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Le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping s'accordent sur le fait que ce sont les humains, et non l'IA, qui devraient contrôler les armes nucléaires

Le , par Jade Emy

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Le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping s'accordent sur le fait que ce sont les humains, et non l'IA, qui devraient contrôler les armes nucléaires. Xi Jinping a critiqué les contrôles des exportations de technologies sensibles mis en place par Joe Biden, mais les deux ont convenu sur la nécessité d'examiner attentivement les risques potentiels de l'IA dans le domaine militaire.

Dans un monde où la technologie évolue à un rythme sans précédent, la question du contrôle des armes nucléaires prend une nouvelle dimension. En mars 2024, un haut fonctionnaire américain a exhorté la Chine et la Russie à rejoindre les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne en déclarant que seuls les humains, et jamais l’intelligence artificielle (IA), devraient prendre des décisions concernant le déploiement des armes nucléaires.

Récemment, lors de leur dernière rencontre, le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping ont fait un premier pas pour limiter l'IA et les décisions nucléaires. Ils ont convenu que toute décision d'utiliser des armes nucléaires devait être contrôlée par des êtres humains et non par l'intelligence artificielle (IA). Cependant, Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden en matière de sécurité nationale, a déclaré aux journalistes que l'accord constituait une première étape importante pour les deux puissances nucléaires dans la gestion d'un risque stratégique à long terme.

L'objectif de Joe Biden lors de cette rencontre était de souligner l'importance de la stabilité des relations pendant la transition du pouvoir et d'essayer de consolider les progrès réalisés avec Xi Jinping sur des questions telles que la lutte contre les stupéfiants et le climat. En effet, cette rencontre était la dernière entre les deux présidents avant que le président élu Donald Trump ne prenne ses fonctions en janvier 2025.

Xi Jinping a déclaré que son pays souhaitait travailler avec la future administration de Donald Trump. "La Chine est prête à travailler avec la nouvelle administration américaine pour maintenir la communication, élargir la coopération et gérer les différences", a déclaré Xi Jinping, tout en notant que "notre position consistant à sauvegarder résolument la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine reste inchangée."


Xi Jinping a critiqué les contrôles des exportations de technologies sensibles mis en place par Joe Biden

Au début de la réunion de 90 minutes, qui s'est tenue en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique à Lima, le président Xi Jinping a déclaré que la relation entre les deux pays était "la relation bilatérale la plus importante au monde", ce à quoi le président Joe Biden a fait écho. "La façon dont nous nous entendons aura un impact sur le reste du monde", a déclaré Joe Biden.

Xi Jinping a noté que les relations bilatérales avaient "connu des hauts et des bas" au cours du mandat de Joe Biden, et s'en est pris plus particulièrement aux contrôles des exportations de technologies de pointe mis en place par l'administration Biden. Ces restrictions concernent les outils de fabrication de semi-conducteurs avancés, les types les plus avancés de puces semi-conductrices et les technologies utilisées dans les systèmes militaires, les missiles hypersoniques, les systèmes autonomes et la surveillance.

Dans son discours d'ouverture, Xi Jinping s'est longuement attardé sur la concurrence à "l'ère de la révolution scientifique et technologique" et a déclaré : "Seule une coopération mutuellement bénéfique peut conduire à un développement commun. Un grand pays ne devrait pas poursuivre l'idée d'une "petite cour, de hautes clôtures"", ce qui constitue une référence directe à la politique de contrôle des exportations.

Selon le conseiller Jake Sullivan, l'équipe de Joe Biden plaide auprès de la nouvelle administration pour qu'elle maintienne les contrôles à l'exportation. Avant la réunion, Jake Sullivan avait déclaré aux journalistes qu'il voyait une certaine continuité avec la future administration Trump, en citant le représentant Mike Waltz, que Donald Trump a nommé conseiller à la sécurité nationale, et le sénateur Marco Rubio, que Donald Trump nommera secrétaire d'État, pour l'importance qu'ils accordent aux défis stratégiques posés par la Chine.

Donald Trump avait fait des droits de douane sur les importations de produits chinois une caractéristique de son premier mandat, droits de douane que Joe Biden a en grande partie maintenus, et avait promis pendant sa campagne d'augmenter à nouveau les droits de douane sur la Chine au cours de son second mandat.

Jake Sullivan a déclaré que Joe Biden avait réitéré ses préoccupations concernant les pratiques commerciales de la Chine au cours de la réunion. Il a également indiqué que Joe Biden s'était inquiété du soutien apporté par la Chine à la base industrielle de défense de la Russie et qu'il avait exhorté Xi Jinping à user de son influence sur la Corée du Nord pour empêcher ce pays d'envoyer davantage de troupes se battre pour la Russie contre l'Ukraine.

Les États-Unis ont commencé à étudier la possibilité d'utiliser les systèmes d'IA à des fins militaires

En condradiction à ses déclarations, en février 2024, les États-Unis avaient étudié les utilisations militaires de l'IA qui peut soutenir et potentiellement perturber la planification et la prise de décision militaires. Le contrat entre Scale AI et le Pentagone servirait à fournir "un cadre permettant de déployer l'IA en toute sécurité en mesurant les performances des modèles, en offrant un retour d'information en temps réel aux combattants et en créant des ensembles d'évaluation spécialisés pour le secteur public afin de tester les modèles d'IA pour des applications de soutien militaire".

Fait intéressant, avant l'annonce de ce contrat, OpenAI avait également supprimé discrètement l'interdiction des termes "militaire et guerre" de sa politique d'autorisation d'utilisation. OpenAI s'est notamment défendu en déclarant "viser à créer un ensemble de principes universels qui soient à la fois faciles à retenir et à appliquer".

Mais les experts ont déclaré que la suppression des termes "militaire et guerre" laisse la porte ouverte à des contrats lucratifs avec l'armée américaine et d'autres armées. Les experts avertissent notamment que les applications de l'IA, y compris les systèmes d'armes autonomes létaux, communément appelés "robots tueurs", pourraient constituer une menace potentiellement existentielle pour l'humanité.

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