Un article publié par le MIT sloan school of management révèle qu’environ 92 % des grandes entreprises rentabilisent leurs investissements dans l'intelligence artificielle. L’article s’intéresse aux conditions nécessaires pour que les startups et les petites entreprises rentabilisent leurs investissements dans l’intelligence artificielle (IA). Il se base sur une enquête menée auprès de 160 entreprises en Corée du Sud, qui montre que l’adoption de l’IA doit être suffisamment intensive pour avoir un impact positif sur la croissance du chiffre d’affaires.
Il faut utiliser au moins un quart des outils d’IA disponibles pour atteindre ce seuil. L’article souligne également que les entreprises doivent être patientes, car il faut du temps pour développer et intégrer les technologies d’IA. Il met en avant le lien direct entre l’IA et les produits et services des startups, qui implique des défis et des opportunités spécifiques.
L’article du MIT sloan révèle que ces entreprises doivent investir fortement dans l’IA pour en tirer des bénéfices, car une adoption faible n’a pas d’effet sur la croissance du chiffre d’affaires. Il faut utiliser au moins 25 % des outils d’IA disponibles pour voir une augmentation significative des taux de croissance. L’article indique aussi que les entreprises doivent patienter plusieurs années avant de constater des gains, parce que le développement et l’intégration de l’IA prennent du temps. Il souligne enfin que l’IA est directement liée aux produits et services des startups, ce qui pose des défis et des opportunités spécifiques.
Dans un message partagé par Sundar Pichai, PDG d'Alphabet et de Google, ce dernier déclare que les groupes combinés « accéléreront de manière notable nos progrès en matière d'IA ».
Demis Hassabis, PDG de DeepMind, sera le PDG de Google DeepMind, où Pichai déclare qu'il « dirigera le développement de nos systèmes d'IA généraux les plus capables et les plus responsables ». Par ailleurs, Jeff Dean, ancien vice-président senior de Google Research and Health et cofondateur de l'équipe Brain, prendra la direction de Google Research et de Google DeepMind en tant que responsable des recherches scientifiques en chef.
The phenomenal teams from Google Research’s Brain and @DeepMind have made many of the seminal research advances that underpin modern AI, from Deep RL to Transformers. Now we’re joining forces as a single unit, Google DeepMind, which I’m thrilled to lead! https://t.co/n2cpn91AOl
— Demis Hassabis (@demishassabis) April 20, 2023
Dans la course à l’intelligence artificielle (IA) générative entre Google et Microsoft, les deux entreprises ont lancé des chatbots malgré les préoccupations éthiques de leurs employés. Ces chatbots, qui utilisent une technologie puissante pour créer du contenu à partir de données, pourraient être la prochaine grande innovation de l’industrie technologique.
Google en concurrence avec Microsoft dans la course à l'IA
Ces entreprises auraient été poussées à prendre des risques par le succès du chatbot développé par OpenAI, une start-up partenaire de Microsoft, qui a attiré 100 millions d’utilisateurs en un mois. Toutefois, selon certains analystes, les entreprises ont négligé les lignes directrices éthiques qu’elles avaient établies pour éviter que leur technologie ne cause des problèmes sociétaux, comme la désinformation ou la dégradation de la pensée critique.
Un article du New York Times décrit les tensions internes chez Google autour du lancement d’un chatbot d’intelligence artificielle (IA) nommé Bard. Il montre que le directeur général de Google, Sundar Pichai, a fait pression pour que l’IA de Google soit rendue publique, malgré les préoccupations éthiques et sécuritaires exprimées par certains employés.
Il révèle que Jen Gennai, la directrice du groupe « Innovation responsable » de Google, a modifié un document qui recommandait de bloquer la diffusion de Bard, en minimisant les risques liés au chatbot. Il indique que Bard a été lancé en mars, malgré les avertissements de deux employés qui ont tenté de l’empêcher. Il souligne que Bard pourrait générer des déclarations inexactes et dangereuses, blesser les utilisateurs qui s’attachent émotionnellement à lui et permettre un harcèlement de masse en ligne.
« Ensemble, en étroite collaboration avec nos fantastiques collègues des différents domaines de produits de Google, nous avons une réelle opportunité de proposer des recherches et des produits d'IA qui améliorent considérablement la vie de milliards de personnes, transforment les industries, font progresser la science et servent diverses communautés », écrit Hassabis dans une note adressée aux employés.
« En créant Google DeepMind, je pense que nous pouvons atteindre cet avenir plus rapidement. Construire une IA de plus en plus performante et générale, en toute sécurité et de manière responsable, exige que nous résolvions certains des défis scientifiques et techniques les plus difficiles de notre époque ».
En 2021, DeepMind aurait perdu sa tentative d'obtenir plus d'indépendance vis-à-vis de Google, le géant de la technologie ayant commencé à pousser DeepMind à commercialiser son travail. Toutefois, à mesure que Google s'enfonce dans l'industrie de l'IA, il est probable qu'il souhaite combiner ses équipes de recherche pour renforcer ses efforts.
Google veut accélérer ses progrès en matière d’IA en fusionnant ses deux équipes de recherche les plus avancées dans un nouveau groupe appelé Google DeepMind. Ce groupe vise à développer l’IA générale, c’est-à-dire une IA capable de réaliser n’importe quelle tâche intellectuelle humaine, tout en respectant des principes éthiques et de sécurité.
Source : Google
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Que pensez-vous de l'idée de Google de fusionner DeepMind et son équipe Brain de Google pour en faire Google DeepMind ? Bonne ou mauvaise idée ? Quel intérêt selon vous ?
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