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27 % des offres d'emploi pour les directeurs financiers mentionnent désormais l'IA, seulement 1,7 % des dirigeants se disent prêts à l'intégrer efficacement,
Selon des études

Le , par Bruno

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27 % des offres d'emploi pour les directeurs financiers mentionnent désormais l'IA, seulement 1,7 % des dirigeants se disent prêts à l'intégrer efficacement,
selon des études

L'évolution rapide des technologies, et en particulier de l'intelligence artificielle (IA), transforme les rôles traditionnels au sein des entreprises, notamment celui des directeurs financiers (DAF). Actuellement, 27 % des offres d'emploi pour ce poste exigent des compétences en IA, ce qui témoigne d'un changement significatif dans les attentes envers ces professionnels. Les données récentes d'utilisation de la plateforme d'apprentissage en ligne O'Reilly révèlent une forte augmentation de l'intérêt pour les compétences liées à l'IA. Les secteurs qui connaissent les plus fortes hausses d'utilisation incluent l'ingénierie des invites (augmentation de 456 %), les principes de l'IA (augmentation de 386 %) et l'IA générative (augmentation de 289 %). Toutefois, cette tendance soulève des interrogations sur la pertinence de ces exigences et sur la capacité des entreprises à intégrer l'IA de manière efficace dans leurs stratégies.

Une certaine ironie émerge face à ces évolutions. Certains soulignent l'absurdité des offres d'emploi exigeant des décennies d'expérience dans des technologies récentes, une pratique qui semble davantage liée à des stratégies de recrutement qu'à une réelle nécessité opérationnelle. D'autres pointent du doigt le décalage entre les discours sur l'IA et la réalité de son utilisation, suggérant que les outils d'IA, bien que puissants, sont souvent mal compris ou mal exploités. Enfin, des voix s'élèvent pour critiquer la survalorisation des compétences en IA au détriment d'autres savoir-faire essentiels, tout en questionnant la capacité des dirigeants à piloter cette transformation.


Ces critiques invitent à une réflexion plus large sur la place de l'IA dans les entreprises. Si les DAF sont désormais appelés à devenir des stratèges numériques, l'écart entre les ambitions des dirigeants et leur préparation réelle reste préoccupant. Les études citées révèlent que, malgré un enthousiasme général pour l'IA, peu d'entreprises se sentent véritablement prêtes à en tirer parti. Ce fossé entre les attentes et les capacités actuelles souligne les défis auxquels les organisations sont confrontées, notamment en matière de leadership et de formation.

Ainsi, si l'IA représente une opportunité indéniable pour moderniser les fonctions financières, son adoption ne doit pas se limiter à une simple course aux mots-clés. Elle nécessite une réflexion approfondie sur les compétences requises, les investissements à réaliser et les transformations culturelles à opérer. Sans cela, les entreprises risquent de se retrouver à la traîne, non pas par manque de technologie, mais par manque de vision et de préparation.

L'IA un impératif stratégique pour les entreprises de demain

D’après une étude de Cisco, bien que les PDG affichent une volonté marquée d’adopter l’intelligence artificielle (IA), des lacunes persistantes dans leurs connaissances pourraient compromettre leurs décisions stratégiques et freiner la croissance de leurs entreprises. En effet, si 97 % des dirigeants prévoient d’intégrer l’IA dans leurs opérations, seulement 1,7 % d’entre eux se considèrent pleinement préparés à le faire. Cette étude met en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les chefs d’entreprise et explore les moyens par lesquels ils entendent concrétiser leurs ambitions.

Cisco, spécialiste des réseaux et de la sécurité, révèle un paradoxe frappant : bien que 80 % des PDG reconnaissent les avantages potentiels de l’IA et que la quasi-totalité d’entre eux envisagent son adoption, une majorité exprime des inquiétudes quant aux conséquences de leurs lacunes en la matière. Ainsi, 74 % craignent que ces insuffisances ne nuisent à la prise de décision au sein des comités de direction, tandis que 58 % redoutent un ralentissement de la croissance, risquant de laisser leurs entreprises vulnérables face à la concurrence.

Les barrières des chefs d'entreprise : un obstacle à l'IA


Face à ces défis, les PDG ne restent pas passifs. Avec l’appui de leurs équipes informatiques et de partenaires de confiance, ils prévoient de renforcer les compétences de leurs collaborateurs, de moderniser leurs infrastructures et d’améliorer leur cybersécurité. Ces actions visent à consolider leur avantage concurrentiel dans un paysage économique de plus en plus dominé par l’IA.

Dans un monde en constante évolution où la rapidité d’exécution est essentielle, Jeetu Patel, Chief Product Officer de Cisco, insiste sur l'importance de bâtir des infrastructures réseau résilientes pour tirer parti de l’intelligence artificielle. Selon lui, seules les entreprises qui maîtrisent l’IA resteront compétitives, tandis que les autres perdront en pertinence. Cette nécessité d'adaptation est renforcée par une étude de Cisco révélant que plus de 70 % des PDG craignent de perdre du terrain face à leurs concurrents en raison de lacunes technologiques, avec des conséquences directes sur la productivité, la rentabilité et la part de marché.

