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L'appétit énergétique de l'IA met à rude épreuve le réseau électrique des États-Unis qui n'était pas préparé à une augmentation subite de la charge,
Laissant l'industrie à la recherche de solutions miracles

Le , par Mathis Lucas

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La croissance rapide de l'IA a fait grimper la demande en énergie à un niveau bien plus élevé que ce qui était prévu. Aux États-Unis, elle mettrait déjà à rude épreuve les capacités de production du pays, ce qui met les entreprises dans l'embarras. Grid Strategies estime que les prévisions de croissance sur neuf ans pour l'Amérique du Nord ont pratiquement doublé par rapport à l'année dernière, car les entreprises construisent des centres de données pour l'IA qui font paraître minuscules les besoins des centres de données traditionnels. Où cela nous mène-t-il ? Comment pouvons-nous naviguer dans un avenir énergétique durable avec l'explosion de l'utilisation de l'IA ?

L'IA entraîne la surcharge des réseaux électriques et fait craindre une pénurie

L'IA gagne en popularité dans presque tous les domaines d'activité de la vie et a poussé les actions des entreprises technologiques vers des sommets historiques. Mais une "vérité dérangeante" apparaît dans de plus en plus de conversations professionnelles : l'IA est un énorme gouffre à électricité. Elon Musk a déclaré récemment que la demande croissante de puces d'IA gourmandes en énergie pourrait bientôt entraîner une pénurie d'électricité. « L'année prochaine vous verrez qu'ils ne trouveront pas assez d'électricité pour faire fonctionner toutes les puces », a-t-il déclaré pendant la conférence Bosch ConnectedWorld fin avril.


Aux États-Unis, les analystes rapportent que les réseaux électriques atteignent peu à peu leur limite. L'année dernière, les prévisions à cinq ans de Grid Strategies tablaient sur une croissance de 2,6 %. Depuis, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 4,7 % et les planificateurs de Grid Strategies s'attendent à ce que la demande de pointe augmente de 38 gigawatts. Cela équivaut à la quantité nécessaire pour alimenter 12,7 millions de foyers, soit un peu plus que le nombre total d'unités d'habitation au Texas. Mais plus inquiétant encore, les analystes pensent que ce chiffre est probablement une sous-estimation des besoins réels.

Ils s'attendent à ce que les prochaines prévisions (en décembre de cette année) fassent état d'un taux de croissance encore plus élevé au niveau national. Grid Strategies émet un avertissement clair : « le réseau électrique américain n'est pas prêt à faire face à une croissance importante de la charge ». Certains experts de l'industrie craignent des pénuries d'électricité. AES, une société de services publics basée en Virginie, a expliqué à ses investisseurs que les centres de données pourraient représenter jusqu'à 7,5 % de la consommation totale d'électricité aux États-Unis d'ici 2030, en citant des données du Boston Consulting Group.

Une éventuelle pénurie d'énergie pourrait entraîner des maux de tête pour les consommateurs. Il y a, bien sûr, les problèmes évidents, comme la la question de savoir comment les compagnies d'électricité établissent un ordre de priorité pour déterminer qui reçoit de l'électricité du réseau lorsqu'il est à pleine capacité ou presque. En outre, les législateurs de plusieurs États s'interrogent sur la manière de protéger les clients résidentiels en leur évitant d'avoir à payer pour des mises à niveau nécessaires qui seront en grande partie utilisées pour alimenter les centres de données. Les fournisseurs font face à de nombreux dilemmes.

En outre, il y a des préoccupations d'ordre environnemental. Bien que l'on s'efforce de passer à des méthodes de production d'énergie plus propre (comme l'énergie solaire), beaucoup d'entre elles ne sont pas encore prêtes. Les compagnies d'électricité font pression pour retarder la fermeture des centrales à combustibles fossiles (et certaines espèrent en mettre d'autres en service) afin de répondre à l'augmentation de la demande.

