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OpenAI et les médias : des accords de contenu dans l'ombre inquiètent les journalistes qui déplorent le manque de transparence
Et craignent des impacts négatifs sur leur travail

Le , par Bruno

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OpenAI et les médias : des accords de contenu dans l'ombre inquiètent les journalistes qui déplorent le manque de transparence
et craignent des impacts négatifs sur leur travail

OpenAI a signé des accords avec The Atlantic et Vox Media pour utiliser leur contenu afin de perfectionner ses modèles de langage, ce qui a surpris et inquiété les journalistes et leurs syndicats. Ces derniers déplorent le manque de transparence de ces accords et craignent des impacts négatifs sur leur travail. Les syndicats de The Atlantic et de Vox Media ont exprimé leurs préoccupations, notamment concernant les implications éthiques et environnementales de l'utilisation de l'IA. Ils s'inquiètent également de l'impact potentiel de ces partenariats sur le trafic et les revenus des éditeurs.

Le 29 mai, Axios a annoncé que The Atlantic et Vox Media ont conclu des accords avec OpenAI, permettant à la société d'utiliser sous licence leur contenu éditorial pour améliorer ses modèles de langage, dont ChatGPT. Ces accords renforcent OpenAI en lui fournissant des contenus pour entraîner ses algorithmes et chatbots, tout en la protégeant contre les responsabilités liées aux droits d'auteur. Les partenariats permettent à OpenAI d'utiliser les contenus archivés et actuels de The Atlantic et de Vox Media, en citant les sources et en incluant des liens vers les articles des éditeurs lorsqu'ils sont mentionnés dans les réponses générées par ChatGPT.


Ces accords comprennent également une collaboration sur les produits, avec The Atlantic travaillant avec OpenAI via le projet expérimental Atlantic Labs pour façonner la présentation des articles. Vox Media utilisera la technologie d'OpenAI pour optimiser la création publicitaire et les recommandations de contenu sur ses sites web. Bien que les termes financiers n'aient pas été divulgués, il est supposé que les éditeurs sont rémunérés pour leur contenu. De plus en plus de grandes entreprises d'information préfèrent conclure des accords avec OpenAI plutôt que d'engager des poursuites judiciaires, ce qui peut être plus rapide et avantageux financièrement.

Cependant, certaines organisations, comme le New York Times, choisissent de poursuivre OpenAI pour obtenir potentiellement des dommages-intérêts plus élevés. En août 2023, le New York Times a mis à jour ses conditions d’utilisation pour interdire l’utilisation de son contenu dans l’entraînement de modèles d’IA sans son autorisation écrite. Selon la section 2.1 de ces conditions :

Citation Envoyé par New York Times
Le contenu des Services, y compris le Site, est destiné à un usage personnel et non commercial. Tous les documents publiés ou disponibles sur les Services (tels que les textes, photographies, images, illustrations, conceptions, clips audio et vidéo, 'look and feel', métadonnées, données ou compilations, ci-après désignés 'Contenu') sont protégés par le droit d'auteur et détenus ou contrôlés par The New York Times Company ou le fournisseur crédité du Contenu. The New York Times Company détient également les droits d'auteur sur la sélection, la coordination, la compilation et l'amélioration de ce Contenu (appelé 'Arrangement'). Vous devez respecter tous les avis, informations ou restrictions de droits d'auteur supplémentaires contenus dans tout Contenu accessible via le Service. Toute utilisation non commerciale n'inclut pas l'utilisation du Contenu sans le consentement écrit préalable de The New York Times Company, en particulier pour : (1) le développement de tout programme logiciel, y compris la formation de systèmes d'apprentissage automatique ou d'intelligence artificielle (IA) ; ou (2) la fourniture de jeux de données archivés ou mis en cache contenant du Contenu à une autre personne ou entité.


En décembre 2023, le New York Times a intenté une action en justice contre OpenAI et Microsoft pour violation des droits d'auteur, affirmant que ces entreprises ont utilisé ses articles pour former des chatbots, mettant en péril les emplois des journalistes. La plainte, déposée devant la Cour fédérale de district de Manhattan, accuse les entreprises d'avoir illégalement fourni des « millions d'articles » à Bing Chat de Microsoft et à ChatGPT d'OpenAI pour développer leurs produits. Le Times réclame des milliards de dollars de dommages pour la copie et l’utilisation illégales de ses œuvres de grande valeur.

