IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Les entreprises investissent des milliards dans l'intelligence artificielle, mais les retombées continuent de se faire attendre,
Dans un contexte de doutes sur la rentabilité de cette technologie

Le , par Patrick Ruiz

36PARTAGES

10  0 
Les entreprises investissent des milliards dans l'intelligence artificielle, mais les retombées continuent de se faire attendre
Dans un contexte de doutes sur la rentabilité de cette technologie

Une étude de Gartner parue au terme de l’année 2023 place l’intelligence artificielle générative au sommet des attentes exagérées en matière de technologies émergentes. Les faits récents sur le terrain le confirment quand on prend en compte que certaines entreprises s’appuient sur des humains en arrière-plan pour simuler l’intelligence artificielle. Les entreprises continuent néanmoins d’y investir des milliards même si les retombées continuent à se faire attendre. Ce n’est qu’une question de temps avant l’explosion de la bulle, d’après certains observateurs.

Selon une étude récente, près de huit entreprises sur dix ont déclaré utiliser l'intelligence artificielle générative, mais que cela ne s’accompagne « d’aucun impact significatif sur leurs résultats financiers. »
Selon des données d'IDC, les investissements des entreprises dans l'IA générative devraient augmenter de 94 % cette année pour atteindre 61,9 milliards de dollars.

Mais le pourcentage d'entreprises abandonnant la plupart de leurs projets pilotes d'IA a grimpé à 42 % à la fin de 2024, contre 17 % l'année précédente, selon une enquête menée auprès de plus de 1000 responsables technologiques et commerciaux par S&P Global, une société de données et d'analyse.



Les projets à la sauce intelligence artificielle continuent de faire surface avec un dénominateur commun : les employés humains demeurent utiles pour apporter la touche magique.

Le rapport révèle que la frénésie des centres d'appel pour l'IA n'a pas duré longtemps. En dépit des milliards de dollars dépensés dans les systèmes d'IA générative, les projets mis en œuvre n'ont pas donné les résultats. Les coûts ont considérablement augmenté et les entreprises font en plus face à une forte résistance de la part des consommateurs.

Selon Gartner, presque toutes les personnes interrogées (95 %) déclarent aujourd'hui qu'elles prévoient de conserver les travailleurs humains tout en évaluant « stratégiquement » le rôle que les technologies de l'IA peuvent jouer de manière réaliste au sein de leur organisation.

Le rétropédalage de Klarna est un exemple en la matière. En février 2024, le PDG de la fintech suédoise Klarna a vanté haut et fort les capacités de son nouveau chatbot d'IA en affirmant qu'il gère l'équivalent de la charge de travail de 700 travailleurs. Le chatbot serait capable de gérer les communications avec les clients, rendre les acheteurs plus heureux et même générer de meilleurs résultats financiers. Lors de l'annonce, le chatbot prendrait déjà en charge environ 66 % de l'assistance à la clientèle.

Klarna affirme que ses assistants d'IA, disponibles sur 23 marchés, parlent 35 langues et ont amélioré la communication avec les communautés locales d'immigrés et d'expatriés sur l'ensemble de ses marchés. Selon Klarna, les robots sont non seulement équivalents aux agents humains en matière de satisfaction de la clientèle, mais sont également disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ce qui a poussé à la réduction massive du personnel.

Klarna de paiement direct a réduit ses effectifs de plus de 1 000 personnes en 2024, en partie à cause de l'utilisation accrue de l'IA. Il prévoyait de procéder à d'autres suppressions d'emplois, ce qui se traduirait par une réduction de près de 2000 postes. Par la suite, Klarna a réduit ses effectifs d'environ 5 000 à 3 800 par rapport à celui de l'année précédente. Ce plan audacieux visait à réduire les coûts et à optimiser l'efficacité grâce à l'IA.

Cependant, moins d'un an plus tard, Klarna opère un revirement notable en réembauchant des employés humains pour ses services clients. Ce retournement met en lumière les défis persistants liés à l'intégration de l'IA dans les opérations commerciales. Le PDG de Klarna Group Plc, Sebastian Siemiatkowski, a lui-même reconnu que sa politique de réduction des coûts, basés en partie sur les grandes promesses de l'IA, est allée beaucoup trop loin.

