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L'IA va-t-elle entraîner une nouvelle révolution industrielle ? Certains pensent qu'elle va détruire mais aussi créer des emplois
S'appuyant entre autres sur ce que nous enseigne l'histoire

Le , par Stéphane le calme

7PARTAGES

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Avec toutes les incroyables avancées récentes de l'IA, nombreux sont ceux qui pensent qu'un jour l'IA pourra remplacer presque toutes les formes de travail. Pour d’autres, à l’instar de la révolution industrielle, l’IA va transformer les emplois et en créer de nouveaux.

Oui, l'IA va va conduire à la fin du travail comme on le connaît

Le premier groupe est pessimiste. Pour lui, l'IA va se faufiler dans presque toutes les couches de métiers, les rendant obsolètes. Pour justifier leurs points de vue, ils s'appuient sur les avancées technologiques qui ont eu lieu au cours de ces dernières années et des remaniements effectués dans les entreprises. Ils brandissent également certaines études qui semblent aller dans leur sens.

Près d'un emploi sur deux à « haut risque » d'être automatisé

Fin 2013, une étude universitaire d’Oxford a prédit que 47 pour cent des emplois américains sont à « haut risque » d’être automatisés au cours des 20 prochaines années. L’étude portait sur 702 professions. Elle était basée sur les données du ministère du Travail, et a permis d’attribuer une probabilité d’automatisation à chacune de ces professions.

Selon l’étude d’Oxford et d’autres recherches, si tous les emplois semblent être menacés, les impacts varient considérablement selon l’industrie. Ainsi, dans les industries où l’interaction humaine est essentielle, l’automatisation menace moins d’emplois qu'elle ne le fait sur le marché du travail dans son ensemble. C’est le cas par exemple des soins de santé. D’autre part, les métiers de chauffeurs de taxi et de camion pourraient faire face à un avenir sombre étant donné les progrès récents dans les voitures autonomes.

Les IA génératives

Nous pouvons aussi citer les prouesses dans les IA génératives, comme DALL-E et ChatGPT. La première permet de générer des images à partir d'une commande textuelle. La deuxième permet de générer du texte (voire même des lignes de code). Les IA génératives suscitent déjà la controverse dans plusieurs cercles (artistes, écoles, scientifiques, santé mentale, etc.). Le média Cnet teste d'ailleurs ChatGPT depuis novembre pour générer une vague d'articles explicatifs financiers.


L'emploi de l'IA au sein de l'entreprise

Des employeurs ont fait appel à des systèmes de recrutement s'appuyant sur l'intelligence artificielle. Conçu par la société de technologie de recrutement HireVue, le système utilise des caméras d’ordinateur ou de téléphone portable des candidats pour analyser leurs mouvements faciaux, leur choix de mots et leur voix avant de les classer par rapport à d’autres candidats sur la base d’un score « d’employabilité » généré automatiquement.

Selon le Washington Post, les « évaluations appuyées par l'IA » de HireVue sont devenues si omniprésentes dans certains secteurs, notamment l'hôtellerie et la finance, que les universités s'efforcent de former les étudiants à la recherche des meilleurs résultats. Plus de 100 employeurs utilisent désormais le système, y compris Hilton, Unilever et Goldman Sachs, et plus d'un million de demandeurs d'emploi ont été analysés.

McDonald's a commencé à tester son tout premier restaurant robotisé au Texas, suscitant à la fois débat et intrigue. À Fort Worth, au Texas, la succursale est entièrement automatisée et ne nécessite aucun contact humain pour récupérer votre commande et vous donner votre repas. Les clients peuvent utiliser des écrans pour commander et vont récupérer la commande grâce à une machine.


Certains veulent tirer les leçons du passé

Il est certain que la technologie de l’IA s'attaquera aux emplois. La destruction et la création d’emplois sont une caractéristique définissant la révolution industrielle. Moins certain est le type de nouveaux emplois - et combien - qui prendront leur place.

Certains chercheurs divisent la révolution industrielle en trois étapes : la vapeur, qui a commencé vers 1770 ; l’électricité, en 1870 ; et l’information en 1950. Pensez à l’industrie automobile qui remplace le commerce des calèches au début du 20e siècle, ou aux services informatiques qui supplantent les secrétariats ces dernières décennies. Dans tous ces cas, certaines personnes sont laissées pour compte. Les nouveaux emplois peuvent être très différents par nature, nécessitant des compétences nouvelles et peut-être une réinstallation, comme partir de la ferme pour s'installer en ville lors de la première révolution industrielle.

