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Les entreprises investissent des milliards dans l'intelligence artificielle, mais les retombées continuent de se faire attendre,
Dans un contexte de doutes sur la rentabilité de cette technologie

Le , par Patrick Ruiz

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Une étude de Gartner parue au terme de l’année 2023 place l’intelligence artificielle générative au sommet des attentes exagérées en matière de technologies émergentes. Les faits récents sur le terrain le confirment quand on prend en compte que certaines entreprises s’appuient sur des humains en arrière-plan pour simuler l’intelligence artificielle. Les entreprises continuent néanmoins d’y investir des milliards même si les retombées continuent à se faire attendre. Ce n’est qu’une question de temps avant l’explosion de la bulle, d’après certains observateurs.

Selon une étude récente, près de huit entreprises sur dix ont déclaré utiliser l'intelligence artificielle générative, mais que cela ne s’accompagne « d’aucun impact significatif sur leurs résultats financiers. »
Selon des données d'IDC, les investissements des entreprises dans l'IA générative devraient augmenter de 94 % cette année pour atteindre 61,9 milliards de dollars.

Mais le pourcentage d'entreprises abandonnant la plupart de leurs projets pilotes d'IA a grimpé à 42 % à la fin de 2024, contre 17 % l'année précédente, selon une enquête menée auprès de plus de 1000 responsables technologiques et commerciaux par S&P Global, une société de données et d'analyse.



Les projets à la sauce intelligence artificielle continuent de faire surface avec un dénominateur commun : les employés humains demeurent utiles pour apporter la touche magique.

Le rapport révèle que la frénésie des centres d'appel pour l'IA n'a pas duré longtemps. En dépit des milliards de dollars dépensés dans les systèmes d'IA générative, les projets mis en œuvre n'ont pas donné les résultats. Les coûts ont considérablement augmenté et les entreprises font en plus face à une forte résistance de la part des consommateurs.

Selon Gartner, presque toutes les personnes interrogées (95 %) déclarent aujourd'hui qu'elles prévoient de conserver les travailleurs humains tout en évaluant « stratégiquement » le rôle que les technologies de l'IA peuvent jouer de manière réaliste au sein de leur organisation.

Le rétropédalage de Klarna est un exemple en la matière. En février 2024, le PDG de la fintech suédoise Klarna a vanté haut et fort les capacités de son nouveau chatbot d'IA en affirmant qu'il gère l'équivalent de la charge de travail de 700 travailleurs. Le chatbot serait capable de gérer les communications avec les clients, rendre les acheteurs plus heureux et même générer de meilleurs résultats financiers. Lors de l'annonce, le chatbot prendrait déjà en charge environ 66 % de l'assistance à la clientèle.

Klarna affirme que ses assistants d'IA, disponibles sur 23 marchés, parlent 35 langues et ont amélioré la communication avec les communautés locales d'immigrés et d'expatriés sur l'ensemble de ses marchés. Selon Klarna, les robots sont non seulement équivalents aux agents humains en matière de satisfaction de la clientèle, mais sont également disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ce qui a poussé à la réduction massive du personnel.

Klarna de paiement direct a réduit ses effectifs de plus de 1 000 personnes en 2024, en partie à cause de l'utilisation accrue de l'IA. Il prévoyait de procéder à d'autres suppressions d'emplois, ce qui se traduirait par une réduction de près de 2000 postes. Par la suite, Klarna a réduit ses effectifs d'environ 5 000 à 3 800 par rapport à celui de l'année précédente. Ce plan audacieux visait à réduire les coûts et à optimiser l'efficacité grâce à l'IA.

Cependant, moins d'un an plus tard, Klarna opère un revirement notable en réembauchant des employés humains pour ses services clients. Ce retournement met en lumière les défis persistants liés à l'intégration de l'IA dans les opérations commerciales. Le PDG de Klarna Group Plc, Sebastian Siemiatkowski, a lui-même reconnu que sa politique de réduction des coûts, basés en partie sur les grandes promesses de l'IA, est allée beaucoup trop loin.