À cette fin, Sebastian Siemiatkowski prépare une rare campagne de recrutement afin que les clients de la société, spécialisée dans le « buy-now-pay-later », aient toujours la possibilité de parler à une personne réelle, signe que l'engagement de la fintech suédoise en faveur de l'IA a ses limites.


C’est une question de temps avant que la bulle autour de l’intelligence artificielle n’explose, d’après certains observateurs

La crise des dotcoms, aussi appelée bulle Internet ou bulle des dotcoms, est une bulle spéculative qui a eu lieu entre 1995 et 2001, culminant vers mars 2000, avant d'éclater brutalement. Elle a concerné principalement les entreprises du secteur des technologies et d'Internet aux États-Unis, mais ses effets ont été ressentis dans le monde entier. Les entreprises misent massivement leurs billes sur deux des technologies émergentes : l'Internet et le Web.

Dans les années 1990, Internet devenait accessible au grand public. Les investisseurs ont commencé à injecter massivement de l'argent dans toutes sortes de jeunes entreprises promettant de révolutionner le commerce, l'information ou les services en ligne. Le simple fait d’avoir un site Web ou un projet numérique suffisait à attirer des dizaines de millions de dollars de financements. Le marché boursier, notamment le NASDAQ, a alors atteint des sommets.

Mais en mars 2000, le vent tourne. Les investisseurs se rendent compte que beaucoup de ces entreprises ne sont pas rentables, certaines n'ont même aucun produit fini. La confiance s’effondre, les cours boursiers chutent, et des milliers entreprises font faillite presque du jour au lendemain. La bourse technologique américaine a dégringolé. La crise a entraîné des pertes colossales pour les investisseurs, et un gros coup d’arrêt à l’euphorie autour d'Internet.

Seulement quelques entreprises solides ont survécu à la tempête, comme Amazon ou Google, et sont devenues les géants qu’on connaît aujourd’hui. Cependant, les économistes avertissent que l'histoire est sur le point de se répéter. Cette fois, le mot magique n'est pas « .com ». C'est « IA ».

Torsten Sløk, éminent économiste en chef chez Apollo Global Management, a récemment adressé une note aux clients de l'entreprise. Mais cette note sert également d'avertissement à l'endroit de toute l'industrie technologique : les principales entreprises du S&P 500 sont « plus surévaluées » que les grandes entreprises au plus fort de la bulle Internet à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Et cela représente un gros risque pour l'industrie.



« La différence entre la bulle informatique des années 1990 et la bulle de l'IA aujourd'hui est que les 10 premières entreprises du S&P 500 sont aujourd'hui plus surévaluées qu'elles ne l'étaient dans les années 1990 », a écrit Torsten Sløk dans sa note largement diffusée sur les médias sociaux. D'après l'analyse de Torsten Sløk, les 10 premières entreprises de l'indice de référence se négocient à un ratio cours/bénéfice prévisionnel sur 12 mois d'environ 25.

« Cela suggère que les entreprises sont cotées à une prime légèrement plus élevée qu'il y a vingt ans », a-t-il écrit. Le ratio cours/bénéfice mesure la cherté d'une action en comparant son prix à ses bénéfices. Un ratio élevé signifie que les investisseurs paient une prime et parient sur une forte croissance future.

Cela signifie que les investisseurs parient si agressivement sur les géants de l'IA tels que Nvidia, Microsoft, Apple et Google que le cours de leurs actions s'est détaché de leurs bénéfices réels, plus encore que ne l'étaient les chouchous de la technologie, notamment Cisco et AOL dans les années quatre-vingt-dix. Les dix premières entreprises technologiques à l'origine de cette frénésie comprennent Nvidia, Microsoft, Apple, Alphabet (Google), Amazon et Meta.

Elles détiennent la valeur marchande la plus importante à Wall Street. Nvidia a récemment franchi la barre des 4000 milliards de capitalisation boursière, dépassant Microsoft et Apple, qui sont les deux seules autres entreprises de la course à l'IA possédant une valorisation supérieure à 3000 milliards de dollars. Il s'agit d'une frénésie d'IA très concentrée qui pousse une poignée d'actions à très forte capitalisation à se retrouver en situation de saignement de nez.

