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Les outils d'IA consomment jusqu'à 4 fois plus d'eau que prévu,
D'après une étude de l'Université de Californie

Le , par Bruno

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Les outils d'IA consomment jusqu'à 4 fois plus d'eau que prévu,
d'après une étude de l'Université de Californie

Un rapport de l'Université de Californie à Riverside indique que les outils d'intelligence artificielle, comme ChatGPT, consomment jusqu'à quatre fois plus d'eau que prévu. En effet, il faut jusqu'à 2 litres d'eau pour traiter entre 10 et 50 requêtes, alors que l'estimation initiale était d'un demi-litre. Cette augmentation est due aux besoins de refroidissement des serveurs dans les centres de données. Des entreprises comme Microsoft et Google ont constaté une hausse significative de leur consommation d'eau, mettant en évidence l'impact environnemental croissant de l'IA.

Ce problème ne se limite pas aux États-Unis : au Royaume-Uni, les centres de données pourraient consommer autant d'eau qu'une grande ville, et en Irlande, ils représentent 21 % de la consommation électrique. Malgré les engagements des entreprises technologiques pour compenser leur utilisation d'eau d'ici 2030, certains critiques remettent en question l'efficacité de ces initiatives face à la pénurie d'eau dans les zones concernées.

Une étude antérieure, publiée le 2 novembre par l'Université de Californie, a révélé que ChatGPT consomme plus d'énergie et d'eau qu'une recherche Internet classique, nécessitant environ 50 cl d'eau par conversation. Avec 1,5 milliard d'utilisateurs mensuels, cela engendre une consommation significative. Les centres de données, cruciaux pour l'apprentissage de l'IA, représentent près de 1 % de la consommation mondiale d'énergie, avec des émissions de CO2 variant en fonction des sources d'électricité.


Les centres de traitement des données consomment de l'eau en utilisant de l'électricité provenant de centrales à vapeur et en utilisant des refroidisseurs sur site pour maintenir leurs serveurs au frais. Image graphique d'Evan Fields/UCR

Des recherches suggèrent qu'en modifiant les lieux d'entraînement, les émissions de CO2 pourraient être réduites de 75 %. Des initiatives comme « suivre le soleil » visent à optimiser l'utilisation de l'énergie solaire. Par exemple, l'IA open source Bloom a généré 25 tonnes de CO2 lors de son entraînement, tandis que GPT-3 a une empreinte carbone 20 fois plus importante. Bien que l'IA puisse contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, la transparence concernant les coûts en carbone demeure un défi. Les utilisateurs doivent être informés pour prendre des décisions éclairées concernant leur consommation énergétique.

Un rapport récent indique que les grandes grappes d'ordinateurs alimentant des outils d'IA comme ChatGPT consomment quatre fois plus d'eau que prévu, selon l'étude « Making AI Less Thirsty », à paraître dans « Communications of the ACM ». Shaolei Ren, professeur à Riverside, explique que le calcul initial de l'empreinte hydrique était fondé sur des données d'OpenAI de 2020. De nouvelles données de Microsoft révèlent que la consommation d'énergie de GPT-3 sera au moins quadruple par rapport aux estimations précédentes, ce qui implique également une augmentation de l'empreinte hydrique.

Les États-Unis comptent plus de 5 000 centres de données qui doivent être refroidis, car une grande partie de l'énergie qu'ils consomment se transforme en chaleur. Les serveurs d'IA exigent une densité de puissance plus élevée, nécessitant donc un refroidissement accru. Les systèmes de refroidissement, souvent équipés de tours pour évaporer la chaleur, nécessitent également des installations de traitement pour purifier l'eau.

Ces nouvelles préoccupations touchent à la fois les écologistes et les grandes entreprises technologiques, car les nouveaux centres de données pourraient consommer l'eau d'une grande ville, comme Liverpool. Des géants comme Microsoft, Google et Meta signalent des augmentations à deux chiffres de leur consommation d'eau, avec des hausses respectives de 22,5 % et 17 %. Amazon, quant à elle, n'a pas divulgué ses chiffres de consommation.

Tous ces acteurs se sont engagés à être « positifs en matière d'eau » d'ici 2030, en mettant en place des projets pour restaurer l'eau dans la nature. Cependant, l'eau restituée n'est souvent pas retournée à son lieu d'extraction. Par exemple, Microsoft a admis que 41 % de son utilisation en 2023 provenait de zones en stress hydrique. Google a été le plus gros consommateur, suivie par Meta.

