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Le chatbot IA GPT-4 surpasse les étudiants en matière de compétences linguistiques, redéfinissant ainsi l'avenir de l'éducation
D'après une étude de l'Université de Passau

Le , par Anthony

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5  0 
Des chercheurs de l'université de Passau ont fait une découverte importante, révélant qu'un chatbot, en l'occurrence GPT-4, a surpassé des étudiants en matière de maîtrise de la langue. Loin d'être un scénario fictif, ce développement représente un véritable changement dans les capacités de l'intelligence artificielle dans le domaine de l'écriture. Cette découverte remet en question les perceptions existantes et suggère la nécessité de réévaluer les rôles de l'éducation et de la technologie dans le développement des compétences linguistiques.

Revenons un peu en arrière. Au début de l'année 2023, ChatGPT-3.5 s'est essayé à l'Abitur bavarois, un examen difficile de l'enseignement secondaire allemand, et n'a pas tout à fait réussi. Six mois plus tard, son successeur, ChatGPT-4, passe non seulement le test, mais obtient des résultats impressionnants. Ce bond en avant a éveillé la curiosité de l'université de Passau et a donné lieu à une étude novatrice.

L'étude publiée dans "Scientific Reports", une revue de Nature, met en lumière l'évolution des compétences de l'IA en matière de rédaction d'essais. Face à des textes rédigés par des étudiants, les prouesses de l'IA en matière de maîtrise de la langue sont indéniables. Les chercheurs, dirigés par le professeur Steffen Herbold, ont été surpris par la grande différence de qualité. Il s'agit d'un appel au système éducatif pour qu'il adopte ces nouveaux outils.

"Les modèles d'IA génèrent des essais argumentatifs de bien meilleure qualité que les utilisateurs d'un forum en ligne de rédaction d'essais fréquenté par des lycéens allemands, et ce pour tous les critères de notre grille d'évaluation", peut-on lire dans l'étude.

https://youtu.be/G1wPNGH9bnQ

Mais il ne s'agit pas seulement d'opposer l'IA à l'homme. L'étude, fruit d'une collaboration entre des informaticiens, des linguistes et des experts en éducation, vise à préparer les éducateurs à un avenir où l'IA sera omniprésente. Sous la direction d'Ute Heuer, didacticienne en informatique, l'équipe a même organisé un cours de formation pour les enseignants, mêlant technologie et pédagogie.

Dans le cadre d'une expérience pratique, des enseignants, ignorant les origines de l'essai, ont évalué des textes sur la base de critères éducatifs établis. Le résultat ? L'IA, en particulier ChatGPT-4, a obtenu des résultats exceptionnels en matière de maîtrise de la langue, dépassant largement les scores des élèves.

"Les styles d'écriture des humains et des modèles d'IA générative diffèrent considérablement : par exemple, les modèles GPT utilisent davantage de nominalisations et ont une plus grande complexité de phrase (signalant un langage plus complexe, plus "scientifique"), tandis que les étudiants utilisent davantage de constructions modales et épistémiques (qui tendent à transmettre l'attitude du locuteur)", explique l'étude.

Il ne s'agit pas de minimiser les capacités des étudiants, mais plutôt de mettre en évidence les remarquables compétences linguistiques de l'IA. Annette Hautli-Janisz, jeune professeur à l'université de Passau, considère qu'il s'agit là d'un aperçu essentiel de l'évolution des capacités linguistiques de l'IA. L'étude ne se contente pas de mettre en évidence les progrès de l'IA, elle pose également des questions intrigantes sur son impact sur le langage humain.

"Les essais générés par l'IA sont très structurés, ce qui se reflète par exemple dans les débuts identiques des sections finales de tous les essais de ChatGPT ("En conclusion, [...]"). Les phrases initiales de chaque essai sont également très similaires et commencent par une déclaration générale utilisant les principaux concepts des sujets de l'essai", explique l'étude, qui ajoute : "Bien que cela corresponde à la structure générale recherchée pour les essais argumentatifs, il est frappant de voir que les modèles ChatGPT sont si rigides dans la réalisation de cette structure, alors que les essais écrits par des humains sont plus souples dans la représentation de la ligne directrice sur la surface linguistique".

À l'aube d'un avenir où les textes générés par l'IA seront de plus en plus répandus, nous devons nous interroger : Comment cela influencera-t-il notre langage et notre communication ? L'étude de l'université de Passau est plus qu'une comparaison, c'est un regard sur la transformation rapide du paysage de la langue, de la technologie et de l'éducation.

