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Le coût caché des requêtes ChatGPT : 2,5 milliards de requêtes par jour, consommant environ 850 mégawattheures d'électricité, soit l'énergie nécessaire pour recharger 14 000 véhicules électriques

Le , par Mathis Lucas

32PARTAGES

2  0 
Lorsque vous dites un simple « Bonjour » à ChatGPT, cela semble anodin. Mais derrière cette réponse instantanée se cache un réseau mondial de serveurs tournant à plein régime, consommant des quantités d'énergie colossales. La facilité de la conversation cache une infrastructure gigantesque qui alimente chaque jour des milliards d'interactions avec l'IA. Bien qu'OpenAI ne divulgue pas la consommation d'énergie de son chatbot, des estimations suggèrent que les 2,5 milliards de requêtes traitées quotidiennement par ChatGPT consommeraient jusqu'à 850 mégawattheures, soit suffisamment pour recharger des milliers de véhicules électriques chaque jour.

L'IA générative repose sur une énorme infrastructure matérielle et énergétique. Toutefois, un rapport publié par SambaNova en janvier 2025 révèle que les entreprises ignorent la consommation d'énergie des systèmes d'IA qu'elles déploient. Seulement 13 % des entreprises surveillent la consommation d'énergie de leurs systèmes, même si 49,8 % d'entre elles se disent préoccupées par l'appétit énergétique et les problèmes d'efficacité posés par l'IA.

OpenAI ne divulgue que peu d'informations sur ses activités, mais les sorties du PDG Sam Altman et les billets de blogues de l'entreprise permettent de glaner quelques informations sur la consommation énergétique de ChatGPT. Sam Altman a laissé entendre qu'une requête moyenne consomme 0,34 Wh.

La puissance énergétique derrière une requête

OpenAI affirme que ChatGPT compte 700 millions d'utilisateurs hebdomadaires et traite plus de 2,5 milliards de requêtes par jours. Si une requête moyenne consomme 0,34 Wh, cela représente 850 mégawattheures. Cela équivaut à peu près à recharger des milliers de véhicules électriques ou à éclairer une petite ville. Certains chercheurs affirment que les modèles les plus intelligents peuvent consommer plus de 20 Wh lorsqu'il s'agit d'une requête complexe.


Avec 2,5 milliards de requêtes par jour, cela représente près de 1 000 milliards de requêtes par an, et ChatGPT pourrait facilement dépasser ce chiffre en 2025 si sa base d'utilisateurs continue de croître rapidement. À l'échelle annuelle, l'activité de ChatGPT avoisine 310 gigawattheures ; c'est autant d'énergie pour alimenter 29 000 foyers américains pendant une année entière, soit presque autant que la population de Jonesboro, dans l'Arkansas.

Bien que massif, ChatGPT n'est qu'une partie de l'IA générative. De nombreuses entreprises utilisent les modèles d'OpenAI via l'API, et des rivaux tels que Gemini de Google et Claude d'Anthropic se développent. En bref, l'IA n'est pas seulement gourmande en calcul, elle est également très coûteuse en énergie.

Les futurs centres de données Stargate d'OpenAI

Le projet Stargate a été annoncé le 22 janvier 2025 par le président Donald Trump. Selon son annonce, OpenAI, Softbank et Oracle vont investir jusqu'à 500 milliards de dollars pour créer une coentreprise appelée Stargate. Cette dernière construira l'infrastructure physique et virtuelle qui alimentera la prochaine génération d'IA, y compris des centres de données dans tout le pays. Le projet vise à permettre aux États-Unis de dominer le secteur de l'IA.

Dans le cadre du projet Stargate, OpenAI et ses partenaires vont construire des centres de données « de classe Stargate » d'une puissance de 1 gigawatt, les plus grandes installations d'IA jamais imaginées. Chacun de ces mégacentres pourrait consommer 8,76 térawattheures par an, d'un réacteur nucléaire entier.


La demande mondiale en infrastructures d'IA est si importante que les experts estiment que nous aurons besoin de 38 centres de données de ce type d'ici 2030 rien que pour répondre à l'utilisation prévue. Cette expansion rapide souligne une vérité plus large : l'IA n'est pas seulement une révolution logicielle, c'est aussi une révolution physique, fondée sur l'acier, le silicium et d'énormes flux d'énergie. Certains mettent toutefois en garde contre une bulle.