À cette fin, Sebastian Siemiatkowski prépare une rare campagne de recrutement afin que les clients de la société, spécialisée dans le « buy-now-pay-later », aient toujours la possibilité de parler à une personne réelle, signe que l'engagement de la fintech suédoise en faveur de l'IA a ses limites.


C’est une question de temps avant que la bulle autour de l’intelligence artificielle n’explose, d’après certains observateurs

La crise des dotcoms, aussi appelée bulle Internet ou bulle des dotcoms, est une bulle spéculative qui a eu lieu entre 1995 et 2001, culminant vers mars 2000, avant d'éclater brutalement. Elle a concerné principalement les entreprises du secteur des technologies et d'Internet aux États-Unis, mais ses effets ont été ressentis dans le monde entier. Les entreprises misent massivement leurs billes sur deux des technologies émergentes : l'Internet et le Web.

Dans les années 1990, Internet devenait accessible au grand public. Les investisseurs ont commencé à injecter massivement de l'argent dans toutes sortes de jeunes entreprises promettant de révolutionner le commerce, l'information ou les services en ligne. Le simple fait d’avoir un site Web ou un projet numérique suffisait à attirer des dizaines de millions de dollars de financements. Le marché boursier, notamment le NASDAQ, a alors atteint des sommets.

Mais en mars 2000, le vent tourne. Les investisseurs se rendent compte que beaucoup de ces entreprises ne sont pas rentables, certaines n'ont même aucun produit fini. La confiance s’effondre, les cours boursiers chutent, et des milliers entreprises font faillite presque du jour au lendemain. La bourse technologique américaine a dégringolé. La crise a entraîné des pertes colossales pour les investisseurs, et un gros coup d’arrêt à l’euphorie autour d'Internet.

Seulement quelques entreprises solides ont survécu à la tempête, comme Amazon ou Google, et sont devenues les géants qu’on connaît aujourd’hui. Cependant, les économistes avertissent que l'histoire est sur le point de se répéter. Cette fois, le mot magique n'est pas « .com ». C'est « IA ».

Torsten Sløk, éminent économiste en chef chez Apollo Global Management, a récemment adressé une note aux clients de l'entreprise. Mais cette note sert également d'avertissement à l'endroit de toute l'industrie technologique : les principales entreprises du S&P 500 sont « plus surévaluées » que les grandes entreprises au plus fort de la bulle Internet à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Et cela représente un gros risque pour l'industrie.



« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note largement diffusée sur les médias sociaux. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

« Cela suggère que les entreprises sont cotées à une prime légèrement plus élevée qu'il y a vingt ans », a-t-il écrit. Le ratio cours/bénéfice mesure la cherté d'une action en comparant son prix à ses bénéfices. Un ratio élevé signifie que les investisseurs paient une prime et parient sur une forte croissance future.

Cela signifie que les investisseurs parient si agressivement sur les géants de l'IA tels que Nvidia, Microsoft, Apple et Google que le cours de leurs actions s'est détaché de leurs bénéfices réels, plus encore que ne l'étaient les chouchous de la technologie, notamment Cisco et AOL dans les années quatre-vingt-dix. Les dix premières entreprises technologiques à l'origine de cette frénésie comprennent Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet (Google), Amazon et Meta.

Elles détiennent la valeur marchande la plus importante à Wall Street. Nvidia a récemment franchi la barre des 4000 milliards de capitalisation boursière, dépassant Microsoft et Apple, qui sont les deux seules autres entreprises de la course à l'IA possédant une valorisation supérieure à 3000 milliards de dollars. Il s'agit d'une frénésie d'IA très concentrée qui pousse une poignée d'actions à très forte capitalisation à se retrouver en situation de saignement de nez.

Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis...
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 8:30
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les jeunes bossez à MacDo en attendant que vos ainés crèvent pour vous laisser de le place.
A ce moment vous aurez autant de compétences que les jeunes diplômés et des plus grosses ambitions salariales donc ne démissionnez pas trop vite de MacDo.
Et dans 5 ans on aura des articles sur la pénurie de développeurs expérimentés...
Quand un secteur se tire une balle dans le pied mais cours quand même.
c'est un cycle, il y'a eu des périodes de sur abondance de dev et des périodes de pénuries.
c'est valable dans tous les métiers.