Les véhicules électriques et les cryptomonnaies viennent aggraver le problème

L'IA est un élément majeur du problème en ce qui concerne l'augmentation de la demande. Les leaders du secteur, comme OpenAI, Amazon, Microsoft et Google, construisent ou recherchent des sites où construire d'énormes centres de données pour héberger l'infrastructure nécessaire au développement de grands modèles de langage, et les entreprises plus petites du secteur sont également très demandeuses d'énergie. Par exemple, selon l'Agence internationale de l'énergie, "une recherche pilotée par ChatGPT consomme environ 10 fois plus d'électricité qu'une recherche sur le moteur de recherche Google".


La consommation annuelle d'énergie d'un centre de données de Meta basé dans l'Iowa est équivalente à celle de 7 millions d'ordinateurs portables fonctionnant huit heures par jour, d'après des données rendues publiques par l'entreprise. La résurgence de l'énergie fossile dans les centres de données contraste fortement avec les engagements de durabilité des géants de la technologie Microsoft, Google, Amazon et Meta, qui affirment tous qu'ils supprimeront entièrement leurs émissions dès 2030. Ces entreprises sont les acteurs les plus importants d'une constellation de plus de 2 700 centres de données à travers les États-Unis.

Par ailleurs, le regain d'intérêt pour les cryptomonnaies, dû au fait que le bitcoin a atteint de nouveaux sommets, pourrait également avoir une incidence sur la demande en électricité. Le bitcoin doit faire face à un événement prévu dans le courant de l'année, ce qui pousse les mineurs de cryptomonnaies à travailler plus dur que jamais. L'événement est connu sous le nom de "the halving" (réduction de moitié) et correspond à une réduction de moitié du nombre de nouvelles pièces mises en circulation. Dans le même temps, les experts indiquent aussi que le nombre croissant de voitures électriques n'arrange pas les choses non plus.

Tout cela a rendu difficile la prévision de la demande d'électricité. Georgia Power, qui est le principal fournisseur d'énergie de cet État, a récemment dû augmenter ses prévisions de demande de mégawatts pour l'hiver de 38 %. Cela est dû en partie à la politique d'incitation de l'État pour le secteur informatique, que les autorités sont en train de reconsidérer. Portland General Electric, dans l'Oregon, a récemment doublé ses prévisions sur cinq ans concernant la demande d'électricité. Selon Grid Strategies, les prévisions à long terme de la croissance de la demande en énergie sont importantes pour assurer la fiabilité des réseaux.

L'entreprise explique : « les prévisions de croissance de la demande de pointe annuelle semblent se diriger vers des taux de croissance doubles, voire triples, de ceux des dernières années. Les planificateurs du transport d'électricité ont besoin de prévisions à long terme de la demande d'électricité et des sources d'approvisionnement en électricité afin de s'assurer qu'un réseau de transport suffisant sera disponible au moment et à l'endroit où il sera nécessaire. Un tel défaut de planification pourrait avoir des conséquences réelles sur les investissements, l'emploi et la fiabilité du réseau pour tous les consommateurs d'électricité ».

Les entreprises misent sur des solutions qui sont actuellement hors de portée

Selon un rapport du Washington Post, dans le centre de l'État de Washington, Microsoft explore la production d'énergie à partir de la fusion nucléaire (la collision d'atomes qui alimente le soleil), une percée qui échappe aux scientifiques depuis un siècle. Les physiciens prédisent qu'elle échappera également à Microsoft. Mais Microsoft et ses partenaires et ses partenaires espèrent pouvoir exploiter la fusion d'ici à 2028, une affirmation audacieuse qui renforce leurs promesses de transition vers l'énergie verte, mais qui détourne l'attention de la réalité actuelle. En attendant, les émissions augmentent en raison de la consommation de l'IA.


