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L'IA est pire que l'homme pour résumer l'information dans tous les domaines,
Selon un essai gouvernemental

Le , par Bruno

30PARTAGES

7  0 
L'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans les processus de travail soulève des débats complexes, particulièrement lorsqu'il s'agit de tâches qui requièrent une analyse critique et une compréhension nuancée des informations. Un essai gouvernemental australien, mené pour la Securities and Investments Commission (ASIC), a révélé que l'IA, en dépit de ses avancées technologiques, est encore loin de pouvoir remplacer les compétences humaines dans des domaines comme le résumé de documents. Utilisant le modèle Llama2-70B de Meta, l'essai a comparé les performances de l'IA à celles des employés humains de l'ASIC, et les résultats ont montré que l'IA est nettement moins performante sur tous les critères évalués.

Ce constat n'est pas simplement une critique de l'IA, mais soulève des questions fondamentales sur la manière dont cette technologie devrait être déployée dans des environnements professionnels. Plutôt que de réduire la charge de travail, l'IA pourrait en fait l'augmenter en nécessitant des vérifications humaines supplémentaires. Le rapport conclut qu'à ce stade, l'IA doit être utilisée pour compléter, et non remplacer, les tâches humaines, soulignant ainsi la nécessité d'une approche plus nuancée et réfléchie dans l'intégration de l'IA dans les processus de travail.



Le développement rapide de l'intelligence artificielle a conduit à sa supériorité dans diverses tâches par rapport à l'homme, selon une étude de l'université de Californie à Berkeley. Les domaines où l'IA a dépassé l'homme incluent la reconnaissance de l'écriture manuscrite, la reconnaissance vocale, la compréhension d'images, la compréhension de la lecture, la compréhension du langage, l'acquisition du bon sens, les mathématiques de l'école primaire et la génération de codes. L'étude révèle également une accélération du rythme auquel l'IA surpasse l'homme dans de nouvelles tâches.

Cette tendance soulève des questions cruciales pour l'avenir du travail, de la société et de l'humanité. L'automatisation croissante due à la performance accrue de l'IA pourrait entraîner des pertes d'emplois et des changements dans l'organisation du travail. En ce qui concerne la société, l'IA a le potentiel d'améliorer les domaines tels que la médecine, l'éducation et le divertissement, mais elle présente aussi des risques, tels que la propagation de fausses informations et la création d'armes autonomes.

L'essai gouvernemental australien a été conduit par Amazon pour le compte de l'ASIC, afin d'évaluer l'efficacité de l'intelligence artificielle dans la tâche complexe de résumé de documents. Le modèle d'IA utilisé, Llama2-70B de Meta, a été mis à l'épreuve pour résumer des soumissions issues d'une enquête parlementaire sur les sociétés d'audit et de conseil. L'objectif était de voir dans quelle mesure l'IA pouvait identifier et synthétiser les mentions de l'ASIC, les recommandations, les références réglementaires, tout en conservant le contexte et les références pertinentes.

Le processus de l'essai impliquait une évaluation comparative où les résumés générés par l'IA étaient confrontés à ceux produits par des employés de l'ASIC, chacun ayant été soumis à des instructions similaires. Un groupe de réviseurs a ensuite évalué à l'aveugle les résumés en se concentrant sur divers critères : cohérence, précision, référence aux documents et capacité à capter l'essence du contenu original. Les résultats ont été sans équivoque : les résumés humains ont surpassé ceux de l'IA dans tous les aspects évalués, obtenant un score de 81 % contre 47 % pour l'IA.

Les faiblesses de l'IA identifiées par les évaluateurs étaient multiples. Les résumés générés par la machine manquaient souvent de nuances et de contexte, deux éléments essentiels pour comprendre pleinement un document complexe. De plus, l'IA a été trouvée coupable d'inclure des informations incorrectes ou non pertinentes, ce qui pouvait conduire à des erreurs d'interprétation. Ces lacunes ont obligé les humains à intervenir pour vérifier et corriger les résumés, augmentant ainsi la charge de travail au lieu de la réduire.