Les conclusions de l'étude de l'université de Passau sont présentées ci-dessous :

[QUOTE]Résumé
ChatGPT et les modèles d'IA générative similaires ont attiré des centaines de millions d'utilisateurs et sont devenus partie intégrante du discours public. Nombreux sont ceux qui pensent que ces modèles vont perturber la société et entraîner des changements significatifs dans le système éducatif et la production d'informations. Jusqu'à présent, cette conviction repose soit sur des témoignages familiers, soit sur des références fournies par les propriétaires des modèles, qui manquent tous deux de rigueur scientifique. Nous évaluons systématiquement la qualité du contenu généré par l'IA au moyen d'une étude à grande échelle comparant des essais argumentatifs d'étudiants rédigés par des humains à ceux générés par ChatGPT. Nous utilisons des essais qui ont été évalués par un grand nombre d'experts humains (enseignants). Nous complétons l'analyse en tenant compte d'un ensemble de caractéristiques linguistiques des essais générés. Nos résultats démontrent que ChatGPT génère des rédactions dont la qualité est jugée supérieure à celle des rédactions rédigées par des humains. Le style d'écriture des modèles d'IA présente des caractéristiques linguistiques différentes de celles des essais rédigés par des humains. La technologie étant facilement accessible, nous pensons que les éducateurs doivent agir immédiatement. Nous devons réinventer les devoirs et développer des concepts d'enseignement qui utilisent ces modèles d'IA de la même manière que les mathématiques utilisent la calculatrice : enseigner d'abord les concepts généraux, puis utiliser les outils d'IA pour libérer du temps pour d'autres objectifs d'apprentissage.

Conclusion
Nos résultats indiquent clairement que la crainte de nombreux professionnels de l'enseignement est justifiée : la manière dont les élèves font leurs devoirs et dont les enseignants les évaluent doit changer dans un monde de modèles d'IA génératifs. Pour les locuteurs non natifs, nos résultats montrent que lorsque les étudiants veulent maximiser leurs notes de dissertation, ils peuvent facilement le faire en s'appuyant sur les résultats de modèles d'IA comme ChatGPT. Les très bonnes performances des modèles d'IA indiquent que cela pourrait également être le cas pour les locuteurs natifs, bien que la différence de compétences linguistiques soit probablement plus faible. Cependant, ce n'est pas et ne peut pas être l'objectif de l'éducation. Par conséquent, les éducateurs doivent modifier leur approche des devoirs. Au lieu de se contenter d'assigner et de noter des dissertations, nous devons réfléchir davantage aux résultats des outils d'IA en ce qui concerne leur raisonnement et leur justesse. Les modèles d'IA doivent être considérés comme une partie intégrante de l'éducation, mais qui nécessite une réflexion approfondie et une formation à la pensée critique.

En outre, les enseignants doivent adapter leurs stratégies d'enseignement des compétences rédactionnelles : comme pour l'utilisation des calculatrices, il est nécessaire de mener une réflexion critique avec les étudiants sur le moment et la manière d'utiliser ces outils. Par exemple, les constructivistes affirment que l'apprentissage est renforcé par la conception et la création actives d'artefacts uniques par les élèves eux-mêmes. Dans le cas présent, cela signifie qu'à long terme, les objectifs pédagogiques devront peut-être être ajustés. C'est comme si l'on enseignait de bonnes notions d'arithmétique aux jeunes élèves avant de les autoriser et de les encourager à utiliser librement des calculatrices à un stade ultérieur de leur scolarité. De même, une fois qu'un bon niveau d...
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/10/2024 à 19:29
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Des parents poursuivent l'école qui a donné une mauvaise note à un lycéen qui a utilisé l'IA pour faire son devoir,
soutenant qu'elle ne disposait pas d'une politique claire concernant l'utilisation de l'IA, rendant la punition injustifiée
Quel ramassis de débiles... Si l'école veut un devoir rédigé par IA, elle n'a pas besoin de le demander aux gamins. Non parce que sinon il va aussi falloir préciser que faire faire ses devoirs par quelqu'un d'autre ne fonctionne pas non-plus, parce que je suppose que ce n'est pas clairement indiqué dans la politique de l'école... Monde de débiles...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les parents affirment que l'école a injustement accusé leur fils de triche et a infligé une punition qui pourrait nuire à ses chances d'admission à l'université de Stanford et dans d'autres écoles d'élite. Ils soutiennent que le manuel des étudiants de l'école ne précise pas une politique claire concernant l'utilisation de l'IA, rendant ainsi la punition injustifiée.
Non mais déjà ils peuvent oublier les écoles prestigieuses: si à son âge, le gamin n'arrive pas à faire ses devoirs tout seul, il n'est pas fait pour les études "prestigieuses"...
Ensuite, dans ce cas là, autant enlever les mauvaises notes des autres gamins puisqu'elles les empêchent aussi de pouvoir entrer dans des écoles prestigieuses...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Il postule à des établissements d'enseignement supérieur et à des universités d'élite, compte tenu de son haut niveau de réussite scolaire et personnelle », indique l'action en justice. « En l'absence d'une injonction de la part de cette Cour, le lycéen subira un préjudice irréparable et imminent ».
Et il apprendra peut-être une leçon. Lui supprimer sa note revient à lui dire: "triche autant que tu veux partout, et vas pleurer au tribunal quand tu te feras prendre".

