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OpenAI doit défendre les affabulations de ChatGPT après avoir échoué dans son procès pour diffamation
Les utilisateurs pourraient bientôt savoir si les résultats inexacts l'IA seront tolérés

Le , par Bruno

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L'intelligence artificielle (IA) demeure l'une des avancées technologiques les plus radicales et débattues. Bien que l'IA offre la perspective d'un avenir caractérisé par une efficacité accrue, une sécurité renforcée et une précision inégalée, elle soulève également des préoccupations. Les chatbots d'IA, en particulier, sont parfois responsables de la génération de déclarations diffamatoires erronées. OpenAI doit faire face à un procès en diffamation suite à des « hallucinations » de son chatbot ChatGPT. Un juge de Géorgie a rejeté la demande de rejet de l'affaire, ouvrant la voie à un examen plus approfondi. L'animateur de radio Mark Walters affirme que ChatGPT a généré de fausses accusations contre lui, mettant en doute sa réputation.


OpenAI avait argué que la production du chatbot ne constituait pas une diffamation, mais la décision du tribunal soulève des questions sur la responsabilité de l'entreprise. Le procès pourrait également déterminer si Walters est une personnalité publique. En parallèle, la FTC enquête sur les possibles dommages causés par les générations de ChatGPT. L'issue pourrait avoir des implications sur la manière dont les « hallucinations » de chatbots affectent la vie des utilisateurs.

Que se passerait-il si un chatbot d'IA vous accusait d'avoir fait quelque chose de terrible ? Lorsque les robots font des erreurs, les fausses affirmations peuvent ruiner des vies, et les questions juridiques qui entourent ces problèmes restent floues. C'est ce qu'affirment plusieurs personnes qui poursuivent en justice les plus grandes entreprises d'IA. Mais les fabricants de chatbots espèrent éviter toute responsabilité, et une série de menaces juridiques a révélé à quel point il pouvait être facile pour les entreprises de se dégager de leur responsabilité en cas de réponses prétendument diffamatoires de la part des chatbots.

Au début de l'année, un maire régional australien, Brian Hood, a fait les gros titres en devenant la première personne à accuser le fabricant de ChatGPT, OpenAI, de diffamation. Peu de gens ont semblé remarquer que Hood avait résolu à l'amiable, au printemps, cette affaire de diffamation par l'IA qui devait faire date, mais la conclusion discrète de cette menace juridique très médiatisée a donné un aperçu de ce qui pourrait devenir une stratégie de choix pour les entreprises d'IA cherchant à éviter les poursuites en diffamation.

C'est à la mi-mars que Hood a découvert pour la première fois que le logiciel ChatGPT d'OpenAI produisait de fausses réponses aux questions des utilisateurs, affirmant à tort que Hood avait été emprisonné pour corruption. Hood s'est alarmé. Il avait construit sa carrière politique en tant que dénonciateur de la mauvaise conduite des entreprises, mais ChatGPT avait apparemment brouillé les faits, faisant passer Hood pour un criminel. Il craignait que plus on laissait ChatGPT répéter ces fausses affirmations, plus le chatbot risquait de ruiner sa réputation auprès des électeurs.

Comment l'intelligence artificielle compromet la réputation et la crédibilité individuelles

Au cours des derniers mois, ChatGPT a généré de manière erronée des récits fallacieux impliquant de nombreuses personnes à travers le monde, allant parfois jusqu'à citer des sources fictives pour appuyer ses histoires. Un exemple aux États-Unis illustre la création d'un scandale de harcèlement sexuel attribué à tort à un véritable professeur de droit. De telles narrations mensongères se propagent sur Internet, y compris en France.

Jonathan Turley, professeur de droit à l'université George Washington, a soudainement appris qu'il était l'accusé dans une affaire de harcèlement sexuel. Le professeur n'avait pas connaissance de cette histoire jusqu'à présent parce qu'elle vient tout juste d'être inventée de toutes pièces par ChatGPT. En fait, dans le cadre d'une étude, un collègue avocat californien a demandé à ChatGPT de générer une liste de juristes ayant harcelé sexuellement quelqu'un. À sa grande surprise, le nom de Turley figurait sur la liste générée par le Chatbot d'IA d'OpenAI. Le collègue a ensuite envoyé un courriel à Turley pour l'informer de sa découverte.