Le rapport a également souligné que bien que des améliorations futures de l'IA soient possibles, les capacités actuelles de la technologie sont insuffisantes pour des tâches qui nécessitent un jugement critique et une compréhension profonde des subtilités textuelles. Il en ressort que l'IA, dans sa forme actuelle, ne peut rivaliser avec la capacité humaine à analyser et résumer des informations de manière critique.

L'intelligence artificielle peut parfois compliquer le travail au lieu de l'alléger

Le constat que l'intelligence artificielle est encore incapable de remplacer les compétences humaines dans des tâches analytiques comme le résumé de documents n'est pas surprenant, mais il soulève des interrogations essentielles sur la manière dont cette technologie devrait être intégrée dans les processus professionnels. La tendance à automatiser des tâches complexes sans une compréhension claire des limites de l'IA peut conduire à des résultats contre-productifs, comme illustré par cet essai.

Premièrement, la question des nuances et du contexte est centrale dans cette analyse. L'IA, en dépit de ses avancées, reste une technologie basée sur des modèles statistiques qui ne peuvent pas encore saisir les subtilités de la langue humaine de manière aussi précise qu'un être humain. Cette limitation n'est pas seulement technique, mais elle a des implications éthiques. En effet, si l'IA nécessite une supervision humaine accrue, elle risque de transformer ce qui est perçu comme un gain d'efficacité en une source de travail supplémentaire, voire de frustration.

Deuxièmement, l'idée que l'IA devrait être utilisée pour compléter les compétences humaines plutôt que pour les remplacer est un point clé. Il est tentant pour les organisations de chercher à automatiser certaines tâches pour réduire les coûts ou accélérer les processus, mais cette approche peut se révéler myope si elle ne prend pas en compte les compétences uniques que les humains apportent, notamment dans l'interprétation des informations et la prise de décision. Cet essai montre clairement que la tentation de remplacer complètement les humains par des machines dans des tâches analytiques complexes peut être mal avisée.

Enfin, la transparence dans l'utilisation de l'IA est un aspect souvent négligé mais crucial. Le public et les professionnels doivent être pleinement informés de la manière dont l'IA est utilisée, surtout lorsqu'il s'agit de traiter des informations sensibles ou complexes. La confiance dans la technologie est essentielle, et cette confiance ne peut être maintenue que si les utilisateurs savent exactement comment et pourquoi l'IA est déployée. Dans ce contexte, l'appel à la transparence du sénateur Shoebridge est pertinent et souligne l'importance de ne pas se précipiter dans l'intégration de l'IA sans une évaluation rigoureuse de ses implications.

En conclusion, bien que l'intelligence artificielle offre un potentiel indéniable pour transformer les processus de travail, cet essai australien montre que son utilisation doit être abordée avec prudence. Les capacités actuelles de l'IA sont encore limitées, surtout lorsqu'il s'agit de tâches qui nécessitent une analyse nuancée et une compréhension contextuelle. Pour le moment, l'IA devrait être utilisée comme un outil pour augmenter l'efficacité humaine, et non pour la remplacer, afin de garantir que la technologie est utilisée de manière bénéfique et productive.

Source : Australian Securities and Investments Commission

Et vous ?

Les conclusions de l'essai gouvernemental australien sont-elles pertinentes ?

Le rapport a mentionné la nécessité d'une vérification humaine accrue en cas d'utilisation de l'IA pour le résumé de documents. Quels sont les impacts potentiels de cette vérification supplémentaire sur les processus de travail et la productivité globale ?

Comment les organisations peuvent-elles équilibrer l'utilisation de l'IA et des compétences humaines pour éviter les situations où l'IA augmente la charge de travail au lieu de la réduire ?

Voir aussi :

L'IA a surpassé l'homme dans un certain nombre de tâches et la vitesse à laquelle l'homme est surpassé dans de nouvelles tâches augmente, un défi pour notre identité et notre avenir collectif ?

