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Mathis Lucas
L'IA remplacera-t-elle les ingénieurs juniors ? L'ancien ingénieur de Google Steve Yegge répond par l'affirmative
mais cela interroge sur ce qui se passera lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite.
Un simple constat, c'est que s'il n'y a plus d'ingénieur juniors, il n'y aura pas non plu d'ingénieurs séniors par la suite, c'est une évidence évidente

. Peut-être même trop évidente pour que certains l'ignorent.

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Mathis Lucas
Les entreprises feraient de moins en moins appel aux développeurs juniors. Cette dynamique serait le fruit de la morosité économique qui s'est installée au lendemain de la pandémie de Covid-19 et à l'essor de l'IA générative. Le développeur américain Steve Yegge a déclaré dans une récente analyse que l'IA est en passe de remplacer les développeurs juniors, car elle est rapide, infatigable et essentiellement gratuite. Ce qui n'est pas le cas des développeurs juniors. Mais ce point de vue est controversé en raison des problèmes critiques de l'IA. Et surtout, l'on se demande qui seront les experts de demain si les développeurs séniors actuels partent à la retraite.
Rapide ? Y'a-il du recul ou de quoi étayer cette affirmation ? Le code produit par l'IA est-il maintenable ? Si 90% sont générés par l'IA, quid des 10% ? Il ne faut aussi prendre en compte le temps de "vérification" du code produit ? Qui doit trouver les bon "prompt" pour avoir une partie de solution ? Le plus difficile, c'est souvent de comprendre les besoins du client ? Si tout est si facile, il n'a qu'à lui-même (le client) donner les bons "prompt" et hop, emballé c'est pesé ? Le code utilisé ne viole-t-il pas certaines licences ? Comment se prémunir de cela ?
Cela pourrait être vrai, mais (en tout cas dans l'état actuel), il faut un développeur avec un minimum d'expérience pour "valider" ce qu'a fournit l'IA. Je ne pense pas que ce soit un "taf" très "motivant" pour un bon développeur. Un développeur aime réflèchir à un problème, trouver LA bonne solution, puis l'implémenter. S'il doit se réssoudre a simplement vérifier et corriger ce que pond l'IA cela, il lui suffira d'apprendre le COBOL pour bien mieux gagner sa vie autrement.
Infatigable ? Je suis bon joueur, mais juste pour le fun, les "Hallucitations" des IA ne sont-elles pas de la fatigue

. De mon vécu, la "rapidité" se conjugue souvent mal avec la qualité...
Gratuite ? Ah, donc il ne faudra jamais rentabiliser la chose et les milliards utilisés ? Alors je dis un grand merci à ces investiseurs pour leur bonté d'âme et leur extrème générosité. Moi qui les prenait pour des cupide spéculateur vouant leur vie au "Dieux Argent", me voilà rassuré. Merci, encore merci, les gueux vous remercient, et ploient le genou.

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Mathis Lucas
Les entreprises se tourneraient vers l'IA au détriment des développeurs juniors[/SIZE][/B]
La question de savoir si l'IA
serait un jour capable de remplacer les programmeurs n'est pas nouvelle. Mais le débat s'est intensifié avec l'arrivée de l'IA générative, en particulier des outils d'IA de génération de code informatique. Selon certains acteurs du milieu, dont le développeur américain Steve Yegge, l'IA est déjà en train de faire barrage à l'embauche des développeurs juniors. Yegge va même jusqu'à déclarer que le développeur junior est mort. Selon lui, l'IA s'acquitte si bien des tâches habituellement confiées aux développeurs juniors que les entreprises préfèrent maintenant la technologie aux jeunes diplômés.
IA, IAG, quel sera le nouveau slogant publicitaire la semaine prochaine. Je pense qu'on va vite avoir à l'IAGI, c'est à dire l'
Intelligence
Artificiel
Générative
Intelligente. Puis très vite on aura ensuite sa version Pro, Expert et Architect.
Mais, il me viens à l'esprit que "Tesla" à du mal avec son Autopilot et/ou son FSD. Pourquoi n'utilisent-ils pas L'AGIG++ Achitech V2045H2 ?