« Les centrales à charbon sont revigorées par le boom de l'IA. Toute personne soucieuse de l'environnement devrait s'en inquiéter », affirme Tamara Kneese, directrice de projet à l'organisation à but non lucratif Data & Society. Face à ce dilemme, les entreprises technologiques se lancent à corps perdu dans des projets expérimentaux d'énergie propre. Outre la fusion, elles espèrent produire de l'énergie grâce à des projets futuristes comme de petits réacteurs nucléaires reliés à des centres de calcul individuels et des machines qui exploitent l'énergie géothermique en creusant la croûte terrestre à une profondeur d'environ 3 km.

Sam Altman, PDG d'OpenAI, qui soutient Helion Energy, la startup de Microsoft spécialisée dans la fusion, et Bill Gates, cofondateur de Microsoft, qui investit massivement dans d'autres projets de fusion, affirment que des percées dans le domaine de l'énergie sont réalisables. Selon Altman, la fusion nucléaire est la réponse aux besoins énergétiques croissants de l'IA et à réduction de son empreinte carbone. Mais les experts affirment que la fusion nucléaire est hors de portée à l'heure actuelle en raison de nombreux défis qui ne pourront pas être résolus à court terme. Les défis posés par l'IA ont besoin d'une solution immédiate.

Pour de nombreux experts, la fusion nucléaire fait l’objet d’une compétition plus diplomatique qu’industrielle et la plupart des recherches restent théoriques. Ils estiment que la fusion nucléaire est déjà trop tardive pour faire face à la crise climatique et qu'à court terme, il faudra utiliser les technologies existantes "à faible teneur en carbone", telles que les énergies renouvelables et la fission nucléaire. D'un autre côté, de nombreux géants de la technologie affirment qu'ils achètent suffisamment d'énergie éolienne, solaire ou géothermique chaque fois qu'un grand centre de données est mis en service afin d'annuler ses émissions.

Cependant, les critiques voient dans ces contrats un jeu de dupes : les entreprises fonctionnent sur le même réseau électrique que tout le monde, tout en s'appropriant une grande partie de la quantité limitée d'énergie verte. Les compagnies d'électricité compensent ensuite ces achats en augmentant leur consommation de combustibles fossiles, comme le montrent les dépôts réglementaires. À Omaha, dans le Nebraska, où Google et Meta ont récemment installé de vastes centres de données, une centrale au charbon qui devait être mise hors service en 2022 sera désormais opérationnelle au moins jusqu'en 2026.

Les grandes entreprises ne respectent pas leurs engagements sur le climat

Les observations susmentionnées contrastent avec les promesses futuristes des entreprises technologiques. Les entreprises tentent de s'exonérer de la responsabilité de leur contribution au réchauffement climatique par des techniques comptables. Elles prétendent que toutes les nouvelles énergies propres qu'elles achètent ont pour effet d'effacer les émissions qui pourraient autrement être attribuées à leurs activités. Mais les critiques affirment que ces arrangements ne sont pas à la hauteur et les technologies de captation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère font également l'objet de controverses.


Un exemple est un accord annoncé en mars, après qu'Amazon a signé un contrat pour acheter plus d'un tiers de l'électricité produite par l'une des plus grandes installations nucléaires du pays, la centrale de Susquehanna dans le comté de Luzerne, en Pennsylvanie. « Si les centres de données prétendent être propres, mais que les compagnies d'électricité utilisent leur présence pour justifier l'augmentation de la capacité de gaz, les gens devraient être sceptiques », a déclaré au Washington Post Wilson Ricks, chercheur en systèmes énergétiques au Zero Lab de l'université de Princeton, qui se concentre sur la décarbonisation.