Pour les dirigeants visionnaires, l'intelligence artificielle constitue un levier stratégique pour accroître l'efficacité (69 %), stimuler l'innovation (68 %) et prendre un avantage concurrentiel (54 %). Une étude menée par l'Oxford Internet Institute et le Center for Social Data Science de l'Université de Copenhague révèle que les travailleurs maîtrisant l'IA sont considérés comme « particulièrement précieux » et bénéficient de salaires 21 % plus élevés que la moyenne, voire jusqu'à 40 % en raison de la possibilité de combiner ces compétences avec d'autres savoir-faire recherchés. Toutefois, plusieurs obstacles freinent son adoption, tels que la pénurie de talents, les infrastructures insuffisantes et les défis en matière de sécurité. De plus, une divergence existe entre les PDG, qui reconnaissent largement le potentiel de l'IA (82 %), et les DSI et CTO, qui ont des difficultés à identifier des cas d’usage commerciaux pertinents. L'enjeu réside donc dans la mise en place d'initiatives expérimentales à court terme, afin de maximiser l'impact de l'IA sur le long terme.

Pour transformer ces défis en opportunités, les PDG misent sur une approche structurée en investissant dans les compétences, la modernisation des infrastructures et le renforcement de la cybersécurité. Près de 80 % d’entre eux comptent sur leurs CTO et CIO pour orienter les décisions stratégiques, tandis que 96 % s’appuient sur des partenaires de confiance pour préparer leur entreprise à l’ère de l’IA. Grâce à un leadership technologique audacieux et à des alliances stratégiques, ces entreprises peuvent naviguer dans un environnement incertain et exploiter pleinement le potentiel de l’IA pour stimuler la croissance, l'innovation et la résilience.

L’IA a un potentiel de 4 220 Milliards d'Euros, mais où en sont les entreprises ?

Selon une étude de McKinsey, presque toutes les entreprises investissent dans l'IA, mais seulement 1 % d'entre elles pensent qu'elles sont arrivées à maturité. L’étude révèle que le plus grand obstacle à l'expansion n'est pas le personnel, qui est prêt, mais les dirigeants, qui n'agissent pas assez rapidement.

L'intelligence artificielle est arrivée sur le lieu de travail et a le potentiel d'être aussi transformatrice que la machine à vapeur l'a été pour la révolution industrielle du XIXe siècle. Avec les puissants modèles de langage (LLM) développés par Anthropic, Cohere, Google, Meta, Mistral, OpenAI et d'autres, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de la technologie de l'information. L’étude de McKinsey évalue l'opportunité à long terme de l'IA à 4 220 milliards d'euros en potentiel de croissance de la productivité ajoutée à partir des cas d'utilisation en entreprise.

C'est là que réside le défi : le potentiel à long terme de l'IA est énorme, mais les bénéfices à court terme ne sont pas clairs. Au cours des trois prochaines années, 92 % des entreprises prévoient d'augmenter leurs investissements dans l'IA, selon McKinsey. Mais alors que presque toutes les entreprises investissent dans l'IA, seulement 1 % des dirigeants considèrent que leur entreprise est « mature » sur le spectre du déploiement, ce qui signifie que l'IA est pleinement intégrée dans les flux de travail et qu'elle génère des résultats commerciaux substantiels. La grande question est de savoir comment les chefs d'entreprise peuvent déployer des capitaux et rapprocher leur organisation de la maturité en matière d'IA.

L’IA dans les finances : un miracle ou un mirage ?

L’essor de l’intelligence artificielle dans le monde professionnel s’accompagne d’une surenchère dans les exigences formulées dans les offres d’emploi. La demande absurde de décennies d’expérience en IA, alors que la technologie en est encore à ses premières applications concrètes à grande échelle, illustre une tendance récurrente dans le secteur technologique. Cette inflation des critères d’embauche ne vise pas nécessairement à recruter les meilleurs talents, mais parfois à justifier des pratiques discutables en matière de recrutement international ou à restreindre artificiellement l’accès à certains postes.

Par ailleurs, l’intégration de l’IA dans les fonctions de direction, notamment celle des directeurs financiers, soulève des questions quant à la pertinence réelle de cette transformation. Si l’IA est un outil puissant d’aide à la décision et d’optimisation des processus, elle ne saurait remplacer l’ensemble des compétences stratégiques et relationnelles qui définissent ces rôles. La comparaison avec des outils plus anciens comme Excel ou Lotus 123 montre que l’automatisation n’a jamais suffi à éliminer des postes de haute responsabilité, malgré des craintes similaires par le passé.

En outre, l’enthousiasme autour de l’IA dans les discours d’entreprise contraste fortement avec la réalité du terrain. Les dirigeants affichent leur volonté d’adopter ces technologies, mais l’immense majorité d’entre eux admet ne pas être préparée à les intégrer efficacement. Ce décalage entre ambition et préparation met en lumière une approche plus opportuniste que stratégique, où l’IA est souvent perçue comme un argument marketing plutôt qu’un levier de transformation en profondeur.

Le débat sur la place de l’IA dans la gouvernance d’entreprise met également en exergue une remise en...
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