OpenAI a réagi en qualifiant l'affaire de « sans fondement » et en exprimant son souhait de conclure un partenariat avec le New York Times. Dans un billet de blog, OpenAI a contesté les allégations, affirmant que le Times avait manipulé les messages-guides pour inclure des extraits régurgités d'articles. OpenAI a déclaré que ses modèles ne se comportent généralement pas de la manière décrite par le Times, suggérant que les exemples utilisés dans la plainte avaient été choisis parmi de nombreuses tentatives pour donner cette impression. OpenAI accuse également le New York Times d'avoir employé des méthodes de hacking pour fabriquer des preuves trompeuses, affirmant qu'un tiers engagé par le Times a effectué des dizaines de milliers de tentatives pour obtenir des résultats hautement anormaux à partir de ChatGPT et d'autres systèmes d'intelligence artificielle.

Contrairement au New York Times, le Financial Times a opté pour un accord de licence de contenu avec OpenAI pour alimenter officiellement son IA générative. Le quotidien britannique a annoncé un partenariat stratégique et un accord de licence avec OpenAI, permettant à OpenAI d’utiliser le contenu archivé du Financial Times pour former ses modèles d’IA. Cet accord vise à améliorer la technologie de l’IA générative et à intégrer le journalisme du Financial Times dans ChatGPT, tout en développant de nouveaux produits et fonctionnalités pour les lecteurs du Financial Times. En outre, le Financial Times est devenu client de ChatGPT Enterprise, offrant à tous ses employés l’accès à la technologie pour bénéficier des gains de créativité et de productivité rendus possibles par les outils d’OpenAI. L’accord permet à ChatGPT de répondre aux questions par de courts résumés d’articles du Financial Times, avec des liens vers FT.com, offrant ainsi aux utilisateurs de ChatGPT un accès direct aux articles du Financial Times.

Les consequences des partenariats Openai sur l'industrie de l'information

Les accords signés par OpenAI avec The Atlantic et Vox Media pour utiliser leur contenu afin de perfectionner ses modèles de langage ont suscité des réactions diverses parmi les journalistes et leurs syndicats. Ces derniers déplorent le manque de transparence de ces accords et craignent des impacts négatifs sur leur travail, notamment en ce qui concerne l'intégrité éditoriale et les implications éthiques et environnementales de l'IA. De plus, ils s'inquiètent des conséquences potentielles de ces partenariats sur le trafic et les revenus des éditeurs.

Le manque de consultation des rédacteurs, comme l'a exprimé la journaliste de Vox Kelsey Piper, souligne une fracture entre la direction et les employés sur des décisions stratégiques majeures. Elle a déclaré sur X : « Je suis très frustrée qu'ils aient annoncé cela sans consulter leurs rédacteurs, mais j'ai reçu des assurances écrites de notre rédacteur en chef qu'ils veulent plus de reportages comme ceux des deux dernières semaines et qu'ils n'interviendront jamais dans ces reportages. Si c'est faux, je démissionnerai ».



Les accords, bien que potentiellement bénéfiques pour la technologie de l'IA, suscitent des inquiétudes concernant la pérennité des emplois journalistiques et la qualité de l'information produite. D'un côté, certains estiment que l'automatisation pourrait libérer les travailleurs des tâches répétitives et pénibles, permettant ainsi une réinvention du travail et de l'économie. D'autres, cependant, perçoivent ces évolutions comme une menace directe pour les emplois existants, en particulier dans le journalisme, où l'IA pourrait remplacer les rédacteurs pour certaines tâches sans garantir la même profondeur et nuance dans le traitement des informations.

Les journalistes de Vox, qui avaient des attentes spécifiques concernant l'utilisation de leur travail, se sentent trahis par les changements unilatéraux imposés par la direction. Cette situation souligne l'importance de consulter et de renégocier avec les employés lorsque des modifications substantielles de la nature de leur travail sont envisagées. De plus, les inquiétudes liées à la baisse du trafic des moteurs de recherche vers les éditeurs en raison des chatbots et des produits de recherche génératifs représentent une préoccupation légitime. Cela pourrait non seulement menacer les moyens de subsistance des créateurs de contenu, mais aussi appauvrir la diversité et la richesse de l'Internet.


Bien que les accords avec OpenAI puissent offrir des avantages technologiques et économiques, ils soulèvent des questions importantes concernant la transparence, les conditions de travail, l'éthique et l'impact sur l'industrie du journalisme. Ces préoccupations nécessitent une réflexion approfondie et une gestion prudente pour équilibrer les bénéfices de l'IA avec la protection des droits et des emplois des journalistes.

Sources : Atlantic union, Axios

Et vous ?

Quels seraient les effets des partenariats entre OpenAI et les médias sur le trafic et les revenus des éditeurs, et comment ces effets peuvent-ils être gérés ?

En quoi le manque de consultation des journalistes avant la signature de ces accords pourrait-il influencer la confiance et la motivation des employés de ces entreprises ?

Dans quelle mesure ces accords pourraient-ils menacer la diversité et la richesse des informations disponibles sur Internet ?