Water UK, l'association professionnelle de l'industrie de l'eau, a signalé que les nouveaux centres de données au Royaume-Uni pourraient consommer l'équivalent de l'eau pour un demi-million de personnes, sans être tenus de déclarer leur consommation. En Irlande, ces centres représentent déjà 21 % de la consommation électrique du pays. Compte tenu de leur importance, les centres de données britanniques devraient être classés parmi les infrastructures critiques, bénéficiant d'un soutien gouvernemental en cas de crises.

Certaines entreprises explorent également des technologies de refroidissement par air et l'utilisation de l'IA pour réduire la consommation d'eau. Il est évident que cette question demeurera cruciale dans de nombreuses régions du monde. « Il n'est pas surprenant que les centres de données soient désormais considérés comme des infrastructures critiques, car ils hébergent de nombreux services en ligne essentiels », a déclaré le professeur Alan Woodward, expert en cybersécurité de l'université de Surrey. « Beaucoup de gens pensent que les services se trouvent dans un nuage éthéré, mais tout repose à un moment ou à un autre sur une infrastructure physique et, le plus souvent, celle-ci se trouve dans un centre de données ».

En 2023, l'ancien vice-premier ministre Oliver Dowden a mis en garde contre les « tentatives russes d'attaquer les infrastructures britanniques ». Lindy Cameron, ancienne directrice du Centre national de cybersécurité, a déclaré qu'il fallait faire davantage pour protéger les infrastructures britanniques contre les cybermenaces.
« L'intégration des centres de données dans le régime des infrastructures nationales critiques permettra une meilleure coordination et une meilleure coopération avec le gouvernement contre les cybercriminels et les événements inattendus », a-t-elle déclaré.

Les besoins en centres de données augmentent, en partie à cause de la prolifération des services basés sur l'IA, qui nécessitent une puissance de calcul considérable.
En septembre de cette année, Amazon Web Services a annoncé qu'il investirait 8 milliards de livres sterling dans la construction et l'exploitation de centres de données en Grande-Bretagne au cours des cinq prochaines années.

Technologie et environnement dévoilent l'envers caché de l'intelligence artificielle

L’augmentation de la consommation d’eau et d’énergie liée à l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle comme ChatGPT soulève des préoccupations environnementales importantes. Le rapport de l’Université de Californie à Riverside, qui révèle que ces systèmes consomment jusqu'à quatre fois plus d'eau que prévu, met en lumière un aspect souvent négligé des technologies numériques : leur empreinte écologique.

L'impact environnemental des centres de données, nécessaires pour le fonctionnement de l'IA, ne peut être sous-estimé. Leur besoin croissant en eau pour le refroidissement des serveurs, combiné à leur contribution à environ 1 % de la consommation mondiale d'énergie, souligne l'urgence d'un modèle durable. Avec l'augmentation continue des utilisateurs de ces technologies, la demande en ressources naturelles va exponentiellement croître, posant la question de la viabilité à long terme de cette industrie.

Les engagements pris par des entreprises comme Microsoft et Google pour compenser leur consommation d'eau d'ici 2030 semblent insuffisants face à l'ampleur du défi. Les critiques, qui doutent de l’efficacité de ces initiatives, mettent en lumière une lacune essentielle : la gestion durable de l'eau ne peut se faire en décalage avec la réalité des pénuries dans de nombreuses régions du monde. Les promesses des entreprises technologiques, souvent formulées dans le cadre d'une communication marketing, doivent s'accompagner d'actions concrètes et mesurables.

De plus, la transparence sur les chiffres de consommation et d'émissions de CO2 est cruciale. Les utilisateurs et les consommateurs doivent être informés de l'impact environnemental de leurs choix, ce qui pourrait les inciter à opter pour des solutions moins gourmandes en ressources. Par exemple, avant d'utiliser un chatbot pour des questions simples, une recherche sur le web pourrait suffire et se révéler moins consommatrice en eau et en énergie.

Il est également impératif de considérer des solutions innovantes pour atténuer ces impacts, comme l'optimisation des lieux d'entraînement des IA et l'utilisation d'énergies renouvelables pour alimenter les centres de données. Les initiatives visant à « suivre le soleil » pour maximiser l'utilisation de l'énergie solaire représentent une voie prometteuse, mais elles nécessitent un engagement systématique et collectif.