Il faut vite le leurs dire. Ils n'en ont pas parler lors du dernier rassemblement à Davos des plus
brillant riches de nos élites ?

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Mathis Lucas
Généralement, le but derrière l'embauche de développeurs juniors est d'attirer les meilleurs talents qui viennent d'arriver sur le marché. Certains d'entre eux sont parfois encore à l'université et travaillent pour les entreprises entre les cours et les examens. Il arrive que certains évoluent rapidement et commencent très vite à apporter une valeur ajoutée à l'entreprise et au client. Toutefois, Yegge voit cette époque disparaître dans les prochaines années. Examinons quelques tâches typiques d'un développeur junior :
- écrire du code : mise en œuvre de fonctionnalités ou de composants simples sur la base de spécifications détaillées ;
- correction de bogues : identifier et résoudre les problèmes dans le code existant avec l'aide de développeurs expérimentés ;
- tests : rédaction et exécution de tests pour garantir la qualité et la fonctionnalité du code ;
- examens du code : participer à des revues de code afin d'apprendre les meilleures pratiques et d'améliorer les compétences en matière de codage ;
- documentation : créer et mettre à jour la documentation technique pour les composants logiciels sur lesquels ils travaillent.
Selon Yegge, au lieu de confier ces tâches à un développeur junior, de nombreux développeurs séniors les confient aujourd'hui à ChatGPT ou à un chatbot similaire. Il appelle ce processus : « la programmation basée sur le chat (Chat Oriented Programming - CHOP) ». Il a déclaré que la programmation basée sur le chat a pris son véritable envol avec le lancement de GPT-4o à la mi-mai, ce qui a éliminé le besoin de développeur junior pour accomplir les tâches susmentionnées.
Ecrire du code Il reste les 10 à 20%, non ? ça ne doit pas être les plus simples, d'autant qu'il faut relier tous les petits bouts produis par l'IA.
Correction de bogues Quoi ? L'IA générerait des bogues ? Nan, pas possible, elle est intelligente, elle ne fait pas d'erreur

.
Examens du code: Ah, et quelle est la différence entre examiner du code produit par un humain, d'un code produit par une IA ? Quoi ? J'apprend qu'il n'y a pas d'IA permettant de vérifier ce que l'autre IA a produit ? Zut alors...
Tests Ben si l'IA fournit 80% du code, elle doit bien fournir 80% des tests au moins, non ? Ah, oui, il faut aussi alors vérifier que les tests sont valides, les corriger et détecter et fournir ceux que notre amie l'IA a oublié.
Documentation Ah oui, le truc que mets le chef de projet dans une armoire et qui n'en ressors que dix ans plus tard, lorsqu'il faut le mettre aux archivent. Il y a déjà des outils pour générer cette documentation inutile automatiquement.

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Mathis Lucas
Dans son analyste, l'ancien ingénieur de Google écrit : « cette forme de programmation est en passe de représenter un ordre de grandeur d'accélération par rapport à la programmation basée sur les achèvements. Une amélioration de 10 fois peut sembler exagérée. Mais nous venons de voir des exemples de pratiques juridiques, d'édition et de science des données dans le même ordre de grandeur, avec des accélérations de 5 à 30 fois pour certains types de tâches, et des estimations d'au moins 2 à 3 fois pour l'augmentation globale de la productivité ».
Oui, il y a des "cas" d'utilisation, tout comme il y a des cas d'utilisation pour un marteau ou un tournevis, mais ce ne sont pas les même...