Altman dépense des centaines de millions de dollars pour développer de petites centrales nucléaires qui pourraient être construites sur les campus des centres de données ou à proximité. Sa société AltC Acquisition Corp. a financé une entreprise qu'Altman préside aujourd'hui et qui s'appelle Oklo. Cette dernière déclare vouloir construire la première centrale de ce type d'ici à 2027. Gates a fondé la société nucléaire TerraPower. Sur un site de démonstration dans une ancienne mine de charbon du Wyoming, elle teste un réacteur qui produirait de l'énergie plus efficacement et avec moins de déchets que les réacteurs traditionnels.

Le projet a connu des revers, notamment parce que le type d'uranium enrichi nécessaire pour alimenter le réacteur n'est pas disponible aux États-Unis. En outre, la communauté scientifique est profondément sceptique quant à la capacité d'Helion ou d'autres startups spécialisées dans la fusion à alimenter le réseau électrique d'ici dix ans, et encore moins à fournir le type d'électricité sûre et trop bon marché pour être mesurée que les entreprises technologiques recherchent. « Les prévisions sur la commercialisation de la fusion d'ici 2030 ou 2035 ne sont que du vent », affirme John Holdren, physicien à l'université d'Harvard.

« Nous n'avons pas encore atteint le seuil de rentabilité énergétique, c'est-à-dire que la réaction de fusion génère plus d'énergie qu'il n'en faut pour la faciliter », a-t-il ajouté. Selon Holdren, les promesses sur la commercialisation imminente de la fusion alimentent la croyance du public en des "miracles technologiques" qui nous épargneront la tâche difficile de faire face au changement climatique avec des options qui sont plus proches de la réalité pratique.

Helion a suscité des attentes en assurant que son contrat avec Microsoft était contraignant et qu'elle devrait payer de lourdes pénalités financières au géant de la technologie si elle ne créait pas rapidement de l'électricité de fusion. Mais lorsqu'ils sont interrogés sur les détails du contrat, les dirigeants de l'entreprise répondent avec une certaine opacité, typique des leaders technologiques à la recherche de percées historiques dans le domaine de l'énergie propre.

Source : Grid Strategies

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Comment les entreprises technologiques peuvent-elles faire face à la croissance rapide des besoins énergétiques de l'IA ?
Que pensez-vous des déclarations d'Helion selon lesquelles elle pourra commercialiser l'énergie nucléaire dans quelques années ?
La fusion nucléaire est-elle la solution aux besoins immédiats de l'IA en matière d'énergie ? Les entreprises sont-elles sur la bonne voie ?
Le déploiement à grande échelle de l'IA générative répond-elle à un besoin des consommateurs ? Assiste-t-on à une surconsommation inutile de l'énergie ?

Voir aussi

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L'IA pourrait engloutir un quart de l'électricité produite aux États-Unis d'ici 2030 si elle ne se défait pas de sa grande dépendance à l'égard de l'énergie, affirme un cadre d'Arm Holdings

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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 17/09/2024 à 21:25
Un expert prévient que l'IA générative accélère la crise climatique en raison de sa forte consommation d'énergie
Ha bah j'suis pas expert mais en échange d'un chèque je veux bien enfoncer des portes ouvertes moi aussi .
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 17/09/2024 à 23:20
Entre l'IA qui consomme énormément, et la voiture électrique qu'on veut nous imposer (pour 2035 en Europe si je me souviens bien), il va en falloir de l'énergie, alors qu'il y a, même dans nos pays "développés", des risques de pénurie certains mois de l'année.

Cela ne pourra, en l'état actuelle de nos connaissances, se faire qu'en renvenant à l'énergie nucléaire, dont l'Allemagne c'est débarassée. Le débât en Belgique remonte au début 2000 (on était sensé fermer toutes les centrales pour 2005, qui arrivaient en fin de vie nous disaient-on à l'époque, et remplacer le tout par du renouvellable), et 20 ans plutard, elles fonctionnent toujours sans soucis.