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« C'est un enfant dont je pense vraiment qu'il peut faire tout ce qu'il veut », a déclaré sa mère, Jenifer Harris. « Il étudie certaines des meilleures écoles du pays et son meilleur établissement, son premier choix, est Stanford ».
Ah ben oui, tiens. L'avis de sa propre mère est forcément un avis très objectif.
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Avatar de onilink_
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 16/10/2024 à 21:24
Terrible les problèmes de bourges.

« C'est un enfant dont je pense vraiment qu'il peut faire tout ce qu'il veut »

Typiquement le genre de phrase et comportement de sa mère qui fera de ce garçon une raclure humaine.

Bref. Un peu du mal à comprendre en quoi c'est une news en rapport avec l'informatique. Et plus déprimant qu'autre chose quand on se dit que ce genre de gamin finira très probablement par faire parti de cette fameuse "élite" dirigeante.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/06/2024 à 14:00
Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
L'IA est salutaire dans le sens où elle tue la difficulté de certains devoirs et exercices sans grand intérêt. Il faut en finir avec les faux prétextes type "gym de l'esprit" qui prévalent encore dans le monde de l'enseignement.
Pour votre information, des études sérieuses ont déjà démontré que l'usage des tablettes dans les petites écoles étaient responsable de retards dans le développement des capacités cognitives chez le petits enfant.

Vous avez raison après faire en sorte que 26 % des écoliers ne savent pas lire ou calculer à la fin du primaire et avoir 2,5 millions des 18-65 ans illettrés en 2011 en France (métropole parce que l'on n'ose même pas comptabiliser Guyane & co), soit 7 % de la population, il serait dommages de ne pas en faire des décérébrés incapables de développer une idée sans faire appel à l'IA!!!

Je cite l'article ci-dessous:

https://www.lemonde.fr/archives/arti...2_1819218.html

26 % des écoliers ne savent pas lire ou calculer à la fin du primaire

ÉDUCATION Le ministère de l'éducation nationale a rendu public, jeudi 2 mai, le bilan des épreuves d'évaluation réalisées à la dernière rentrée auprès des élèves entrant en classe de CE2 et en sixième. CES RÉSULTATS confirment qu'à la fin des cinq premières années d'école 9 % d'entre eux ne maîtrisent pas les compétences de base en lecture et 23,5 % en calcul. Au total, 6 % des élèves sont déjà en situation de grand échec scolaire.
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Avatar de cobalt3d
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 08/09/2024 à 12:04
L'Ia pompe les textes sur le net en masse sans les comprendre et peut ou pas les réinjecter dans une réponse. Mais un étudiant qui lirait les mêmes textes lui n'aurait plus le droit d'utiliser le vocabulaire qu'il aurait acquis alors qu'il les (les textes) a compris. Le problème c'est l'utilisation de la machine par le professeur et le manque de connaissance de ses étudiants. De toute façon, quoi qu'il arrive, il y en a au moins un des deux - étudiant/prof - qui fait mal son boulot à cause d'un outil inapproprié. C'est sans solution.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/03/2025 à 8:41
L'IA tue surtout la réflexion.

