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Mustafa Suleyman, PDG de Microsoft AI, veut que les membres de son équipe travaillent au bureau quatre jours par semaine dans des espaces ouverts,
Une politique qui suscite des réactions contrastées

Le , par Mathis Lucas

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Microsoft a appelé ses employés à retourner au bureau pendant trois jours par semaine. La firme de Redmond affirme que le travail en présentiel rassemble les équipes pour améliorer la productivité et renforce la culture d'entreprise. Le PDG de Microsoft AI, Mustafa Suleyman, trouve toutefois que les trois jours ne sont pas suffisants. Contrairement au reste de l'entreprise, il soumet son équipe à des règles plus strictes ; il exige qu'ils retournent au bureau quatre jours par semaine et travaillent dans des « espaces ouverts » pour favoriser la collaboration. Sa politique a suscité un débat au sein de Microsoft et de la communauté des ingénieurs en général.

Mustafa Suleyman a clairement exprimé sa conviction quant à l'importance de favoriser une culture de travail en présentiel forte, déclarant : « nous avons défragmenté notre culture et essayé de nous concentrer ». Cet engagement se reflète dans l'annonce de Microsoft concernant le retour obligatoire au bureau (RTO), qui exige que la plupart des employés soient présents sur place au moins trois jours par semaine, à compter du 26 janvier 2026.

« Nous avons examiné la façon dont nos équipes travaillent le mieux et les données sont claires : lorsque les gens travaillent ensemble en personne plus souvent, ils s'épanouissent. Dans cette optique, nous actualisons nos attentes en matière de travail flexible à trois jours par semaine au bureau », a déclaré Microsoft en septembre 2025. Les données de plusieurs études dépeignent toutefois un tableau plus nuancé que ce que Microsoft a évoqué.


La nouvelle politique s'appliquera dans un premier temps aux personnes vivant à moins de 80 km du campus de Microsoft à Redmond. « Si vous vivez à moins de 80 km d'un bureau Microsoft, vous devrez travailler sur place trois jours par semaine d'ici la fin février 2026 », précise l’entreprise.

Mais les attentes de Mustafa Suleyman envers son équipe sont encore plus strictes, car ses membres sont tenus d'être au bureau au moins quatre jours par semaine s'ils résident à proximité. Selon des mémos internes consultés par Business Insider, toute exception doit être approuvée par un cadre supérieur, qui rend compte directement à Mustafa Suleyman. « Je crois fermement à la culture du travail en présentiel », a déclaré Mustafa Suleyman.

Mustafa Suleyman impose aussi le travail dans les open spaces

Mustafa Suleyman estime que le travail en présentiel est essentiel pour maintenir la cohésion, la rapidité d’innovation et la concentration nécessaires à un domaine aussi compétitif que l’IA. Il a ajouté qu'il n'est pas fan des bureaux traditionnels avec des portes que les employés peuvent garder fermées. Dans l'un de ses bureaux, Mustafa Suleyman dit avoir créé des « quartiers » avec 20 à 30 espaces ouverts placés relativement près les uns des autres.

« C'est beaucoup mieux pour la collaboration. Tout le monde peut voir tous les autres qui sont présents. On ressent l'effervescence, comme s'il y avait une réelle intensité dans cet endroit, et cela crée beaucoup plus, comme une collaboration informelle. C'est tellement mieux », a déclaré Mustafa Suleyman.

Cette décision a suscité des réactions contrastées. Certains saluent la volonté de renforcer la dynamique d’équipe, tandis que d’autres dénoncent une mesure trop stricte, contraire aux attentes actuelles en matière de flexibilité. L’open space, souvent critiqué pour son bruit et son manque d’intimité, divise également. Certains y voient le signe d’un retour plus autoritaire au travail de bureau dans la tech, après des années d’adaptation au télétravail.

Microsoft laisse les décisions relatives au retour au bureau et à l'aménagement des bureaux à la discrétion des différentes divisions ou équipes. L'équipe chargée des affaires générales, externes et juridiques de l'entreprise, par exemple, travaille au moins quatre jours par semaine au bureau depuis environ un an.

D'autres équipes travaillant sur l'IA ont des directives moins strictes. Par exemple, la division Cloud + AI de Scott Guthrie, cadre supérieur, n'a pas de directives ou de considérations spécifiques à l'organisation en matière de retour au bureau. De même, le groupe Core AI de Jay Parikh appliquera la directive de trois jours par semaine à tous les bureaux en février 2026, à l'exception de GitHub, selon les documents internes examinés par Business Insider.

Mustafa Suleyman a également un penchant pour la Silicon Valley. Il partage son temps entre la Silicon Valley et Seattle, mais il a déclaré que la plupart de son équipe se trouve dans la Silicon Valley plutôt qu'au siège de Microsoft à Redmond. « Il y a une densité de talents énorme ici. C'est l'endroit idéal », ajoute-t-il.