« Nous nous dirigeons à grands pas vers un Internet fortement influencé par l'IA, bourré de pépins, de spams et d'escroqueries », a récemment écrit un journaliste du MIT Technology Review. Dans une affaire judiciaire inhabituelle, un avocat a été sanctionné par un juge pour avoir cité six affaires fictives générées par ChatGPT. ChatGPT a causé des ennuis à un avocat qui l’a utilisé pour citer des affaires imaginaires dans un document juridique. Le juge était furieux et a menacé de le sanctionner. Quand le juge a demandé les copies des affaires, l’avocat a fait appel à ChatGPT, qui a inventé des informations sur les affaires fantômes.

ChatGPT d'OpenAI est au cœur de la controverse, attirant l'attention de la FTC

Salué comme l'application grand public à la croissance la plus rapide de tous les temps par les analystes, ChatGPT a déclenché une course effrénée parmi les entreprises de la Silicon Valley pour développer des chatbots concurrents. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, est devenu une figure clé dans les discussions sur la réglementation de l'IA, participant à des audiences au Capitol Hill, dialoguant avec des législateurs, et rencontrant le président Biden ainsi que la vice-présidente Harris.

Cependant, OpenAI est confronté à un problème majeur : la FTC a émis une demande d'information exhaustive de 20 pages. Cette requête exige des documents sur les modèles de langage, les données personnelles, les informations vérifiées et corrigées, ainsi que les risques pour les consommateurs, notamment en matière de diffamation.

Selon le renommé penseur et chercheur américain Noam Chomsky, ChatGPT est qualifié de « principalement un outil sophistiqué de plagiat » et est considéré comme un « moyen d'éviter d'apprendre ». Il estime que l'utilisation de telles technologies par les étudiants témoigne d'un dysfonctionnement du système éducatif. Chomsky souligne que, malgré les programmes existants pour détecter le plagiat, la sophistication de ChatGPT rendra cette tâche plus difficile, marquant ainsi l'une des rares contributions à l'éducation qu'il peut identifier. Bien qu'il reconnaisse que des systèmes comme ChatGPT « peuvent avoir une certaine valeur pour quelque chose », il reste sceptique quant à cette utilité.

Certains des plus prestigieux éditeurs de revues universitaires mondiaux ont pris des mesures pour restreindre l'utilisation de ChatGPT par leurs auteurs. En raison du fait que le chatbot utilise des informations en ligne pour générer des réponses claires aux questions, les éditeurs craignent l'inclusion de travaux inexacts ou plagiés dans la littérature académique. Des chercheurs ont déjà inclus le chatbot en tant que coauteur dans des études, incitant certains éditeurs à interdire cette pratique. Le rédacteur en chef de Science, une revue scientifique de premier plan, va même jusqu'à interdire toute utilisation du texte généré par le programme dans les articles soumis.

En juillet, Jeffery Battle, résidant dans le Maryland, a engagé des poursuites contre Microsoft, affirmant avoir subi des pertes financières considérables et une atteinte à sa réputation après avoir découvert que les moteurs de recherche Bing et Bing Chat le cataloguaient à tort en tant que terroriste condamné. Pendant le même mois, Mark Walters, animateur radio en Géorgie (États-Unis), a intenté une action en justice contre OpenAI suite à un incident impliquant le service ChatGPT. Walters a engagé des poursuites pour diffamation, alléguant que ChatGPT l'avait faussement accusé de détournement de fonds de la Second Amendment Foundation (SAF), une organisation à but non lucratif défendant les droits liés aux armes à feu.

Dans sa plainte, l'avocat de Walters soutient que le chatbot d'OpenAI, lors d'une interaction avec Fred Riehl, rédacteur en chef d'un site web dédié aux armes à feu, a diffusé des contenus diffamatoires sur Walters. Riehl avait demandé un résumé d'une affaire impliquant le procureur général de l'État de Washington, Bob Ferguson, et la Second Amendment Foundation.

Contrairement à Hood, Walters n'a pas cherché à faire retirer préalablement les allégations prétendument diffamatoires de ChatGPT à son égard avant d'engager des poursuites. Selon Walters, les lois sur la diffamation ne contraignent pas les utilisateurs de ChatGPT à prendre des mesures supplémentaires pour informer OpenAI du contenu diffamatoire avant de déposer des plaintes. Walters espère que le tribunal reconnaîtra qu'OpenAI devrait être tenue responsable de la publication de déclarations diffamatoires si elle est consciente que son produit génère de telles réponses diffamatoires.