L'IA pourrait surpasser l'homme dans toutes les tâches d'ici 2047, selon une enquête auprès de 2,778 chercheurs

Des PDG parient jusqu'à 10 millions de dollars contre la récente prédiction d'Elon Musk sur l'IA, Elon Musk prédit que l'IA surpassera l'intelligence humaine d'ici la fin de l'année 2025

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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 7:35
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Pensez-vous que ces déclarations sont crédibles ou pertinentes ?
Bien sur, nous savons tous que le climat c'est comme une voiture, quand il est cassé on le répare, avec des tournevis et du WD40.
Bien sur, nous savons tous, surtout depuis la physique quantique, que la physique est un domaine fini que nous mettons du temps à découvrir parce que nous sommes médiocres.
Quel est votre avis sur le sujet ?
Sam Altman est un clown qui ne sait pas de quoi il parle.
Mais il le dit surement mieux que moi parce qu'il lève des millions d'euros avec ce genre d'intervention.
Sam Altman prévoit que l'IA sera une ressource qui fera l'objet de guerres et deviendra principalement un outil pour les riches.[...]
Bref la même chose qu'aujourd'hui mais en pire
[...]Mais Sam Altman affirme que des triomphes stupéfiants, comme réparer le climat, établir une colonie spatiale et découvrir toute la physique, finiront par devenir monnaie courante avec l'AGI
Ah beh tout va bien alors...
Ceci dit non seulement on va réparer le climat et découvrir la physique mais en plus se sera monnaie courante...
11  0 
Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 11:13
Mais Sam Altman affirme que des triomphes stupéfiants, comme réparer le climat, établir une colonie spatiale et découvrir toute la physique, finiront par devenir monnaie courante avec l'AGI
MDR, l'IA, dont l'entraînement et l'utilisation des modèles génèrent d'importantes émissions de CO2 et dont les centres de données nécessaires à son fonctionnement consomment d'importantes quantités d'eau pour le refroidissement, serait bon pour le climat !!!
9  0 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2024 à 16:45
Il fume la même chose que Musk, celui-là ?
7  0 
Avatar de Fluxgraveon
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 8:54
Sam Altman, PDG d'OpenAI, prévoit une superintelligence dans "quelques milliers de jours", qui permettra de réparer le climat, d'établir une colonie spatiale et de découvrir toute la physique
Fuite en avant, solutionnisme technologique, annonces itératives (Coué ?)
Le problème actuellement est dans l'orientation "business as usual" d'LLM par exemple : c'est comme de faire d'un-e hyperingénieur-e généraliste ... un distributeur de prospectus. Question d'usage et de mode de vie : faire croire que de frotter un smartphone va faire apparaître un génie alors qu'i s'agit de géolocaliser, orienter le désir, toussa ...
Hors la question n'est pas de savoir à qui ça profite : la question est de découvrir si un génie va apparaître. Et à l'intérieur de cette question, il y a : quel(s) vœu(x) allons-nous faire ?
Et ça ... c'est une question d'esprit.
4  0 
Avatar de DrHelmut
Membre actif https://www.developpez.com
Le 30/09/2024 à 7:57
Le terme "IA" dans la gen AI est un pur terme marketing (et ça marche) alors qu'on a en vérité un produit qui est un simple exécutant qui ne prend aucune décision.
Pour moi, la révolution est dans la capacité d'analyse sémantique, et il est vrai que ça permet des usages très cool, avec un gain de temps certain.

Mais il faut un prompt. L'outil fait (plutôt très bien) ce qu'on lui demande. Il n'y a pas d'intelligence, de capacité d'initiative, d'autonomie dans ce qu'on nous vend comme étant de l''IA aujourd'hui.
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Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/09/2024 à 18:44
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Pour en revenir au prédiction d'Altman, qui profétice qu'on aura cela dans quelques milliers de jours, c'est assez flou comme délai... quelques milliers de jours, c'est au minimum dans (2 milliers de jours), soit 6 ans (quelques induisant un chiffre > 1), soit dans (10 milliers de jour), et donc dans 27 ans, bref, ça ne veut strictement rien dire, c'est parler pour parler, et surtout pour ne rien dire.
Oh, il y en a tout plein, ici et ailleurs, qui écrivent pour écrire-pour-eux parce que les autres ne peuvent pas comprendre ce qui est écrit tellement c'est bourré de tout et n'importe quoi, suivez mon regard...
Par exemple, les bouts de phrases entre parenthèses peuvent en général être enlevés, ce qui pourrait donner c'est au minimum dans, soit 6 ans, soit dans, et donc dans 27 ans, charabia incompréhensible et gaspilleur d'espace disque, comme souvent ici.