Je pense qu'en France au début de l'ére Macron, on voulait aussi fermer les centrales (il y en a même une qui a fermer, parce que décidée par Hollande). (c'était l'époque du "green bashing"). Mais comme bien souvent, quelques années plutard, il faut bien admettre que sans le nucléaire, tout cela ne tiendra pas route (PS: je ne dis pas que les voitures électriques tiennent moins bien la route que les thermique hein )

Le malheureux résultat, puisque les états voulaient abandonner le nucléraire, c'est qu'on y a plus investit, et qu'on a laisser le parc nucléaire devenir de plus en plus obsolète. Ce sera la double peine. Il faudra démenteller les anciennes centrales, tout en investissant dans des nouvelles. Et tout ça sans un sous, les caisses étant vident. C'est bien connus qu'on privatise les profits, mais qu'on mutualises les dépensent.

Si on veut continuer dans cette voix, et si cela est vraiment nécessaire, peut-être que des moyens gigantesques seront mis pour mettre au point la fusion nucléaire, qui est une énergie produisant très peu de déchet, mais qu'on arrive pas a mettre au point atuellement.

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de solutions:

  • Les éoliennes ne fonctionnent que s'il y a du vent, et pour ce faire, on les installent en mers, ce que coûte très chers, et qu'il faut donc du temps pour rentabiliser là chose.
  • Le solaire fonctionne moins bien sans soleil qu'avec.
  • Il est difficile de stocker de l'énergie produite par le "renouvelable" (alors que l'énergie nucléaire peut être gérée), sauf a utiliser des batteries qui posent d'autres problèmes.
  • L'hydrolique nécessite des travaux faraminaux, et les états n'ont plus d'argents.


La question que je me pose, c'est pourquoi on n'utilise pas plus la géothermie ? C'est une idée qui a été abordée ici en Belgique, mais ça n'a pas décollé, pourquoi ? je ne sais pas.

En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est que nos dirigeants dirigés n'ont pas su se progeter bien loin. Parant simplement au plus pressé suivant l'opinion public, l'important étant bien sûr de se faire réélire, le reste étant bien moins importants.

Vive le progrès et les datacenter qui stockent des chosent sans grande importance le plus souvent, les IA qui hallucinent malgrè les quantités d'énergies qu'elles consomment, les voiture électriques qui sont très cher une fois les aides de l'état retirées, et qui sont loin d'être adaptées à tous les besoins de déplacement, tous les gadgets électroniques qu'on nous matraque de consommer (smartphone, assistant vocaux, etc).

Je me demande ce qui va se passer dans les années qui viennent...

BàV et Peace & Love.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 02/07/2024 à 17:28
c'est complétement con de désactivé l'ia pour ca
Pas forcément, tout le monde n'en a pas besoin dans le contexte que tu décrits, et dans ce cas ils pourraient désactiver.

Je veux pas faire peur aux écolos, mais les prochaines versions des navigateurs web vont intégrer l'ia pour la traductions temps réel et la production de résumé des pages webs, ca va augmenté drastiquement la consommation électrique
Je suis pas spécialement écolo mais je pense que l'écologie est nécessaire (qu'en c'est traité intelligemment).

Mais quand on aura plus les moyens de payer son électricité car devenant une ressource à forte demande avec l'essentiel des ressources raflées par les multinationales et GAFA, le prob. se règlera de lui-même : plus de clients.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/09/2024 à 17:34
L'ONU se propose donc d'organiser un "machin" qui ne sert à rien comme c'est déjà le cas pour...

... Le réchauffement de la planète: On a droit à des rapports du GIEC et des conférences annuelles organisées à tous les coins de la planète que des pseudo-décideurs décident de rejoindre avec leur avion personnel sans que soit prise la moindre décision pour résoudre le problème

... La résolution des conflits avec des prises de décision dont les pays concernés se "foutent" royalement

... La résolution de crise avec des envois de troupes de casques bleus qui ne servent à rien quand ce n'est pas pour ajouter des crises à la crise (exemple les troupes de l'ONU à Haïti responsables de déclenchement d’épidémies ou encore les troupes qui séparent le Sud Liban du Nord d’Israël dont la seule activité est de compter les tirs de part et d'autre qui passent au -dessus de leur tête)
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 14:23
Une belle démonstration de l'adage de la fièvre de l'or :
Pendant la ruée vers l'or, vendez des pelles !

