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La nouvelle phase du boom de l'IA est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par la dette,
Ce qui pourrait provoquer un désastre si la demande pour les services d'IA ne suit pas

Le , par Mathis Lucas

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Les économistes tirent la sonnette d’alarme face à une situation préoccupante : « la bulle de l’IA n’est plus seulement soutenue par la trésorerie des géants de la tech, mais de plus en plus par l’endettement ». Après une première phase dominée par des investissements massifs financés en cash par les Big Tech, une nouvelle dynamique apparaît où la dette devient l’outil central pour accélérer la croissance. Les experts sont sceptiques quant à la capacité de ces entreprises à honorer leurs contrats et à rembourser leurs dettes. Si la demande pour les services d’IA ne suit pas les dépenses énormes, cela pourrait provoquer un désastre (surcapacités, faillites en cascade...).

La Deutsche Bank avertit que la dynamique actuelle de l'économie américaine est dangereusement liée à un cycle d'investissement dans l'IA en plein essor, qui pourrait ne pas être durable. Les analystes de la banque allemande ont récemment mis en garde contre le fait que la forte augmentation des dépenses d'investissement, en particulier dans les centres de données d'IA, gonfle la croissance sans que cette frénésie s'accompagne de revenus durables.

Les entreprises technologiques s'appuient désormais fortement sur la dette pour financer leurs ambitions dans la course à l'IA. L'augmentation du niveau d'endettement est telle que les experts affirment qu'elle rend les comparaisons avec la bulle Internet de la fin des années 1990 encore plus pertinentes.

Au début, les entreprises technologiques riches ouvraient leur portefeuille pour se disputer la première place dans le domaine de l'IA. Elles dépensaient l'argent généré par la publicité et le cloud computing. Il n'y a pas eu de dépenses excessives financées par l'endettement dans les infrastructures informatiques et réseau, comme celles qui ont gonflé la bulle Internet. Mais de nouveaux acteurs nettement plus endettés sont en train d'ouvrir une ère inquiétante.

Cette nouvelle dynamique est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par des emprunts, les entreprises se précipitant pour construire les centres de données et acheter les processeurs spécialisés nécessaires à la formation et à l'exécution de grands modèles de langage (LLM).

Les acteurs moins fortunés ou plus petits et l’effet d’entraînement

L'exemple le plus visible est Oracle. L'entreprise tente de se faire une place dans la course à l'IA. Oracle a conclu cette année un contrat de 300 milliards de dollars avec OpenAI, le créateur du chatbot ChatGPT. Pour tenir ses engagements, Oracle doit investir massivement dès le départ. Les analystes de KeyBanc Capital Markets estiment que l'entreprise pourrait devoir emprunter environ 25 milliards de dollars par an au cours des quatre prochaines années.


Or, Oracle est déjà fortement endettée. À la fin du mois d'août 2025, la société avait une dette à long terme d'environ 82 milliards de dollars et son ratio d'endettement était d'environ 450 %. À titre de comparaison, le ratio d'Alphabet, la société mère de Google, était de 11,5 %, et celui de Microsoft d'environ 33 %. Oracle et d'autres acteurs moins fortunés, tels que CoreWeave, n'ont guère d'autre choix que d'emprunter s'ils veulent jouer dans la cour des grands.

La société technologique Nebius a conclu en septembre un accord de 19,4 milliards de dollars pour fournir à Microsoft des services informatiques d'IA et a déclaré qu'elle financerait les dépenses d'investissement nécessaires en combinant ses flux de trésorerie et une dette garantie par le contrat. De son côté, l'entreprise d'infrastructure d'IA CoreWeave s'est appuyée sur un financement créatif pour gravir les échelons des fournisseurs de calculs pour l'IA.

L'action Oracle a bondi après la divulgation du contrat OpenAI, un vote de confiance des investisseurs malgré des années de consommation de trésorerie prévue. Mais les experts sont sceptiques quant à la capacité de ces entreprises à honorer leurs contrats et à rembourser leurs dettes énormes.

Une faible demande pour les services d'IA professionnels du marché

En misant sur l'endettement, le pari est que la demande rattrapera son retard. Mais de nombreuses études récentes ont montré que l'IA ne se développe pas aussi rapidement que le suggèrent ses promoteurs : selon une étude, seuls 3 % des consommateurs sont prêts à payer pour cette technologie. Les prévisions selon lesquelles les dépenses consacrées aux centres de données d'IA atteindront des milliers de milliards de dollars par an dans les prochaines années semblent très optimistes.

Les passifs sont importants et les délais serrés. Moody's a signalé des risques importants liés aux coûts des équipements, des terrains et de l'électricité et a donné une perspective négative à Oracle en juillet 2025. Selon Gil Luria, analyste chez D.A. Davidson, OpenAI devrait atteindre un chiffre d'affaires annuel de plus de 300 milliards de dollars en 2030 pour justifier les dépenses colossales prévues dans le contrat en matière d'infrastructure avec Oracle.