En somme, bien que l'intelligence artificielle offre de nombreux avantages, il est crucial d'aborder sa croissance avec une conscience aiguë des enjeux environnementaux qu'elle entraîne. Une réflexion sur la durabilité, l'efficacité et la transparence dans la consommation des ressources est essentielle pour garantir un avenir où l'innovation technologique ne se fait pas au détriment de notre planète.

Sources : BBC, University of California, Riverside

Et vous ?

Considérez-vous que l'étude de l'université de Californie soit fiable et pertinente ?

Pensez-vous qu'il est préférable d'utiliser des outils d'IA comme ChatGPT, de les boycotter ou de les interdire ?

Voir aussi :

Le ChatBot IA ChatGPT consomme plus d'énergie et d'eau qu'une recherche traditionnelle sur Internet, d'après une étude de l'Université de Californie

Les besoins énergétiques futurs des outils d'intelligence artificielle pourraient dépasser la consommation d'énergie des petits pays, selon une étude d'Alex de Vries
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 14:23
Une belle démonstration de l'adage de la fièvre de l'or :
Pendant la ruée vers l'or, vendez des pelles !

L'IA ne débouchera surement sur rien de révolutionnaire, en tout cas du niveau de ce que les "futurologues" espèrent...
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 15:41
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
d'ou sort ces 30ans ?
Il y a eu énormément de perte de compétences.
Pendant des décennies tous les médias, tous les politiciens, disaient que c'était la fin du nucléaire.
Par conséquent les jeunes n'ont pas fait d'études pour bosser dans le nucléaire.
La France n'est plus aussi forte dans cette technologie qu'elle le fut par le passé.

Ce qui est lent c'est l'administratif, ça prend des années pour avoir les autorisations en ordre.
Aujourd'hui je ne crois pas qu'on puisse construire un réacteur nucléaire en France en 7 ans.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/11/2025 à 12:39
Il y a 2 limitations à un usage exponentiel de l'électricité:

1. Il faut en produire suffisamment pour répondre à la demande

2. Pas le moins important, il faut pouvoir transporter l'électricité produite du lieu de production au lieu de consommation

Dans tous les cas, l'IA est un non-sens technologique, économique et écologique!

1. On n'arrive déjà pas à simplement remplacer les énergies "sales" (gaz, pétrole, charbon,...) par des énergies renouvelables en suffisance à demande constante

2. Avec le passage aux véhicules électriques, au remplacement des chauffages polluants par des pompes à chaleur nécessitant de l'électricité. au tout numérique, les besoins en électricité de notre civilisation augmentent de manière stratosphérique sans prendre en compte l'IA

3. Et voilà t'y pas que l'on se propose de charger encore la barque avec les besoins gigantesques de l'IA

4. Les réseaux électriques actuels ne sont tout simplement pas dimensionnés pour répondre aux besoins.

On a déjà été confronté à ce problème en Suisse: Le pays a lancé plusieurs projets de centrales de production électriques (comme des usines de panneaux solaires en montagne ou l'augmentation des capacités de stockage des barrages hydro-électriques) et ces projets n'ont pas pu aboutir parce que l'électricité produite n'aurait pas pu être transportée via les lignes à haute-tension existantes et comme les marmottes de nos Alpes n'ont pas voulu acheter l'électricité produite...

Cela exige de redimensionner toutes les lignes HT pas seulement de Suisse mais de tout le continent européen (les allemands ont d'ailleurs le même problème avec leur parcs éoliens en mer qui produisent de l'électricité qu'ils ne peuvent pas distribuer dans le sud du pays) parce que les réseaux électriques sont interconnectés. On a d'ailleurs eu l'année passée un blackout (Plus aucune électricité) dans le sud-ouest de la France suite à un problème sur le réseau espagnol dont la cause n'a jamais été vraiment identifié.