OpenAI nie que les résultats de ChatGPT sont diffamatoires

Les lois anti-diffamation, également appelées lois sur la diffamation, diffèrent d'un État à l'autre. Walters a intenté son procès en Géorgie, et pour que Walters obtienne gain de cause, il doit prouver que :

  • OpenAI (par l'intermédiaire de ChatGPT) a publié des déclarations fausses et diffamatoires ;
  • que ces déclarations diffamatoires ont été communiquées à un tiers ;
  • qu'OpenAI a commis une faute en publiant ces fausses déclarations ;
  • que Walters a subi un préjudice.

Puisque OpenAI considère Mark Walters, en tant qu'animateur de talk-show diffusé à l'échelle nationale, comme une personnalité publique, il pourrait également être contraint de démontrer que OpenAI a délibérément publié les déclarations supposément diffamatoires avec une réelle intention de causer du tort. Dans sa réponse à la motion de rejet déposée la semaine dernière par OpenAI, Walters a avancé que l'entreprise doit convaincre un jury de son statut de personnalité publique. Cependant, indépendamment de cette question, il a allégué que OpenAI a manifesté une réelle intention de nuire.

Le premier obstacle, selon OpenAI, pourrait être le plus crucial. Bien que, à première vue, il semble être satisfait - car Walters a allégué que ChatGPT a fait de fausses déclarations le qualifiant de criminel - OpenAI argue que ChatGPT ne "publie" effectivement rien. Au lieu de cela, ChatGPT génère un « contenu provisoire ». OpenAI affirme que, conformément à ses conditions d'utilisation, ChatGPT est un outil d'aide à la rédaction ou à la création de projets de contenu, et que l'utilisateur est propriétaire du contenu qu'il génère avec ChatGPT.

Étant donné que chaque utilisateur de ChatGPT accepte en s'inscrivant de « prendre la responsabilité ultime du contenu publié », OpenAI soutient que, « juridiquement, cette création de projet de contenu à des fins internes de l'utilisateur ne constitue pas une 'publication' ». James Naughton, l'un des avocats de Hood, a déclaré à Reuters qu'un tribunal qui trancherait cette question juridique spécifique pourrait « potentiellement marquer une étape importante en appliquant la loi sur la diffamation à un nouveau domaine, celui de l'intelligence artificielle et de la publication dans le secteur des technologies de l'information ».

Mais l'affaire de Walters pourrait immédiatement échouer si le tribunal décidait que la production de ChatGPT n'est pas une « publication ». Toutefois, si le tribunal décide que la production de ChatGPT est une publication, cela ne signifie pas que Walters gagne automatiquement son procès. Les allégations de Walters concernant le deuxième volet du test de diffamation - à savoir que les déclarations diffamatoires présumées ont été communiquées à un tiers - sont également peu convaincantes, selon OpenAI.

Monroe a affirmé que Walters avait déposé une plainte appropriée pour diffamation en tant que citoyen privé, susceptible de recevoir réparation selon la loi de Géorgie, où l'intention malveillante est implicitement déduite dans toutes les actions en diffamation, mais peut être réfutée par OpenAI. En réponse, OpenAI a argumenté que Walters était une personnalité publique, et il devait prouver que l'entreprise avait agi avec une réelle intention de nuire en laissant ChatGPT produire des résultats préjudiciables. Cependant, Monroe a contesté cette affirmation devant le tribunal, soutenant qu'OpenAI n'avait pas fourni suffisamment de preuves pour établir que Walters était une personnalité publique générale.

La question de savoir si Walters est ou non une personnalité publique pourrait être une autre question clé amenant Cason à se prononcer contre la motion de rejet d'OpenAI.

Cette affaire judiciaire met en lumière les défis éthiques et légaux auxquels OpenAI est confronté en raison des « hallucinations » générées par son chatbot ChatGPT. La décision du juge de ne pas rejeter l'affaire suggère que la question de la diffamation liée aux productions du chatbot nécessite un examen approfondi. Alors qu'OpenAI a défendu la position selon laquelle les sorties du chatbot ne peuvent être considérées comme diffamatoires, la décision du tribunal soulève des préoccupations quant à la responsabilité de l'entreprise dans les conséquences de ses technologies.

