la société YAHOO EMEA LIMITED d’une amende de 10 millions d’euros pour ne pas avoir respecté le choix des internautes qui refusaient les cookies sur son site « Yahoo.com » et ne pas avoir permis aux utilisateurs de sa messagerie « Yahoo! Mail » de librement retirer leur consentement aux cookies.
Cela s'est passé au niveau français... Je vous laisse deviner les dérives au niveau mondial...

La seule solution qui existe pour ne pas voir ses données privées faire les beaux jours de Microsoft & Cie est de n'avoir jamais mis ses données en ligne sur quelque site internet que ce soit...

PS: Je me félicite moi-même de ne jamais avoir cédé aux pressions de mes petits camarades d'étude qui ne comprenaient pas pourquoi je n'avais pas mis mon profil sur LinkedIn
5  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 16:53
Citation Envoyé par popo Voir le message
Rien que cela est déjà contraire à l'article 17 du RGPD : le droit à l'oubli.
Il y a peu de chance que ça passe.
Et donc vous croyez que Microsoft attend une acceptation de l'Union Européenne pour "pomper" vos données?

C'est déjà fait! Ils ont déjà récupéré la totalité des données en leur possession que cela soit des profils américains, européens ou du Burkina Faso.

L'annonce actuelle est juste pour faire semblant de se préoccuper de la législation européenne qu'ils n'ont eu de cesse de fouler au pied depuis toujours... Ils savent qu'ils doivent périodiquement payer une amende à l'UE de quelques centaines de millions et voilà tout...

Quand un Google fait 100 milliards de dollar de bénéfice pour la seule année 2024 (il s'agit bien de "bénéfice" et pas du "chiffre d'affaire"... Le bénéfice est le cash qui reste après avoir payé toutes les charges), vous croyez vraiment que payer 200 ou 300 millions d'amendes tous les 4 à 5 ans va les empêcher de dormir?
4  0 
Avatar de d_d_v
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 10:52
On me prend pour un loser quand je dis que je ne suis pas inscrit sur linkedin (ce qui ne m'empêche absolument pas de me faire embaucher), voilà pourquoi je ne m'enregistre jamais sur les facebook, whatsapp, linkedin, etc, car inévitablement, le fait que ce soit "gratuit" est un piège
Pour ceux qui veulent "riposter", c'est très simple: vous modifiez vos informations linkedin avec de fausses informations, qui serviront donc pour l'entrainement de l'IA, et ensuite, vous fermez votre compte (mais vos anciennes fausses informations resteront comme données d'entrainement)
3  0 
Avatar de olaxius
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 14:23
Le vernis est séduisant : LinkedIn promet une expérience enrichie, des suggestions de contenu plus pertinentes, une personnalisation accrue.
Séduisant pour qui ... les neuneus
2  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 15:53
J'ai vu, j'ai lu, j'ai décochu...
J'en ai d'ailleurs profité pour "farfouiller" dans les options pour désactiver bien d'autres trucs.

Pour moi le critère d'intérêt légitime ne tient pas la route.
La plateforme a toujours fonctionné sans IA et n'en a pas plus besoin aujourd'hui.
En tout cas, pas plus que n'importe quelle autre plateforme de réseau social.
Il s'agit d'une fonctionnalité supplémentaire ou d'un mode de fonctionnement alternatif.
Une plateforme qui se serait construite là-dessus peut le dire, et les utilisateurs savent dès le départ à quoi ils ont affaire en créant leur compte.
Mais pas une plateforme qui a fonctionné des années sans ça.
2  0 
Avatar de weed
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 21:50
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
PS: Je me félicite moi-même de ne jamais avoir cédé aux pressions de mes petits camarades d'étude qui ne comprenaient pas pourquoi je n'avais pas mis mon profil sur LinkedIn
A l'époque, j'utilisais des boites mails Gmail (honte à moi) et je trouvais suspect que Linkedin réussisse à envoyer des invitations à tout va, en cherchant dans ma boite mail. J'ai compris alors que je n'avais donné de permission. Je trouvais déjà suspect.
Et cela m'a pas mal refroidis et du coup, je me suis jamais réellement inscrit à Lindekin de manière sérieuse.

Comme toi, le fait de ne pas être sur cette plateforme nous a fait manqué pas mal d'opportunité pour changer de boite ... Je dirais malheureusement que c'est le prix à payer.

Quand à l'IA, je pense que linkedin veut suivre la mode. Meta se mets à l'IA dans Whatsapp alors que c'est loin d'être nécessaire, ....
1  0 
Avatar de ext_3125
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 10:44
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
La seule solution qui existe pour ne pas voir ses données privées faire les beaux jours de Microsoft & Cie est de n'avoir jamais mis ses données en ligne sur quelque site internet que ce soit...
Je suis d'accord sur le principe. J'en ai un et cela me permet de me tenir au courant de ce que deviennent mes anciens collègues et camarades de promo d'école d'ingé.

Mais, je tiens à ce que cela soit clair, quand j'ai été licencié en 2009, durant la crise économique, et que je me suis inscrit à l'A.P.E.C., (l'A.N.P.E. pour les cadres), celle-ci nous imposait d'ouvrir un compte sur LinkedIn pour élargir notre périmètre de recherche d'emploi (c'était l'époque des sites comme MonsterJob, LinkedIn et compagnie)

Maintenant, les questions que je me pose sont :
* est-ce qu'ils n'ont pas déjà aspiré les données et qu'ils essayent juste de régulariser la chose sur le plan légal ?
* si oui, est-ce qu'ils ont utilisé ou non leurs sauvegardes de données des années précédentes pour alimenter leur IA ?
* etc.

Et oui, je suis amplement d'accord, ça a fonctionné sans IA pendant plus de 10 ans, donc quel intérêt de l'IA sur LinkedIn ? Personnellement, je n'en vois pas la plus value.
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Avatar de Ti-Slackeux
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 21:59
c'est par là : https://www.linkedin.com/mypreferenc...ai-improvement

hth,
0  0 
Avatar de ext_3125
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 26/09/2025 à 11:30
J'ai regardé dans mes e-mails et j'ai retrouvé un e-mail de LinkedIn du 20/09 informant de la chose et que cela serait effectif à partir 03/11.
Or, il a été constaté que le paramètre est déjà présent dans les préférences du compte et qu'il est actif par défaut.
Donc, en gros, j'ai envie de dire qu'ils se sont mis une zone grise où nous ne savons pas si le mécanisme est opérationnel ou non et qui leur permettrait déjà de siphonner les données en douce.
(>_<)
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