Tu as une manière bien personnelle d'écrire et donc (d'essayer) de communiquer mais àmha, avec cette méthode tu vas dans le mur...
Tu devrais la revoir.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/11/2024 à 11:57
est il vraiment pertinent de faire un gros modèle ?

j'ai déja eu un cas concret dans le passé (rien a voir avec les llm), plus on faisait un gros réseau de neurone avec de la data (de "qualité" en plus) plus le modèle était mauvais/stagnait (overfitting).
au final nous avons fait plusieurs petit modèle et un classifier en front pour choisir le modèle en fonction des données d'entrées, les résultats était bien meilleurs ainsi.
l'article parle t'il d'ia généraliste comme chatgpt ou d'ia spécialisé par exemple dans le code ou des 2 ?

De toute façon cette technos et fatalement limité par la production humaine, si demain l'ia remplace les devs, alors l'ia ne pourra plus évoluer. C'est grâce à des humains qui écrive des docs, trouve des bugs les corrige ou écrive sur les forum comment les contourner et donne des réponses bénévolement sur stackoverflow que l'ia progresse.

Or l’informatique c'est surement le domaine le moins stable dans le monde, y'a toujours une nouvelle technos, une nouvelle version, des patchs de sécurité a faire...si bien que il faut évoluer et s'adapter, pour un humain, c'est un aspect que l'on peut aimer ou détester, mais ce que l'on apprends à la sortie d'école et déjà obsolète, c'est de l'apprentissage continue.

edit: même dans le cas d'ia orienté code, une fois ratissez les forums style stackoverflow, c'est compliqué d'aller plus loins

par contre, j'imagine dans le futur une fonctionnalité pour les entreprises permettant de donner à l'ia toute la base de code et doc technique de l'entreprise et s'entrainer dessus, ainsi l'ia aurait le contexte de l'entreprise et le coding standard. Ca serait déja une belle amélioration dans la qualité des réponses.
par exemple je lui demande comment me connecter une l'api d'un service interne, elle va me donner le code, comment m'y connecter (demander à Jean Jacque sur teams de me crée un compte machine avec token en lecture, ensuite de tester la connexion avec ce code et enfin la fonctionnalité que vous avez demandez)
4  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 2:50
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Un professeur d'informatique du MIT teste l'impact de l'IA sur la formation des programmeurs :
l'attention constante portée à l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité modifie la manière dont l'informatique est enseignée

L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs, y compris l’éducation. Une récente expérience menée par Eric Klopfer, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a exploré comment l’IA influence l’apprentissage des programmeurs.

L'automne dernier, Eric Klopfer a décidé de mener une expérience dans son cours d'informatique de premier cycle au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il a divisé la classe en trois groupes et leur a donné une tâche de programmation à résoudre en langage Fortran, qu'aucun d'entre eux ne connaissait.

Chaque groupe avait accès à différents outils pour résoudre le problème :
  • Un groupe a été autorisé à utiliser ChatGPT pour résoudre le problème;
  • le deuxième groupe a été invité à utiliser le grand modèle linguistique (LLM) Code Llama de Meta ;
  • et le troisième groupe n'a pu utiliser que Google, sans assistance d’IA.

L’objectif était de comparer non seulement la rapidité avec laquelle chaque groupe pouvait résoudre le problème, mais aussi la qualité de leur compréhension et leur capacité à retenir les informations.


Les résultats

Les résultats ont montré que le groupe utilisant ChatGPT a résolu le problème le plus rapidement, suivi par le groupe utilisant Code Llama, et enfin le groupe utilisant Google, qui a mis encore plus de temps, car il a dû décomposer la tâche en plusieurs éléments.

Cependant, lorsque les étudiants ont été testés sur leur capacité à résoudre le problème de mémoire, les résultats ont été inversés : le groupe ChatGPT « ne s'est souvenu de rien et a échoué », se souvient Klopfer, professeur et directeur du programme de formation des enseignants Scheller du MIT et de The Education Arcade. En revanche, la moitié du groupe Code Llama a réussi le test. Le groupe qui a utilisé Google ? Tous les élèves ont réussi.