Voir aussi :

Le New York Times poursuit OpenAI et Microsoft pour violation des droits d'auteur, afirmant que des "millions d'articles" ont été utilisés pour former des chatbots

OpenAI affirme que le New York Times a trompé ChatGPT pour qu'il copie ses articles. Malgré un procès intenté le mois dernier, l'entreprise IA souhaite toujours travailler avec le quotidien

Alors que le New York Times poursuit OpenAI pour violation des droits d'auteur, le Financial Times accepte de conclure un accord de licence de contenu avec OpenAI pour alimenter officiellement son IA générative
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 01/05/2025 à 12:32
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Le PDG de Microsoft affirme que jusqu'à 30 % du code de l'entreprise a été généré par son IA Copilot, innovation ou dépendance algorithmique ?
L’IA s’impose dans l’environnement quotidien des développeurs Microsoft
Quand on voit la teneur des correctifs des derniers patchs de sa société, il devrait plutôt faire profil bas...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Peut-on réellement faire confiance au code généré par l'IA sans relecture humaine ?
Non.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment intégrer efficacement l’IA dans une chaîne DevOps sans compromettre la qualité ou la sécurité ?
Pourquoi faire? Autant laisser les boîtes qui ne jurent que par ça s'écrouler sous le poids de leurs cochonneries. Ça fera de la place pour celles qui considèrent encore la qualité.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’IA est-elle capable de générer un code maintenable à long terme, ou produit-elle surtout du “jetable” ?
Non, c'est du jetable. Pour créer du code maintenable à long terme, cela demande des compétences et de la réflexion - ce dont une IA générative n'est pas dotée, puisqu'elle ne réfléchit pas...

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Faut-il former tous les développeurs à l’ingénierie de prompt et à la relecture de code IA ?
Des développeurs passant leur journée à ne plus coder mais à lire le code pourri généré par un programme seront-ils encore des développeurs? Sauront-il encore corriger du code? Pour combien de temps?
Pourquoi se préoccuper de former tous les développeurs aux outils complètement propriétaires d'une poignée d'entreprises cupides? Pour faire plaisir à leurs actionnaires? Si des entreprises ont officiellement besoin d'IA génératives, qu'elles forment elles-mêmes leurs développeurs.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les développeurs de demain seront-ils des "relecteurs de code IA" ou des "concepteurs augmentés" ? Quelles compétences humaines deviendront les plus valorisées face à l’automatisation du codage ?
Ni l'un ni l'autre. Les développeurs resteront des développeurs. Les autres seront de simples escrocs
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Avatar de Bardaz
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 17:41
Quelle outrecuidance ! Vouloir garder ses activités loin des yeux du système que vous utilisez.

Exemple similaire aujourd'hui même après les dernières MAJ de Windows en passant un coup de BCU Uninstaller pour virer la partie installée en standalone de Copilot. Ça simule la désinstallation mais ça ne se désinstalle pas et ce, même en virant les clés de registre par la suite. Je relance la désinstallation par acquis de conscience, rien à faire Copilot reste accroché au système comme une moule à son rocher.
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 25/06/2025 à 12:50
Peut-on promettre aux utilisateurs un véritable droit à l’effacement quand des obligations judiciaires peuvent en suspendre l'exécution ?
Qui joue le plus à la vierge effarouchée?

En s’offusquant de se soumettre à une "obligation de conservation" les GAFAM & assimilés ne cherchent pas à préserver le quidam d'intrusion dans la sphère privée, puisque cette intrusion est le fond de commerce même desdites compagnies. Ce qu'elles veulent c'est pouvoir garder ce qu'elles veulent (y compris tout) sans qu'aucune juridiction ne puisse intervenir.

Le droit à l'effacement est du doux pipotage, quand c'est proclamé par les vampires de data.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 04/04/2025 à 10:53
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
Le "droit d'auteur" est surtout devenu un abus
ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, les droits d'auteurs n'ont pas évolués avec l'art (au sens large) ce qui en fait un objet plus ou moins obsolète que les gens vont respecter ou invoquer quand ça les arrange.
Et tu sais d'autant plus le faire quand tu es puissant, c'est à dire que Universal n'a aucun problème à réclamer des droits à l'association des cinéphiles de pélouaille les vignes mais n'a aucun problème à sampler une musique sans rien donner au musicien initial (ou sas ayants droit).