Les employés sont-ils plus productifs au bureau qu’en télétravail ?

Ces développements font suite à de précédents rapports qui remettent en question le positionnement des employeurs selon lequel les employés sont plus productifs au bureau. Dans bien de pays au monde, la journée de travail dure généralement 8 heures. Pour un employé de bureau, on arrive au lieu de service, s’installe sur un siège devant un ordinateur et se lance dans ses activités. Mais, lesquelles ? De quoi s’agit-il dans la réalité ?

De « 8 heures de travail » ou « 8 heures au travail » ? En d’autres termes, pour combien de temps les travailleurs sont-ils productifs sur une journée de travail ? Dans une publication parue en 2017, Invitation Digital Ltd, une entreprise de marketing basée au Royaume-Uni, répond aux questions.

L’étude d’Invitation Digital a porté sur près de 2000 (1989 pour être exact) employés de bureau (à temps plein) âgés de plus de 18 ans et disséminés sur l’ensemble du territoire du Royaume-Uni. En réponse à la question de savoir s’ils se considèrent productifs tout au long d’une journée de travail, la grande majorité (soit 79 %) avait répondu non. D’après les résultats de l’étude, seul le cinquième (donc les 21 % restants) a répondu par l’affirmative.

Le sondage avait ensuite révélé que la durée moyenne de productivité sur le lieu de service est de 2 h 53 min, soit moins de 3 h. D’après l’enquête, si les travailleurs se retrouvaient avec moins de 3 h de productivité sur une journée de travail, c’est parce qu’ils étaient la plupart du temps distraits par des activités comme :

  • surfer sur les réseaux sociaux : 47 % (des répondants au sondage) ;
  • lire les sites Web d'actualités : 45 % ;
  • discuter des activités en dehors du travail avec des collègues : 38 % ;
  • préparation de boissons chaudes : 31 % ;
  • pauses cigarette : 28 % ;
  • messagerie texte et messagerie instantanée : 27 % ;
  • manger par petits bouts : 25 % ;
  • faire de la nourriture au bureau – 24 % ;
  • téléphoner à son partenaire/à ses amis : 24 % ;
  • recherche d'un nouvel emploi : 19 %.


En somme, la liste ci-dessus correspond à un ensemble de facteurs aisément applicables à la situation de tiers en télétravail. De plus, 87 % des participants à une étude de Microsoft disent être plus productifs en télétravail. La publication du géant technologique fait suite à une étude d’une équipe de l’université du Texas qui souligne que le travail à distance a zéro impact négatif sur la productivité des travailleurs. Ce serait même plutôt le contraire.

L'étude de l'université du Texas porte sur des données d’un logiciel fourni par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d'étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l'entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l'ouragan Harvey.

La destruction des bureaux a obligé les employés à travailler à distance pendant une longue période. L'étude a examiné les données numériques des employés (le nombre total d'heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l'utilisation du clavier par minute active, l'utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d'erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l'ouragan Harvey.

Les chercheurs ont constaté que, bien que l'utilisation totale des ordinateurs ait diminué pendant l'ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d'avant l'ouragan. Cela suggère...
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 13/11/2025 à 17:55
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
J'adore ces réactions de "bien-pensants hypocrites": "Mais pourquoi un mec ne sachant ni lire, ni écrire, ni compter, ne pourrait pas être "ingénieur en chef" à la Nasa ou dans la conception d'une centrale nucléaire?"

Un handicapé a parfaitement le droit de travailler dans une activité qui est compatible avec ses capacités!

Une entreprise n'a pas pour mission de s'adapter à des candidats qui n'ont pas le niveau du poste à pourvoir... C'est au candidat de prouver qu'il répond aux exigences du poste à pourvoir.


J'ai passé les 8 dernières années de ma vie professionnelle en télétravail complet en donnant pleine satisfaction. Je suis moi-même handicapé moteur (fracture de la colonne vertébrale) et pour un travail 100% cérébral je ne vois pas ce qui m'interdirait de travailler comme un valide. Et si c'est en télétravail, tant mieux, cela me fait moins de temps de trajet (3-4h/jour) que j'accomplissais avant d'être en télétravail.

Donc je repose ma question : un handicapé n'a pas le droit de travailler comme un valide ?
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 13/11/2025 à 18:09
En dehors de prob de handicap, je trouve que le télétravail partiel est une bonne chose aussi bien pour l'employeur que pour l'employé.
L'employeur peut avoir moins de surface de bureau, vu que tout le monde n'est pas là en même temps. L'employé peut gérer sa journée tant que le travail est fait et ne se tape pas les transports.
Une partie en présentiel permet une cohésion d'équipe plus difficile en distanciel complet.

Pour le cas des handicap, c'est également gagnant-gagnant, l'employeur n'a pas besoin d'adapter le poste de travail au bureau, et l'employé ne se tape pas les difficultés de transports augmentés de par son handicap.
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