« Il s'agit d'une leçon éducative importante », a déclaré Klopfer. « Travailler dur et se battre est en fait une façon importante d'apprendre. Lorsqu'on vous donne une réponse, vous ne vous débattez pas et vous n'apprenez pas. Et lorsque le problème devient plus complexe, il est fastidieux de revenir au début d'un grand modèle de langage pour tenter de comprendre et l'intégrer. »
C'est le vrai problème que causera l'IA au niveau du métier de développeur. Le métier de développeur n'aura plus aucune saveur. Et petit à petit ce "savoir" se perdra. Tout simplement parce qu'il n'intêressera plus personne. Se "former" pour devenir un bon développeur, puis ensuite ne se servir de se savoir que rarement, et en fait surveiller la sortie de l'IA n'a aucun intêret.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En revanche, la décomposition du problème en éléments permet d'utiliser un LLM pour travailler sur de petits aspects, au lieu d'essayer d'utiliser le modèle pour l'ensemble d'un projet, ajoute-t-il. « Ces compétences, qui consistent à décomposer le problème, sont essentielles à l'apprentissage ».
Généralement, c'est le "chef de produit" qui s'occupe soit bien de ce travail (car il a au départ une formation de développeur), soit mal (car il n'a pas eu au départ une formation de développeur). Mais actuellement, c'est le développeur qui implémente une partie d'un morceau du soucis, soit s'arrache les cheveux pour essayer de comprendre ce qu'essayé d'exprimer un "chef de projet" qui ne connait rien au métier de développeur.

Mais c'est déjà une "pratique" qui existe maintenant. Avant, il y avait un développeur qui s'occupait de tout le code. Puis les projet se sont complexifiés, pas forcément par nécessité, mais pour des raisons de "marketing" et "segmentation" de marché. Et le développeur ne s'occupe plus de l'ensemble du projet, ce qui est très néfaste pour son impliquation dans le projet. Avant, il créait quelque chose, et maintenant il doit construire des brique sans vue d'ensemble du projet, il ne sait plus s'approprier le projet, et c'est très frustrant. Et puis surtout, ça ne sert pas à grand chose.

Il n'y a pas si longtemps, une équipe de 3 personnes gérait un projet et sortait le produit en 1 ans. Maintenant, c'est 9 personnes qui s'occupe d'un projet, et le produit prend 3 ans a être au point.

C'est la triple peine, des équipes plus grosses, plus de communication, plus de réunions, et des gens démotivés car il savent plus se sentir responsable des bout de code qu'on leur donne à faire. Et celui qui est le mieux placé pour faire avancer le schilblick, c'est le développeur. Parce qu'on peut décrire ce qu'il y a à faire, (mais c'est souvent incompréhensible pour le développeur qui doit partir à la recherche d'information).