Des entreprises surévaluées avec des bénéfices à la traîne

Selon un rapport publié à l'été 2024 par la société Jefferies, les valeurs liées à l'IA ont grimpé jusqu'à 656 % depuis le lancement de ChatGPT, ajoutant environ 10 000 milliards de dollars à la capitalisation boursière. Mais les bénéfices sont à la traîne, avec un ratio cours/bénéfice supplémentaire de 73 fois pour les valeurs de l'IA. Nvidia a enregistré les gains les plus importants, le cours de son action ayant grimpé de 656 % entre fin 2022 et juillet 2024.

Le battage médiatique autour de l'IA a permis d'injecter énormément de capitaux sur le marché en un court laps de temps. De nombreux rapports prédisent que l'IA ajoutera des milliers de milliards à l'économie mondiale en stimulant la productivité comme jamais auparavant dans l'histoire. Selon Bank of America, l'IA entraînera des changements radicaux et stimulera l'économie mondiale de 15 700 milliards de dollars d'ici les sept prochaines années.

Malgré les signes de surévaluation, Jefferies estime que la bulle de l'IA pourrait continuer à se développer à court terme, citant de solides plans de dépenses d'investissement jusqu'en 2025 et d'importantes réserves de liquidités chez les principaux fournisseurs cloud. Le rapport prévient néanmoins que d'ici à la mi-2025, les investisseurs pourraient exiger des feuilles de route plus claires en matière de monétisation, ce qui risquerait de faire éclater la bulle.

Selon Jefferies, au moins 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaire généré par l'IA pourraient être nécessaires pour justifier les valorisations récentes. Il prévient que sans une croissance significative des revenus, l'enthousiasme actuel du marché pourrait s'avérer insoutenable.

Selon une analyse publiée en mars 2025, l'éclatement de la bulle de l'IA pourrait anéantir les sociétés de capital-risque de la Silicon Valley et provoquer la chute des marchés publics. À l'heure actuelle, les Big Tech investissent des dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'IA générative sans une perspective de rentabilité claire. À terme, cela pourrait entraîner « une correction significative du marché » si les attentes ne sont pas satisfaites.

À son tour, cette situation pourrait provoquer un effondrement de l'économie dans son ensemble, impactant ainsi tout le monde. Selon de nombreux analystes économiques, les dégâts pourraient être colossaux. Plus Wall Street parie sur la perfection de l'IA, plus ce rallye boursier devient fragile.

Source : Mc Kinsey

Et vous ?

Pensez-vous que ce rapport est pertinent ou crédible ?
Pensez-vous que l’IA est actuellement surévaluée par les investisseurs et les entreprises ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Quels sont, selon vous, les principaux défis que l’IA doit surmonter pour prouver sa viabilité à long terme ?
Avez-vous des exemples de technologies passées qui ont été surévaluées mais qui ont finalement trouvé leur place ? L’IA pourrait-elle suivre un chemin similaire ?
Comment percevez-vous l’impact potentiel de l’IA sur l’emploi et les compétences nécessaires dans le futur ?
Quels secteurs, selon vous, bénéficieront le plus de l’IA, et lesquels pourraient être les plus vulnérables ?
Pensez-vous que les régulations actuelles sont suffisantes pour encadrer le développement de l’IA ? Si non, quelles mesures supplémentaires seraient nécessaires ?
Voyez-vous des applications de l’IA qui pourraient transformer positivement votre vie quotidienne ? Si oui, lesquelles ?

Voir aussi :

« L'IA est en fait inutile et elle a créé une bulle "faire semblant jusqu'à ce que ça marche" qui pourrait se solder par un désastre », prévient un observateur chevronné des marchés

Pourquoi certains experts sont-ils si convaincus que le boom de l'IA va s'essouffler ? Ils voient des similitudes avec l'ère des dotcoms et affirment que les capacités de l'IA générative sont surestimées

« La bulle de la GenAI n'éclatera pas, car les applications à haute valeur ajoutée arriveront assez vite pour éviter que les PDG des Big Tech ne s'épuisent sur la GenAI », affirme l'expert en IA Ben Goertzel
Vous avez lu gratuitement 460 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 8:30
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Les jeunes bossez à MacDo en attendant que vos ainés crèvent pour vous laisser de le place.
A ce moment vous aurez autant de compétences que les jeunes diplômés et des plus grosses ambitions salariales donc ne démissionnez pas trop vite de MacDo.
Et dans 5 ans on aura des articles sur la pénurie de développeurs expérimentés...
Quand un secteur se tire une balle dans le pied mais cours quand même.
c'est un cycle, il y'a eu des périodes de sur abondance de dev et des périodes de pénuries.
c'est valable dans tous les métiers.