Cela représente une forte augmentation par rapport au chiffre d'affaires actuel d'OpenAI, qui est actuellement d'environ 12 milliards de dollars. OpenAI bénéficie du soutien de SoftBank et de Nvidia, qui s'engagent à investir jusqu'à 100 milliards de dollars au fur et à mesure de l'avancement du projet.

C'est beaucoup, mais loin d'être suffisant. L'entreprise doit explorer d'autres pistes rapidement. « La grande majorité de la capacité du centre de données d'Oracle est désormais promise à un seul client, OpenAI, qui n'a pas les moyens financiers d'assumer ses nombreuses obligations », a déclaré Gil Luria.

Implications pour le développement de modèles

Si la dette devient le facteur décisif, les gagnants dans la formation des modèles de base pourraient être ceux qui disposent du capital le moins cher et des bilans les plus solides. Cela pourrait renforcer la position d'un petit groupe de propriétaires de ressources informatiques et de fournisseurs de modèles, et rendre le rythme des mises à niveau des modèles plus sensible aux conditions de crédit.

En cas de resserrement du financement, les fournisseurs pourraient rationner les cycles de formation, ralentir la croissance des paramètres ou donner la priorité aux clients payants plutôt qu'à la recherche, des choix qui pourraient affecter le rythme et l'ouverture des progrès des grands modèles de langage.

Implications pour les acheteurs professionnels

Les développements financés par l'emprunt sont finalement remboursés par le biais des prix. Les entreprises pourraient être confrontées à des coûts de services d'IA plus élevés ou plus variables, ainsi qu'à un risque de concentration des fournisseurs si un grand fournisseur devait renégocier sa capacité ou se refinancer. De nombreux directeurs financiers examinent déjà le retour sur investissement.

Les déploiements d'IA dans les entreprises coûteraient entre 50 000 et 500 000 dollars pour des cas d'utilisation pratiques, les programmes de grande envergure pouvant atteindre plusieurs millions. Ces dépenses contribuent à une augmentation prévue de 9 % des dépenses informatiques mondiales cette année, tirée par l'IA et le cloud.

Quelles évolutions sont possibles ?

Selon les analystes, il y a de bonnes chances que tout s'arrange. Oracle pourrait gérer ses contrats et sa dette avec habileté, comme elle l'a fait par le passé. CoreWeave, Nebius et d'autres acteurs pourraient également inaugurer une vague d'innovations financières qui stimulera la croissance de l'IA.

Mais il est tout aussi probable que bon nombre des contrats colossaux conclus aujourd'hui soient reportés ou renégociés, car la demande finale de services d'IA ne croît pas au même rythme que le développement des infrastructures. Selon les avocats, les contrats pourraient également être transférés : si OpenAI venait à faiblir, Oracle pourrait louer son infrastructure à une autre entreprise plus stable, à condition que l'accord le permette.

Une telle éventualité ne signifierait pas nécessairement la fin pour Oracle et ses concurrents. Mais selon les analystes, ce serait un test redoutable pour un modèle financier émergent pour l'IA, qui semble de plus en plus fragile chaque jour.

Les préoccupations de la Deutsche Bank font écho aux avertissements précédemment lancés par d'éminents économistes. En juillet 2025, Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, affirmait que la bulle de l'IA à Wall Street était pire que la bulle Internet. Il a souligné que les dix principales actions liées à l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les entreprises technologiques dans les années 1990, et que l'histoire est sur le point de se répéter.

Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.

Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 21:25
Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 13/10/2025 à 17:53
Que les LLM tiennent leurs promesses ou non, qu'ils aient atteint une certaine limite ou non, il va y avoir des morts.
Des grands noms de l'IA d'aujourd'hui sont les Lycos et Altavista de demain, c'est absolument certain.

Certains vont perdre leurs colossaux investissements, même s'ils correspondent à quelque chose de réel comme le dit Eric Schmidt.
Comme le disait Mc Leod, il n'en restera qu'un. Bon.... peut-être un peu plus... mais pas les dizaines qui existent aujourd'hui.

Ce ne sont pas forcément les meilleurs qui gagneront.
Google et Microsoft ont l'avantage de pouvoir intégrer leur IA dans leurs produits qui sont déjà largement implantées dans les entreprises.
En serrant un peu les fesses à cause des autorisations que cela demande, j'ai connecté Gemini à mon compte gMail.
Pouvoir rechercher un mail par "idée" ("je cherche un mail qui parlait de cela") plutôt que par mots clés est génial.

Ce n'est pas pour rien que Chat GPT travaille sur une suite bureautique.
Ils sont les leaders actuel, mais ils sont un peu déconnecté du travail réel.
On peut connecter, bien entendu, mais cela exige un certain engagement que ne réclame pas MS et Google.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:09
Et qu'elles sont les compétences du sieur Brian Sozzi pour affirmer un avis sur la bulle de l'IA?