L'IA ne débouchera surement sur rien de révolutionnaire, en tout cas du niveau de ce que les "futurologues" espèrent...
3  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 15:41
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
d'ou sort ces 30ans ?
Il y a eu énormément de perte de compétences.
Pendant des décennies tous les médias, tous les politiciens, disaient que c'était la fin du nucléaire.
Par conséquent les jeunes n'ont pas fait d'études pour bosser dans le nucléaire.
La France n'est plus aussi forte dans cette technologie qu'elle le fut par le passé.

Ce qui est lent c'est l'administratif, ça prend des années pour avoir les autorisations en ordre.
Aujourd'hui je ne crois pas qu'on puisse construire un réacteur nucléaire en France en 7 ans.
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 01/07/2024 à 16:45
Il y a pénurie d'énergie ? pas grave il suffit de vendre plus cher. Les multinationales de l'IA pourront encaisser le cout. Et sinon ils pourront le répercuter à leurs clients, si ils peuvent encore payer après avoir payer leur facture d'électricité.

Bienvenue dans le monde de je marche sur la tête.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 22/07/2024 à 11:42
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Un dirigeant de Google affirme que l'IA n'est pas responsable de l'augmentation des émissions des centres de données
notant que la charge de travail des LLM n'est pas aussi importante que vous le pensez
Par ailleurs, Google n'est pas la seule entreprise à avoir du mal à respecter ses engagements en matière de consommation nette zéro. Microsoft a admis dans son propre rapport sur la durabilité environnementale que ses émissions de CO2 ont augmenté de 29,1 % par rapport à la base de référence de 2020, ce qui s'explique par la construction et l'équipement de nouveaux centres de données pour répondre à la demande des clients en matière de services de cloud computing.

Amazon a annoncé ce mois-ci que l'entreprise fonctionne désormais à 100 % avec de l'énergie propre, mais les employés disent qu'il s'agit plutôt de 22 %. Mais un groupe d'employés contredit cette déclaration. Le groupe a déclaré dans un rapport que les calculs de l'entreprise sont trompeurs. Le rapport indique que seuls 22 % des centres de données du géant mondial du commerce électronique aux États-Unis fonctionnent en réalité avec une énergie propre.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
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Mon avis c'est que plus on est un mastodonte plus on peut dissimuler et mentir sur la réalité.

Mais si je veux vendre mon appart je dois payer un mec qui va me racketter pour dire que mon appartement est pas assez éco friendly.

Enfait on parle à longueur de temps de pleins de sujet pour pas parler du sujet principal : au vu du nombre de truc dingue qu'on voit tout les jours, est-on sur d'être encore libre dans ce monde pourri ?

Dans deux semaines c'est les vacances. J'ai besoin de souffler un coup je crois.
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 9:53
Une étude montre que l'Intelligence artificielle générative (IA générative) pourrait être à l'origine de trois fois plus d'émissions de carbone dans les centres de données.
Alors, ce n'est pas une IA, car l'IA, c'est intelligent.
Par contre, j'ai un doute à propos des humains.
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Avatar de Fluxgraveon
Membre actif https://www.developpez.com
Le 18/09/2024 à 10:58
La résurgence de l'énergie fossile dans les centres de données pour répondre aux besoins de l'IA contraste fortement avec les engagements de durabilité des entreprises comme Microsoft, Google et Meta.
Elles prévoient de supprimer entièrement leurs émissions d'ici à 2030.
Faut un gros interrupteur quand même ...
COP ... coopération obligatoire planétaire (yottascale )
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