Selon moi, il faudrait revoir tout le système éducatif :
- faire redoubler ceux qui n'ont pas le niveau
- réduire le nombre d'élève par classe
- faire des classes de niveaux pour mieux aider les élèves en difficultés et ne pas pénaliser ceux qui apprennent vite en général... quitte à faire quelques cours par semaine avec un niveau plus hétérogène
- revoir certains programmes : quand je vois ce qui me reste par rapport à tout ce que j'ai appris
- privilégier le contrôle continu, ça ne sert à rien d'avoir un examen final sur TOUTES les matières, éventuellement sur 2-3 principales
- essayer de réduire les heures de cours car je me souviens me lever à 6h30 et rentrer à 19h le soir quand j'étais au collège et lycée à cause du temps passé dans les transports en commun. Certains pays finissent en début d'après midi et les élèves peuvent étudier sur place et/ou faire du sport... ça me parait un rythme plus sain
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 18/03/2025 à 7:20
J'ai connu ces débats sur les ordinateurs puis sur internet.
Certains diront que les jeunes sont de plus en plus bêtes, preuve que les craintes étaient fondées.
Mais si chaque génération est plus bête que la précédente, je n'ose imaginer à quel point Neandertal était brillant.
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Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/03/2025 à 19:35
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Certains diront que les jeunes sont de plus en plus bêtes, preuve que les craintes étaient fondées.

« L’école est malade, l’Éducation nationale impose la bêtise et la nullité générale » – Aude Denizot

Epoch Times France
27 fév.2025

Aude Denizot est professeur agrégé en droit privé à l’université du Mans. Elle a aussi enseigné l’économie et la gestion au lycée il y a quelques années. Elle est l’auteur du livre « Pourquoi nos étudiants ne savent-ils plus écrire ? » (éd. Enrick B).

Un ouvrage dans lequel elle analyse les causes de la chute du niveau des élèves, notamment en français, tout en proposant des solutions pour enrayer l’effondrement du système scolaire...

« J’ai peu à peu constaté que le niveau de français se dégradait. Les fautes devenaient de plus en plus graves et de plus en plus nombreuses, les phrases ne voulaient plus rien dire, les mots n’avaient plus aucun sens, explique-t-elle. Chaque année, nous découvrons des erreurs de français qui, jusqu’à présent, n’avaient jamais été commises. »

Outre de sérieuses lacunes en orthographe, en conjugaison et en grammaire, Aude Denizot souligne que le vocabulaire des étudiants s’est aussi « considérablement appauvri », ce qui induit notamment des « problèmes de compréhension en lecture, avec des difficultés à mesurer ce que dit un texte pourtant assez simple » et des étudiants qui confondent des mots usuels.

« La baisse du niveau est extrêmement inquiétante puisqu'on arrive à un point où le langage écrit et oral ne permet plus de communiquer, souligne la professeure de droit. On a des enfants qui sont hors-sol. »

Des difficultés que l’on retrouve d'ailleurs dans toutes les disciplines, selon Aude Denizot.

« J'échange beaucoup avec une professeure en filière informatique. Elle est absolument effrayée par le niveau de mathématiques de ses étudiants qui sont incapables de faire le moindre calcul. Pour multiplier par dix ou diviser par dix, les étudiants prennent la calculatrice », explique-t-elle.

« Les professeurs d'histoire vous diront la même chose. Les étudiants mélangent un peu tout, ils ont une vision très caricaturale, ils connaissent quelques thématiques, mais il n'y a pas de connaissances historiques. [...] certains étudiants pensent que le Chili est en Afrique, ils n'ont aucune connaissance du monde, de la planète en général. »

D’après Aude Denizot, la chute du niveau scolaire n’épargne personne : « Tout le monde est concerné, y compris les très bons élèves qui sont, certes, très bons aujourd'hui, mais qui sont moins bons que ne l'étaient les très bons élèves d'il y a dix, vingt ou trente ans. »

Si le constat de la baisse du niveau des élèves semble largement partagé, les classements TIMSS et PISA témoignant du décrochage de la France, l'Éducation nationale ne ferait rien pour régler problème, selon Aude Denizot.

« L'idée, c'est que la masse – tout le monde sauf les enfants des élites, bien sûr, qui arrivent à échapper à cela –, soit dans le même moule totalitaire, avec des idées toutes faites, une certaine idéologie, des cours d'histoire un peu orientés, mais surtout, je dirais, cette nullité. Les enfants ne savent ni écrire ni lire, ni compter, donc c'est vraiment l'empire de la bêtise et on veut imposer ça à tous pour qu'il y ait très peu de têtes qui dépassent. » ...