Il suffit de regarder l'année du bac ou il y'a du besoins et aller dans les bons cursus.
Il y'a pleins de métiers bien payé (pour la france) en tensions: médecins spécialistes, conducteur de travaux, soudeur spécialisé (nucléaire, aéronautique, offshore), technicien de maintenance industrielle... c'est tous des métiers ou atteindre 3000€ net en France est possible (pas a la sortie d'école mais après 5ans max d'xp).

Bon nombres d'étudiants vont dans des voies de garages (fac d'histoire de l'art...etc) ou y'en a trop dans certains secteurs (fac de droits....) forcément ça fait des chômeurs en puissance et des études financé et compétences apprises inutile pour la société.

Sans parler des primes d'astreintes dans certains métiers qui sont des bon coup de boost, en france et a singapour c'est 1/4 de mon salaire en plus en net. En france c'était 600€/mois, a singapour 4000€, personne ne cracherait dessus.
600€ d'investie sur un etf world à 5% de rendement en moyenne, ca donne sur 40ans de carrière 888915€, pas encore millionnaire mais presque, assez pour se faire une belle retraite et avec 800k c'est même assez pour partir à 60ans (voir avant) avec sa propre retraite par capitalisation.
Meme avec une bulle ia, sur 40ans ce sera invisible.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/10/2025 à 21:25
Selon lui, la bulle de l'IA est le résultat de la surexcitation des investisseurs à l'égard de la technologie. Sam Altman a ajouté qu'il trouve « insensé » le fait que certaines startups spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
Haaa, c'est les autres qui sont dans une bulle, pas son entreprise !
Je me disais bien que je trouvais ça bizarre comme déclaration de sa part.
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Avatar de doriphore4545
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:45
.... le but c'est de faire de l'argent, pas de l'utile
et là, faut bien dire que les investissements gigantesques accouchent d'une souris pas bien grosse
comme d'habitude, ca va secouer grave, la plupart des boîtes qui gravitent autour de ces technologies vont disparaitrent
et cela va s'appaiser jusqu'au prochain coup de chaud (genre la boîte qui sortira le 1er ordinateur "quantique")
mais entre temps quelques happyfew auront empocher des $ par brouettes entières.
bref rien de bien nouveau sous le soleil capitalistique
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:01
Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Je n'ai pas le courage de répondre à tout cela, tu n'a pas de vision claire de ce qu'est l' IA sans internet, un Data-Center largement suffisant pour une mairie couterait environ 10.000 Euro . Alors chaque probléme aprés reçu en 1 seconde ,L'auto apprentissage c'est nous lui dison nous sommes OK avec ce que tu propose et le validon (comme je te l'écrit !) alors tu voi un avantage de plus de cette organisation !

Bonne fin de semaine.
Belle théorie mais "l'IA sans internet" n'est pas l'objectif des promoteurs de l'IA!!!

Les GAFAM et autres qui investissent des milliards dans l'IA veulent une IA connectée, seule solution pour récupérer et faire fructifier les sommes investies en faisant du vol de données à l'échelle planétaire sous couvert de la proverbiale excuse "... On récupère vos données pour améliorer les capacités de notre IA... Des capacités améliorées dont vous serez le premier bénéficiaire"

Est-ce que vous croyez vraiment qu'il y a sur cette terre des mecs qui dépensent des milliards dans le seul but de faire profiter gratuitement de l'IA la mairie de la sympathique bourgade française de NulPart-Le-Chateau-sur-Seine???
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/09/2025 à 12:16
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Du tout, déjà il faudrait que la personne qui reçoit la réponse sache dire si la réponse est valable ou pas ? Si seul un spécialiste peut jugé la chose, alors il faut un "spécialiste" pour "valider" les réponses. C'est peut-être applicable dans certaines organisations, mais pas dans toute. Puis se demander si la réponde est mauvaise (ou pas) grâce au prompt au grâce à ce que l'IA a appris.