Il y a un moment où notre société humaine va devoir se poser les vraies questions si elle ne veut pas finir en mode "barbecue". Pour info, à partir d'une température de 50°C, certaines parties du monde vont tout simplement devenir inhabitable pour l'être humain (à partir d'un température haute et un taux d'humidité important dans l'atmosphère, le corps humain n'est plus apte à réguler sa température par la transpiration et c'est la mort après quelques heures!).
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/11/2024 à 13:56
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
chatgpt a besoins des humains pour progresser, si y'a plus personne qui publie de doc ou qui poste sur stackoverflow des réponses l'ia est morte.
au moindre bug que je rencontre, soit chatgpt à la solution, soit chatgpt tourne en rond et répète ces solutions qui ne marche pas...
Cela a été exactement le mode de promotion de Chatgpt : un bastonnage médiatique des possibilités, tout le monde s'y rue, fait des essais et, principalement, alimente l'IA et la corrige.
Selon Emmanuel Todd, Chatgpt est un gros Google, rien de plus.

Donner la bonne réponse selon la meilleure statistique n'est pas de l'intelligence, d'ailleurs le sens d' "intelligence" en anglais n'est pas le même chez nous, dixit le revue l'Histoire qui a fait un bon papier sur le sujet. Intelligence signifie plus "information, pertinence" que capacité à raisonner. Il y a loin de la coupe aux lèvres pour qu'une IA décide intelligemment, à ce que j'en crois. Nous devons faire la différence entre s'adapter à une situation et donner la réponse de 99,?? % des humains.

Citation Envoyé par Ryu2000
L'argent que t'investis c'est de l'argent que tu peux te permettre de perdre.
Je pense qu'aucun investisseur a cette vocation ou cela m'étonnerais !
C'est comme tu dis, tant qu'ils jouent avec leur argent, on peut leur souhaiter le plus grand bien, mais est-ce le cas ? Les fonds jouent avec l'argent des autres, et toute perte de valeur d'un bien, d'une entreprise via ses actions est une destruction monétaire et a donc un impact sur la valeur de la monnaie, sauf pour le dollar apparemment. On devrait avoir quelques surprises avec la nomination de Scott Bessent, désigné par Donald Trump, nouveau secrétaire au Trésor. Je crois qu'il va nous mystifier.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 19:28
De toute façon ça ne peut pas tenir. Si l’énergie coute trop chère, les utilisateurs de l'IA ne pourront pas utiliser celle-ci car ils n'auront pas l'accès à l'énergie pour alimenter les PC qui feront les prompt.

Bien-sûr je caricature, mais vu le contexte, l'accès à l’énergie sera limité face à l'augmentation du besoin et sera donc plus couteuse, cout répercuté sur les utilisateurs qui subiront en plus le cout supplémentaire de l'énergie dont eux ont également besoin.

Ca ne peut créer qu'un système à 2 vitesses.
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2025 à 12:47
Bonjour,

Comprenez-vous que le prix de l'électricité du marché européen nous est imposé par l'Allemagne et n'a rien à voir avec le prix réel de production ?
Dire que l'électricité nucléaire n'est pas chère est un euphémisme, personne n'informe sur le prix d'un démantèlement de centrale, celui de Super-Phénix, créé en 1974, réemployé en 1994, arrêté en 1997, n'est toujours pas terminé :
https://reglementation-controle.asnr...ur-superphenix
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
Et quid du coût de gestion des déchets dont les déchets ultimes, plus de 300 000 ans, je crois.

J'espère bien que l'on ne va pas laisser construire de centre de données pour l'IA en France,
https://www.capital.fr/entreprises-m...france-1517768
et une quinzaine supplémentaires de prévu, car si cette industrie se vautre, nous devrons payer les infrastructures comme dito.

Ajout :
Méfiez-vous de ces modes technologiques indispensables : "Si on ne suit pas, on est mort, arriérés, complètement dépassés", car elles n'ont qu'un seul but, enrichir les entreprises qui maîtrisent ce changement technologique. Souvenez-vous, ceux qui le peuvent ), du bond technologique des "autoroutes de l'information" à la fin du siècle dernier qui a mené au crack de 2001 suite à la spéculation effrénée sur les néo-entreprises de l'internet.