L'argument sur la nature de la personnalité publique de Mark Walters ajoute une dimension complexe à l'affaire, car cela pourrait influencer la façon dont les allégations de diffamation sont évaluées. La décision finale pourrait établir des précédents importants quant à la manière dont les personnalités publiques sont traitées dans les cas de diffamation liés à l'intelligence artificielle.


Parallèlement, l'enquête de la FTC sur les possibles dommages causés par les générations de ChatGPT souligne les implications plus larges de l'utilisation de chatbots dans la vie des utilisateurs. Les résultats de cette enquête pourraient influencer la régulation future des technologies similaires, soulignant l'importance de garantir la transparence et la responsabilité dans le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle.

En fin de compte, l'issue de ce procès pourrait façonner la manière dont les entreprises comme OpenAI sont tenues responsables des conséquences potentiellement préjudiciables de leurs technologies, tout en soulevant des questions cruciales sur la régulation et l'éthique entourant les chatbots et l'intelligence artificielle en général.

Sources : Order rejecting OpenAI's motion to dismiss, Document filed by John Monroe, Walters' lawyer

Et vous ?

Êtes-vous, d'avis que les fausses accusations générées par ChatGPT ont mis en doute la réputation de Mark Walters ?

Quels peuvent être les impacts sur la carrière de Mark Walters et sa vie personnelle ?

Quel serait l’impact de cette affaire sur la réputation et la crédibilité d’OpenAI et de ChaGPT ?

Quelles sont selon vous, les conséquences juridiques et éthiques de la diffusion de fausses informations par un système d’intelligence artificielle ?

Voir aussi :

La diffamation par l'IA : les hallucinations de ChatGPT peuvent-elles avoir des conséquences dramatiques ? Les géants de l'IA prévoiraient probablement d'esquiver les plaintes

Un homme poursuit OpenAI après que ChatGPT a prétendu à tort qu'il avait détourné de l'argent, d'une organisation à but non lucratif

ChatGPT d'OpenAI dans le collimateur de la FTC : l'agence veut déterminer si l'IA met en danger la réputation et les données des utilisateurs

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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 04/09/2024 à 21:19
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun, pourquoi un générateur de médiocrité (nivelage de tout le contenu) pourrait voler le travail des producteurs de valeur pour que OpenAI puisse "gagner de l'argent" en empêchant le dit producteur de valeur d'en gagner ? La réponse à votre question est dans la question en fait, il suffit de remplacer "innovation" par ce qu'est réellement un tel moteur conversationnel qui répond tout et n'importe quoi et de se rappeler le sens de "droit" et de "auteur"

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Pensez-vous que les entreprises technologiques devraient payer une redevance pour utiliser des contenus protégés par le droit d’auteur ? Si oui, comment cette redevance devrait-elle être calculée ?
Sur la base d'une négociation avec chaque auteur. s'ils ont besoin des ces données il doivent la respecter et donc respecter ceux qui la produise.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Comment les créateurs de contenu peuvent-ils collaborer avec les entreprises d’IA pour garantir une utilisation éthique de leurs œuvres ?
C'est leur droit, c'est aux entreprises d'IA de faire les efforts nécessaires.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