Il suffit de regarder l'année du bac ou il y'a du besoins et aller dans les bons cursus.
Il y'a pleins de métiers bien payé (pour la france) en tensions: médecins spécialistes, conducteur de travaux, soudeur spécialisé (nucléaire, aéronautique, offshore), technicien de maintenance industrielle... c'est tous des métiers ou atteindre 3000€ net en France est possible (pas a la sortie d'école mais après 5ans max d'xp).

Bon nombres d'étudiants vont dans des voies de garages (fac d'histoire de l'art...etc) ou y'en a trop dans certains secteurs (fac de droits....) forcément ça fait des chômeurs en puissance et des études financé et compétences apprises inutile pour la société.

Sans parler des primes d'astreintes dans certains métiers qui sont des bon coup de boost, en france et a singapour c'est 1/4 de mon salaire en plus en net. En france c'était 600€/mois, a singapour 4000€, personne ne cracherait dessus.
600€ d'investie sur un etf world à 5% de rendement en moyenne, ca donne sur 40ans de carrière 888915€, pas encore millionnaire mais presque, assez pour se faire une belle retraite et avec 800k c'est même assez pour partir à 60ans (voir avant) avec sa propre retraite par capitalisation.
Meme avec une bulle ia, sur 40ans ce sera invisible.
4  0 
Avatar de doriphore4545
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:45
.... le but c'est de faire de l'argent, pas de l'utile
et là, faut bien dire que les investissements gigantesques accouchent d'une souris pas bien grosse
comme d'habitude, ca va secouer grave, la plupart des boîtes qui gravitent autour de ces technologies vont disparaitrent
et cela va s'appaiser jusqu'au prochain coup de chaud (genre la boîte qui sortira le 1er ordinateur "quantique")
mais entre temps quelques happyfew auront empocher des $ par brouettes entières.
bref rien de bien nouveau sous le soleil capitalistique
6  3 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 18:32
KRACH/BULL sont des grands mots quand même.
On est sur une un outil utilisé par au moins facile 90% des métiers de bureaux.
L'outil est utile et apporte des gains de productivités et permets quand même de réduire la masse salariale. La ou il y'avait besoin de 10dev + 2 stagiaires, il n'y a plus besoin que de 8 dev et 0 stagiaires.
C'est un cycle, quand les seniors seront en retraite/mort, il faudra bien re embaucher des juniors, pendant ce temps les jeunes doivent aller ailleurs que dans l'informatique.

l'outil n'existe que depuis 3ans.... il y'a encore pleins de chose que l'ia ne fait pas, dans le jeux videos par exemple et la génération d'asset 3d, je n'ai rien trouvé, meme en low poly y'a rien.
5  3 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 23:57
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La véritable révolution de l’IA n’a sans doute pas encore commencé.
Au contraire. La révolution "attendue" de l'IA n'a pas eu lieu, mais la révolution "véritable" a eu lieu : les LLM et désormais les agents ont eu un impact significatif sur nos sociétés, et ça va rester. Car oui ils apportent une réelle valeur ajoutée. Mais tant qu'on sait les utiliser correctement. Les usages vont arrêter de partir dans tous les sens, donc ça va se stabiliser, mais ce qui marche va rester.
2  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 26/08/2025 à 13:15
JPBruneau

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Presque OK avec toi 100% sauf ton dernier paragraphe, L' IA restera incontournable dans des cas trés précis , médical , météo , militaire et renseignements etc.. Bref tout ceux qui ont les moyens de payer et participer à l' enrichissement des gros Datacenters, c'est le cas des des centre d'aide des dermatologues, puisqu'ils peuvent envoyer aux hopitaux spécialisés, un photo de peau ayant un petit bouton douteux, le systéme IA arrive à détecter un an avant nos spécialistes, si le petit bouton est clairement cancérigéne. environ 2 ans de cette méthode et zéro erreurs !
Oui, je suis d'accord sur ce point, c'est ce que je disais en parlant des "traces" que laissera l'IA. L'anlyse d'image médicale en fait partie. Une IA bien spécifique, entrainée avec des données bien spécifiques, et validées auparavant par des spécialistes.