Alors que les actions des entreprises impliquées dans l’industrie de l’IA ont grimpé en flèche, les préoccupations concernant la sécurité de l’emploi ont augmenté. L’IA trouve sa place dans tous les aspects de la vie, des chatbots à la chirurgie en passant par les drones de combat. L’IA était au centre des conflits de travail les plus médiatisés de cette année, impliquant des industries aussi diverses que les constructeurs automobiles de Detroit et les scénaristes d’Hollywood.

Les progrès de la technologie de l’IA sont rapides, certains prédisant la « singularité » - le point théorique où les machines évoluent au-delà du contrôle humain - qui arriverait dans quelques années. Si c’est vrai, les pertes d’emplois seraient le moindre des soucis. « Atténuer le risque d’extinction par l’IA devrait être une priorité mondiale aux côtés d’autres risques à l’échelle de la société tels que les pandémies et la guerre nucléaire », ont écrit cette année dans une lettre ouverte un groupe de dirigeants de l’industrie, de technologues et d’universitaires.

Entre-temps, la troisième révolution industrielle a sonné le glas des standardistes, des compositeurs de journaux et de presque tous ceux dont le travail pouvait être effectué par ordinateur. Ces emplois perdus ont été remplacés, en grande partie. L’essor de l’informatique personnelle et d’Internet a directement entraîné la perte de 3,5 millions d’emplois aux États-Unis depuis 1980, selon le McKinsey Global Institute en 2018. Dans le même temps, les nouvelles technologies ont créé 19 millions de nouveaux emplois.

Pour l’avenir, McKinsey Global Institute estime que les progrès technologiques pourraient contraindre jusqu’à 375 millions de travailleurs dans le monde, sur un total de 2,7 milliards, à changer de métier d’ici 2030.

Une enquête menée par LinkedIn pour le Forum économique mondial donne des indications sur l'origine potentielle de la croissance de l'emploi. Parmi les cinq domaines d’emploi connaissant la croissance la plus rapide entre 2018 et 2022, tous sauf un impliquent des compétences relationnelles : ventes et engagement client ; ressources humaines et acquisition de talents; marketing et communications; partenariats et alliances. L'autre : la technologie et l'informatique. Même les robots auront besoin de leurs maîtres humains.


...qui a eu son lot de réfractaires

Considérons la première révolution industrielle, où les mortels ont façonné leurs propres machines rudimentaires. Fonctionnant sur le charbon bon marché et abondant de la Grande-Bretagne et manœuvrés par sa main-d’œuvre non qualifiée bon marché et abondante, les machines à vapeur ont alimenté les trains, les navires et les usines. Le Royaume-Uni est devenu une puissance manufacturière. Tout le monde n’a pas accueilli favorablement la concurrence mécanique. Une affiche « recherchés » de janvier 1812, à Nottingham, en Angleterre, offre une récompense de 200 livres pour des informations sur des hommes masqués qui ont fait irruption dans un atelier local et « brisé et détruit cinq cadres à bas (machines à tricoter mécaniques) ».

Les vandales étaient des Luddites, des artisans du textile qui ont mené une campagne de destruction contre la fabrication entre 1811 et 1817. Ils n’étaient pas tant opposés aux machines qu’à un système d’usine qui ne valorisait plus leur expertise. Le bris de machines était une forme précoce d’action syndicale, « la négociation collective par "émeute" », comme l’a dit l’historien Eric Hobsbawm. C’était un précurseur de nombreux conflits de travail à venir. La deuxième révolution industrielle, lancée par l’achèvement du chemin de fer transcontinental en 1869, a propulsé les États-Unis à la domination mondiale. Des percées telles que l’électricité, la production de masse et la société ont transformé le monde avec des merveilles comme les voitures, les avions, les réfrigérateurs et les radios. Ces avancées ont également suscité une réaction de la part des personnes dont les emplois étaient menacés.

Conclusion

Michael Chui de McKinsey Global suggère que les gens ne seront pas tant remplacés par la technologie à l’avenir, mais plutôt qu’ils s’associeront plus profondément avec elle. « Nous sommes presque tous des cyborgs de nos jours, dans un certain sens », a-t-il déclaré, en désignant les écouteurs qu'il portait lors d'une discussion sur Zoom.

Dans L’Iliade, il y a 28 siècles, Homère décrit des « esclaves » robotiques fabriqués par le dieu Héphaïstos. Chui ne s’attend pas à ce que des robots humanoïdes, comme les créations d’Homère, « descendent et fassent tout ce que nous faisions autrefois ».

« Pour la plupart d'entre nous », dit-il, « ce sont des parties de notre travail que les machines vont réellement prendre en charge ».

Chaque vague de la révolution industrielle a apporté une plus grande prospérité (même si elle n’a pas été partagée également) des progrès dans les domaines de la science et de la médecine, des produits moins chers et un monde plus connecté. La vague de l’IA pourrait même faire plus.