Selon un rapport de la Schneider Electric Sustainability Research Institute, en 2025, l'IA générative dans son ensemble devrait consommer 15 térawattheures d'électricité par an. Mais d'ici à 2030, ce chiffre pourrait passer à 347 térawattheures, soit une multiplication par 23. Cela équivaut à la production annuelle de 44 réacteurs nucléaires.

Augmentation de la demande en matière d'IA

La Schneider Electric Sustainability Research Institute s'attend à ce que le nombre moyen de requêtes quotidiennes augmente considérablement au cours des cinq prochaines années. Selon une estimation de l'organisation concernant la consommation énergétique globale à l'horizon 2030, le monde pourrait alors enregistrer jusqu'à 329 milliards de requêtes par jour, soit environ 38 requêtes par jour et par personne vivant sur la planète Terre.

Cela représente au total environ 120 000 milliards de requêtes par an. (Ce chiffre repose sur l'hypothèse d'une population mondiale de 8,6 milliards d'individus en 2030, selon les dernières estimations des Nations Unies.) Aussi irréaliste que cela puisse paraître, cette prévision est rendue plausible par les projets de création d'agents IA capables de fonctionner de manière indépendante et d'interagir avec d'autres agents IA.


Le NERC (North American Electric Reliability Corporation), un organisme de surveillance américain, prévient que la demande en IA et en cryptomonnaie pourrait peser sur les réseaux électriques américains et canadiens. L'IA pourrait consommer 8 % de l'électricité américaine d'ici à 2030 et le minage de bitcoins ajoute une pression supplémentaire. Les véhicules électriques et les projets d'énergie solaire retardés aggravent également la pression sur le réseau.

De plus, certains centres de données nécessitent d'énormes quantités d'eau pour refroidir les serveurs, ce qui accroit la pression sur les sources d'eau et pollue les nappes phréatiques. Lors des journées chaudes, un seul centre de données peut utiliser des millions de litres d'eau. Selon une étude, les centres de données pour l'IA pourraient consommer une quantité d'eau phénoménale d'ici à 2027, soit environ 6 435 milliards de litres d’eau dans le monde.

Le retour en grâce des vieilles centrales à charbon polluantes

Dans une interview accordée à l'AFP en septembre 2024, la chercheuse en IA Sasha Luccioni a déclaré que « l'IA générative accélère la crise climatique en raison de son appétit énergétique ». Sasha Luccioni estime qu'il est particulièrement décevant que les gens utilisent l'IA pour faire des recherches sur Internet. Elle avertit que l'IA générative consomme 30 fois plus d'énergie qu'un moteur de recherche, ce qui constitue un danger pour l'environnement.

Aux États-Unis, les centres de données connaissent une transition importante vers l'énergie produite à partir du charbon en raison de la hausse des prix du gaz naturel et de la croissance rapide de la demande en électricité. Selon la société de services financiers Jefferies, les opérateurs de centres de données se précipitent pour connecter de nouvelles capacités au réseau électrique, avec une croissance accélérée de la charge prévue pour la période 2026-2028.


Cette hausse de la demande entraîne une reprise inattendue de la production de charbon, qui a augmenté de près de 20 % depuis le début de l'année 2025. Jefferies indique : « nous relevons notre estimation de la production d'électricité à partir du charbon d'environ 11 % (en raison de facteurs de capacité plus élevés) et prévoyons qu'elle restera élevée jusqu'en 2027 grâce à des prix du combustible favorables par rapport au gaz (en particulier pour le parc existant) ».

Des avertissements ont été lancés en 2024, indiquant que la demande énergétique croissante due à la prolifération des centres de données aux États-Unis risquait de dépasser la capacité de production disponible, ce qui pourrait prolonger la durée de vie des vieilles centrales à charbon polluantes.

À Omaha, une compagnie d'électricité a renoncé à son projet d'arrêter de brûler du charbon pour produire de l'électricité, invoquant la nécessité d'alimenter les centres de données situés à proximité. La compagnie a estimé que la mise hors service des générateurs à charbon de la centrale électrique de North Omaha risquait d'entraîner des pénuries d'électricité dans le district, compte tenu des besoins énergétiques croissants de ces installations.