Je ne maîtrise pas le sujet de l'Arenh et ses abus, mais comment peut-on imposer un marché captif national (digression :sachant comment sont gérées les entreprises nationales !!) et que la même entreprise soit concurrente sur les marchés étrangers ?
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/11/2025 à 10:00
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Face à des utilisateurs intensifs dépassant les limites quotidiennes (100 générations pour les abonnés Pro, 30 pour les autres), OpenAI veut désormais leur permettre « d’obtenir autant d’utilisation qu’ils sont prêts à payer ». Concrètement, il est possible d’acheter un pack de dix générations vidéo supplémentaires pour 4 dollars. Ces crédits, dont l’utilisation varie selon la longueur et la résolution de la vidéo, seront valables 12 mois. Bill Peebles invite les utilisateurs à « profiter des limites d’utilisation folles » actuelles car elles diminueront « pour accompagner la croissance ».
Les utilisateurs gratuits seront de plus en plus limité.
Là on leur fait tester gratuitement pour qu'ils y prennent goût, c'est ce qu'en marketing ils doivent appeler "la stratégie du dealer de crack", la première fois on t'offres une dose gratuite, les prochaines seront payantes.

OpenAI dépensent des milliards pour qu'un maximum de gens prennent l'habitude de l'utiliser.
Il y a moyen de prendre l'habitude d'utiliser un chatbox du type Gemini, Claude, Copilot, Grok.
Si il y avait le choix entre payer un abonnement ou arrêter de l'utiliser, je paie un abonnement.

C'est un outil qui peut corriger les fautes de Français !
Parfois il faut rédiger un e-mail professionnel, c'est cool d'avoir de l'aide. Si ça se trouve la lectrice va dire "On dirait que l’expéditeur maîtrise les règles de la grammaire" (alors que ce n'est absolument pas le cas).
En parallèle quand celui qui est vraiment bon en Français va écrire un e-mail, le destinataire va se dire "Il a clairement utiliser un chatbot pour rédiger cet e-mail".

====
Bref, le modèle économique de OpenAI va évoluer, de plus en plus d'utilisateurs vont payer pour continuer d'utiliser leurs services.
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Avatar de Aiigl59
Membre actif https://www.developpez.com
Le 12/11/2025 à 14:27
"Deux centres de données de la Silicon Valley, d'une puissance totale de près de 100 MW, sont achevés, mais pourraient « rester inutilisés pendant des années » en raison d'un manque d'électricité"
Ou
Comment dépenser du pognon inutilement....
Bon allez je vais aller voir ailleurs, j'ai des crampes d'estomac.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 14:53
Citation Envoyé par Fluxgraveon Voir le message
Bel exemple de futurologie ...
Entre celui qui prétend qu'il faut des bullshit job pour le bien être de l'IA, celui qui pensent que c'est le prochain dieu et ceux qui pensent que l'IA va nous sauver du réchauffement climatique et découvrir les voitures volantes tout en réglant la dette américaine excusez moi mais je pense pas être le futurologue le plus radical

En tout cas en attendant on laisse faire des gens qui savent pas ou ils vont et construisent des centrales nucléaires pour y aller, qu'est ce qui pourrait mal se passer !

Citation Envoyé par Calvaire
Pour l'europe je ne m’inquiète pas, avec toute les usines qui ferme et le chômage de masse, l’électricité ils en auront bien assez et vu qu'ils vont bientôt plus rien produire, il vont vite atteindre la neutralité carbone. Quand bientot la seul activité du pays sera de faire du fromage de chèvre payer au smic et taxer à 50% c'est pas très compliqué
Entièrement d'accord ! Maintenant que les américains nous ont piqués nos brevets sur le nucléaire et qu'ils ont fait un peu de recherche, il faut bien se lancer les biens de consommations vont pas arriver en europe tout seul ! En plus ils nous vendent leur gaz de shiste de merde, donc à eux l'énergie verte et à nous les dérivés de sable bitumineux ou de fracking qu'ils exportent !
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 13/11/2024 à 15:30
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Construire un réacteur coute des milliards et prend 30 ans.
d'ou sort ces 30ans ?
Les travaux de construction de la centrale nucléaire de Fessenheim ont commencé en 1970. Cette centrale, située en Alsace, a été mise en service en 1977, après environ 7 ans de construction.
et je suis sur qu'on peut aller bien plus vite, pendant le covid la Chine a construit son hôpital «Montagne du Dieu du Feu» bâti en 10 jours a peine, le chantier tournait h24 avec au moins une 50aine de bulldozer.

je suppose qu'un chantier ambitieux avec des équipes bossant en 3-8, y'a surrement moyen de passer de 7ans a 3ans.
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