Vu que l'article fait le lien entre ce monsieur et.. "Yahoo Finance", on pourrait croire qu'il a une expertise en finance...

Rien de cela, le sieur Brian Sozzi n'est rien de plus qu'un JOURNALISTE!

Il a une formation en finance, une expertise des théories financières aussi large que Mme Michu, ma boulangère du coin de la rue...

Je soupçonne même que ma boulangère a plus de compétence en finance que ce monsieur parce qu'elle, elle gère une entreprise!!!
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Avatar de Paul_Le_Heros
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/10/2025 à 18:33
Depuis le lancement de ChatGPT en 2022, l'industrie technologique prêche que l'IA générative va transformer l'économie.
Que la bulle éclate ou non, ce serait vrai. Personnellement, je trouve “dégeu” que des gens (déjà richissimes) vont faire encore plus d'argent et volatiliser tant d'emplois sur la base d'une construction faite des créations d'une multitude d'humains du monde, avec seulement une vague préoccupation des droits des auteurs. Mort au néo-libéralisme antisocial !
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 09/10/2025 à 13:10
Bon, Altman nous parlent maintenant du "super-intelligence"... pour 2030
C'est qui le gars qui prévoyait des voitures autonome niveau 5 pour l'année prochaine, pendant plus de 10 ans ?

Sur quoi se base-t-il pour faire ces "prédictions" ? Y-aurait-il une avancée quelque part dans un tiroir ?

Bon, AI, AIG, et maintenant "super-intelligence"... J'attend le "terme" suivant...

A l'année prochaine

BàV et Peace & Love.
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Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 15/10/2025 à 9:27
Citation Envoyé par Pierre Louis Chevalier Voir le message
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits.
Oui et non.
NVidia et AMD investissent massivement dans les sociétés logicielles d'IA.

Quand NVidia donne 100 milliars à ChatGPT pour que celui-ci achète pour 100 milliard de puces NVidia, cela veux dire que NVidia s'achète des puces à lui même.
ChatGPT est content, il montre qu'il arrive a lever des fonds.
NVidia est content, cela augmente ses ventes.
Cela fait monter la valorisation boursière des 2 entités, mais en réalité c'est de l'argent qui tourne en rond.
La définition même d'une bulle.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 23:51
L'histoire le dira... la bulle des dot-com a éclaté, mais certaines entreprises de l'époque restent très rentables (Google, Amazon...)

On aura peut-être le même effet : des entreprises sur le carreau et d'autres qui tirent leur épingle du jeu. Et avec la réduction du nombre d'acteurs, les prix pourront monter et avec eux les revenus. (J'avoue que tant que je peux utiliser une IA gratuitement, je n'imagine pas payer un centime dans une offre premium). Reste à connaître la patience des investisseurs qui finiront par avoir du mal d'attendre des profits...
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Avatar de Andaroth
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 08/10/2025 à 23:55
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de l'impact des investissements dans les centres de données sur l'économie américaine ?
Quels seraient les impacts si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent ?
Selon vous, l’IA générative est-elle une véritable révolution technologique ou simplement une mode passagère ?
> Quel est votre avis sur le sujet ?
Tel que j'en parlais avec un autre interlocuteur dans un autre fil de discussion l'IA est une bulle mais j'ignore un peu ce qui arrivera lorsqu'elle éclatera. Je suppose que son utilisation massive dans tous les milieux et la propension à avoir des "agents intelligents" dans absolument tous les programmes aura tendance à ralentir.

> Que pensez-vous de l'impact des investissements dans les centres de données sur l'économie américaine ?
Pour répondre de façon détournée je dirais qu'en regardant la tech en générale, j'ai du mal à cerner le réel apport, la vraie plus value, des USA sur la planète à l'ère de l'hypermondialisation où absolument toutes les grandes nations peuvent fournir les biens et les services numériques/digitaux aux usagers.
Selon moi les USA avancent une société déconnectée de la réalité.

> Quels seraient les impacts si les investissements colossaux dans les centres de données pour l’IA ralentissent ?
Probablement que l'on verrait moins d'outils "boostés à l'IA", moins d'assistant intrusifs dans nos programmes du quotidien et que le branding marketing de l'IA se fera plus discret.
Cependant je pense que les IA, les LLM, vieilliront mieux que d'autres tendances telles que les NFT et la crypto.

> Selon vous, l’IA générative est-elle une véritable révolution technologique ou simplement une mode passagère ?
Il me semble que l'IA apporte une véritable révolution dans notre façon d'employer l'outil informatique, elle apporte son lot de points positifs comme probablement améliorer notre productivité mais également des aspects négatifs comme, apparemment, un appauvrissement intellectuel des individus.
De dire si elle est une mode passagère, peu probable que l'on fasse comme si elle n'avait jamais existé, contrairement au web3 et la blockchain qui sont restés des technologies de niche.
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