Impacts de ce revirement sur le climat et l'environnement

Plusieurs compagnies d'électricité retardent la mise à la retraite des centrales à charbon, malgré l'impact environnemental et climatique. La combustion continue du charbon affecte la qualité de l'air local à proximité des centrales électriques et entrave les efforts plus larges visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le groupe militant Greenpeace a qualifié le charbon de « moyen de production d...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 10:31
Citation Envoyé par pascalbaudry Voir le message
Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
L'UE force EDF a vendre de l'énergie à perte sur les marchés, à cause de ces histoires de concurrence :
Cependant, les directives européennes sur la libéralisation du marché de l'énergie (depuis les années 1990) obligent la France à ouvrir la concurrence, ce qui a conduit à des mécanismes nationaux comme l'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Ce dispositif, instauré par la loi NOME de 2010 pour respecter les règles de concurrence de l'UE, contraint EDF à vendre une partie de sa production nucléaire (environ 25 % historiquement, soit 100 TWh/an) à un prix fixe bas (42 €/MWh jusqu'en 2023) à des fournisseurs alternatifs. Lorsque les prix de marché explosent (comme en 2021-2022, jusqu'à 300 €/MWh), cela génère des pertes pour EDF, car le prix ARENH est inférieur à ses coûts de production (estimés à 60 €/MWh par la CRE en 2020).
  • Pertes pour EDF : En 2022, EDF a enregistré une perte record de 18 milliards €, en partie due à l'ARENH (subventionnant les concurrents comme TotalEnergies ou Engie). EDF a même poursuivi l'État français pour 8,3 milliards € en 2022.
  • Critiques : Syndicats (CGT, FO) et analystes dénoncent un "échec de la libéralisation" imposée par l'UE, favorisant les spéculateurs au détriment du service public. Des posts récents sur X (ex-Twitter) relaient ces griefs, accusant l'UE de "détruire EDF".
La libéralisation c'est de la merde, la nationalisation c'est bien.
La France devrait construire des centrales nucléaire, les Français devraient avoir accès à un prix du kWh très faible. Le prix du kWh TTC devrait être inférieur à 10 centimes.

Le marché union européen de l'énergie est un handicap :
Les prix de l'électricité sur le marché européen sont fortement influencés par le système de tarification marginale (ou "merit order"). Dans ce système, le prix de l'électricité est fixé par la dernière unité d'énergie produite pour répondre à la demande, souvent la plus chère (généralement des centrales à gaz ou à charbon en période de pic). Cela signifie que le prix du gaz naturel a un impact majeur sur le prix de l'électricité, même pour des sources comme le nucléaire ou l'éolien, qui ont des coûts de production plus bas.
On ne peut pas faire de centre de données dans l'UE, parce que l’électricité coûte trop cher.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 19:28
De toute façon ça ne peut pas tenir. Si l’énergie coute trop chère, les utilisateurs de l'IA ne pourront pas utiliser celle-ci car ils n'auront pas l'accès à l'énergie pour alimenter les PC qui feront les prompt.

Bien-sûr je caricature, mais vu le contexte, l'accès à l’énergie sera limité face à l'augmentation du besoin et sera donc plus couteuse, cout répercuté sur les utilisateurs qui subiront en plus le cout supplémentaire de l'énergie dont eux ont également besoin.

Ca ne peut créer qu'un système à 2 vitesses.
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2025 à 12:47
Bonjour,

Comprenez-vous que le prix de l'électricité du marché européen nous est imposé par l'Allemagne et n'a rien à voir avec le prix réel de production ?
Dire que l'électricité nucléaire n'est pas chère est un euphémisme, personne n'informe sur le prix d'un démantèlement de centrale, celui de Super-Phénix, créé en 1974, réemployé en 1994, arrêté en 1997, n'est toujours pas terminé :
https://reglementation-controle.asnr...ur-superphenix
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
Et quid du coût de gestion des déchets dont les déchets ultimes, plus de 300 000 ans, je crois.

J'espère bien que l'on ne va pas laisser construire de centre de données pour l'IA en France,
https://www.capital.fr/entreprises-m...france-1517768
et une quinzaine supplémentaires de prévu, car si cette industrie se vautre, nous devrons payer les infrastructures comme dito.