« Je l'ai décrit comme nous donnant des super pouvoirs, et je pense que c'est vrai », dit Chui.

Sources : archives nationales anglaises, Libcom, McKinsey

Et vous ?

L'IA est-elle, selon vous un véritable destructeur d'emplois ? Pourquoi ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de l’IA pour les travailleurs et les employeurs ?
Quelles sont les compétences et les qualifications nécessaires pour s’adapter aux nouveaux emplois créés par l’IA ?
Quel est le rôle des gouvernements, des syndicats, des organisations internationales, pour réguler et encadrer le développement de l’IA ?

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 15:58
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
L'IA va faire très mal à la caste des employés de bureau. Idem chez les devs, tous ne survivront pas même s'ils ne vont pas disparaître, loin de là. Par contre, les boulangers, carreleurs, maçons,plombiers n'ont a priori pas trop de souci à se faire.
Au que si ils ont a craindre car:
qui va acheter son pain et pâtisserie en boulangerie ?
Qui a les moyens de se payer les services d'un carreleur/macon/plombier ?
Qui va acheter les voitures électrique à plus de 30000€ ?

réponse: les csp+ qui font des métiers de bureaux pas les smicards.

les smicards achetent des vielles voiture d'occasion, font eux meme leurs travaux car pas les moyens de se payer un professionnel et achete leurs pains et gâteaux à lidl/autre grande surface discount et vivent dans des logements sociaux car ne peuvent pas se payer eux même un loyer sur le marché privé.

L'europe est le 1er pole de commerce dans le monde, bien loin devant les usa/chine/inde.
C'est grâce aux "gros" salaires qu'on peut se payer les produits chinois/indiens et des produits/prestations national (plombiers, boulanger...), si plus de gros salaire c'est le marché mondial qui va s'effondrer et le plombier va avoir bien moins client donc chute de son chiffre d'affaire et la fin va s'appauvrir comme tous le monde.

d'ailleurs si demain je suis au chômage j'aurais le temps de poser moi même mon carrelage et de fabriquer mon propre pain.
mais si je suis au chômage, de toute façon je vais pas dépenser de l'argent dans ces futilités, je vais bloquer mon épargne et dépenser le moins possible et donc créer une récession qui va rien arranger.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 15:43
L'IA va faire très mal à la caste des employés de bureau. Idem chez les devs, tous ne survivront pas même s'ils ne vont pas disparaître, loin de là. Par contre, les boulangers, carreleurs, maçons,plombiers n'ont a priori pas trop de souci à se faire.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 06/02/2024 à 8:05
Citation Envoyé par petitours Voir le message
oui apprécier ne rien faire est un beau fantasme sauf que au delà de ça il y a le sens même de la vie qui est sur la balance.
J'observe une transformation intéressante chez mes parents, plus si jeunes retraités.
Les deux étaient très fiers de leur travail et de ce qu'ils "apportaient au monde" (plus ou moins grand suivant le cas).
Ils ne travaillent plus et ils sont encore plus fiers de leur vie, leurs loisirs apportent encore plus au monde d'après eux.
Ils ne travaillent plus mais leur vie a encore plus de sens pour eux (parce qu'ils choisissent ce qu'ils apportent).

Si demain je n'ai plus besoin d'être salarié pour vivre je ne m'arrêterais pas pour autant de travailler, mais je choisirais mes travaux (parce que je me disperserais surement plus qu'aujourd'hui).
Et je pense que ma vie aurait encore plus de sens pour moi.

Et je peux te présenter un paquets de caissiers, de femmes de ménage, d'opérateurs, de transporteurs dont le sens de la vie aujourd'hui est de se buter au travail pour espérer donner une vie digne à leurs enfants.
Je met ma main à couper que ces personnes auraient le sentiment que leur vie a 1000 fois plus de sens s'ils avaient les moyens de choisir leur travail. Et certains feraient le même travail, pas de la même façon, pas pour les mêmes personnes.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 03/06/2024 à 14:51
les clients qui paient les journaux, veulent des articles de qualités (sans faute, écrit de manière clair et concis sans blabla a rallonge et neutre politiquement), ca l'ia pourra le fournir.

par contre ceux qui paient veulent aussi une info vrai, le métier de journaliste doit évoluer sur cette voie, la rédaction d'article n'a pas vraiment de valeur, la vérification des faits par contre me semble importante !

Je vois pas l’intérêt de lire des articles qui raconte n'importe quoi, un site me ferait le coup, après 2-3 fois de fakenews je ne vais plus sur ce site. Cela fait longtemps que j'ai déserté tf1/bfm/cnews/lci pour cette raison.