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Cet exemple a permis à Klopfer de conclure avec confiance que l'informatique n'est pas condamnée à l'heure où l'IA se fraye un chemin dans tous les secteurs d'activité. D'autres experts en informatique conviennent que plus l'IA sera utilisée, plus la nature des emplois changera, et qu'il faudra donc continuer à enseigner aux humains des concepts de base tels que les statistiques et la connaissance du fonctionnement des systèmes.
Vu de cette manière, ça retire tout l'intêret du métier.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
« Il faut toujours les bases pour être des informaticiens et des ingénieurs logiciels efficaces », a déclaré Beena Ammanath, responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique chez Deloitte.
Je le redit, ça n'intéressera plus personne, car ce ne sera plus valorisant pour la personne. Et permettez-moi de rire un bon coups quand j'entend de tel dénomination de fonction: responsable de l'IA digne de confiance et de la technologie éthique. Beaucoup de mots mais se qu'ils signifie reste plus que flou. Déjà parce qu'actuellement, il n'y a aucune IA digne de confiance, et j'aimerai qu'on me dise ce qu'est une technologie "éthique" ? La technologie est ce qu'elle est, c'est ce qu'on en fait qui est éthique ou pas.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Malgré toutes les craintes concernant les suppressions d'emplois dues à l'IA, une étude récente du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT a révélé que l'automatisation des emplois humains pourrait prendre plus de temps qu'on ne le pensait auparavant. Selon l'étude, seuls 23 % environ des salaires liés aux tâches de vision pourraient être remplacés de manière rentable par l'IA, ce qui indique que le déplacement des emplois dû à l'IA, en particulier dans le domaine de la vision par ordinateur, risque de se produire plus lentement qu'on ne l'avait envisagé au départ.
Bein oui, quand l'IA sera au point, et ne fera plus de bugs, oh pardon, on doit dire "hallucination" dans le jargon de l'IA.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les résultats « suggèrent que nous devrions nous attendre à ce que les effets de l'automatisation de l'IA soient moins importants que les effets d'automatisation/destruction d'emplois déjà observés dans l'économie », indique l'étude. « Il n'est pas certain que l'ajout de l'automatisation par l'IA à ces effets existants augmentera de manière substantielle la destruction globale d'emplois. Bien qu'il soit probable que des emplois soient perdus, « nous pensons également qu'une fraction substantielle de l'automatisation des tâches par l'IA se produira dans des domaines où l'automatisation traditionnelle est en cours », observe l'étude du CSAIL.


Comment l'enseignement de l'informatique va évoluer pour aborder l'IA

L'accent mis sur l'intégration de l'IA dans la plupart des secteurs d'activité va également modifier la manière dont l'informatique sera enseignée, offrant des opportunités « tout à fait considérables », selon Risto Miikkulainen, professeur d'informatique à l'université du Texas à Austin et vice-président associé de l'intelligence évolutive chez Cognizant AI Labs.

Avec l'arrivée d'outils tels que le chatbot Copilot de Microsoft, par exemple, certains pourraient se demander pourquoi ils devraient se donner la peine d'apprendre à coder. Miikkulainen pense que les étudiants utilisent Copilot et d'autres chatbots principalement « comme un tuteur pour les devoirs de programmation » afin de suggérer des modifications.

« Tout d'un coup, l'enseignement de la programmation devient beaucoup plus vivant », explique Miikkulainen.

Reid Gordon Simmons, professeur de recherche à l'Institut de robotique de l'université Carnegie Mellon, ajoute que, de la même manière que les compilateurs traduisent le code source d'un langage de programmation en code machine, ce qui évite aux ingénieurs en informatique d'avoir à comprendre les assembleurs, « l'utilisation de l'IA et de la ML rendra de moins en moins nécessaire la compréhension des détails du codage ».

Cependant, il est toujours important d'apprendre aux gens à coder, tout simplement parce qu'une partie du travail d'informaticien consiste à comprendre les processus, a déclaré Simmons. « Mon analogie est d'enseigner l'arithmétique à des enfants de sept ans. Lorsque vous arrivez au collège, plus personne ne fait d'arithmétique à la main ; vous utilisez des calculatrices ».
Faudrait savoir, l'IA va tout pondre via un prompt du marketing ou bien il faudra toujours savoir développer ?

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Même si les calculatrices peuvent faire le travail à votre place, vous devez toujours comprendre les concepts, a-t-il ajouté. « De même, les informaticiens devront comprendre les principes fondamentaux de la programmation afin d'être efficaces dans leur travail, mais tout comme avec les calculatrices, ils n'auront pas à coder beaucoup ».
Et si on demandait à un physicien nucléaire de faire 10 ans d'étude pour connaitre le métier, puis qu'il ne peut que vérifier si l'IA ne se trompe pas ? On ira droit dans le mur, car petit à petit, on fera de plus en plus confiance à l'IA, et quand surviendra un problème à une centrale nucléaire que l'IA ne sait réssoudre, le gars dont on a mit les compétance en veilleuse pendant 20 ans, il ne va forcément bien réagir, ni rapidement, parce le savoir se sera perdu au fil du temps.