L’utilisation de matériaux protégés par le droit d’auteur sans autorisation pourrait-elle nuire à la diversité et à la qualité des contenus disponibles en ligne ?
C'est déjà le cas, il suffit d'interroger ChatGPT ou Mistral ou autre sur n'importe quel sujet que l'on connait bien pour constater le massacre qui est fait de l'information, vaguement reformulées, avec très souvent des hallucinations ubuesques. En enseignement c'est terrible aujourd'hui, on doit passer 4h sur un sujet qui en prenait 1 avant pour faire désapprendre aux étudiants des trucs faux qui les empêchent de comprendre la notion.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Quelles mesures législatives pourraient être mises en place pour équilibrer les besoins des développeurs d’IA et les droits des créateurs ?
Mais pourquoi équilibrer ? les entreprises d'IA n'ont rien à imposer. Si tel était le cas ce serait la fin de tout. Les auteurs n'auraient plus de revenus donc ne produiraient plus et il ne resterait que la soupe mal interprétées par ces "IA" sur la base de l'existant, grande victoire pour les entreprises d'IA qui deviendraient riche pendant un certain temps, une catastrophe pour l'humanité qui deviendrait comme les gros bonhommes dans Wall-e.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Pensez-vous que l’accès libre aux informations et aux œuvres culturelles est essentiel pour le progrès technologique, ou cela devrait-il être strictement réglementé ?
si le progrés technologique n'apporte qu'une baisse de qualité et une perte de travail dans une société où on est de plus en plus nombreux il est évident que la réglementation doit empêcher la désignation de "progrés" ce qui n'est qu'un simple moteur conversationnel qui répond coute que coute même quand il ne sait pas. La Justice doit par ailleurs vivement condamner les atteintes au droit d'auteur, sinon ça veut dire que les grosses boites sont plus fortes que l’état de droit...gros soucis.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Comment les utilisateurs finaux des technologies d’IA peuvent-ils influencer les pratiques des entreprises en matière de respect des droits d’auteur ?
Quand ils se rendront compte que ça ne leur apporte rien à part le "plaisir" de participer au truc fun du moment, quand ils se lasseront des images toutes identiques, quand ils se lasseront des contenus plats au goût de réchauffé, ils se mordront les doigts et se retourneront vers les gens qui produisent du contenu qui les élève ou les fait rêver.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:55
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Controverse autour du droit d'auteur : OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé
Que se passe-t-il quand un entreprise a un business model qui n'est pas viable?
Elle vire son CEO
Elle met la clé sous la porte
Elle est rachetée
Elle peut aussi sortir de la loi mais à ses risques et péril
etc

C'est quand même incroyable que des entreprises hégémoniques se permettent ce genre de discours et qu'en plus elles fasse du quasi-esclavage en parallèle de ça.
Vous êtes dans la une bulle financière, technique et technologique incroyable et vous ne pouvez pas respecter la loi? Il y a une chose qui cloche dans votre gestion!
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Avatar de petitours
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 31/01/2024 à 8:42
Une fois que l'on a compris que ChatGPT n'est qu'un agent conversationnel on peut le trouver super.
Dans le détail ça ne vaut pas plus qu'une discussion de lundi matin à la machine à café basée sur le fait qu'il faut absolument dire un truc et où le plus bavard, ici chatGPT, va absolument avoir un anecdote et répondre un truc quel que soit le sujet.
J'ai testé, longuement, et reçu des réponses régulièrement débiles.
Aujourd'hui je ne l'utilise que sur des sujets que je connais très bien pour voir ce qu'il me répond, notamment dans le cadre d'enseignements que je donne pour voir ce que mes étudiants vont avoir comme informations en passant par lui. Ce qu'il raconte est au mieux très vague, au pire profondément faux, souvent parce que révélant des mauvaises pratiques.
Cette médiocrité de l'information est à mon sens le plus négatif, sans doute basée sur le volume de données qu'il va chercher copieusement "enrichies" par des forums, blogs ou autres écrits par des non spécialistes.
Le fait qu'il fouine partout et utilise des données personnelles ou viole les droits des auteurs est un autre problème majeur mais personnellement je le le mettrait en 2, après celui de donner des informations fausses ou médiocres qui tirent vers le bas celui qui pose la question.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:15
"Mais Monsieur comment voulez que je vende des voitures si je les voles pas au préalable !"
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 15:52
Moi si je dis, il faut bien que cambriole 25 maisons par ans, sinon je ne sais pas partir en vacances, je suis certains que ça finira mal pour moi. Mais lui, le Altman, la nouvelle coqueluche du moment, il peut se permettre de dire qu'il ne peut gagner des millions qu'en volant le travail des autres, et ça passe crème.
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 13/02/2024 à 13:01
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ça ne sert à rien que trop d'étudiants apprennent à se servir de l'IA, puisqu'avec l'IA il faudra moins d'humains pour réaliser autant de travail.
Au bout d'un moment ceux qui bossent dans l'IA ne trouveront plus de boulot.

Si ça se trouve le bon plan c'est de partir totalement à l'opposé.
L'avenir c'est peut-être l'artisanat sans machine, entièrement fait à la main.
On ne sait pas, il y aura peut-être des riches près à mettre beaucoup d'argent dans des produits humains.

C'est clair que beaucoup de gens vont perdre leur boulot à cause de l'IA.
Et ils vont galérer à se reconvertir.