Journaliste : Henri-Michel Thalamy
👉 / hm_thalamy
📩 Pour sponsoriser l’émission : epochtv@epochtimes.fr

00:00 Intro
01:47 Le niveau des élèves a-t-il vraiment baissé ces dernières années ?
05:25 Des étudiants incapables de maîtriser des règles apprises en CP ou en CE1
08:01 Un vocabulaire de plus en plus pauvre
12:56 Des livres réécrits et simplifiés pour que les écoliers puissent les comprendre
15:50 Des élèves qui ont besoin d’une calculatrice pour diviser ou multiplier par dix
17:54 Quand des élèves pensent que le Chili est en Afrique
19:25 Aucun élève n'est épargné
21:32 L’illusion de l’école privée
24:15 Les écoles hors contrat, bêtes noires de l’Éducation nationale
28:08 Quand l’Éducation nationale impose la nullité générale
30:36 L’empire de la bêtise, sauf pour les élites
34:03 La France en pointe des inégalités scolaires
37:50 Que valent le brevet et le baccalauréat ?
45:59 Quelles conséquences pour les jeunes générations ?
50:59 La crise des vocations parmi les professeurs
56:22 L’impact du pédagogisme sur l’effondrement du niveau
01:02:14 Des jeunes plus malléables
01:05:04 Élisabeth Borne à l’Éducation nationale
01:08:16 Les programmes d’éducation à la sexualité sont-ils indispensables ?
01:10:20 Les conséquences du développement du numérique sur les apprentissages
01:14:32 L’effondrement du système scolaire peut-il encore être évité ?
01:19:01 Le symptôme d’une crise plus profonde ?
01:24:58 Conclusion
https://www.instruire.fr/actualites/...st-malade.html
L’école malade de l’Éducation nationale – Instruire

Publié le 1 mars 2025 à 16:02, Mis à jour le 1 mars 2025 à 21:43

Thèmes abordés dans l’interview : ...

https://www.instruire.fr/le-grip/qui-sommes-nous.html

Constitué en 2003, le GRIP, Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes, rassemble des professeurs enseignant à tous les niveaux, de la maternelle à l’université.

L’objectif premier du GRIP, comme son nom l’indique, est d’élaborer des programmes scolaires. Ceux que nous avons pour l’instant rédigés (mathématique, grammaire et géographie) et testés dans les classes S.L.E.C.C. (Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer) se caractérisent par leur exigence, leur cohérence disciplinaire et des progressions rationnelles. Ils s’appuient à la fois sur l’intuition enfantine et l’art des praticiens qui permet d’en tirer parti...
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 06/09/2024 à 14:29
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Pour éviter d’être accusés de tricherie, de nombreux étudiants modifient leur style d’écriture pour qu’il soit moins créatif et plus conforme aux attentes des vérificateurs de texte IA. Cela peut inclure l’utilisation de phrases courtes, de structures de phrases simples et de vocabulaire limité. En conséquence, les étudiants risquent de perdre leur voix unique et leur créativité, se conformant à un modèle d’écriture plus robotique.
Ce truc me fascine.
Donc pour éviter d'être suspecté d'utiliser un système fort peu créatif les élèves brident leur propre créativité?
Je comprends l'idée d'exploiter les mêmes mécaniques à chaque fois pour faire le moins d'effort sur une activité sur laquelle on risque d'être sanctionné. Mais l'uniformisation n'est elle pas un risque d'augmenter le risque de faux positif?
A l'époque ma technique était plus simple : si je risquais la punition je ne faisais rien comme ça je n'avais que la punition (dire que certains avaient travaillé et devaient faire la punition...)
Quoi qu'il en soit, le jeune voulait me montrer que lorsque le mot « devoid » (dépourvu, vide, sans) était utilisé, le vérificateur d'intelligence artificielle suggérait que l'essai était « rédigé à 18 % par l'intelligence artificielle ». La signification de ces 18 % n'est pas très claire. S'agit-il d'une « probabilité que cet essai ait été écrit par une IA » ou d'un « pourcentage de l'essai que nous pensons avoir été écrit par une IA » ? Mais, comme par magie, lorsque le mot « devoid » a été remplacé par « without » (sans), le score de l'IA est tombé à 0 %.
Ok donc si on utilise un terme peu fréquent notre évaluation passe immédiatement de "c'est pas une IA" à "il y a une chance sur 5 que ça soit une IA"
Je ne suis pas un défenseur radical de la recherche du terme exact mais sur certains sujets je peux être amené à faire cet effort.
Je pense d'ailleurs que l'utilisation adéquate d'un terme particulièrement précis devrait être une preuve de non utilisation de l'IA (ou d'utilisation acceptable parce que la précision a été affinée).
Cet exemple montre bien le manque de pertinence de ces outils.
C'est à ce moment-là que nous avons commencé à chercher ce qui pouvait bien être à l'origine de ce score de 17 %. La cible immédiate était un vocabulaire plus avancé (le problème qui avait déjà été identifié avec « devoid »).
L'essai utilisait le mot « delve » (plonger), qui est maintenant devenu une sorte de punchline car il apparaît dans tous les travaux générés par l'IA.
Voila le problème des corrélations, elle fournit des indices mais en rien des preuves.
Cependant ce que suggère leur expérience et qu'il y a des critères qui ont une portée limitée (vocabulaire soutenu <20%?) et qu'il faut multiplier les critères pour augmenter le score et que n'avoir qu'un gimmick limite le risque.
Mais je vois bien un prof donner 80% de la note en cas d'une suspicion de 20% ce qui pose de gros problèmes.
Pour résoudre ce problème, il est essentiel de repenser notre approche de l’évaluation des travaux écrits. Plutôt que de se fier uniquement aux vérificateurs de texte IA, les enseignants pourraient adopter une approche plus holistique, en tenant compte du processus de rédaction et en encourageant les étudiants à développer leur propre style. De plus, il est crucial de sensibiliser les étudiants aux limites des outils d’IA et de les encourager à utiliser ces technologies de manière éthique et responsable.
Ce texte risque d'avoir été écrit par une IA à 19%
Et je complèterait : De plus, il est crucial de sensibiliser les étudiants et les enseignants aux limites des outils d’IA et de les encourager à utiliser ces technologies de manière éthique et responsable.