C'est finalement comme une tesla AutoPilot FSD qui conduit toute seule (enfin, l'année prochaine, comme c'est promis toutes les années), mais dont l e conducteur doit rester à l'éveil, pour "reprendre la main" en cas de soucis. Reprendre la main en cas de soucis prend plus de temps que si on est concentré sur la conduite au moment de prendre une décision.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L'IA nécessite l'enseignement de disciplines ou d'aspects entièrement nouveaux de l'informatique, tels que l'IA responsable et la manière d'empêcher l'utilisation abusive de l'IA, a déclaré Miikkulainen. « Il y aura tellement de gens qui utiliseront [les systèmes d'IA] sans comprendre ce qu'il y a sous le capot ».
Ah oui bien sur, l'IA fera tout, mais si ça foire, ce sera pas à cause de l'IA, mais de son utilisateur. Et comment définir ce qu'est une utilisation abusive de l'IA ? Parce que ça m'étonnerait que la réponse soit la même en chine qu'usa on europe ou

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
De nouvelles filières universitaires apparaîtront également dans des domaines tels que la science des données, l'apprentissage automatique, l'expérience utilisateur et l'ingénierie mobile, ainsi que dans des branches spécifiques de l'IA, telles que l'IA générative, les LLM et la vision par ordinateur, a déclaré Ammanath de Deloitte. Cela permettra non seulement de préparer les étudiants aux emplois du futur proche et de les rendre plus commercialisables, mais aussi de maintenir la compétitivité des États-Unis par rapport aux autres pays dans la course mondiale à l'armement en matière d'IA.
Bein si c'est ça le futur, je suis bien content que je ne serait plus là pour le voir. Puisse qu'on parle d'éthique un peut plus haut, si on utilisait l'IA pour libérer l"homme de certaines tâches, et qu'on les laissent s'épanouir sur des choses qu'ils aiment vraiment ? Non, bien évidemment la course à la sacro-sainte "productivité" qui ne profite qu'a une élite bien installée, ce n'est pas l'idée, suis-je bête.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message


Les éducateurs face aux hallucinations des LLM : enseigner à être sceptique dans un monde de textes générés par l'IA

Les éducateurs sont prudents, compte tenu de la tendance à l'hallucination du LLM. « Nous devons apprendre aux étudiants à être sceptiques à l'égard des résultats et à s'approprier la vérification et la validation de ces derniers », explique Jeanna Matthews, professeur d'informatique à l'université Clarkson de Potsdam, dans l'État de New York. .

Il ajoute que l'IA générative « peut court-circuiter le processus d'apprentissage des étudiants qui s'y fient trop ». Chang reconnaît que cette dépendance excessive peut être un piège et conseille à ses camarades étudiants d'explorer eux-mêmes les solutions possibles aux problèmes afin de ne pas perdre cette pensée critique ou ce processus d'apprentissage efficace. « Nous devrions faire de l'IA un copilote - et non le pilote automatique - de l'apprentissage », déclare-t-il.

ChatGPT a impressionné le monde par la profondeur de ses connaissances et la fluidité de ses réponses, mais un problème a entravé son utilité : Il n'arrête pas d'halluciner. Oui, les grands modèles de langage (LLM) hallucinent, un concept popularisé par les chercheurs en IA de Google en 2018. Dans ce contexte, l'hallucination fait référence à des erreurs dans le texte généré qui sont sémantiquement ou syntaxiquement plausibles, mais qui sont en fait incorrectes ou absurdes. En bref, vous ne pouvez pas faire confiance à ce que la machine vous dit.

C'est pourquoi, même si le Codex d'OpenAI ou le Copilot de Github peuvent écrire du code, un programmeur expérimenté doit toujours examiner le résultat - l'approuver, le corriger ou le rejeter avant de le laisser se glisser dans une base de code où il pourrait faire des ravages. Les enseignants du secondaire apprennent la même chose. Un rapport de lecture ou un essai historique rédigé par ChatGPT peut être facile à lire, mais peut facilement contenir des « faits » erronés que l'élève était trop paresseux pour déceler.

