57 % des employés de bureau américains utilisent des outils d'IA, selon une étude de Cybsafe

Démontrant qu'ils partagent plus de secrets avec l'IA qu'ils ne le feraient avec un ami

Une nouvelle étude menée auprès de 1 000 employés de bureau aux États-Unis et au Royaume-Uni par Cybsafe montre que la moitié utilisent des outils d'IA au travail, dont 57 % pour les employés de bureau américains, un tiers toutes les semaines et 12 % tous les jours. Le rapport révèle que 38 % des utilisateurs d'IA générative aux États-Unis admettent partager des données qu'ils ne révéleraient pas à un ami dans un bar.

Les résultats montrent que 64 % des employés de bureau américains ont saisi des informations professionnelles dans un outil d'IA générative, et que 28 % ne sont pas sûrs de l'avoir fait. Au total, 93 % des travailleurs sont susceptibles de partager des informations confidentielles avec des outils d'IA.


Les gens trouvent manifestement ces outils utiles, puisque 57 % des employés de bureau américains utilisent des outils d'IA. Ils sont principalement utilisés pour la recherche (44 %), la rédaction de textes (comme des rapports) (40 %), l'analyse de données (38 %) et l'écriture de codes (15 %). 32 % des utilisateurs d'IA générative au Royaume-Uni et 33 % aux États-Unis déclarent qu'ils continueraient probablement à utiliser des outils d'IA, même si leur entreprise les interdisait.

"Il faut également prendre en compte les changements émergents dans le comportement des employés", déclare Jason Nurse, directeur de la science et de la recherche chez CybSafe et actuel professeur associé à l'université du Kent. "Si les employés saisissent des données sensibles parfois quotidiennement, cela peut entraîner des fuites de données. Notre comportement au travail évolue et nous nous appuyons de plus en plus sur des outils d'IA générative. Il est essentiel de comprendre et de gérer ce changement."

L'étude indique qu'un nombre important d'employés n'ont pas confiance en leur capacité à distinguer un texte généré par l'IA d'un texte écrit par un humain. Plus de 60 % d'entre eux, tant au Royaume-Uni qu'aux États-Unis, ne sont pas sûrs de leurs capacités ou en doutent. Cette incertitude pourrait les rendre plus vulnérables aux cyberattaques menées par l'IA.

Jason Nurse ajoute : "En s'infiltrant sur le lieu de travail, l'IA générative crée une cyber-autoroute pour les criminels. La moitié d'entre nous utilise des outils d'IA au travail, et les entreprises ne suivent pas le rythme. Nous voyons les barrières de la cybercriminalité s'effondrer, car l'IA fabrique des leurres d'hameçonnage de plus en plus convaincants. La frontière entre le vrai et le faux s'estompe et, sans une action immédiate, les entreprises seront confrontées à des risques de cybersécurité sans précédent."


Source : Cybsafe

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