Oui, on ne peut pas tout faire avec un œuvre et ça parait plutôt logique.
Il me semble normal que Jean Michel Tube de l'été puisse vivre les pieds en éventails parce qu'il a écrit le tube de l'été 1996 et qu'on aime se le repasser à la radio tous les ans.
Ca me semble un peu moins normal que Jean Pierre Plagiat ai la même vie parce qu'il a rajouté un kick à la musique en 2009.
Et je sais bien que je ne parles pas de Jean Charles techno qui l'a samplé en 2012 parce que la frontière entre les précédents n'est pas si claire.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 16:06
Comment ça ? quelqu'un pourrait ne pas vouloir d'un tel progrés ?
2  0 
Avatar de Artaeus
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 06/06/2025 à 13:56
Drôle d'époque où ce sont les entreprises privés qui défendent nos intérêts face aux délires étatiques de surveillance globale ...
On le voit en France aussi avec l'interdiction puritaine du porn par le gouv (en se servant des enfants comme prétexte bidon).
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Avatar de J_P_P
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 25/06/2025 à 19:23
La justice veut tout savoir, les pirates aussi ... toute conservation de données personnelles, telles des conversations,
même avec Chatgpt, doit être prohibée.
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/07/2025 à 17:24
Un bref résumé serait de savoir s'il faut préserver les droits d'auteur et la RGPD ou bien laisser les fournisseurs d'IA faire ce qu'ils veulent.

Blagues à part, il y a quelques parties qui m'ont fait réagir.
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La controverse s'est intensifiée lorsque le NYT a accusé OpenAI d'avoir supprimé des preuves cruciales que son équipe juridique avait passé des heures à extraire, des données essentielles pour déterminer si ses articles avaient été utilisés dans l'entraînement des modèles d'IA d'OpenAI. OpenAI a rétorqué qu'il s'agissait d'un accident, cette suppression n'étant pas intentionnelle, selon l'entreprise.
Pas intentionnelle, bien entendu.
Ils prennent vraiment les gens pour des jambons.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En mai 2025, la juge fédérale Ona Wang a statué en faveur du NYT sur un point-clé : OpenAI devra conserver tout contenu généré par ChatGPT via son site, ses apps et son API, y compris ceux que les utilisateurs ont supprimés. Cette décision a immédiatement suscité l’ire des défenseurs de la vie privée et de la transparence numérique. L’entreprise elle même l'a contestée, dénonçant un coût technique important, mais surtout une atteinte aux droits des utilisateurs, qui seraient privés de leur droit à l’oubli.
Outre le fait que cela nuit effectivement au droit à l'oubli.
Je n'ose même pas imaginer le cout colossal que ça aura de conserver tous les prompt et toutes les réponses.
Ce procès est bien parti pour s'éterniser et de nouvelles entrées vont devoir être stockées pendant ce temps.
Qui va payer la facture à la fin ?

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Nous parlons de milliards de chats qui vont maintenant être conservés alors qu'ils ne l'étaient pas auparavant », a déclaré Edelson, en précisant qu'il a saisi des informations sur son historique médical personnel dans ChatGPT. « Les gens demandent des conseils sur leur mariage, s'inquiètent de perdre leur emploi. Ils disent des choses très personnelles. Et l'un des avantages d'OpenAI est que vous pouvez supprimer vos chats et que vous avez le droit de créer des chats temporaires ».
C'est bien quelque chose que j'ai du mal à comprendre.
Comment est-ce qu'on peut confier les détails de sa vie amoureuse ou des ses problèmes médicaux à une IA ?
On a des médecins, des psys, des conseillers conjugaux, qui sont tous soumis au secret.
Certes, je peux comprendre que le cout peut être un frein, mais confier cela à une IA, c'est tout déballer au grand public.
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 22/11/2024 à 5:49
Ca me rappelle les suppressions accidentelles des témoins dans les films de mafia.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 15/01/2025 à 21:49
Citation Envoyé par der§en Voir le message
Une petite question bête me titille, si je lis le « new York Times » de mon voisin ou directement dans un kiosque à journaux, suis-je un violeur de droit d’auteur ?
j'imagine que l'article 1587 du code civile https://www.legifrance.gouv.fr/codes...TI000006441322 vous autorise à "gouter" le journal avant de l'acheter mais gouter n'est pas consommer et vous comprendrez aisément que si tout le monde goutait au fruit de votre travail sans jamais le rémunérer vous auriez vous même quelques soucis.

La différence majeure avec votre cas personnel me semble t-il ici triple :
1) OpenAI fait ça a but (très) lucratif
2) Sans ça OpenAI ne serait absolument rien du tout
3) en faisant ca OpenAI supprime le modèle économique qui permet au contenu de qualité d'être créé. Accessoirement le contenu qui, s'il disparaissait faute de revenu, rendrait OpenAI tout nu.

Le droit d'auteur oblige OpenAI à payer mais le bon sens montre aussi que OpenAI ne peut exister sans les auteurs qu'il vaudrait spolier donc tuer.
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