A l'aube des élections, je liste tous les journaux qui font des articles sur "les danger de l’extrême droite" sans parler des autres partis politique, arte par exemple c'est terminé pour moi, c'est devenu une chaine de propagande de gauche et pro europe et plus du tous informative. J'évite les journaux orienté extrême droite du style Valeurs actuelle, c'est pas pour tomber dans le travers inverse. Ceux qui font que des articles pour dire que l'UE c'est bien c'est parfait, ne valent pas mieux que ceux qui écrivent H24 que l’Europe faut la quitter.
Chacun prêche sa paroisse en mentant sur les chiffres ou bien en oublient de donner ceux qu vont pas dans leurs sens.

vérifier des données/chiffres, vérifier l’authenticité d'une photo, en cas d'erreur découverte après publication mettre à jours l'article et prévenir les lecteurs.

Le mieux c'est les articles sur les sondages, je suis sur que je peux obtenir un sondage pour dire que 51% des français voudrait voudrait exterminer tous les vieux et handicapés pour réduire la dette. suffit de tourner bien comme il faut les questions, voir de poser des questions qui n'ont rien à voir et de bien choisir les répondants et d'en choisir peu (10 personnes par exemple).
Ca me fait un gros titre putaclic pour la journée, la méthode du sondage osef. en réalité c'est un sondage poser sur le forum 18-25 dans le topic troll et 200 personnes y ont répondu à la question: "doit on tout faire ce qui est possible de faire pour réduire la dette sans impacter les jeunes en bonne santé ?"

En ce moment, je recommande le journal Elucid, pour l'instant je ne suis pas déçu par le sérieux de leurs travail de qualité, que jamais une IA ne pourra faire !
la section économie est irréprochable, un exemple
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 01/10/2024 à 11:47
Luis von Ahn est convaincu que « l'IA surpassera les humains à l'avenir ».
J'espère aussi, qu'ils nous foutent la paix. On les colle dans une fusée et direction Mars. La bas ils pourront jouer à Matrix autant de temps qu'ils veulent pendant que nous on réparera la planète et nos sociétés.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 03/10/2024 à 6:18
Les produits d'une entreprise seront beaucoup moins chers à réaliser justement grâce à l'IA, c'est la variable qui manque à ton équation
Les produits seront mois chers à réaliser, mais qui dit que les entreprises vont réduire les prix, leur but étant d'augmenter leur profit (avec ou sans IA d'ailleurs).
D'autre part, l'IA a un cout : chatGPT coute 700000 $ par jour en frais de fonctionnement, et plus l'usage va augmenter, plus son cout également, et ceci de façon exponentielle vu les ressources nécessaires.

mais cette perte de privilège pour certains sera l'essor d'un monde meilleur pour tout le monde.
Si ça pouvait être vrai, mais j'en doute.

Je pense qu'il va y avoir une bulle, comme la bulle Internet. Mais l'IA restera. Le revenu universel, je n'y crois pas à brève échéance surtout vu la finance des états et la mondialisation.
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 13/02/2024 à 13:41
L'IA est surtout une bonne excuse pour licencier sans avouer que l'entreprise connait des difficultés, très vrai actuellement dans la tech américaine.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 02/10/2024 à 19:25
Si l'IA remplace des emplois de façon massive, il va falloir m'expliquer comment les consommateurs vont acheter les produits faits via l'IA sans avoir de travail et donc de revenu.

Le revenu universel devra bien être payé par quelqu'un, et du coup par qui ? Les entreprises ? qui répercuteront cette charge sur leur prix et du coup les bénéficiaires de revenu universel n'auront pas les moyens.

Que l'IA devienne un outil, pourquoi pas, mais à quoi bon augmenter les performances si on surproduit dans un monde en récession.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/11/2024 à 9:41
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Jamie Dimon : l'IA conduira à une semaine de travail de 3,5 jours et la prochaine génération d'employés vivra jusqu'à 100 ans,
[...]
« La technologie a toujours remplacé les emplois. Vos enfants vivront jusqu'à 100 ans et n'auront pas de cancer grâce à la technologie, et littéralement, ils travailleront probablement trois jours et demi par semaine. »
Il semble se concentrer sur les employés de bureau, oubliant complètement les manutentionnaires et autres métiers de proximité.
Il oublie en même temps que ceux dont ils parlent ont une mortalité peu impactée par les conditions de travail.
Comment va-t-il augmenter l'espérance de vie de nos "consommables" ? 1/4 des plus pauvres n'atteignent pas l'âge de la retraite en France
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/02/2024 à 22:45
Perso, j'ai hâte de me faire remplacer. Ca voudrait dire qu'une majorité de gens se serait fait remplacé, et la mise en place d'un revenu de base ne serait alors plus une option mais un besoin sociétal pour éviter la guerre civile.
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