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
Par contre pour la grande majoritée des PME, Mairies etc... un petit plus est sans doute bien venue qui se baserait sur des données locales donc sans Data-centeurs, sauf éventuélement un petit datacenter tel que "it-planet.com" 3500 € !
Cette discution de vieux n'éfleurera pas nos enfants ...
Dans ces cas là, il faudrait peut-être avant passer par une phase de simplication de toute les couches et des paperasses inutiles... L'informatique aurait du aider a "limiter" cette paperasse (bien avant l'IA), mais là où un simple carton et un crayon suffisaient pour emprunter un livre dans une bibliothéque, il faut maintenant passer par une borne, qui marche au pas, qui consomme, et génère plus de papier qu'avant. Pourquoi ? Parce c'est plus simple de "produire une copie", alors on le fait même si pas nécessaire...

Citation Envoyé par JPBruneau Voir le message
l' IA Tu as connu les premiers tel portables ?
Oui, évidemment. Même si on s'en passait bien avant, c'est un progrès. Mais un progrès qui a dévié vers des "smartphones" (que je n'ai jamais voulu, par choix). Smartphones qui permettent à n'importe qui de faire des photos de n'importe quoi, et qui s'entassent dans des datacenters. Je ne sais plus où j'ai lu que la majorité des photos stockées étaient des photos de chat... Sans compter que ces "smartphones" t'espionnent, te bombardent de pub, et abrutissent nos enfants avec des débilités sans nom.

Je "hais" les smartphones et les dérivent qui viennent avec. Un des gros point que je reproche à ceux-ci, c'est qu'ils nous ont plongés dans l'ère de "l'instantané", où l'on publie "sans réflexion" des vidéos et des images sans leurs "contexte", et qui peuvent se terminer en drame. J'ai un amis qui a eu le cas. Sans rentrer dans le détail, on a publier une vidéo qui a première vue le rendait coupable (alors qu'il ne l'était pas), et des idiots sans noms on fait brûler sa maison "en représsaille".

Cette ère de l'instantané fait de nos enfants des "frustrés" lorsqu'ils n'ont pas immédiatement ce qu'ils désirent, car habitués dès le biberon. Il n'y a plus de recul. Plus de refexion.

C'est pareil sur internet. Au début, on y trouvait des informations qu'on aurait jamais pu avoir autrement, mais maintenant c'est innondé de "bousses" idiotes, de fausses informations, et, bien évidemment de publicité, nous poussant à consommer alors qu'on nous dit dans le même temps qu'il faut "en vouloir moins" pour "sauver la planère". Triste époque...

BàT et Peace & Love.
2  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/09/2025 à 21:31
JPBruneau, la partie que tu cites est au sujet de code généré par IA. Donc de l'IA générative, style ChatGPT, Claude, etc. Ce à quoi tu compares n'a rien à voir : ce sont des réseaux de neurones entraînées sur de la reconnaissance d'image (pas de la génération) qui plus avec un entraînement dédié (spécifiquement pour cet usage médical). Ce genre de techno est effectivement utilisé depuis longtemps et fonctionne très bien, mais cela ne remet pas en cause ce que j'ai dit.

Dans ce que tu dis ensuite, je ne suis d'ailleurs même pas sûr que tu parles de réseaux de neurones. IBM a par exemple fait Watson qui n'a rien à voir avec des réseaux de neurones. Et des systèmes d'inférence on en a fait bien avant avec du symbolique, ce qu'on appelle usuellement des systèmes experts, qui sont effectivement très bons (c'est leur spécialité) pour établir des raisonnements démontrés, mais difficile à produire car nécessitant d'expliciter des règles précises grâce à des experts du domaine. Les réseaux de neurones sont justement venu "régler" ce problème car ils n'ont pas besoin de règles pré-établies, mais en échange n'apprennent pas de règles clairement identifiables dès lors que le réseau devient grand.