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Mathis Lucas
Que feront les entreprises lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite ?
À en croire Yegge, les entreprises n'ont besoin maintenant que de développeurs séniors, qui (a) décrivent les tâches à accomplir (ou écrivent les messages-guides pour l'IA) et (b) examinent le travail résultant pour en vérifier l'exactitude et la justesse. Les actions des jeunes collaborateurs sont en baisse et l'on craint un effondrement du marché. Cela pose un problème sérieux pour les nouveaux venus dans ces domaines. Que faire ? Comment apprendre les ficelles du métier, sans parler de trouver un emploi rémunérateur ? Quelles sont les ficelles du métier aujourd'hui ? Ces questions restent sans réponse, mais Yegge écrit :
Les réactions sont mitigées quant à la question de l'utilisation de l'IA pour la génération de code. L'un des principaux arguments contre ce cas d'utilisation porte sur les hallucinations des modèles. Par conséquent, les experts, y compris Yegge, affirment que "la programmation basée sur le chat semble plus sûre pour les développeurs séniors que pour les juniors". Toutefois, il ne serait pas surprenant que beaucoup d'entreprises interprètent "plus sûr" comme signifiant "meilleur". Par ailleurs, les entreprises pourraient être tentées à l'avenir de se débarrasser de tous les développeurs, y compris les séniors également.
Et que feront les entreprises lorsque leurs séniors partiront à la retraite ? À ce moment-là, qui sera chargé d'examiner le travail de l'IA pour en vérifier l'exactitude et la justesse ? Actuellement, aucune des personnes qui
prédisent que l'IA remplacera les programmeurs (et écrira jusqu'à 80 % du code informatique à l'avenir) n'a aucune réponse à ces questions. Ce qui laisse penser en effet que ces prédictions relèvent plus du battage médiatique que de la réalité.
Yegge estime que les entreprises pourraient se retrouver dans la même situation que le monde COBOL, qui
connaît une crise mondiale, parce qu'il n'y a pas de jeunes développeurs COBOL pour remplacer ceux qui sont partis à la retraite. Paradoxalement, ces grandes entreprises héritées du passé seront probablement celles qui encourageront le plus les modèles à écrire tout leur code. Et les modèles futurs ? Seront-ils entraînés sur du code généré par l'IA elle-même ?
Bah, il suffira de demander à L'IA de
réfléchir,
répondre, trouver sur wikipédia la réponse à ces questions, non ?

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Mathis Lucas
Des études mettent en garde contre cette évolution qui pourrait se solder par un effondrement de l'ingénierie logicielle. Selon certains critiques, l'industrie risque de s'effondrer en raison d'un manque d'innovation parce qu'ils n'ont pas réussi à faire fonctionner l'IA aussi bien qu'ils l'espéraient avant la disparition des séniors. Le manque flagrant d'évaluation des risques est stupéfiant. Par exemple, le marché ne fait rien pour l'instant pour se prémunir contre ses paris sur l'IA.
L'IA représente un dilemme important pour le secteur de l'ingénierie logicielle
À court terme, il est peu probable que l'IA remplace les développeurs séniors. Mais elle est susceptible d'augmenter leur productivité suffisamment pour qu'ils n'aient pas besoin d'embaucher des développeurs juniors. Toutefois, la plupart des dirigeants qui prévoient de remplacer les développeurs juniors par l'IA semblent oublier que les développeurs séniors ne tombent pas du ciel. Ils semblent oublier que ce sont les juniors qui finissent par devenir des séniors en acquérant de l'expérience à travers l'exécution des tâches susmentionnées et la participation aux grands projets de développement au sein de l'entreprise.
Enfin une réflection intelligente, qui détruit tout l'argumentaire émit en début d'article...