Pensez-vous que les vérificateurs de texte IA sont une solution efficace pour détecter la tricherie ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Non.
Mais la vraie réponse est qu'utiliser un IA n'est pas forcément tricher.
Comment les enseignants peuvent-ils encourager la créativité des étudiants tout en maintenant l’intégrité académique ?
En encourageant les écrits originaux/personnels etc.
J'étais très mauvais en francais pourtant je me souviens clairement avoir fait une rédaction marquante juste après avoir vu American History X, par chance le sujet était lié à ce film (je ne me souviens plus de quelle façon).
J'ai eu un bonus ce jour là, parce que mon texte a incité la prof à aller voir le film.
Avez-vous déjà ressenti la pression de modifier votre style d’écriture pour éviter d’être accusé d’utiliser des outils d’IA ?
Non mon style était inimitable à l'époque et se résumait facilement : "Un seul point, tout à la fin, mais BEAUCOUP de virgules"
Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation des vérificateurs de texte IA dans l’éducation ?
Il n'y a AUCUN avantage
Comment les institutions éducatives peuvent-elles équilibrer l’utilisation de la technologie et la préservation de l’authenticité des travaux des étudiants ?
En évoluant autant qu'elle veut que les étudiants évoluent.
Quelles alternatives aux vérificateurs de texte IA pourraient être mises en place pour évaluer les travaux écrits des étudiants ?
La bonne vielle méthode : lire, corriger, commenter etc.
Pensez-vous que l’utilisation croissante des outils d’IA dans l’éducation pourrait changer la manière dont nous percevons la créativité et l’originalité ?
Oui
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 09/09/2024 à 12:36
Citation Envoyé par cobalt3d Voir le message
C'est sans solution.
Partiels sur table en salle blindée + éducation à l' "IA."
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 10/03/2025 à 17:48
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
Comment garantir l’intégrité académique dans un monde où l’IA peut produire des travaux en quelques secondes ?
Comment les institutions éducatives peuvent-elles adapter leurs politiques pour prévenir la triche tout en restant justes envers les étudiants ?
Ils pourraient reprendre le principe des honeypots utilisés en sécurité en exploitant la tendance à halluciner des IA génératives.
Poser certaines questions/problèmes avec des informations délirantes (avec du faux contenu en ligne), qu'il serait possible de "debunker" pour un étudiant ayant travaillé, et mettre zéro à tous ceux qui y ont répondu, par exemple.
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