Le soucis quand on parle d'IA est que ça peut qualifier énormément de choses, même des IA de jeu vidéo. Il est important de garder le contexte en tête pour interpréter le terme correctement et ne pas tout mélanger.
2  0 
Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 21/08/2025 à 16:49
Le Price Earning Ratio sur le NASDAQ est devenu aberrant, il est a un niveau trop haut, plus de 40, le cout des actions par rapport aux dividendes attendus est trop cher, environ 5 fois trop cher, ce qui est phénoménal.
Ça va forcément s’écrouler à un moment donné, peut être de 50%, ou pire de 80% pour les valeurs IA les plus fragiles, comme pour la bulle web. Les grands investisseurs et les experts ont déjà retirés leurs billes, il ne reste qu'un tas de gogos qui restent sur le marché sur des niveaux aussi hauts.

Un tas de startups IA ont fait des tours de tables pour récupérer des milliards et ces sociétés n'ont même pas de produit ou de marché, c'est du vent, c'est ça qui va alimenter le krach, c'est même Sam Altman qui l'a dis ! Il a tout intérêt à déclencher le krach pour couper l'herbe sous le pied à toutes les nouvelles startups IA qui veulent le concurrencer, il a déjà engrangé assez de milliards, il a déjà des produits et des clients, le krach lui sera favorable, c'est pour quoi il a décidé de lancer ce krach, exprès, volontairement.

1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 7:41
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Une étude récente du MIT fait l’effet d’une douche froide : 95 % des projets en intelligence artificielle générative échouent à créer de la valeur mesurable. Autrement dit, seule une poignée de cas d’usage parvient réellement à générer un retour sur investissement tangible. « Malgré les 30 à 40 milliards de dollars investis par les entreprises dans l'IA générative, ce rapport révèle un résultat surprenant : 95 % des organisations n'obtiennent aucun retour sur investissement », ont écrit les chercheurs du MIT.
Ouais pour l'instant ça coute cher et ça ne rapporte rien.
Les investissements sont massifs parce qu'il faut que les entreprises se dépêchent, il faut prendre de l'avance sur les autres, il n'y aura pas beaucoup de gagnants.

2, 3 entreprises vont devenir rentable, les autres feront faillite.
Quand l'IA sera réellement performante il faudra faire payer les utilisateurs. (il faut bien que de l'argent rentre)
1  0 
Avatar de RVLF56
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 22/08/2025 à 10:04
Et l'article oublie l'impact que pourrait avoir sur les marchés actions l'explosion des IA chinoise "bon marché".
Donc oui tous les ingrédients sont réunis pour un krach...
A savoir quand ?
1  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 23/08/2025 à 13:54
KilVaiDeN

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
La "bulle" internet a éclaté, et au final, son développement et son déploiement n'a cessé d'augmenter. Cela n'a pas fait disparaitre l'internet, bien au contraire. Il en sera de même pour l'IA.
Je ne dis pas le contraire, mais la bulle IA explosera (tout comme la bulle internet), puis ce sera une autre étape. Je ne suis pas devin, et rien ne prouve qu'après l'explosion de la bulle IA, cette technologie pourra évoluer dans le bon sens. Tout ne se déroule pas toujours de la même manière. D'autres "bulles" ont explosés, et rien de bon n'en est sorti par la suite...

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Dès qu'une technologie est prometteuse, des investisseurs misent dessus de manière inconsidérée, et cela est tout à fait normal, c'est l'occasion de prendre de l'avance sur les autres. Ils y perdront financièrement, mais l'expérience gagnée sur ces technologies leur sera acquise et utile lorsque les outils s'amélioreront encore, car l'amélioration est continue, les modèles deviennent de plus en plus performant, contrairement à ce que certains prédisaient sur un "plateau" : il n'est pas arrivé, et ma prédiction est qu'il n'arrivera pas.
Là encore, je suis d'accord, mais beaucoup de ces investisseurs, qui "misent dessus de manière inconsidérée", n'y trouveront pas leur compte. Certains gagneront beaucoups, certes, mais d'autres y perderont également. Le soucis, comme toute "bulle" est de savoir d'où vient l'argent des investisseurs (groupe, fond de pensions, ...) et que les personnes concernées risquent également d'en souffrir. Une "bulle" n'est jamais bonne pour le citoyen "lambda", car au final, c'est ce citoyen "lambda" qui sera impacté.