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Mathis Lucas
« Les LLM, c'est un peu comme Google et Stack Overflows sur les stéroïdes. Lorsque vous rencontrez un problème, vous pouvez obtenir une réponse rapide et une description étape par étape d'à peu près n'importe quoi. C'est excellent ! Mais il n'y a pas encore de véritable baguette magique. Je pense que les modèles de langage sont un outil formidable, mais ils sont limités, ils ne peuvent pas résoudre des problèmes entièrement nouveaux à partir de rien, et cela reste du domaine des humains. Il est peu probable que l'IA y parvienne un jour », a souligné un autre critique. Voici quelques-unes des limites de l'IA :
- manque d'innovation : l'IA est incapable de faire preuve d'esprit critique et de générer de nouvelles idées ; elle ne peut que répéter des idées basées sur les données sur lesquelles elle a été formée. L'esprit critique et la résolution de problèmes sont des compétences de programmation importantes que l'IA ne peut pas reproduire ;
- un code inexact : l'IA étant sujette aux hallucinations, un outil d'IA peut produire un code inexact. Cela peut être particulièrement vrai pour les demandes plus complexes ;
- risques pour la sécurité : l'IA peut apprendre à partir des données fournies par l'utilisateur et stocker des données, en les utilisant pour améliorer les résultats futurs. Avant d'utiliser une IA, il est important de connaître les modalités de stockage et d'utilisation des données du système afin d'éviter les problèmes de sécurité ;
- droits d'auteur et propriété intellectuelle : tout comme l'IA peut stocker et utiliser vos données, elle peut également apprendre à partir de données protégées par le droit d'auteur d'autres utilisateurs. Si vous utilisez l'IA pour des tâches de programmation commerciale, il est utile de savoir sur quoi l'IA a été formée afin d'éviter toute violation accidentelle.
C'est quand même une belle liste à laquelle l'IA n'apporte aucune réponse me semble-t-il ?

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Mathis Lucas
« Les choses évoluent rapidement. Je suis optimiste et je pense généralement, ou du moins j'espère, qu'à mesure que les entreprises deviendront plus productives dans les mois et les années à venir, elles deviendront tout simplement plus ambitieuses. Tout le monde devra prendre beaucoup plus au sérieux les tests et la révision du code. Les développeurs séniors pourraient devenir des réviseurs à plein temps et les développeurs juniors pourraient guider les LLM, peut-être ? Cela ne doit pas nécessairement se terminer par un désert post-apocalyptique pour les jeunes diplômés en informatique », a déclaré Yegge.
Je suis optimiste et je pense généralement, ou du moins j'espère. C'est beau l'espoir. Moi j'espère qu'on na vite passer à une autre mode, avant l'IA, il y a eu les outils "cases", les systèmes "experts", les "Agent Intelligents", et bien d'autres révolutions qui n'ont rien révolutionné.

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Mathis Lucas
Cependant, il serait difficile pour les développeurs juniors sans expérience de guider les modèles. « Si l'on coupe les racines d'un arbre, il n'y aura plus d'arbre. Si une université n'avait plus d'étudiants de première année, elle ne serait plus qu'un bâtiment vide. Une industrie du logiciel sans juniors est aussi bien qu'une université qui s'est vidée après que tous les étudiants ont été diplômés parce qu'elle a cessé d'accueillir des étudiants de première année », note un critique.
C'est une évidence évidente comme je disais plus haut...

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Mathis Lucas
En somme, il apparaît que les nouveaux développeurs juniors sans expérience auront beaucoup plus de mal à entrer sur le marché du travail. Un diplôme seul ou des connaissances purement théoriques ne suffiront pas. Selon certains critiques, les employeurs prêteront encore plus d'attention aux compétences interpersonnelles et aux projets et à la proactivité des développeurs juniors. Leur référentiel sur GitHub sera encore plus important qu'auparavant.
Ah oui, j'oubiais que l'IA avait pompé tout le Web pour s'alimenter. Je ne suis pas certains que cela continuera longtemps. Si des entreprises finissent par facturer des choses volées, ça va poser question dans pas très longtemps.

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Mathis Lucas
La connaissance d'outils tels que ChatGPT pourrait être un atout. Si les jeunes talents savent utiliser ces outils, connaissent les bases du ML et du DevOps et pas seulement le développement logiciel pur, il leur sera plus facile de trouver leur voie dans des équipes informatiques de plus en plus pluridisciplinaires.
Ah, donc il faudra quand même des juniors ? Il me semblais qu'il n'en fallait plus ?

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Mathis Lucas
Moi ? j'adore ces articles qui disent tout et son contraire...
BàV et Peace & Love.
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