Au passage, si une IA qui a appris quelque chose de "correct", ne sera pas forcément toujours correct dans qlqs mois ou qlq années. C'est comme ça la science, on progresse et d'anciennes théories sont réfutées et de nouvelles apparaissent. Et comment dire à une IA "d'oublier" une ancienne théorie ? Plus le temps passe, plus je pense que l'IA est fausse-bonne idée. Et que la bulle finira par éclater (c'est le destin d'une bulle).
1. A terme, il n'y aura plus personne pour valider que l'IA ne dit pas des conneries... Qui va par exemple dans 20 ans faire de longues études pour apprendre le chinois ou la physique quantique quand une IA fait ou semble faire le job à sa place déjà aujourd'hui? Et il en va de même pour toutes les compétences qui prennent du temps à être assimilées.

2. Il est faux de croire que la qualité des réponses de l'IA ne dépend que de la qualité de son apprentissage. Au début de l'IA, on parlait de "mirage", aujourd'hui on parle "d'hallucination", 2 termes qui décrivent un comportement que toutes les IA ont et qu'aucun spécialiste en IA n'a pu expliqué, ni même prévoir, ni même empêché: Parfois l'IA déraille et répond n'importe quoi!!!

Vous en avez le parfait exemple dans une autre discussion récente de ce site: Des avocats américains ont eu la mauvaise idée d'utiliser l'IA pour élaborer leurs plaidoiries ou leur mémoires transmis aux tribunaux... L'IA a tout simplement inventé des lois qui n'existent pas ou fait référence à des cas de jurisprudence inventés de toute pièce (Dans un mémoire, 21 sur 23 références à des cas de jurisprudence étaient de l'invention pure)... Plus de 600 documents transmis par des avocats et vérolés par l'IA ont été détecté ce jour par les juges américains!!!
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 16:49
Le Price Earning Ratio sur le NASDAQ est devenu aberrant, il est a un niveau trop haut, plus de 40, le cout des actions par rapport aux dividendes attendus est trop cher, environ 5 fois trop cher, ce qui est phénoménal.
Ça va forcément s’écrouler à un moment donné, peut être de 50%, ou pire de 80% pour les valeurs IA les plus fragiles, comme pour la bulle web. Les grands investisseurs et les experts ont déjà retirés leurs billes, il ne reste qu'un tas de gogos qui restent sur le marché sur des niveaux aussi hauts.

Un tas de startups IA ont fait des tours de tables pour récupérer des milliards et ces sociétés n'ont même pas de produit ou de marché, c'est du vent, c'est ça qui va alimenter le krach, c'est même Sam Altman qui l'a dis ! Il a tout intérêt à déclencher le krach pour couper l'herbe sous le pied à toutes les nouvelles startups IA qui veulent le concurrencer, il a déjà engrangé assez de milliards, il a déjà des produits et des clients, le krach lui sera favorable, c'est pour quoi il a décidé de lancer ce krach, exprès, volontairement.

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:32
KRACH/BULL sont des grands mots quand même.
On est sur une un outil utilisé par au moins facile 90% des métiers de bureaux.
L'outil est utile et apporte des gains de productivités et permets quand même de réduire la masse salariale. La ou il y'avait besoin de 10dev + 2 stagiaires, il n'y a plus besoin que de 8 dev et 0 stagiaires.
C'est un cycle, quand les seniors seront en retraite/mort, il faudra bien re embaucher des juniors, pendant ce temps les jeunes doivent aller ailleurs que dans l'informatique.

l'outil n'existe que depuis 3ans.... il y'a encore pleins de chose que l'ia ne fait pas, dans le jeux videos par exemple et la génération d'asset 3d, je n'ai rien trouvé, meme en low poly y'a rien.
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 23:57
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La véritable révolution de l’IA n’a sans doute pas encore commencé.
Au contraire. La révolution "attendue" de l'IA n'a pas eu lieu, mais la révolution "véritable" a eu lieu : les LLM et désormais les agents ont eu un impact significatif sur nos sociétés, et ça va rester. Car oui ils apportent une réelle valeur ajoutée. Mais tant qu'on sait les utiliser correctement. Les usages vont arrêter de partir dans tous les sens, donc ça va se stabiliser, mais ce qui marche va rester.
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