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Aussi, ne pas mettre dans le même panier les IA génératives et les IA plus "concrètes". Le machine learning par exemple est déployé dès aujourd'hui et avec succès dans de nombreuses entreprises, on ne parle pas de ChatGPT mais bien de modèles entrainés dans des contextes spécifiques où leur apport est indéniable.
Je suis encore tout à fait d'accord, une IA, entrainée avec de bonnes données, se limitant à un "champ" d'action bien spécifique, donnera un bien meilleur résultat qu'une IA alimentée avec tout et n'importe quoi, dans le but de répondre à tout et n'importe quoi...

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Je vois de nombreux commentaires sur "l'incapacité" supposée des LLMs (comme ChatGPT) à coder, non mais allo ? Il y a encore quelques années, imaginer un outil qui puisse analyser du code "intelligemment", produire de la valeur ajoutée, était impensable, aujourd'hui c'est une réalité
C'est une réalité ? Il y a pourtant nombre d'exemples qui montrent le contraire. Certains font "marche arrière", l'IA (peut-être mal utilisée, mais un bon outil ne devra se laisser "mal utiliser"). Si un compilateur sort un mauvais code car mal conçu, il faut connaître l'assembleur pour le remarquer.

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
je pense que la "hype" du moment est justement dans le camp des détracteurs de l'IA, qui font un prompt en une ligne pour soi-disant "prouver" que les LLMs échouent, c'est de la malhonnêteté intellectuelle. Regarder du côté de OpenAI, il y a un outil qui s'appelle "Prompt Optimizer". Testez un prompt "classique", comme vous pourriez le faire, puis passez-le dans la moulinette du "Prompt Optimizer", réessayez, et vous verrez la différence de résultat entre les deux, et vous comprendrez que si vous vous basez sur vos capacités, souvent médiocres, de prompteur, pour juger de l'efficacité d'un LLM, vous n'avez qu'un avis à la hauteur de cette médiocrité car le résultat obtenu le sera également.
Le monde n'est ni blanc, ni noir. Il y a du mépris dans vos propos. Ils sont "execifs", donc insignifiant. Il faudrait être un "génie" tel que vous pour savoir utiliser "correctement" une IA ? Nous sommes trop médiocres, nous ne savons pas faire les "bons" prompts... C'est certains que si l'on pose la mauvaise question, la réponse le sera tout autant...

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Ayant personnellement interagit des milliers de fois avec les LLMs, sur de nombreux sujets, ayant même crée des outils spécifiques pour prompter, je peux vous dire que les LLMs sont bien plus capables que vous le pensez pour le développement. Un LLM a besoin d'un contexte, d'un plan, de précision, selon mon expérience on peut obtenir des résultats optimaux en appliquant ces règles, mais encore faut-il apprendre à utiliser les bons outils, et surtout à comprendre ce qu'est un bon d'un mauvais prompt.
Je cite "Selon votre expérience". Une affirmation basée sur 1 expérience, fusse-t-elle de vous, n'a pas de valeur. Comme tout dev à qui l'on donne de mauvaises spécifications, il a lui aussi besoin d'un contexte, d'un plan, de précision... Avec ces éléments en main, il produit un travail meilleur que sans. Rien de nouveau. J'attend toujours de voir une application un peu sérieuse, développée uniquement via des (bons) prompts... Si on me donne une mauvaise spécification, je le vois, je le dis, et cet spécifation est apdatée, réécrite. Que fait l'IA dans ce cas ? Elle "accepte" la mauvaise spécification (le mauvais prompt), et "sort" quelque chose, même si ce quelque chose est mauvais, puisque venant d'une mauvaise entrée. L'IA n'a pas de "réflection". C'est un simple outil pour faciliter certaines tâche. Elle va détruire des emplois, et en créer de nouveau. Sauf que parfois, elle donnera un résultat catastrophique, pouvant avoir un "impact" sur le monde réel. Des ingénieurs se trompent, et des IA se tromperont.