Ce n'est pas dans la conception des IA ou dans la maintenance des robots qu'il y aura beaucoup de boulot.
Parce qu'il y a besoin de peu d'humains pour faire beaucoup.
Je me pose quand même la question, toute cette augmentation de productivité, qui va pouvoir en acheter les fruits, si on se retrouve avec des gens sans travail, qui va acheter ce que produit l'IA ?
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Avatar de smobydick
Membre averti https://www.developpez.com
Le 16/02/2024 à 7:57
Il y a tellement d'experts qui disent tout et son contraire qu'il y en aura bien un qui finira par avoir raison.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/02/2024 à 17:43
Une explication la plus probable, c'est que un modèle ca coute de la tune a faire tourner, open ai a surement crée un modèle dégradé mais qui consomme beaucoup moins pour arriver à tenir financièrement.

si demain google search utilisait un système comme openai, google serait surement en faillite, les couts sont multiplié par 10 je crois par rapport au algos de recherche classique au dernnier articles que j'avais lu (ca date de plus d'1ans cela dit, les couts ont surrement baissé)
mais même un facteur x2 c'est trop cher, ca signifierais que google devrait mettre 2 fois plus de pub ou augmenter le prix du référencement par 2.
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Avatar de Seb33300
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/06/2024 à 11:35
L’erreur de ChatGPT qui a coûté 10 000 dollars
ChatGPT c'est un outils, le responsable ça reste le développeur...

Sinon, la prochaine fois que je déploie un bug je dirais que c'est la faute de mon clavier...
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 16:21
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

La controverse autour de l’utilisation des matériaux protégés par le droit d’auteur par OpenAI soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits des créateurs. Alors que l’IA continue de progresser, il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.
Je suis en total déssacord. C'est un principe utilisée vieux comment le monde. La question pose il est essentiel de trouver des solutions qui respectent à la fois les besoins des développeurs d’IA et les droits des auteurs.

C'est déjà éliminer la question du vol de donnée, pour qu'on accepte un "état de fait", et que la seule question qu'on se pose, soit de savoir si on doit choisr entre X ou Y pour régler le problème. C'est pourtant simple, tout vol est interdit. Et TOUS les acteurs de l'IA on procédé de la sorte, ils devraient selon en répondre devant un tribunal.

Parce que si on trouve normal que des entreprisent vol le contenus générer par d'autre, et que leur argument c'est "on ne peut pas faire autrement que de voler" pour faire fructifier notre buisness, alors, on doit accepter qu'on rentre dans un magasin, qu'on vole de dont en a envie besoin, et si on se fait choper à sortie, dire "je ne peux pas faire autrement que de voler" pour ne pas crever la dalle, et on ne devrait pas avoir de soucis. Et ça m'étonnerait très fort qu'une solution du type "comment règler le soucis entre ne pas crever" tout en laissant les magasin faire du pognon me sera proposée.

Si l'IA ne peux fonctionner qu'en volant, et bien on devrait tout simplement interdire ces dernières, sous peine de prison. Je ne vois pas pourquoi on ferait une exception "par ce que ça empêcherait l'innovation". Que ces messieurs, puisse qu'ils ne vont pas en prison, retourne dans leur entreprise et développe "une vrai" IA, sans devoir voler le contenu générer par d'autres. Mais c'est impossible en l'état actuelle de la technologie. Et qu'on ferme ces entreprises ne fera pas arrêter le monde de tourner, on vivait bien avant cette "ridicule technologie", et on vivra bien sans. Leur seul but, c'est de faire du pognon, et en plus en se basant sur le travail d'autres. C'est des méthodes de gangster et les gangster, on les mets en Prison.

Source : OpenAI (1, 2)

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message

Et vous ?
Quels compromis seriez-vous prêt à accepter pour permettre l’innovation en IA tout en protégeant les droits des auteurs ?
Aucun. Si l'IA était une innovation, elle devrait faire son taf sans voler les créateurs de contenus. Je vous pose la question à vous "Stéphane le calme", que feriez-vous si je récupérait l'ensemble de ce site, et que je l'utilise avec un autre emballage, que je fais du pognon avec, et que si vous n'êtes pas d'accord, je puisse vous répondre "je suis obligé de voler ce site, parce qu'aussi non, je ne sais pas faire du pognon ?" Quelle réaction auriez vous ? Tenteriez vous de "proposer une solution" qui nous satisface tous les deux ? Je ne pense pas, vous m'attaquerier en juste et je passerais surement par la case "prison".

J'aimerai bien avoir votre réponse.

Cordialement.

BàV et Peace & Love.
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