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« Le PDG d'Anthropic se trompe, l'IA ne supprimera pas la moitié des emplois en col blanc », affirme le PDG de NVIDIA
Dans un contexte de tentatives de remplacement des humains par l'intelligence artificielle

Le , par Patrick Ruiz

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« Le PDG d'Anthropic se trompe, l'IA ne supprimera pas la moitié des emplois en col blanc », affirme le PDG de NVIDIA
Dans un contexte de tentatives de remplacement des humains par l’intelligence artificielle

Le PDG d’Anthropic a déclaré il y a peu que l’IA est susceptible d’éliminer la moitié des emplois en col blanc. Il a d’ailleurs ajouté à ce propos que les éditeurs d'IA ont "le devoir et l'obligation d'être honnêtes sur ce qui nous attend". C’est une sortie à ramener dans de justes proportions en prenant en compte le fait que l’actuelle industrie de l’IA se heurte à un mur : plus l’IA devient « intelligente », plus elle hallucine. En d’autres termes, les modèles d’IA vont toujours halluciner et il va falloir s’en accommoder. C’est pour cette raison que certains intervenants de la filière estiment qu’il y a exagération sur les capacités réelles de l’intelligence artificielle. Le PDG de NVIDIA vient d’allonger cette liste.

Il vient d’exprimer son désaccord sur la quasi-totalité des prises de position du PDG d’Anthopic, notamment, sur celle selon laquelle l’intelligence artificielle supprimera la moitié des emplois à col blanc. Le PDG de NVIDIA est plutôt d’avis que « Les emplois de chacun seront modifiés. Certains emplois seront obsolètes, mais de nombreux emplois seront créés. » En d’autres termes, l’intelligence artificielle est un outil qui va allonger la liste de l’arsenal déjà à la disposition des employés dans divers secteurs de métiers. C’est un positionnement qui rejoint celui de Linus Torvalds selon lequel l’intelligence artificielle est un outil qui n’a rien de révolutionnaire.



Bon nombre de PDG prédisent que l’intelligence artificielle va signer la fin des effectifs 100 % humains

Lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, Marc Benioff, PDG de Salesforce, a fait part de ses prédictions sur l'avenir du travail. Benioff a déclaré aux participants à la réunion suisse que lui-même, et de nombreux autres PDG présents dans la salle ce jour-là, seraient la dernière cohorte de cadres à diriger des effectifs entièrement humains.

« À partir de maintenant, nous gérerons non seulement des travailleurs humains, mais aussi des travailleurs numériques », a-t-il déclaré lors d'une table ronde organisée à cette occasion.

Les travailleurs numériques dont il parle sont des agents d'intelligence artificielle : des systèmes d'intelligence autonomes créés pour effectuer des tâches spécifiques.

L'idée est que ces « travailleurs numériques » prennent en charge des tâches complexes et fastidieuses afin de libérer du temps pour les employés. Ces agents peuvent compiler et analyser des données rapidement, fournir un service à la clientèle et aider à rationaliser les opérations de l'équipe. Si un algorithme peut faire le travail, qu'est-ce que cela signifie pour les humains ?

Benioff s'est empressé d'écarter cette idée en déclarant, lors du forum, que les technologies de pointe ont pour but d'aider les employés et non de les remplacer. Il prédit que l'IA et les humains travailleront ensemble « pour atteindre un niveau de réussite plus élevé », car la technologie « devient notre partenaire pour nous aider à gérer nos vies, à gérer nos entreprises, à atteindre un nouveau niveau de productivité ».


La licorne d'IA Builder.ai a fait passer le travail de développeurs basés en Inde pour l'automatisation d'une IA pendant huit ans, preuve que l’intervention humaine est encore nécessaire dans la filière

Builder.ai, créé en 2016 et initialement connue sous le nom d'Engineer.ai, vise à simplifier le développement d'applications et de sites Web à l'aide de l'intelligence artificielle, en comparant le processus à la commande de pizza.

Fondée avec l'ambition de démocratiser le développement d'applications, l'entreprise, basée à Londres, affirmait que sa plateforme « intelligente » permettait à quiconque, même sans compétences techniques, de construire des applications sur mesure. La promesse était séduisante : décrire son idée, et l'IA de Builder.ai se chargerait de la transformer en un produit fonctionnel, rapidement et à moindre coût.

Grâce à un marketing agressif et à des démonstrations convaincantes, l'entreprise a réussi à lever des sommes considérables, atteignant une valorisation qui a attiré l'attention de nombreux observateurs. Elle a été perçue comme une solution innovante, capable d'assembler des « blocs de construction » logiciels préexistants et de générer du code grâce à sa prétendue intelligence artificielle, réduisant ainsi considérablement les délais et les coûts de développement.


Builder.ai, s'est avérée être au cœur d'une vaste supercherie. Pendant huit ans, la société a fait croire à ses clients et investisseurs que sa plateforme était animée par une IA sophistiquée, alors qu'en réalité, une armée de programmeurs, principalement basés en Inde, accomplissait le travail manuellement. L'affaire a conduit à des pertes de plusieurs dizaines de millions de dollars pour les investisseurs et à la faillite de l'entreprise.

Source : Fortune

Et vous ?

Voyez-vous l’intelligence artificielle comme une menace pour votre emploi de développeur informatique ?

Comment distinguer une start-up IA véritablement innovante d'une entreprise qui ne ferait que de "l'AI Whitewashing" ? Quels signaux d'alerte les clients et les partenaires potentiels devraient-ils surveiller ?

Le phénomène de "l'AI Whitewashing" est-il spécifique au secteur de l'IA ou observe-t-on des pratiques similaires dans d'autres domaines technologiques en vogue ? Quels exemples pourraient illustrer cela ?

Dans quelle mesure la pression concurrentielle et la course aux financements dans le secteur technologique encouragent-elles des dérives comme celle de Builder.ai ?

L'échec de Builder.ai pourrait-il paradoxalement conduire à une plus grande maturité du secteur de l'IA, en forçant une approche plus critique et réaliste ?

Les médias spécialisés ont-ils une part de responsabilité dans la promotion aveugle de certaines licornes ?
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