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Pour vous donner un exemple, GPT-5, le dernier modèle d'OpenAI, si vous ne prenez pas le temps de concevoir un prompt sérieux, il va vous répondre également à la va-vite, mais si vous vous appliquez à le questionner, il est bien plus puissant que GPT-4o, ou même qu'un o3, mais pour en apprécier la puissance il faut aller jusqu'à produire un prompt digne de nos attentes.
Si le métier de développeur disparaît et est remplacé par le métier de "prompteur", qui va vérifier que le "prompteur" a bien fait son taf ? Et que la réponse donnée est mauvaise ? Il n'y aura plus de assez de devs "compétents" pour faire ce travail, et il faudra faire une confiance aveugle dans l'IA... Certains le feront, il y'a bien des gens qui dorment dans leur tesla avant qu'elle ne s'encastre sous un camion de pompier...

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
Pour finir, je dirais que non seulement les LLMs s'améliorent en continue et ne sont pas prêt de rencontrer un quelconque plateau, mais j'irais encore plus loin, je dirais que oui le métier de développeur va évoluer inexorablement, nous ne sommes plus dans un monde où un développeur doit coder lui-même son application, nous sommes déjà dans un monde où le développeur qui sait prompter, qui sait se doter des bons outils, qui sait bien utiliser les LLMs, va non seulement savoir se servir convenablement des LLMs pour améliorer son travail, mais va en faire des véritables compagnons qui vont le placer bien au-dessus en terme d'efficacité et de qualité qu'un développeur qui fermerait les yeux sur ces technologies, et cet écart va se faire sentir de plus en plus en entreprise, et la compétence consistant à savoir utiliser un LLM sera de plus en plus demandée, bien plus que de savoir coder dans un quelconque langage. Alors bien entendu, il est hors de question d'être un inculte en développement, il faut savoir poser les bonnes questions, connaitre les bonnes pratiques, savoir tester convenablement les retours des LLMs, mais le gain en efficacité est là
Bref, tout cela pour dire que le métier de développeur va évoluer ? Euh, c'est un des paramètres du métier, un développeur évolue en permanance tout ou long de sa carrière, ce ne sera qu'une autre sorte d'évolution, ou pas.

Je vous cite : les LLMs s'améliorent en continue et ne sont pas prêt de rencontrer un quelconque plateau.. Si vous le dite, je veux bien vous croire. Vous allez peut-être être étonné, mais d'autres personnes ne pensent pas comme vous, si si, je vous l'assure. Mais qui "croire" ? Madame Irma n'est plus de ce monde pour me donner la réponse, zut alors...

Citation Envoyé par KiLVaiDeN Voir le message
et ça va faire toute la différence, alors mon conseil, n'écoutez pas les prédicateurs qui vantent un "krash" de l'IA, ni même ceux qui à l'autre bout du spectre des avis sont tout feu tout flamme sur ces technologies sans apporter les vraies bonnes pratiques, soyez celui ou celle qui sait reconnaitre l'efficacité d'un outil et qui sait que plus l'outil est complexe plus il faut investir de temps dans l'apprentissage de son utilisation plutôt que de continuer à travailler "manuellement", c'est ce que font les vrais pros.
N'écoutons pas les prédicateurs dites-vous ? Cela s'applique-t-il à vous ? Aurais-je perdu mon temps à vous lire ?

Vous disiez au début que la bulle IA finira par éclater, et vous dites maintenant qu'il n'y aura pas de "krash", il faudrait être un peu plus clair, Monsieur le vrai Pros, non ?

Pour terminer, je ne suis ni pour ni contre l'IA, mais j'ai tendance a me méfier des "experts", de ceux qui prétendre détenir "LA" vérité, les autres étant pour eux des ploucs qui de toute manière ne comprennent rien à rien. On en voit tous les jours des "experts", qui délivrent leur "expertise", quitte à dire le contraire 24h plus tard.

Il y a quand même des "expert" qui ont jugé lors du covid, que boire un café assis ou debout changeaient la dangereusité du buveur de café.

Et de toute façon, chacun fait comme il veut. Certains ont "industrialisé" un domaine, et d'autres sont restés des "artisants" du même domaine. Chacun apporte une chose différente, et c'est très bien ainsi. Je préfère un bon resto qu'un plat sortant de chez Tricatel...

Sur ce, Bonne journée.

BàV et Peace & Love.
2  1