Ajout :
Méfiez-vous de ces modes technologiques indispensables : "Si on ne suit pas, on est mort, arriérés, complètement dépassés", car elles n'ont qu'un seul but, enrichir les entreprises qui maîtrisent ce changement technologique. Souvenez-vous, ceux qui le peuvent ), du bond technologique des "autoroutes de l'information" à la fin du siècle dernier qui a mené au crack de 2001 suite à la spéculation effrénée sur les néo-entreprises de l'internet.

Je ne maîtrise pas le sujet de l'Arenh et ses abus, mais comment peut-on imposer un marché captif national (digression :sachant comment sont gérées les entreprises nationales !!) et que la même entreprise soit concurrente sur les marchés étrangers ?
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/10/2025 à 9:31
Le coût caché des requêtes ChatGPT : 2,5 milliards de requêtes par jour, consommant environ 850 mégawattheures d'électricité, soit l'énergie nécessaire pour recharger 14 000 véhicules électriques
S'il n'y avait que ça, mais la meilleure serait d'avoir les statistiques que les fournisseurs de service IA ne fournissent pas: A quel usage est utilisé l'IA?

Et là, vous allez fondre en larmes!!!

Parce que si je me fie aux gens que je connais, le 99% des questions relèvent simplement de la "connerie sans nom"! C'est de l'énergie dépensée pour rien alors que l'on a une planète que l'on transforme en zone inhabitable pour l'espèce humaine...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/10/2025 à 11:36
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
A quel usage est utilisé l'IA?
J'imagine que c'est principalement utilisé comme alternative aux moteurs de recherche.
C'est également très utile pour corriger des textes ou rédiger des e-mails.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Malgré ces critiques, l'administration Trump a récemment dévoilé une feuille de route ambitieuse visant à accélérer le développement de l'énergie de fusion nucléaire, la positionnant comme la pierre angulaire de l'alimentation de l'infrastructure florissante de l'IA du pays.
C'est n'importe quoi, on ne peut pas planifier des percées technologiques...
Ce serait complètement débile comme dire à l'industrie automobile "en 2035 on interdit la vente de véhicule thermique neuf, démerdez-vous pour mettre en place des nouvelles technologies d'ici là".
Alors qu'on ne sait pas quand une technologie capable de remplacer le thermique arrivera, pour l'instant il n'y a rien de sérieux. (des batteries géantes ça ne peut pas être une solution )
Des entreprises travaillent sur des carburants alternatifs.

Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Publiée par le ministère de l'Énergie, cette stratégie décrit la voie à suivre pour déployer la première génération de centrales à fusion d'ici le milieu des années 2030, en mettant l'accent sur un cadre « Construire-Innover-Croître » qui vise à aligner les investissements publics sur l'innovation du secteur privé.
Il est peu probable que les USA réussissent à construire une centrale à fusion dans les années 1930.
À moins que des gros progrès aient été fait en secret.

Il est possible que les USA aient fait de l'espionnage industrielle et volent le travail des scientifiques chinois.
Aujourd'hui la Chine est forte en innovation technologique.

=======
Il est possible que dans le futur les centres de données consomment moins d'énergie (principalement parce que plein d'entreprises vont faire faillite et qu'il y aura donc besoin de moins de centre de données).
Cette énergie économisé pourra être utilisé pour faire autre chose (par exemple attirer les industries européennes qui ne se sont pas encore complètement installé aux USA ou recharger des véhicules électriques... ).
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 5:52
Prions que cette nouvelle industrie ne se casse pas la gueule car les investissements en infrastructures pour les alimenter seront à financer malgré tout.
Et pourquoi donner la priorité à ces nombreux centres de données avant l'équipement des villes en forte croissance ?
Se comporter comme des macaques qui singent les USA, c'est courir à notre perte.
D'ailleurs, n'est-ce pas leur stratégie pour nous détruire ?
1995-2000 : Les autoroutes de l'information
2000-2008 : les véhicules d'investissement
2010-2019 : taux d'intérêt à zéro
2020-2021 : COVID
2020-2026 : les datas centers

https://www.lemonde.fr/pixels/articl...5_4408996.html
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 8:33
Il risque d'y avoir un accès à 2 vitesses aussi bien pour l'IA que pour l'énergie.

Si l'électricité devient une source rare, qui pourra payer le plus pour celle-ci et qui y aura donc accès ?
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 8:58
Citation Envoyé par Christophe Voir le message
Il risque d'y avoir un accès à 2 vitesses aussi bien pour l'IA que pour l'énergie.