Les hallucinations constituent un problème sérieux. Bill Gates a imaginé que ChatGPT ou d'autres modèles linguistiques de grande taille pourraient un jour fournir des conseils médicaux aux personnes qui n'ont pas accès à un médecin. Mais on ne peut pas se fier aux conseils d'une machine sujette aux hallucinations.
Mais que tout cela est beau. On va former des chirurgiens qui ne fera que 3 opérations dans leur vie ? Vous croyez vraiment que ça va intéresser quelqu'un ? Non, on jetera sur la personne dans une benne, et vive le soleil vert (les connaisseurs comprendront)

Conclusion

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’expérience de Klopfer au MIT offre des leçons précieuses pour l’intégration de l’IA dans l’éducation. Bien que l’IA puisse accélérer la résolution de problèmes, elle ne doit pas remplacer les méthodes d’apprentissage qui encouragent la compréhension et la rétention à long terme. Les éducateurs doivent trouver un équilibre pour tirer le meilleur parti des technologies avancées tout en assurant un apprentissage efficace et durable.

Quelles sont vos pensées sur l’utilisation de l’IA dans l’éducation ? Pensez-vous que les outils d’IA devraient être intégrés davantage dans les programmes scolaires, ou y a-t-il des risques à considérer ? Partagez vos opinions dans les commentaires ci-dessous !

Sources : MIT Scheller Teacher Education Program, Au-delà de l'exposition à l'IA : quelles sont les tâches qu'il est rentable d'automatiser grâce à la vision par ordinateur ?, ACM

Et vous ?

Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’IA comme outil d’apprentissage pour les programmeurs ?
Pensez-vous que l’IA pourrait remplacer les méthodes d’enseignement traditionnelles, ou devrait-elle être utilisée en complément ? Pourquoi ?
Avez-vous déjà utilisé des outils d’IA pour apprendre à programmer ? Si oui, comment cela a-t-il influencé votre apprentissage ?
Comment les éducateurs peuvent-ils équilibrer l’utilisation de l’IA avec des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles pour garantir une compréhension approfondie des concepts ?
Quels sont les risques potentiels de dépendre trop fortement de l’IA pour l’éducation, et comment pouvons-nous les atténuer ?
Pensez-vous que l’IA pourrait aider à personnaliser l’apprentissage en fonction des besoins individuels des étudiants ? Si oui, comment ?
Comment voyez-vous l’avenir de l’éducation en informatique avec l’intégration croissante de l’IA ?
[/QUOTE]

Il y a 2 possibilité. Soit l'IA remplace l'fomme et bienvenu dans le monde "d'Idiocratie", Soit l'IA telle que réveé par certains ne sera pas là avant des dizaine d'année si pas des milliers. Sans compter que tout se ressemblera, l'IA n'inventant rien.
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 25/09/2024 à 20:58
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Quelle arrogance de croire qu'ils pourront réparer la nature ou percer les secrets de la physique... Le propre de la science c'est justement de toujours plus se poser de question !
La majorité des avançées scientifiques ont été portées par des "esprits brillants" qui n'acceptaient pas l'immobilisme des choses "en place". C'est un réflexe humain de protection. Si quelqu'un dit que tu as tord, tu vas d'abord te défendre, ne pas admettre tes erreurs, ni te remettre en question. Il faut bien du courage à celui qui pense ou propose "une autre vérité". Face à cette situation, il y a 2 réactions possibles:

  • Soit tu rentre dans le rang, tu oublie ta pensée, met ton arrogance de côté, et tu rentre dans le cercle des camas, et tu auras une vie bien planqué.
  • Soit tu maintient ton propos, tu peaufines tes arguments, tu améliores ton propos, aiguisse tes arguments, et tu repart au combat. C'est un chemin plus difficile, mais bien plus honnorable.


BàT et Peace & Love.
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Avatar de onilink_
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 28/09/2024 à 12:15
C'est marrant qu'il dise que son AGI va régler tous les grands problèmes de l'humanité alors que tous les experts du domaine semblent être d'accord sur un point: l'AGI serait probablement la fin de celle ci - une catastrophe à une échelle sans précédent et totalement imprévisible.

Ces entreprises jouent littéralement avec le feu en gaspillant énormément de ressources, ont des clowns fous et riches à leur tête, mais rien ne semble les arrêter.

C'est cool quand même, y avait pas assez du réchauffement climatique, de l'effondrement des espèces et de toutes ces autres bombes à retardement pour le futur.
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