Si l'électricité devient une source rare, qui pourra payer le plus pour celle-ci et qui y aura donc accès ?
les pays qui auront de l'énergie déjà, les usa, la Russie, la chine par exemple.
l’Europe est déjà dans la seconde zone, elle achète a prix fort ce que le reste du monde veut bien lui donner, rendant au passage toute industrie non viable par ce cout prohibitif.
L'europe subit bien plus les sanctions contre la russie que l'inverse.

Ensuite ce sera logiquement priorité a ce qui dégage le plus de marge. Si la facture du citoyen lambda marge peu alors oui il sera le dernier servie.

Donc le citoyen européen sera à la fin de la chaine alimentaire
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 9:58
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
les pays qui auront de l'énergie déjà, les usa, la Russie, la chine par exemple.
l’Europe est déjà dans la seconde zone, elle achète a prix fort ce que le reste du monde veut bien lui donner, rendant au passage toute industrie non viable par ce cout prohibitif.
...:
Il y a actuellement trop d'énergie produite par l'Allemagne qui nous la refile, production issue des éoliennes du nord, ce qui a déjà eu lieu par le passé, c'est la Pologne qui a subi le surcroît d'énergie.

Le plus gros problème du réseau européen, et des autres je suppose, je ne sais pas si d'autres pays ont trouvé une meilleure solution, est que la consommation doit être identique à la production sinon il y a une chute de tension en cas de faiblesse de production et des délestages en cas de surproduction.

Aujourd'hui les allemands nous ont imposé un coût d'énergie uniforme quelque soit le mode de production, soit disant pour éviter la concurrence déloyale du nucléaire français, car eux se fournissaient en Russie pour le gaz, pour une nation qui a une balance commerciale toujours largement positive, c'est fort de café, ce qui a entraîné l'envol du coût au début de la coupure des gazoducs Nordstream. L'Espagne et le Portugal, d'autres aussi, je crois, ont appliqué un tarif national pour sauvegarder leurs entreprises.

Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 10:10
Citation Envoyé par pascalbaudry Voir le message
Il y a actuellement trop d'énergie produite par l'Allemagne qui nous la refile, production issue des éoliennes du nord, ce qui a déjà eu lieu par le passé, c'est la Pologne qui a subi le surcroît d'énergie.

Le plus gros problème du réseau européen, et des autres je suppose, je ne sais pas si d'autres pays ont trouvé une meilleure solution, est que la consommation doit être identique à la production sinon il y a une chute de tension en cas de faiblesse de production et des délestages en cas de surproduction.

Aujourd'hui les allemands nous ont imposé un coût d'énergie uniforme quelque soit le mode de production, soit disant pour éviter la concurrence déloyale du nucléaire français, car eux se fournissaient en Russie pour le gaz, pour une nation qui a une balance commerciale toujours largement positive, c'est fort de café, ce qui a entraîné l'envol du coût au début de la coupure des gazoducs Nordstream. L'Espagne et le Portugal, d'autres aussi, je crois, ont appliqué un tarif national pour sauvegarder leurs entreprises.

Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
il y'a ce qui est possible de faire, et il y'a la situation actuel (et qui va le rester longtemps).
Oui comme vous dites l’Europe et la france a du potentiel pour améliorer la situation. Mais es ce que la france va le faire ? es ce que le prix de l'électricité va baisser ? je n'ai vu aucun projet allant dans ce sens. Déja la relance du nucléaire en France est très compliqué, plus aucun talents sur le marché...
au mieux se sera une promesse de campagne d'un partis politique en 2027.
Pendant ce temps les entreprises sont en train de crever (et licencie), ou alors se cassent aux usa la ou l'énergie et 2 fois moins cher.

On reste toujours sur du potentiel théorique, oui l’Europe peut produire de l’électricité à bas cout (pour le gaz et le pétrole c'est plus compliqué, gaz très importante pour l'industrie chimique, voir BASF qui se casse aux usa)
Je rappelle que BASF à plus d'un siecle, elle a survécut a 2 guerre a mondiale, la crise économique en europe de 2025 est visiblement plus dur pour elle que celle de 2008 ou la défaite d'Hitler.
J'ai vu passer un article sur duralex y'a pas longtemps, je ne vois pas a quel moment quelqu'un de sérieux peut y croire, le cout en électricité et tels que faire du verre en France est impossible (sans droit de douane).
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